La jeune femme, un brin intimidée suit Keiko à travers le dédale immense de la ruche, montant de nombreux étages pour enfin se trouver devant une porte.

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Keiko ouvre et la laisse entrer en premier.
Le spectacle la laisse sans voix.

La chambre est luxueuse, incroyablement propre et bien décoré. Très loin de son ancien taudis.
Il y a une chambre, un petit salon, une salle de bain et un immense placard.
Immense.

Ses trois pauvres habits auront l'air bien seuls là dedans.

- C'est... Merci...

Des grandes vitres dans le salon offrent une vue incroyable sur la ville avec une petite terrasse plantée, mais dans la chambre il s'agit de fausses vitres avec une vue interchangeable.

Elle laisse la jeune femme faire le tour de ce qui est un beau petit logement.
Le placard semble vide mais il ne l'est pas du tout.
Elle fait un signe à Nina pour qu'elle vienne à ses côtés.
Et entre une série de chiffre sur une console caché dans l'acajou.
" vous pourrez changer le code, voici quelques petites affaires pour commencer, choisis par nos soins"

Le fond du placard s'ouvre.



Révélant un petit dressing baroque, permettant le coiffage et l'habillage.
Déjà bien fournit.

" je vous souhaite la bienvenue dans votre nouvelle famille Nina"

Elle lui donne une accolade protocolaire et se retire. Mais juste avant de passer la porte elle lui dit:

" Sur la tablette de l'entrée vous trouverez un appareil pour nous appeler et envoyer un message de détresse lorsque vous êtes à l'extérieur mais je vous rappelle que nous sommes consignés, bonne journée"

Stupidement elle n'a pas écouté, il avait fallut qu'elle s'enfuit pour retrouver "ses bonnes vieilles habitudes" et évidemment, il avait fallut que ce soit en pleine période d'épidémie.

Mais sa nouvelle famille semble prête à lui pardonner, venant à son secours pour la ramener en sécurité. C'est le cœur lourd qu'elle arrive dans sa suite s'attendant à tout sauf un accueil chaleureux.

Est-ce que Keiko a eu tort de croire en elle ? Saura-t-elle comprendre sa fuite ?

Elle s'est recroquevillée dans son lit, dans toute sa virginale nudité, incapable cependant de trouver le sommeil.