J'en avais assez des paroles, des jugements des gens. Ouais, je suis né du bon coté mais j'ai eu le choix? Heureusement que Mère est plus conciliante sur mes désirs professionnels. Je trainai comme çà parmi la foule, presque habillé normalement, laisser mon déguisement du cadet de famille qui rentre dans aucune case au dressing. A moi enfin la liberté d'être personne! de pouvoir étudier, rêver, flâner sans que personne me dérange.

J'était donc arrivé en bas de la tour du centre commercial, et j'ai pris le bus! oui oui promis! J'ai regretté d'avoir laisser certain de mes "petits trucs" à la maison. Bon ok, pas tous, Dell est venu avec moi. Ah oui! j'ai oublié, Dell, mon AI, enfin une esquisse de AI, enfin nouvelle génération, non c'est plutôt un de mes projets, encore un truc machin chouette construit  pour que personnes en a vraiment  besoin. Je me présente Marlone Magic, inventeur, réparateur, curieux, poète de la vie et.....maladroit...Bref, j'était venu ici pour un seul truc. La crème de la crème. Le best of best de mes envies : café serré double crème chantilly pépites de chocolat et éclats de caramel du centre Oswald Jacob. Enfin commandé, je commence a marché a renifler se parfum que j'adore. sérieux y a mieux que çà dans la vie a Novlangue?

Voilà tellement perché a me parler a moi même café serré double crème chantilly pépites de chocolat et éclats de caramel, que je rentre avec presqu'un élan maladif dans la m'zelle en face de moi. Et PAF! Boum!

adieu café serré double crème chantilly pépites de chocolat et éclats de caramel...


"heu.. non mais.... excusez moi... j'était.. j'était encore.... perché la haut.... non mais désolé m'zelle..."

je commence a essuyer ce que je peux avec ma manche. aie aie!!! tellement encore perché sur le drame que j'ai pas vue la tête de ma victime.

Comme Tous les matins mathilda se lève à 7h00. Comme tous les matins elle prend son petit déjeuner composé de thé et pain de son beurré.
Et comme tous les matins elle marche à une allure modéré, son sac à déjeuner sous le bras. Les yeux fixé sur... rien.
Elle slalomme entre les passants, un peu comme si elle calculait les trajectoires. Peut être aurait-elle trouvé ça étrange si elle avait ressentit quoi que ce soit.
Droite, gauche, droite, gauche... slide et...
Un homme fait un pas de côté et elle n'a même pas le temps de recalculer sa trajectoire qu'ils entre en collision.
Un liquide chaud se répend sur son uniforme de la Société Zeld, usine de carton et emballage en tout genre.
C'est chaud.... sans plus.
Elle soulève son sac de déjeuner et le regarde. Le sac est humide mais son déjeuner semble intact.
Il est 8h25mn35scd.
Pas le temps de rentrer sinon elle sera en retard de 20mn15scd.

Elle regarde l'homme et penche la tête sur le côté. Il s'agite dans tous les sens, c'est inhabituel. Personne dans son entourage ne s'agite comme cela.
Cause, conséquence, solution.
Et si pas de solution reprise du cycle normal.

"Merci, bonne journée"

Elle le laisse derrière elle, et reprend son trajet qu'elle recalcule en fonction de cette variable.
Gauche, droite, slide...

hein quoi... non mais.. heu... je me sens très con alors je regarde mes pompes. Définissant un coin poussiéreux en bâtant du pied comme un gosse qui viens de faire une grosse connerie. Pas un cri, pas un gout amer dans sa voie.

oh putain elle a de la chantilly plein sur la tronche! je peux pas la laisser partir comme çà pourtant juste un merci sort de sa bouche. je court un peu derrière elle.

"heu m'zelle.... heu.."

je lui tend un mouchoir que j'ai trouvé au font de mon pantalon à pince gris chiné

" ... heu... désolé mais..."

Mais elle continue sans me regardé. Je sais que c'est un quartier orthodoxe mais a ce point formaté? alors je recourt derrière elle avec mon mouchoir blanc. tenant mon chapeau pour pas qui tombe dans la foule grise de cette rue.

" ... pardon mais... là je crois que ..."

je fini par me planté devant elle. Avec mon mouchoir. Visiblement Marlone t'es vraiment une plaie! surtout quand tu te trouve face a un joli brin de fille. Bravo Marlone tu bafouille a présent! Alors je ravale ma salive. Soupire. Et je reprend une position droite pour me changé un peu. un peu d'aplomb bordel Malone!

" pardonnez moi d'insisté mais... là"

je pointe la comissure de mes levres et malheureusement je la fixe un peu trop longtemps dans les yeux. Et je pique un rouge sur les joues

" vous reste de la mousse là et puis là..."

je pointe son uniforme au niveau de la poitrine.

De nouveau l'homme étrange lui barre la route.
c'est vraiment inhabituel. Il est rouge comme un jour d'été. Pourtant il ne fait pas si chaud.
Au bas mot il doit faire 10°... Elle ne se trompe jamais sur la température c'est comme si ça s'inscrivait dans sa tête.
Sa mère lui dit que c'est un don.
Mathilda a beaucoup de don d'après elle.
C'est son explication pour tout.

Elle regarde le mouchoir tendu par l'homme.
Pratique.
Elle le prend et s'essuie avec là et là...
Elle constate qu'elle sera propre, presque.
Mais il l'a met en retard. Ce n'est pas dans ses prévisions. Non pas que cela la mette en colère. C'est juste que cela sera retenu sur sa paye , que du coup elle aura moins pour payer les taxes et autres prélèvements.
Causes, conséquences.
Elle essaye de réduire au minimum les conséquences négatives.
L'homme l'a aidé, c'est bien, il faut redémarrer.
Elle calcule que maintenant sa tâche accomplie il va se pousser, elle avance donc sa jambe et lui écrase le pieds.
surprenant, elle n'arrive pas à anticiper les mouvements de cette personne.

" désolée, vous auriez du vous pousser. Je vais être en retard à mon travail, bonne journée"

En disant cela elle lui montre le badge sur sa poitrine.
Elle n'a pas le temps de s'occuper de savoir si il a eu mal et a besoin de soin.
Elle a des jambes trés fortes, c'est un de ses dons, elle a une grande force.
Sa mère dit que c'est comme ça sans raison.
C'est la seule information qu'elle a et elle s'en contente bien.

Elle n'a pas besoin d'en savoir plus. Cela ne servirai à rien dans sa vie concrète.

Elle ne s'occupera pas de l'homme, car cela décalerait son heure de prise de service.
Il peut bien s'occuper de lui même. C'est un simple constat, pas un jugement.

Elle attend qu'il se pousse pour avancer, si il ne bouge pas elle l'écartera doucement de sa trajectoire.

Bon je savais que les pucés étaient barges mais une comme çà!!! c'est le comble belle comme une rose a la fraicheur du matin et aussi froide qu'un cornet glace de chez vitto sur la quinzième. Son pied m'écrase ou je rêve.
Je commence une danse a cloche pied. mon pied victime de cette petite poupée en uniforme dans ma main. Je manque plusieurs fois de trébuché ou de tombé. La foule de cette heure matinal de m'aide je vpas le moindre. Autant nagé a contre courant! Marlone t'es un poisson rouge dans une foule grise!

Alors je vais faire ce que je fait de mieux, bafouiller une connerie

" oh.."

quand je remarque son bagde en la pointant sans toucher.

"...ah oui.. vous bosser la bas? non c'est pas ce que je v eux dire, enfin

je me frotte la nuque en baissant la tête, je pointe le bord de la rue derrière elle

" j'ai un chauffeur si vous voulez que je.. enfin c'est ma faute... vous aller être en retard... après tout c'est de ma faute..."

j'ai l'air d'un ado qui donne son premier rencard, l'air con, et innocent mais surtout très pataud.