TOD [Suite, Gwenaël]

L'Avlein réprima un sourire quand la
fille lui indiqua qu'elle voulait rester un peu chez lui. Pourquoi était
il heureux de cette réponse ? Nul ne le savait...

Maxime mit à
son tour un casque sur la tête puis, il démarra. Le moteur vrombi puis
notre jeune homme enclencha l'accélérateur. Cette fois, le moteur rugit
puis, la moto grima très rapidement au alentours de 150 Km/H...

Dans
un premier temps, Max' roula sur la route et esquivais les voitures
avec des mouvements fluides, ce qui déclenchait bien souvent le klaxon
des automobilistes...

Quelques instant plus tard, L'Avlein repéra
une sorte de tremplin. Souriant à pleines dents, Maxime fit un écart
et, ce fut un formidable concert de klaxon qui accueillie leur envole...

Pendant
près de dix minutes, le "couple" vola entres les immeubles puis après
un magnifique dérapage, l'Avlein se posa en dérapant devant sa
demeure... Il enleva alors son casque et laissa le temps à Gwenaël de
descendre de moto. Quand ce fut fait, il descendit à son tour de son
bolide... Il rentrèrent alors dans la maison et, Maxime l'invita à venir
s'assoir dans sa cuisine. Il mit alors de l'eau à bouillir et le temps
qu'elle chauffe (on parle de l'eau ^^), il servit un verre de champagne à
son invitée...

Enfin, il mit des spaghettis dans l'eau bouillante et se retourna avec un grand sourire vers Gwenaël...

J'espère que vous aimez la cuisine italienne... Au faite, comment trouvez-vous Novlangue de nuit ?

Il égoutta alors les pattes et commença à préparer un plat à bases de fruits-de-mer. Puis, il dit à la femme :

Je préfèrerais qu'on se tutoie si ça ne t'ennuie pas... Tu à l'air troublée, que ce passe t'il ?

Je m'accrochais à lui du mieux de je le pouvais.
Avais-je déjà senti une telle sensation par le passé ? Un tel sentiment grisant, de plaisir, de vitesse ? Je n'en avais pas la moindre idée, aussi décidais-je de me contenter de profiter du voyage, sans me poser de questions inutiles.
J'aimais le balancement de la moto qui voguait au milieu des voitures. J'espérais avoir prochainement l'occasion d'en refaire, alors que j'étais encore sur la moto. En espérant que je m'en souvienne encore.

Je retins à grand peine un cri lorsqu'il nous fit nous envoler. J'aurais du le prévoir, après tout, j'avais déjà vu de nombreuses choses volantes, même si mon oncle avait toujours veillé à ce que les notre restent à terre. Sans doute pour ne pas trop me perturber.
S'il savait ô combien je m'amusais à présent ! Cette impression en plein vol était étonnante, mais trop courte.

Déjà nous arrivions.
Je me levais lentement, les jambes flageolantes et enleva mon casque.

-Ouh !
C'était super !

Je le regardais, un grand sourire aux lèvres.

Je le suivis ensuite chez lui et m'assit, le regardant préparer quelques petites affaires. Je pris le verre qu'il me tendit, regardant les bulles remonter à la surface. Il me semblait que mon oncle m'avait déjà fait gouter à ce breuvage.

-Je ne sais pas, je ne crois pas avoir déjà gouté ce genre de cuisine.
Ce sera la surprise.

Et Novlangue a du charme, la nuit, avec toutes ces lumières un peu partout. C'est comme si un autre monde se révélait, après celui du jour...

Mes yeux suivent d'un air distrait ses gestes. S'il veut m'empoisonner, je ne le remarquerais même pas.

-Si tu veux oui.

Je restais un instant pensive.

-En fait j'ai des problèmes de mémoire. Mais ne t'inquiète pas, avec de la chance, demain, je me souviendrais de toi.

Ou pas.
Remarque, je n'avais pas pris les cachets de mon oncle aujourd'hui alors on verrait bien ce qu'il en serait.

Maxime souri quand la fille répond. Apparemment, le voyage en moto lui avait plus...

A ce moment là, le jeune homme enleva l'eau des pattes puis, il en mit en pars égale . Puis, il déposa l'assiette devant la femme et lui mit des couverts à côté. Enfin, il ouvrit une armoire et sortit un plateau contenant une dizaines d'assaisonnements différents. Il le posa sur la table puis, il s'assied en face de sa « compagne » du soir... Il se souvient alors des paroles de la femme concernant ses pertes de mémoires. Il lui tira la langue et lui dit :

J'espère bien que tu te souviendra de moi !

Puis, ils mangèrent... Au bout d'un moment, Maxime rompit le silence :

Comment trouve tu ma cuisine ???

Il se leva et alla remplir le pichet d'eau qui était quasiment épuisé de son liquide. Il mit aussi une pizza au chorizo
à chauffer. Quand il fut revenue, il lui dit :

Au faite, ce soir tu dors ici ?

Pendant qu'il nous sert, je porte mon verre à mes lèvres. Les bulles caressent mon palais. Ce n'est pas ma boisson préférée, mais elle est tout de même bonne.
Je regarde un moment les différents assaisonnements, me demandant comment il est possible de pouvoir en avoir tant. Depuis mon arrivée par la faille, je n'ai jamais pu m'approcher de près où de loin d'une cuisine. Pas pour une fille de mon rang parait-il. Pourtant j'ai l'impression que j'en serais parfaitement capable. Et comment savoir si ce n'est en essayant ?

Un petit sourire amusé suit sa remarque. Évitons de lui dire que, certains matins, j'oublie même que j'ai eu un frère.

Je ne savais pas trop quoi raconter, aussi me contentais-je de manger en silence, regardant un long temps avant de les mettre en bouche les fruits de mer qu'il avait ajouté aux pattes. Certains avaient des formes bizarres, tout comme leur goût, mais le plat n'en restait pas moins bon.
Ce que je lui dis en souriant.

-C'est la première fois que je mange des pattes. Mon oncle nous fait livrer par un traiteur qui ne sait pas ce que c'est.
J'aimerais bien qu'il me laisse cuisiner parfois.

Il doit avoir peur que je mette le feu.

Un petit rire s'échappe de mes lèvres.
Mes yeux tombent sur la pizza qu'il met au four. J'ai fini ma part, et n'ai déjà plus fin. Aurait-il un appétit d'ogre ?

-Dormir ?
Hum...
On ne pourrait pas sortir un peu plutôt ?

Enfin, tu dois sans doute avoir besoin de te reposer..

Maxime rougit un peu quand la miss lui dit que sa cuisine est bonne puis, il est émerveillé de son rire cristallins... Enfin, Gwenaël lui dit :

-Dormir ?
Hum...
On ne pourrait pas sortir un peu plutôt ?

Enfin, tu dois sans doute avoir besoin de te reposer..

L'Avlein sourit à cette phrase puis, tout en sortant la pizza cuite du four, il lui dit :

Je pensais que tu était fatigué... Mais je suis d'accord pour une ballade si tu à fini de manger... Au faite, si tu veux je pourrais t'apprendre à cuisiner...

Notre jeune héros ouvrit une boite en plastique et y glissa à l'intérieur la pizza, après l'avoir coupé. Puis, il fait glisser la clé de sa moto sur la table jusqu'à sa compagne. Il lui dit alors :

Je vais t'apprendre à conduire, à moins que tu ne saches déjà ?

Fatiguée ? Hum... Non, en fait, la balade en moto m'a excitée, et je ressens encore ces effets dans mon corps. Je ne suis pas prête de me calmer je le sens bien.
Alors il faut que je trouve quelque chose pour relâcher ce trop plein d'énergie que j'ai en moi. D'autant plus qu'il a l'air d'accord, alors autant en profiter.

-M'apprendre à cuisiner ?

Je suis surprise. Il doit le voir sur mon visage.
Je ne m'attendais pas à une telle proposition de sa part. Mais, après tout, pourquoi pas ? Je lui souris donc.

-Ça pourrait être drôle.

Monsieur a de la ressource. Je ne me souviens pas avoir déjà été autant surprise en si peu de temps. Il se moque de moi ou bien est-il sérieux ?

-Je ne sais pas si je sais conduire.
Tu n'as pas peur pour ta moto ?

Maxime souri quand la fille lui parle de la moto. En effet, pourquoi aurait il peur pour sa bécane volante alors que cette dernière est protégé par un stabilisateur ? Le jeune homme soupira mentalement puis, il aida la jeune femme à se relever. L'accompagnant par la main -et remarquant ainsi sa douceur- l'Avlein et sa compagne sortirent de la maison... Il monta alors sur la moto et dit à Gwenaël, qui était resté à terre. Il fit alors un petit tour autour d'Elle puis, il stoppa devant Gwen'. Il la prit alors par la taille et l'aida à ce hisser sur la moto... Il la couvrit alors d'un regard chaleureux et lui dit :

Tu ne risque rien, essaye de faire un petit tour. Ensuite nous irons au loin...

Ayant un accès d'audace, Maxime se releva sur ses pieds et l'embrassa, sur la joue...

Bon d'accord, oui oui oui. Je comprends. C'est facile.
Je mets mes mains dans mon dos, et le regarde, un petit sourire aux lèvres. Sans m'en rendre compte, je bougeais, me mettant sur la pointe des pied, soulevant mes talons avant de les reposer, et de recommencer.
Donc, je devais tenir les manettes. Oui, logique. En plus ça m'aiderait à me tenir sur la bécane. Donc, les manettes. Oui oui oui. Tout à fait.
Et ensuite ?
Rien ? Pas d'explication ?
Bon bon. Comme il veut.

Je tiens à préciser que je suis malade. Je fais de... Comment ça s'appelle déjà... Ah ! Hémopathe. Je crois. Là tout de suite j'ai un doute.
M'enfin, tant pis.

Pas le temps de lui dire que hop, je suis déjà sur la moto.
Ah... Euh... Doucement hein monsieur. On ne se connait même pas. En plus s'il m'embrasse comme ça, moi ça me perturbe, forcément. Alors je sais plus quoi faire.
Bon, c'est pas comme si, même sans ça, je savais quoi faire. Certes. Certes. Mais bon.

Ah !
Les manettes !
Mains dessus. Et après hein ? Non parce que, vraiment, je le sens pas du tout. J'ai l'air maligne moi là-dessus, avec ma robe qui remonte un peu trop sur mes jambes.

-Je le sens, mais alors, pas-du-tout !

Je tourne mon visage vers lui, lui offrant un sourire radieux.
En plus, je sais pas s'il le voit, mais là, ce que je fais, ça s'appelle du sur place. Je suis amnésique, mais ça, quand même, je me rappelle ce que c'est.
Donc, il faut croire que tenir les manettes, ça ne fait pas tout.

Je préfère les Limousines en fait. C'est mieux, pas besoin de réfléchir.

Maxime réprima un soupire puis, il monta derrière la jeune femme, en prenant garde de ne pas écraser la robe de Gwen' où qu'elle que soit d'autre... Notre jeune homme tendis alors les bras devant lui puis, il posa ses mains sur celle de sa compagne...

C'est partie !!!

Ensemble ils accélèrent, ensemble ils louvoyèrent entre les voitures, ensemble ils s'envolèrent et allèrent se poser sur un immeuble d'une assez grande taille... Maxime quitta prestement sa moto puis, tout en s'allumant une cigarette, notre jeune héros dit alors :

Ce n'est pas si compliqué que ça ! Je suis sur que tu pourrais te débrouiller très bien toi même.

Notre jeune homme se pencha et observa les bruit de la ville en contre-bas. Puis, il dit à Gwen' :

Qu'aime tu ici, à Novlangue ???

Et oh monsieur, on ne soupire pas je vous prie ! Non mais vraiment ! Ce n'est pas dis-tin-gué.
Me voilà à présent coincée entre Maxime et les manettes. Au moins, je ne tomberais pas. Mais on avance....

Ola !
J'ai compris... Il fallait... Tourner le poignet ! Merveilleux petit geste, d'une simplicité enfantine, mais qui changeait tout.
En même temps, quand tu le sais pas...

Par contre pour le reste, hein, je le laisse faire. On a oublié les casques tient... Mes cheveux doivent lui cacher un peu la vue. Je devrais m'inquiéter non ?
Tout compte fait non, il nous fait arriver à destination sans aucune blessure.

Je me lève à mon tour et observe le ciel. Ce qui ne m'a pas empêché de voir qu'il prenait une cigarette. Mais ça ne me dit rien. Sans doute que je ne fumais pas avant.

-En ligne droite je suis sûre que je vais gérer maintenant.
Faudra juste m'indiquer comment on freine.

Ce que j'aime ?
Hum...
La grande question.

-J'aime... Euh...
Et si tu me disais ce que tu aimes toi ?

Parce que, pour le moment, moi, je sèche.

Pris au piège. Ce que j'aimai dans Novlangue ? Bonne question, je ne me l'étai jamais posé. Continuant d'aspirer une bouffé de la cigarette (qui n'en était pas une, en effet, elle était constituai d'herbes sentant une odeur délicieuse) je me posais la question... Au bout d'une quinzaine de seconde, il dit :

J'aime tout dans cette ville. Autant les marchands peuplant la basse ville, autant les valkyrie. J'aime servir cette ville et la protéger, car c'est tout ce qu'il me reste...

L'Avlein ressassa ses pensée quelques instants puis, il jeta sa cigarette dans le vide...

Et donc, pourquoi aime tu cette ville ?

Un instant, la tentation, forte, de répéter mot pour mot ce qu'il a dit me taquine. Après tout, je n'ai absolument aucune idée de quoi lui répondre. Pour les Valkyries c'est raté, mon oncle y va seul. Et puis, ça ne me dit rien.
Les marchands...

-Et bien, j'aime les boutiques.
Surtout les trucs où ya pleins de bidules, de livres, de bazard, et tout et tout. Avec pleins de couleur de préférence.

Et puis je sais pas vraiment. Je sens au fond de moi que je me plais ici, sans arriver à me souvenir pourquoi...

Je reste un moment silencieuse, avant de me souvenir de ce qu'il a dit.

-Comment ça, c'est tout ce qu'il te reste ?

Je me décale afin de me caler contre un mur. Puis, je commence à raconter mon histoire...

J'ai perdu toute ma famille dans un accident, il y a fort longtemps... Mais je n'ai pas beaucoup envie de parler de moi...

J'expire, inspire, expire, inspire. Enfin, je lui dit :

Et maintenant, tu conduit ! Où veux tu allais ???

Bon...
Il semble que son passé soit un sujet sensible, à mettre de côté. Soit. On peut dire qu'on est à égalité comme ça, puisque je ne peux pas lui parler du mien.

Je fais comme si de rien était à m'approche de la moto.

-J'aurais juste besoin que tu te charges de faire décoler la moto pour qu'on descende de là, le reste, je crois que je devrais y arriver.

Et puis, si j'ai un problème, il sera juste derrière, donc il ne devrait pas y avoir de problème.

-Pour la direction, je ne sais pas trop encore. Je verrais quand on y sera.

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