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Novlangue est un univers totalitaire inspiré de 1984 (G Orwell)

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 Enfant écrasé

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N.O.D
La mort vous va si bien...

Mad Hatter
Mad Hatter

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Enfant écrasé Vide
MessageSujet: Enfant écrasé   Enfant écrasé Icon_minitimeVen 21 Mai 2010 - 8:56

P’tit, p’tit, si petit… j’étais si petit, il faisait si noir, noir… noir dans la nuit, noir dans la chambre, noir dans la fenêtre qui donnait dans la nuit, même pas dans la rue, dans la nuit noire, sombre, opaque, même pas caressante, étouffante. Etranglé, je suis tombé par terre dans la nuit de ma chambre, une chambre épaisse et sombre, froide, tellement froide. Je me suis fais mal aux genoux, mal au cou, hibou. Lui, je l’entends parfois la nuit, quand je dors pas, quand il fait nuit dedans, quand la lune se faufile entre deux barreaux et oublie un morceau de reflet sur un mur, juste ce qu’il faut pour rappeler que dehors, la vie continue. Mais dedans… il fait noir… J’étouffe !

« Laissez-moi sortir !! »

Roulé en boule sous le sommier en ferraille du lit, j’écoute le noir de la nuit. J’ y cherche ce que je ne trouve pas dans le noir du jour, dans la chambre, dans les pas qui me font aller dedans, dehors, entrer, sortir, ne pas sourire, ne pas regarder devant, ne pas regarder sur la droite, pas sur la gauche ! Seulement en bas, l’étage en dessous, c’est là que mes pieds raclent le sol froid, si froid, tellement froid que les os gèlent sous mes habits, mes loques, ces fringues, toutes les mêmes, identiques sur l’un ou sur l’autre, l’un ou l’autre, du pareil au même. Lui, moi, moi lui, il n’est rien, je suis rien, on s’inter-change, c’est la même chose, je suis lui, il est moi.

« Laissez-moi… s’il… s’il vous plait ! »

Je marche et racle le sol, je suis une serpillère. Oui chef… Chef. J’obéis, ou je crève. J’ai voulu crever dans cet enfer pour voir si dehors, ailleurs, la haut, plus ici, loin, le plus loin possible, il y a du ciel bleu. Un peu de bleu dans ma nuit.
Noir, le bleu est noir, le jaune aussi, le vert n’existe pas, son espoir s’est éventé. Dans la nuit, dans ma chambre, au garde à vous des fins de série, là où s’échouent les rats sans pattes, j’ai joué à égratigner ma plaie. Je voulais réveiller la douleur, la mienne, celle que je pouvais me donner, et qui me ferait mal d’être de moi, à moi, pas d’eux, pas des bourreaux qui m’obligent à faire ce que je ne comprends pas.
Je suis un gosse, merde ! Je veux vivre comme un gosse, faire des bêtises comme un gosse, juste faire des bêtises, pas des méchantes, juste des bêtises gentilles, des qu’on fait quand on est petit. Et même qu’on nous gronde mais gentiment, parce qu’on est petit. J’ai oublié ce que c’est d’être petit. J’ai mal comme les grands, sous la peau, sous les ongles, j’ai pas réussi a gratter l’intérieur, toute la pourriture qui s’accumule et qu’ils me crachent au visage…

« Oui chef ! »

J’ai voulu exister et voir si dehors quelqu’un m’attendait. J’ai tapé sur les barreaux. « Bing… bing… » Et puis le rouge à couler dans mes yeux. Rouge… sang. Le front fendu, j’ai continué à taper sur les barreaux, jusqu'à ce que le sang coule à gros goulots. La vue brouillée, le regard dans le sang, les yeux dans la nuit rouge de ma chambre mortuaire, j’ai frappé si fort que ma tête a éclatée. Mille éclats dans la nuit, sur les murs et le sol, sur le drape et la couverture, au plafond de mon âme, je me suis envolé, libre.

« Bing… bing. »

Le rêve après la chute. J’ai terminé ma course, ce vol arraché aux bourreaux, dans le lit aux draps blancs de l’infirmerie. C’était presque doux, presque chaud, ça sentait l’éther. Je crois, je sais pas ce que c’est l’éther, j’ai juste entendu quelqu’un le dire. Je répète, bêtement, c’est comme ça qu’on nous apprend, bêtement pour devenir bête, une bête, je suis un animal sauvage enfermé entre quatre murs. Je gratte la pierre et le ciment la nuit, tapi au fond de ma cage. Je grogne, je feule, je griffe. Ils me frappent à coups de pied et de poing, et puis il y a les gifles, cinglantes, humiliantes, j’ai mal... Mal, douleur, souffrance, tout le temps. La nuit dans le fond de ma cage, je meurs dans mes rêves d’enfant écrasé, ligoté dans son âme, seul avec elle et tout le mal qu’on lui donne.




Dernière édition par Mad Hatter le Sam 12 Juin 2010 - 9:59, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Enfant écrasé   Enfant écrasé Icon_minitimeLun 24 Mai 2010 - 23:26

Je regarde la lune sur le mur, celle que je m’invente chaque soir lorsque les bourreaux éteignent les couloirs. Pas de lumière dans les chambres, ils doivent avoir peur qu’on se mette à réfléchir. Moi, je triche, le soir dans ma chambre, je rêve.
Le soir dans le noir, je m’envole, je m’enfuis à bord du grand astronef, je suis le pilote et je vole, n’importe où, au hasard des plans de vol, là où une mission secrète m’attend, là où les Zélones ont pris la planète PArtèe 211. Je vole… je plane à bord du grand astronef, libre… libre comme le vent, comme la mer déroule ses rouleaux, ses houles qui chavirent les bateaux, plus fortes que les plus grands paquebots, ces bateaux majestueux que je ne connais que dans les rêves, mes rêves que je fais chaque soir dans le fond de ma cage, ma chambre noire, vidée de son essence, ces jouets qu’on aurait dus y trouver, ces choses d’enfant qu’on n’y trouve pas et que moi… moi, je voudrais qu’il y ait. Je voudrais tant…

Ce soir, j’ai 8 ans. J’suis trop ptit pour avoir vu la mer. Parait que c’est beau, la mer. Ici, y a pas d’mer. Ici, c’est gris comme la rue sale. Je m’en souviens encore, c’est pas si loin la rue sale. Papa, y m’prenait par la main, et il m’emmenait marcher dans la rue. Fallait faire gaffe, y avait tout plein de monsieur qu’étaient pas gentils. Papa, il disait qui faut pas les regarder, qui faut marcher droit devant en regardant par terre. Pis, surtout, faut pas sourire, faut pas avoir l’air content, faut être triste et même que moi, avec mon papa, on faisait le jeu de celui qui fait semblant. C’était pas bien dur, suffisait de marcher en longeant les murs et faire semblant qu’on voyait rien.
Papa, il était tout le temps triste depuis qu’ils avaient pris ma maman. Il restait tout le temps assis à regarder derrière le rideau de la fenêtre, pis il disait rien, tout’façon il disait plus jamais rien papa. On n’était plus qu’tous les deux parce que maman, elle était partie. Ils l’ont emmené dans une clinique parce qu’elle était malade. C’est ça qu’il disait papa. Alors, on est resté tous les deux dans notre maison.
Parce qu’on avait une maison, elle était belle ma maison. Sauf que c’était pas vraiment une maison, pis qu'elle était pas vraiment belle, mais on s’en fout dit, hein, qu’on s’en fout. C’est notre chez nous, c’est papa qu’il a dit.

Papa, un jour il s’est levé d’sa chaise, et il a fait gros trou dans le fond de l’armoire. Il a mis l’armoire devant la porte de ma chambre. On voyait plus la porte derrière la grosse armoire. Y m’a dit de m’cacher derrière et qui fallait pas que j’ouvre à personne. Qu’il allait revenir et que moi, ben moi, je devais rester derrière, caché sous le lit, derrière les habits qu’il a mis dans la grosse armoire. C’était des habits de maman. Je men souviens, parce que y avait son odeur dessus.
Mais moi, j’ai désobéis… mais chut hein ! Faut pas l’dire à personne ! Moi, ben moi, je suis pas resté sous le lit, parce que maman, elle me manquait maman, et pis j’avais peur tout seul dans le noir, pis j’entendais plus mon papa. Alors, j’ai sorti de sous le lit, et j’ai traversé l’armoire. J’avais peur, j’ai poussé les habits de maman qui sentaient bon comme elle, et j’ai sorti de l’armoire. Mais papa, il était plus sur sa chaise. Le rideau, il était tout déchiré, même qu’on voyait dehors.
J’ai descendu les escaliers et je suis sorti dans la rue en pleurant.
C’est là que les autres y m’ont chopés. Ce tas de fils de putes. Papa, il aurait été fier de moi, parce que y en a un, je lui ai filé un coup de pied dans les couilles, et que lui, il est tombé par terre. Et qu’après, j’ai bourré d’coups sa sale gueule. Mais j’étais trop ptit, le gros là, il m’a choppé par derrière, pas moyen de m’échapper. Je me suis débattu comme un chat de gouttière, mais il était trop fort. Alors, je l’ai traité d’enculé, et lui il m’a collé un coup sur la tête, et il m’a jeté à l’arrière d’un camion. J’avais mal au crane, maintenant, j’aurais même pas mal.

J’ai plus 8 ans.
J’entends les pas dans le couloir. Je serre les dents, je m’enroule dans mon lit en enserrant les draps entre mes cuisses, si fort… je veux pas qu’ils me voient. Ils me verront, je le sais bien, mais je veux pas, pas maintenant, pas ce soir, je… je veux pas… pas ce soir. Je veux juste rester là, un peu tranquille. Je fais celui qui dort, j’ose pas respirer, je bouge pas pourtant je sens mon souffle manquer, j’étouffe… je bouge pas… ils me verront pas, suffit d’y croire très fort.

"Non !! Lâches-moi merde !!! Non…"

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MessageSujet: Re: Enfant écrasé   Enfant écrasé Icon_minitimeMar 25 Mai 2010 - 23:23

Un enfant mal éduqué, comprenez qui n’entre pas dans les critères acceptables, est un danger pour le système. Ici, au centre, on forme les futurs protecteurs du système. Si le conditionnement n’est pas parfait, le sujet ne remplira pas ses fonctions avec satisfaction. La faim justifie les moyens.
C’est le genre de petite phrase qu’on peut entendre au parloir. Elle justifie tout, chaque acte, chaque geste aussi brutal et injustifié. C’est la longue marche des pingouins.


"Soif… j’ai soif… "

Il était temps que j’arrive, tu es un mauvais élève, maman va devoir te corriger.
J’ai rien fait ! C’est eux d’abord, moi je fais rien, j’obéis toujours, mais ça va jamais ce que je fais. Ils sont méchants avec moi, tu sais… maman ? Dis-moi, pourquoi tu es ici ? T’es plus malade dit ? Dis-moi… maman… parles-moi ! Pourquoi, je suis ici et papa, il est où papa ? Merde… j’ai soif putain !!! Boire… un peu d’eau, juste un peu merde, je suis pas un putain de chien !!!

"Soif… à boire…"

Ils me tiennent par les épaules et me traînement sur le sol comme un animal. C’est toujours la même chose, ils viennent me prendre la nuit et m’emmènent dans la salle de conditionnement N°13. C’est un foutu chiffre qui me colle à la peau. Un putain de chiffre que je finis par voir partout comme un oiseau de malheur, un porte-poisse.
"Lâches-moi, putain !! Laaache-moi !!!"
Je serre les dents en écrasant ces derniers mots.
Je lâcherai plus rien, pas un mot, pas un verbe, rien que dalle. Je veux crever !

"Crevez-moi !!!"

Toi, prends ton scalpel, vas-y la limasse, et plante ça dans ma gorge. Même pas peur !
Je me débats. Je chavire sur la table comme un bateau qui va et vient sur les vagues, au gré de la mer, cette putain qui m’a laissée seule.
Mais vas-y merde ! Tu veux pas que je le fasse pour toi ? Refiles-moi le scalpel que je te montre comment on fait des belles coutures.

Petite ordure… Oui chef, c’est moi, chef !
On m’a dit que tu n’obéis pas et que tu ne respectes pas le code. Tu es un vilain garçon, et tu sais ce qu’on fait au vilain garçon ? Oui… tu le sais…

J’aime pas son haleine. On dirait la cale d’un baleinier. Ça pu !!
Je crois que je lui ai craché dans la gueule.
Ce qui m’a mis ce connard… j’en ai pris plein la tronche, mais je l’ai pas loupé, ça valait les coups que je me suis ramassés.
Y a des fuites au plafond. J’ai un truc qui me dégouline sur la gueule. Ça me bouche les yeux, j’y vois rien, plus rien… fait rouge ici non ?

Y m’trainent au travers de la porte, salle N°13. Attaché à la table, sanglé jusqu’au cou. M’en fous, je gigote autant que je peux, dans tous les sens et tant pis pour les coupures, parce que ça coupent les sangles. A force, j’ai les poignets d’un suicidé. Je leur en fais baver à ces enculés.
Y m’auront pas…

Cette nuit là, ils ont tapé trop fort.
Ils l’ont jeté sur le lit, dans sa chambre sans lumière.


« S’il se réveille, il fera un bon soldat. »

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MessageSujet: Re: Enfant écrasé   Enfant écrasé Icon_minitimeVen 28 Mai 2010 - 23:32


Le lendemain, je me suis réveillé. Cette nuit là, ils ont pas eu ma peau, c’est plus tard que c’est venu, plus tard…

Je me suis réveillé fiévreux, tout cassé à l’intérieur, bien plus qu’à l’extérieur. C’est pas là que ça fait le plus mal. Là, c’est que des traces qui partiront avec un peu d’eau et du temps pour gommer les plaies.
Les coups, ça passe toujours.

Spoiler:

J’ai voulu voir dehors, cette saleté de rayon de lune qui finissait toujours par échouer sur le mur dégueulasse de ma cage. J’ai tendu le bras, raide, droit vers la petite fenêtre. Ça faisait mal à en crever tellement ces pourritures avaient mis le paquet.
Ce soir là, dans ma cage que les autres appelaient « chambre », je me suis crevé la couenne sur le sol glacé en essayant d’atteindre la lune.
J’ai rampé comme un sale rat jusqu’à elle, la fenêtre, et je suis resté par terre, assis en miette le dos contre le mur. Incapable de me hisser jusqu’aux barreaux et de voir cette garce de lune qui venait me narguer toutes les nuits.

Assis, dos contre le mur, la tête penchée en arrière, les yeux qui ne voient rien, la nuit dans la chambre, la cage de mon enfance. Je me suis défoncé le crane à grands coups contre le mur gelé, aussi froid que mon âme, aussi glacé que mon sang. Je suis devenu un reptile, l’animal que les autres dressent pour être le chien du système.
J’ai frappé ma tête contre le mur, encore… encore… plus fort… à en crever, à en devenir dingue, à en avoir mal jusque dans les tripes et à cracher le sang qui affluait dans ma gorge et remontait comme une aigreur insupportable.

Frappe encore… frappe…
Frappe…

J’ai craché mes tripes et mon sang dans la nuit de mon enfance, au fond de ma cage taillée dans le béton armé de mes 12 ans. J’ai frappé encore, encore… le sang coulait dans ma nuque chaud et réconfortant parce que j’étais encore en vie et qu’en moi battait un cœur. J’ai hurlé à m’en arracher les amygdales, j’ai hurlé comme un loup, à coup de tête dans le mur et du sang dans la gorge.

Frappe...

Ce soir là, je suis mort. Et c’est pas eux qui m’ont mis le coup de grâce.
C’est là, que le Mad Hatter est né. Une crevure sans âme, bâti dans l’armure des NOD, un loup dans la meute de chiens.

Les jours et les nuits qui ont suivis, j’ai pas décroché un mot, pas une syllabe, pas un son, et même quand les autres venaient me foutre des coups dans les cotes, j’ai pas tremblé, j’ai pas bronché. Je suis resté figé à fixer le vide, devant moi, le regard glacé, les yeux mort.
Tout le reste était invisible, transparent, plus rien n’existait.
Le temps s’était arrêté, encré en rouge avec mon esprit sur le mur de ma cage.
J’étais seulement secoué d’un mouvement de balancier, avant, arrière, arrière, avant, "tic tac", la trotteuse sur le cadran, le culbuto dans son mouvement perpétuel, le fou dans sa camisole.

Spoiler:

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