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Novlangue est un univers totalitaire inspiré de 1984 (G Orwell)

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Chut! Big Brother... La délation est l'arme des cafards...
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 Noyer le chagrin dans la curiosité [OUVERT]

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MessageSujet: Noyer le chagrin dans la curiosité [OUVERT]   Noyer le chagrin dans la curiosité [OUVERT] Icon_minitimeJeu 8 Juil 2010 - 22:14

Il parait qu'à la surface, c'est ici que se rendent les gens qui ont des misères. C'est ici qu'on vient oublier, noyer un chagrin dans un verre ou que sais-je encore.

Je n'aurais jamais pu venir ici du temps où j'étais orthodoxe. Mes parents m'auraient passé un savon.
J'espère qu'ils vont bien...

Il pleut des cordes et je n'ai pas encore visité ici, alors pourquoi pas.

Un tel lieu de plaisir et de débauche, ça pourrait être dangereux pour moi. Mais on verra.
Je suis curieuse et malheureuse, alors j'explore pour me distraire de ma peine. Parce que c'est comme ça que je vis. Inutile de rester sur place quand ça ne va pas, quand la vie ce fait trop rude pour être assez plaisante.
Combattre le chagrin par la joie, la distraction et les plaisirs simples.
Si si, je vous jure, ça marche. Essayez et vous verrez.
Non, je suis bête. A moins d'être libre comme moi, vous ne saurez pas, tristes implantés et hommes de l'ordre brisés à en perdre leur humanité.

Je ne viens pas ici juste pour picoler. Évidement, ça fait parti des festivités. Pourquoi s'en priver ? Mais ce n'est pas tout.
La débauche ? Plaisir interdit de la chair ? Je n'en demande pas temps, d'autant plus que ça m'effraie. Je ne sais pas ce que je pourrais supporter. Je ne connais pas mes limites, celles que je n'ai pas explorées et qui semblent s'éloigner d'année en année, depuis ma renaissance, celle d'il y a trois ans.

Non, si je viens ici, c'est surtout par curiosité, même si le cœur n'est pas à la fête.
Mais comme on dit, "l'appétit vient en mangeant". Le plaisir augmente pour qui c'est l'apprécier et à la main heureuse. J'ai beaucoup de chance puisque j'en ai trois. Trois fois plus de possibilité de bonheur ?
Je divague. Ivre avant même d'avoir gouté leurs boissons, rien qu'à l'idée.

Je m'installe donc à une table et essore un peu mes frusques. Je suis trempée comme une soupe, les cheveux ruisselant sur mon visage. Ca pique un peu, sous les yeux. Sans doute les larmes.
Si ce n'est pas vraiment agréable, c'est déjà un soulagement que d'être à l'abri, pouvoir sécher.
Ce grand manteau fait pour dissimuler ce qui est prohibé m'a quand même plutôt bien protégé. Et je ferme doucement le yeux d'aise, de me sentir au chaud et au sec, toujours à l'abri dans ce qui ressemble à un habit de clodo.

Une serveuse vient me demander ce que je veux boire.
Je ne sais pas. Qu'est-ce qu'on bois ici ? Je regarde autour de moi et voit quelqu'un avec un verre au liquide coloré.
Ça a l'air bon. En tout cas, c'est joli à regarder. Alors je commande la même chose que le monsieur de la table d'à côté.
j'aurais de quoi payer, j'ai chouré un porte feuille en chemin. Quelqu'un qui avait oublié son pantalon à l'entrée du parc. C'était dans une poche. Un certain Armand Leboyer. Il a une tête de plouc. Forcément pas très souriant sur la photo de sa carte d'identité. C'était peut-être lui dans les fourrés... Qu'il profite encore de la panne. Pendant ce temps, son porte feuille ne doit pas trop lui manquer et les quelques billets me permettront de m'offrir quelques extras.
Ça doit être meilleurs que l'eau de ma bassine rouillée.

Ici aussi les gens semblent quelque peu agités. Des serveuses rouspètent à cause des manières de ses messieurs, libérés de leurs puces. Sans doutes des valkyries. Elles sont jolies.

Je soupire en pensant à Lester. Il me manque.
Ma boisson arrive. De quoi me changer les idées, au moins le temps que la pluie cesse.
Après, j'aurais des choses à faire. Mais rien ne presse.


Dernière édition par Emilie le Ven 9 Juil 2010 - 1:10, édité 5 fois
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MessageSujet: Re: Noyer le chagrin dans la curiosité [OUVERT]   Noyer le chagrin dans la curiosité [OUVERT] Icon_minitimeJeu 8 Juil 2010 - 23:15

Plus d'implant. Enfin si, un implant pour tous, mais aucun qui marche. Donc, c'est le bordel.
Ca pleure, ça se bat, ça rit, ça baise. Y en a qui auront du mal à marcher demain, les vendeurs de chaises-roulantes vont faire fortunes. Et les gynécologues d'ici quelques mois.
Et au milieu de tout ça, y a un type qui marche comme ça sans rien faire. Il se contente d'aller à un point A à un point B, en regardant à peine les autres. Comme... un robot. Mais voilà qu'il chiale en plus. Enfin, je chiale, parce que ce con c'est moi au final.

Putain, ça fait bizarre. Mes souvenirs les plus récents ne sont justement pas récents, parce que j'ai été contrôlé par un implant. Ces enfoirés ont osé m'implanter et se servir de moi comme jouet.
Mais maintenant, qu'est ce que je suis? Je n'ai plus eu de sentiment depuis des mois. Mais, et maintenant alors? Je ressens ou je me souviens de ce que j'ai ressenti?
Et, est ce que je suis toujours moi? J'ai l'impression de penser bizarrement. Est ce parce que j'ai été contrôlé par un ordinateur pendant tout un temps?

J'ai mal la tête, et tous ces gens partout avec leurs émotions. Et je n'arrive même plus à utiliser mon pouvoir, c'est bien ma veine. De toute façon, je pense pas qu'ils aient besoin de moi pour perdre le contrôle. Ou est ce qu'au contraire je voudrais les aider à reprendre le contrôle?
Après tout ils sont attachants, comme des bambins qui découvrent un nouveau jouet. Ils sont attachants, mais je les déteste. J'aimerais bien leur coller une balle entre les deux yeux.
Mais ça serait mal. Je reste un NOD. Je dois rester droit. Ils y peuvent rien, les pauvres. Ils ne sont que de la vermine grouillante, mais ils n'y peuvent rien. Ils sont sympas, pour de la vermine que j'ai envie d'étriper.

Ah, un café. Je me demande comment il tient debout vu le souk. Bon j'vais y aller, j'ai besoin de me changer les idées. Parce que les "je les aime, je vais les tuer je les déteste", ça va 30 secondes mais après je sature. Et en plus j'peux même pas engueuler, c'est moi le con dans l'histoire.

Un con de NOD, un pion, un élément du système, obéissant pour faire obéir les autres. Je donne des ordres, parce qu'ils sont justes. Les sans-puces, c'est de la vermine. Sauf que maintenant, la vermine c'est moi. Suis-je encore un NOD?

J'entre. Les gens boivent et on l'air normaux. Y a bien un couple qui est en train de se monter dans un coin, mais comparé à dehors on dirait une autre planète. Ah tien, la serveuse est en train de rouler une pelle à un des clodos du coin. Bon bah comme ça je peux me servir une petite bière comme je les ai toujours aimées.
Je parcoure la salle du regard pour trouver un endroit où boire en paix. Et là, je vois...


"-Oh putain."

J'en manque de lâcher mon verre. Quelqu'un de... normal. Pas d'hystérie, pas de tremblements, pas d'insulte. Juste une petite douleur dans le regard. Cette ombre qui rend les gens présentables.
Elle fait tache, autant que moi, et elle m'intrigue. J'y vais, j'y vais pas? Elle est pas moche et c'est calme autour d'elle.

Je m'approche, elle ne voit pas arriver. Bon, nouer le contact. Comment on fait déjà? Je me mets à côté d'elle et me penche pour me mettre devant elle.


"-Euh, bonjour?"

Elle sursaute comme une enfant, c'est mignon. Et pour une fois j'ai pas envie de torturer, ça m'a plutôt l'air bien parti.
Mais elle garde sa souffrance. Je le sais, car j'ai passé ma vie à analyser les gens et leurs émotions. Un subtil mélange de douleur et de tristesse. Et mes putains de vieux réflexes qui me disent que c'est interdit pour elle de ressentir. Ils me disent aussi qu'elle est mal sapée. Et mon instinct qui me dit que c'est une insurgée.
Mais bon, en ce moment moi aussi je suis un peu comme un insurgé. Là où certains d'entre eux ont onze doigts moi j'ai un ordi dans la tête. Ca se vaut comme bizarrerie, non?

Donc, je m’assois et essaye d'entamer la conversation. Ah merde, j'suis encore en uniforme.


"-Je me présente, Samuel. Ou Quatorze comme certains m'appellent. Choisissez je vous en prie. Accepteriez-vous ma compagnie? Rien de grave hein. Disons que j'aimerais vivre sans étiquettes sur ma tête et cette panne me semble le moment idéal."

Vivre sans étiquettes? Je veux ça moi? Bah, c'est sorti tout seul donc ça doit être vrai.
Je bois un coup. Dégueulasse cette bière, comme je l'aime. Je souris, j'espère que je ne lui ai pas fait peur.
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MessageSujet: Re: Noyer le chagrin dans la curiosité [OUVERT]   Noyer le chagrin dans la curiosité [OUVERT] Icon_minitimeVen 9 Juil 2010 - 2:01

Oh putain ! Ça c'est pas une valkyrie. Et c'est pas non plus une serveuse.
Il m'a fait peur ce con ! Remarque il me fait toujours peur. Il est très grand et surtout, il a un uniforme. Je suis dans la merde !

Bon ok, on reste cool.
Après tout, ya pas marqué insurgée sur mon front, si ?
Ou si ça se trouve c'est à l'odeur. Il a du le flairer que j'avais la puce grillée, pas simplement en panne. C'est possible ça ? Ou est-ce que je sent les bas fonts ? Avec la pluie, pourtant, je pensais que ça m'aurait un peu lavé.

En tout cas il est bien là. Putain, pour une fois que j'ai rien fait ! En plus c'est légal ici le plaisir, alors pourquoi il vient me faire chier ?!

On se ressaisi et on souris au monsieur... lalala, je suis une orthodoxe, normale. J'ai juste volé un porte feuille et j'ai des bombes de peinture dans la doublure de mon manteau. Mais chut, on dira rien.

-bonjour

Je me racle un peu la gorge. J'ai la bouche sèche.
La serveuse m'apporte mon verre, ça tombe bien. Je l'attrape pour en boire une lampé, naturelle, l'air de rien, mais ma main tremble comme c'est pas permis. Je dois faire gaffe pour pas renverser et avale péniblement.
Mais qu'est-ce que c'est bon ce truc ! C'est frais, c'est acidulé... le sucre ! C'est le sucre qui pétille dans la tête et vous retourne le cerveau. Et ya de l'alcool dans ce machin. C'est un peu fort. C'est vivifiant, renversant !
J'en oublierais presque le NOD à côté de moi et la trouille qu'il m'inspire.

C'est peut-être mon derniers cocktail... non, restons optimiste. C'est peut-être pas ma peau qu'il veut, peut-être qu'il veut juste... je sais pas... l'heure par exemple !

Pour l'instant il me fait juste la causette. Mais est-ce que j'ai bien compris ? Naaaaan ! Si ? Il profite de la panne ? Lui ? Un NOD conditionner pour filer droit ? Il parait que ces gens sont comme des machines, incapable d'avoir des sentiments et encore moins d'éprouver du plaisir pour quoique ce soit.

Mais pourquoi il vient me voir moi alors ?
J'ai du mal à croire que ce soit juste passer un bon moment. Dans ce cas, pourquoi il n'aurait pas demandé une valkyrie plutôt ? On n'importe qui d'un peu plus... propre... oui, faut dire ce qui est, j'ai l'air d'une clocharde avec mon manteau tout pourri et mes cheveux coupés n'importe comment. Il aurait pu trouver plus présentable comme compagnie qu'une fille qui ressemble surement à un rat mouillé.
Ou il a peut-être des gouts bizarres... ça a des gouts un NOD ?

En tout cas, je devrais lui répondre. C'est mal poli de le regarder comme ça sans rien dire.

-Satorze... euh Quamuel ! Non...

Merde, si je commence déjà à bafouiller sur son nom, je suis mal barrée !

-pardon, Samuel
Mais je vous en pris, faite comme chez vous.


Est-ce que j'ai le choix de toute façon ? S'il dit vrai, oui.
Oui, c'est peut-être vrai. Il cherche peut-être vraiment à être autre chose qu'un NOD aujourd'hui.
Et puis, il a pas l'air si menaçant. S'il n'y avait pas l'uniforme... Il souri même ! Parait que ça c'est interdit.
Malgré tout, je suis pas très rassurée.

Si je pouvais au moins arrêter de trembler, j'aurais l'air moins suspecte.
J'aurais qu'à dire que j'ai froid parce que j'ai les cheveux mouillés.

-il fait froid hein ?


Lui dis-je en claquant des dents. Mais j'aurais mieux fait de me taire en fait, même avec un sourire c'est mal joué. Et puis c'est pas vrai, il fait même pas froid du tout dans ce café. Non mais qu'elle tache je fais !
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MessageSujet: Re: Noyer le chagrin dans la curiosité [OUVERT]   Noyer le chagrin dans la curiosité [OUVERT] Icon_minitimeVen 9 Juil 2010 - 12:59

La douleur a disparu. Ou du moins elle a été oubliée, comme la tristesse. Mais lorsque des émotions disparaissent, elles sont irrémédiablement remplacées par d'autres.
Son stress est évident et sa peur était... prévisible. Je reste un type en uniforme qui parle à une jeune fille qui a certainement des choses à se reprocher. Elle a tellement peur qu'elle n'arrive même pas à terminer sa phrase.

Je souris toujours un peu gêné, alors qu'une serveuse lui apporte son verre. Elle boit un coup et vu sa réaction elle n'avait probablement pas consommé de l'alcool très souvent.
Ah, elle parle encore. La boisson ferait elle déjà effet? Elle bafouille encore un peu, mais finit par m'appeler Samuel et me dire que je peux rester. Faut dire, je me suis un peu imposé et je la vois mal dire non à un molosse du gouvernement.

Oh, elle parle encore. Elle a... froid? Il fait tellement chaud ici que j'en aurais presque séché. Soit elle ment, soit je suis paranoïaque. Et comme je le suis, je vais considérer qu'elle ment. Mais ça reste "normal". Je suis effrayant, mais si elle avoue avoir peur de moi c'est qu'elle a quelque chose à se reprocher.
Mais pendant que je réfléchissais j'ai craqué et j'ai ri. Ca a été plus fort que moi, la situation m'amuse tant. Je fais plus peur à une gamine qui en ce moment n'a rien de trop grave à se reprocher qu'aux milliers de gens qui sont en train de violer au moins quinze lois fédérales. Le pire c'est que contrairement à d'habitude, je n'ai même pas cherché à faire peur.


"-Haha, euh... Excusez-moi. Moi je trouve qu'il fait mourant de chaud au contraire. Mais ne vous inquiétez pas, votre cocktail va vous réchauffer. Mais n'abusez pas, c'est crapuleux comme truc. Et ça serait dommage de gâcher votre journée en étant saoule. Pour une fois que vous pouvez vous balader comme si... "

Merde. Je me suis emporté et j'ai trop parlé. En plus j'ai failli dire "comme si vous n'étiez par une hors la loi", mais ça veut dire que je sais qu'elle est insurgée. Et si je dis ça elle va se sentir acculée et être sur la défensive.

"-Enfin, sans puce quoi. Moi je n'étais même pas conscient quand elle marchait, donc je me souviens pas trop de ce que ça fait."

Bon, j'ai sauvé les apparences. Mais maintenant elle risque de poser des questions sur mon passé. Je ne saurais pas répondre, je ne m'en souviens pas. Je cherche du regard un sujet de conversation et voit qu'il pleut par la fenêtre. Et vlan, d'un coup tous les réflexes de bon NOD reprennent le contrôle.

Il pleut... Elle a les cheveux mouillés et elle boit son premier verre puis qu'il n'y a pas de vidanges. Donc elle est ici depuis peu. Elle attendait quelqu'un? Que fait une jeune fille ici, seule, dans un milieu de débauche? Pourquoi a-t-elle choisi un endroit pareil alors qu'elle pourrait se faire monter à n'importe quel coin de rue? Elle attend d'autres insurgés?
Et non content de me poser la question, je l'interroge aussi:


"-Veuillez m'excuser, mais que faites vous ici?"

J'ai été plutôt sec, trop. Samuel, rattrape-toi bon sang! Si elle croit que tu l'interroges elle va appeler les gens du bar et tu vas finir à la casse.

"-Je veux dire, vous êtes jeunes, belle. La plupart de vos consœurs sont en train de prendre du plaisir avec un ou plusieurs inconnus. Et vous vous venez ici, seule. Vous n'avez pas terminé votre verre donc je pense que vous saouler n'est pas votre but. Vous... Oh, oubliez. Je ne sais pas vraiment ce que je fais ici d'ailleurs. Donc vous avez bien le droit d'être venue sans raison particulière."

Je souris, toujours. Peut être est ce le soulagement d'être revenu à la vie, et de pouvoir ressentir des émotions. Ou peut être est ce le fait d'avoir trouvé une personne aussi illogique que moi, je ne sais pas.
Je me rends compte que j'ai beaucoup parlé et que je ne lui ai pas laissé dire un mot. Je me tais donc, la laissant répondre. Répondre à quoi? J'ai interrompu ma question. Espérons qu'elle sera plus douée que moi pour détendre l'atmosphère.
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MessageSujet: Re: Noyer le chagrin dans la curiosité [OUVERT]   Noyer le chagrin dans la curiosité [OUVERT] Icon_minitimeVen 9 Juil 2010 - 14:21

Contente que mon mensonge le fasse rire plutôt que se fâcher. Mais je suis quand même pas très à l'aise. Pourtant on dirait qu'il cherche à détendre l'atmosphère... à me mettre en confiance ? en me mettant en garde contre les méfaits de l'alcool ? C'est gentil.
S'il savait... c'est que j'ai pas vraiment besoin de ça pour me saouler.

Je l'écoute sans rien dire, mais depuis le temps qu'il me parle, j'ai du me tasser un peu au font de mon siège. Mon dieux qu'il est grand !
A tient, les NODs ont des puces maintenant ? Pourquoi pas.
Je reprend une bonne gorgée histoire de rester calme. C'est que ça aide pas mal... pis c'est trop bon ce truc. Ça me fait sourire. Sans doute un peu idiot le sourire. Comme si c'était le moment d'être euphorique avec une telle compagnie.

Quand même, un instant j'ai vraiment cru qu'il me suspectait de préparer un sale coup, quand il m'a demandé ce que je faisais ici. Quel soulagement quand il enchaine sur un autre ton ! Je vais finir par croire qu'il n'est pas très méchant en fin de compte.
"jeune et belle" ? C'est gentil... j'en rougirais si j'avais pas autant la trouille. Et même, je pourrais croire qu'il me drague. Mais pour croire ça, je ne suis pas encore assez saoule. Dans quelle fable un NOD chercherait-il à flirter avec sa proie ?

A l'entendre, il a quand même l'air un peu paumé. Il ne sais même pas ce qu'il fait là ?
Quand à moi, je ne suis pas là sans raison, c'est pas vrai.
Zut ! Mon verre est vide. Bon bah, j'ai plus cas papoter pour meubler, maintenant que je n'ai plus d'alcool pour me distraire de ma trouille. Et puis le silence, dans une situation comme celle là, c'est pesant, pas la peine d'ajouter ça au malaise.

-Si si. J'avais une bonne raison de venir ici : boire un verre.
Et me sécher. Pour pas tomber malade.
Et je suis entrée aussi pour... voir comment c'était... à l'intérieur.
Donc en fait, j'ai plein de bonne raison d'être ici, non ?


Et bien ! J'ai la langue bien pendue tout à coup. Est-ce que ce breuvage serait un remède contre la timidité ?
Je fais signe à la serveuse en lui montrant mon verre vide, avec un sourire radieux.

-Je pourrais ravoir la même chose s'il vous plait ?

La madame acquiesce et ne tarde pas à me ramener un verre plein.
Je me tourne alors vers mon voisin pour lui en proposer une lampée, parce que j'aime bien partager.

-Vous voulez goutez ?

je ne crois pas ce que je suis en train de faire : proposé à l'ennemi de boire dans mon verre. Et sans être tellement gênée en plus. Ça doit être l'alcool.
Et puis en le regardant bien, il ne fait pas si peur que ça. Je dirais même qu'il est pas vilain. Il a un visage étonnement lisse. Ça donne envie de toucher. Et ses cheveux, c'est naturel comme couleur ? J'aime bien... si on met de côté le fait qu'il pourrait me réduire en pièce s'il découvrait ce que je planque dans mon manteau.
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MessageSujet: Re: Noyer le chagrin dans la curiosité [OUVERT]   Noyer le chagrin dans la curiosité [OUVERT] Icon_minitimeVen 9 Juil 2010 - 17:11

Ouf, elle commence à se détendre. Faut dire, elle a vidé son verre vachement vite. Elle va finir par rouler sous la table si elle continue.
Elle parle, et parle plutôt bien. C'est mieux quand elle ne tremble pas, elle arrive même à être convaincante. Et puis faut-il vraiment une raison pour ne pas faire comme tout le monde? Mais voilà qu'elle recommande un verre. Le mien est presque vide, mais je n’ai pas vraiment envie de payer, donc je ne commande pas, logique. La serveuse ramène rapidement un autre verre.


-Vous voulez goutez ?

Ah, la glace est brisée on dirait. Mais pourquoi elle me propose à boire? Bah, c'est gratuit et j'en ai marre des questions. Rapide regard vers la serveuse tout de même, pour vérifier qu'elle n'attend pas qu'il se passe quelque chose de spécial par ici. On est jamais trop prudent, mais comme elle est occupée avec d'autres clients je prends le risque.

-Pourquoi pas?

Je bois donc une petite gorgée. Je n'avale pas tout de suite, pour que le goût emplisse ma bouche. Un peu acide et certainement alcoolisé, c'est d'une autre gamme que ma bière. Elle doit raquer la petite pour avoir un truc pareil.

En tous cas elle a l'air aimable et bien élevée. Je n'arrive pas à l'imaginer faire une prise d'otage pour revendiquer plus de libertés. Je n'arrive même pas à l'imaginer gifler quelqu'un. On dirait une gamine innocente et fragile.

Et moi, j'me sens con. Je suis plus vieux qu'elle, je crois. Elle est plus jeune et pourtant je dirais qu'elle est plus mature que moi. Je n’arrive même pas à maîtriser mes émotions. Je passe de l'attendrissement à la méfiance en deux dixièmes de secondes.

J'ai avalé instinctivement et ça m'a rappelé à la réalité. C'est vrai que c'est bon ce truc.


"-Mmmmh, pas mauvais. Je vous paierai le suivant pour vous remercier de la découverte. Mais n'en profitez pas pour vider votre verre en quelques secondes. Je ne vais pas vous proposer ma bière, elle est dégueulasse. Oh mais, je viens de me rendre compte: Je me suis présenté mais je n'ai pas l'honneur de vous connaître. Auriez-vous un prénom?"

Au final, ça n'a pas vraiment d'importance. Mais si je dois l'appeler autant qu'elle sache que je m'adresse à elle, non? Et puis ça fait un sujet de discussion comme ça.
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MessageSujet: Re: Noyer le chagrin dans la curiosité [OUVERT]   Noyer le chagrin dans la curiosité [OUVERT] Icon_minitimeVen 9 Juil 2010 - 19:12

Il va même me payer un autre verre ?
Mon regard s'illumine, les yeux qui pétillent comme ceux d'un môme qui aurait rencontré le père Noël. Si je monte sur ses genoux, il m'offrira un poney ?
Et je ris de ma bêtise, celle-là que je ne lui dit même pas. C'est plus fort que moi. Le pauvre, il doit pas comprendre ce qui m'arrive.
Et comme c'est bon de rire, bah je recommence deux secondes après en l'imaginant vêtue de rouge avec une barbe blanche.
Oui bon, va falloir se calmer un peu, peut-être. Aller encore un ptit coup pour la route et ça suffit. Il va se poser des questions. Alors j'essuie la petite larme au coin de l'œil et me ressaisi.

Pfffiou ! J'ai la tête qui tourne maintenant. Mais purée, ça détend !
Que d'émotions...

Et lui, toujours galant, qui me demande mon prénom.

-'milie.

Avec un "m" un brin appuyé comme dans "mmmh, qu'c'est bon !" ou comme "miaou miam miam" après avoir malencontreusement mangé le "E" sous l'effet d'un bien être langoureux. Bon mais un peu de tenue quand même. Il est gentil mais c'est pas une raison pour s'étaler le coude sur la table, à moitié avachie. Même si c'est assez confortable, comme ça avec la joue appuyée dans ma main. Allez, redresse-toi feignasse ! S'il voit que t'es déjà cuite, qu'est-ce qu'il va faire de toi ?

-Et vous, pourquoi "14" ?


C'est vrai ça, c'est bizarre comme surnom. Et pourquoi pas "16" ou "22" ? Ou pourquoi pas juste Samuel ?

-C'est votre numéro d'immatriculation ?


Comme s'il s'agissait de machines fabriquées à la chaine.
Mais lui, il me parait très humain pour être un des leurs.
Si ça se trouve, s'en est même pas un vrai. Son uniforme, peut-être qu'il l'a volé. La classe ! Faut être fortiche quand même pour arriver à dessaper un de ces molosses et se barrer avec ses fringues.
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MessageSujet: Re: Noyer le chagrin dans la curiosité [OUVERT]   Noyer le chagrin dans la curiosité [OUVERT] Icon_minitimeVen 9 Juil 2010 - 21:12

-'milie.

Milie? C'est joli comme prénom. Enfin, si elle ne l’avait pas dit avec un tel accent ça aurait été mieux. On dirait que l'alcool commence à faire effet. Et moi qui suis encore sobre. Rah, j'ai horreur de parler avec une fille bourrée quand je suis sobre. Je vide donc ma bière cul-sec avant d'appeler la serveuse pour qu'elle me ramène un verre.

"-Ne vous en faites pas, c'est pour moi."

Milie, c'est pas commun comme prénom en plus. Le diminutif d'Émilie peut être? Enfin, c'était spontané, elle n’a pas cherché des heures. On dirait déjà qu’elle ne m’a pas menti, ou alors elle a l'habitude. Elle se redresse, on dirait qu'elle est consciente qu'elle se laisse aller. Il y a de l'espoir, donc.
Pourquoi Quatorze? Ca c'est de la question... Je te demande pourquoi tu t'appelles Milie, moi? J'ai bien envie de répondre que quand j'étais un petit cyborg sur la table d'opération, mon gentil papa fou à lier a décidé de m'appeler comme ça. Mais la vérité est toute autre. Puis je lui avouer que c'est parce que je suis le quatorzième cobaye de ce fou-furieux, et le seul à être resté en vie?


"-C'est une longue histoire... Mais au final, c'est devenu mon matricule. Je suis le Service d'Ordre Cybernétique Quatorze. 'Cybernétique' c'est à cause de la puce et d'un tas de circuit qu'ils m'ont mis partout dans le corps."

Merde. De un, c'était censé être secret défense, de deux j'avais réussi à avoir sa confiance et je lui avoue que je suis le résultat d'une expérience qui a pour but de créer des terminators. Super, ça ça va détendre l'ambiance.

"-Enfin, rien de bien passionnant quand on le vit. Déjà, la puce qu'ils m'ont mise dans le cerveau m'empêche de réfléchir, pire que l'implant que les orthodoxes ont.

Mon verre arrive. Ca tombe bien, me faut quelque chose, maintenant tout de suite! A peine est il déposé que je bois un grand coup, et en vide la moitié. Faut que je me taise, aussi.

"-Tout ça pour dire que je suis bien content de la panne. Je sais, c'est mal pour un NOD, mais une fois qu'elle sera terminé tout rentera 'dans l'ordre'. Mais, et vous, vous êtes contente de la panne?"

Raaah, j'enrage. Voilà que je lui raconte ma vie alors qu'elle a rien demandé. Faut dire que la pilule n’est pas encore bien passée. Et ça fait un petit temps que je n'ai plus bu d'alcool apparemment, parce que je tiens vachement moins bien.
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MessageSujet: Re: Noyer le chagrin dans la curiosité [OUVERT]   Noyer le chagrin dans la curiosité [OUVERT] Icon_minitimeSam 10 Juil 2010 - 18:15

Des machins partout dans le corps ?
Je le reluque de la tête aux pieds et des pieds à la tête, des fois qu'il y ai un truc qui dépasse. C'est qu'à le voir comme ça... ben ça se voit pas. Peut-être que s'il enlève son uniforme...

Du coup, en fait c'est bien un NOD. Son costume, il l'a pas volé.
Et si j'arrêtais un peu de le déshabiller des yeux ? mmmhnon, pas tout de suite, encore un peu.

J'aurais jamais cru me retrouver à boire un verre dans un café comme celui-ci avec l'un d'entre eux. Ça doit être la panne qui le rend si aimable. Ou l'alcool ?
Il a une bonne descente. Quelque chose à noyer ? Faut dire qu'il y a de quoi. Un implant pire que celui des orthodoxes, ça doit être terrible.

En écoutant son histoire, je pose une main compatissante sur son épaule. C'était plus fort que moi. Il fallait que je le touche. J'adore son uniforme. C'est quoi comme matière ?

-oui...


Non mais c'est quoi ce ton rêveur ? Redescend sur terre ma grande, ce n'est qu'une veste. Et dedans, c'est un NOD high tech, la dernière technologie en matière d'extermination des gens comme moi.
Mais j'ai pas peur. Je devrais pourtant, bien qu'il y est cette sorte de trêve... mais justement il faut en profiter. Après, comme il le dit, tout rentrera dans l'ordre et je ne pourrais plus l'approcher si facilement.

-je suis contente de cette panne. J'espère qu'ils ne vont pas réparer les implants trop vite.


Pour moi, ça ne changera pas grand chose, puisque ma puce est nase depuis longtemps. Il sera juste plus difficile d'aller à la surface et de passer pour madame tout le monde.
Mais lui... il est content de vivre, d'être libre de ressentir. Quand son bazar sera remit en marche il ne sera plus qu'une machine comme ses collègues.
Pour un cyborg, je le trouve bien plus humains que les autres NODs, ceux fait de chair et de sang mais auxquels il manque une tête et un cœur.
Ça me peine de savoir qu'il va redevenir comme eux voir pire.

-Si vous pouviez rester comme aujourd'hui, ça vous plairait ?

On m'a bien grillé le mien d'implant, pourquoi pas le sien ? Mais c'est peut-être plus compliqué...


Dernière édition par Emilie le Dim 11 Juil 2010 - 14:27, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Noyer le chagrin dans la curiosité [OUVERT]   Noyer le chagrin dans la curiosité [OUVERT] Icon_minitimeSam 10 Juil 2010 - 19:57

Incroyable mais vrai: Elle n'a pas peur. Je lui ai avoué que j'étais un monstre, une machine à tuer. Et tout ce qu'elle a fait c'est poser une main compatissante sur mon épaule. Elle est douce sa main. Enfin, je suppose parce qu'il y a mon manteau entre nous deux, mais comment imaginer autre chose? Pour la peine, j'ai bien envie de l'enlever, cette veste qui ne me convient plus vraiment.

Ca me ferait presque rire, mais ça serait impoli de lui rire au nez. Elle a une sorte d'innocence attendrissante. Je pourrais la bouffer tout cru, mais elle a confiance. Peut être a-t-elle vu que je ne lui voulais aucun mal.

Ainsi, elle apprécie la panne. Mais à part les NOD et mentalistes, qui n'aimerait pas cette panne? Les gens sont libres de penser et de ressentir ce qu'ils veulent. Et les insurgés peuvent enfin se balader au grand jour.


-Si vous pouviez rester comme aujourd'hui, ça vous plairait ?

Mine de rien, elle pose de bonnes questions. Je n'y avais même pas pensé. Rester comme ça, pour toujours? A vrai dire je suis presque comme avant. C'est juste que l'un de mes yeux est une caméra et que je n'ai plus le pouvoir de manipuler les émotions des gens.
Sauf qu'avant j'étais un NOD, j'avais accepté être un NOD. Je ne sais même plus pourquoi, mais mon statut de NOD me plaisait.

Faut croire que ça change les gens d'avoir des fils et des circuits un peu partout à l'intérieur. Et d'ailleurs, ça posait un autre problème. Mais là ça fait 5 secondes qu'elle a posé sa question et qu'elle attend ma réponse.


-Désolé, je réfléchissais. Et bien, le gouvernement finira bien par trouver le problème et il le résoudra. Le seul moyen pour moi de rester éveiller ce serait de griller ma puce. Sauf que mon implant est différent de celui des orthodoxes. Impossible de le faire cramer sans me bousiller le cerveau avec. Et puis j'ai quelques années de service, et il doit y avoir un paquet d'insurgés qui veulent me voir mort.

Je marque une pause. C'est vrai que j'en ai fait des trucs moches dans ma vie. Je n’ai pas toujours choisi, mais est-ce une excuse?

-En résumé, j'aimerais, oui. Mais c'est malheureusement impossible. Alors, faites moi plaisir: Quand tout cela sera terminé, profitez de votre vie pour deux, pour vous et pour moi.

En parlant, j'ai pris sa main entre les miennes. Douce comme je le pensais, elle est aussi chaude. Et tellement petite que j'ai peur de la casser. Je réalise seulement maintenant comment ma demande était osée peut être inappropriée.

-Mais ne pensons pas à tout ça, voulez vous? Oublions un peu que je redeviendrai un agent de l'ordre. Pour l'instant on est bien dans ce bar. S'il s'arrêtait de pleuvoir et que le soleil montrait le bout de son nez, ça serait parfait.

J'ai joint les gestes à la parole et ai enlevé ma veste pour la mettre sur le dossier de ma chaise. Bon, on peut voir des ports de connexion dans mon cou, mais c'est mieux que l'uniforme. Je bois à nouveau, mais en moins grande quantité cette fois ci, et pousse un soupir de soulagement en souriant. Comme un fonctionnaire qui serait en vacances pour la première fois de sa vie.

Je regarde par la fenêtre et voit qu'il pleut toujours. Et encore une vois, je trouve que j'aurais du réfléchir avant de parler:


-Mais certains sont bien sous la pluie. Il parait que ça peut être vivifiant. Et vous, vous préférez la pluie ou le soleil?

C'est bête, mais tous les goûts sont dans la nature après tout.
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MessageSujet: Re: Noyer le chagrin dans la curiosité [OUVERT]   Noyer le chagrin dans la curiosité [OUVERT] Icon_minitimeDim 11 Juil 2010 - 16:11

C'est vrai ça, qu'il a des insurgés qui lui feraient la peau volontiers, comme à tout NOD d'ailleurs. Et c'est sans doute vrai qu'il a du faire des trucs horribles. Et là, il pourrait ?

Un pointe d'inquiétude quand il prend ma main dans les siennes. Il a de ces paluches... J'ai l'air toute microscule à côté de lui, le fauve sanguinaire qui pourrait me mettre en pièce et dont c'est d'ailleurs le bouleau en temps normal.

Mais là, c'est vraiment pas un jour comme les autres. Et ce qu'il me demande, profiter de la vie pour lui, ça ressemble tellement à un adieu que j'en ai l'œil humide et la gorge nouée.
Je devrais faire attention de ne pas trop m'y attacher, mais c'est comme ça que je vie, je ressent et j'aime sans compter. Et pourquoi s'en priver quand on a cette chance ? Je l'ai, la capacité de profiter pour deux, et même pour trois.

Je reste émue devant son geste, ses mains de tueur qui portent la mienne avec douceur, comme on recueil un oisillon tombé du nid. Ça me fait une sensation bizarre qui donnerais envie de m'y engourdir plus longtemps, dans les griffes de ce doux géant.

Je devrais avoir honte de sympathiser, mine de rien, avec quelqu'un qui en temps normal décime les miens ? Peut-être... c'est peut-être pour ça que je rougis. Mais si c'est ça la honte, j'en reprendrais bien.
L'uniforme, ce petit gout d'interdit... le fait de savoir qu'à une puce près il pourrait me croquer... c'est comme le feu, beau et dangereux. D'ailleurs, je brûle ou c'est juste qu'il fait une chaleur à crever ? Je dirais que c'est l'alcool...

Mais c'est ça, parlons plutôt de la pluie et du beau temps, ça nous rafraichira... quoique...

-difficile... j'aime le soleil, ses rayons qui vous caressent le visage, sa douce chaleur, sa lumière qui transperce les nuages et révèle à merveille les couleurs de ce monde finalement pas si gris.
Mais la pluie, c'est beau aussi. Son chant qui résonne sur les pavé alors que les rues son silencieuses, tout le monde se mettant à l'abri. Ils ne savent pas ce qu'ils ratent. La pluie, si on reste en dessous, elle glisse, elle roule, elle s'infiltre là où rien ne passe jamais. Elle touche plus que ces personnes qui vont se cacher quand l'orage gronde.


Eux... ça tient debout ce que je dis là ? En tout cas moi ça me semble évident, mais pour lui je dois sembler bizarre à parler du soleil et de la pluie comme si c'était des personnes.

-en fait, je sais profiter des deux.


Tout comme je profite aussi bien de sa veste que de ce qu'il découvre ne l'enlevant. Il y a de drôle de machins, là à son cou. Le plaisir de l'exploration, vous connaissez ? Alors forcément, pour mieux étudier la chose, il faut que je touche.
Pourtant je me rappelle de ce qu'on me disait quand j'étais toute petite : "il ne faut pas mettre les doigts dans les prises, c'est dangereux".
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MessageSujet: Re: Noyer le chagrin dans la curiosité [OUVERT]   Noyer le chagrin dans la curiosité [OUVERT] Icon_minitimeDim 11 Juil 2010 - 18:15

Elle cause bien. Elle n'hypnotise pas comme les politiciens, mais son discours est sincère et c'est un grand plus.

Ainsi, elle aime le soleil comme la pluie... Elle a la chance de pouvoir profiter de tout, et ce n'est pas plus mal. Elle est de ces personnes sincères, ces personnes qui dérangent le gouvernement car elles ne seront jamais des moutons aliénés.

Elle est assez expressive, elle ne peut cacher facilement ce qu'elle ressent. En tous cas, pas à moi. Je sais qu'elle ressent ses émotions, qu'elle les assume, et ça m'attendrit.

Comme je réfléchissais, je ne l'ai pas vue arriver. J'ai donc été surpris quand elle a touché mon cou. J'ai senti que ça bougeait, j'ai senti les fils partir du port et aller plus profondément dans mon corps. J'ai maintenant un frisson incontrôlé. Ce n'est pas désagréable, ni vraiment agréable mais plutôt... inconnu, oui c'est ça le mot. Ca fait bizarre et ça chatouille un peu partout, j'ai l'impression d'être un chien auquel on gratte le menton.
Je me retire, réflexe. Enfin, un réflexe avec du retard, parce que ça a duré quelques instants déjà. Mais je ne suis pas fâché ni rien, c'est juste qu'il vaut mieux ne pas abuser des bonnes choses. Je ne peux retenir un petit rire. Décidément, ça fait beaucoup d'excès aujourd'hui.

Je ne sais pas quoi faire, ni quoi dire. On pourrait continuer à discuter du temps, mais est-ce là une véritable discussion? Ne voudrait-elle pas parler d'autres choses? Et moi, de quoi pourrais-je vouloir parler? J'ai envie de savoir plus d'elle, mais cela reviendrait à la questionner et elle n'apprécierait peut être pas.

Ca fait maintenant un long moment que je n'ai rien dit, ni rien fait. Un vrai réflexe cette fois ci, toujours le même: Je regarde, j'analyse, et je me lance. Elle est toujours emmitouflée dans son manteau. Comment fait elle pour tenir comme ça par cette chaleur?


-Je vois que vous avez moins froid, vous ne tremblez plus. Pourquoi ne vous mettriez pas plus à l'aise? Et puis cet habit de clochard ne vous met pas vraiment en valeur. A vrai dire, je ne sais pas comment vous faites, moi je meurs de chaud.

Je souris. Faut espérer qu'elle ne me prendra pas pour un pervers. Mais bon, j'ai raison de dire que ses habits ne lui vont pas. On dirait une clocharde, alors qu'elle ne l'est clairement pas.
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MessageSujet: Re: Noyer le chagrin dans la curiosité [OUVERT]   Noyer le chagrin dans la curiosité [OUVERT] Icon_minitimeDim 11 Juil 2010 - 19:55

Ah ? J'ai touché quelque chose de sensible ? Ça le chatouille ? C'est rigolo. Et le rire c'est contagieux, alors je ris aussi. Mais ça l'a peut-être un peu gêné que je lui tripote les parties synthétiques. Alors un peu confuse, je ramène ma main vers moi et me tortille les doigts avec ceux d'une autre, la troisième restant bien cachée à sa place, sous le manteau.

-pardon

Et je le regarde avec une petite moue un peu moqueuse et le regard innocent. J'ai envie de rire encore mais je fais des efforts pour pas le vexer.

Ya un silence qui s'installe... je me demande si j'ai pas été un peu loin. C'est peut-être plus intime que ça en a l'air. Enfin je sais pas, je connais grand monde avec des machins comme ça dans le cou.
Je me demande s'il en a ailleurs... Me revoilà en train de l'explorer du regard.

Je sursaute un peu quand il m'adresse à nouveau la parole. Occupée à chercher des ptits trou, un câble, une prise ou autre chose, j'en avais oubliée qu'on ne disait plus rien. C'est comme s'il me choppait la main dans le sac. Pourtant c'était qu'avec les yeux. J'ai rien touché cette fois ! comme de toute façon j'ai rien trouvé...

Lui par contre, il trouve que mon manteau ne me va pas. Ou alors c'est juste qu'il voudrait que je l'enlève, pour mater et plus si affinité ? J'ai peut-être vraiment été un peu trop loin. Mince alors, je vais passer pour une allumeuse.

De toute façon, c'est pas que ça me plairait pas de l'enlever, au contraire, on étouffe là dessous. Mais si je le garde, c'est pas pour rien non plus. Seulement ça... je suis pas dans la merde maintenant ! Qu'est-ce que je lui dis ?

-ah oui, euh... tout à fait. Mais... ce manteau... en fait... il me gêne pas tant que ça... J'adore avoir très chaud !

Tu parles ! et j'ai pas pu trouve plus bidon comme excuse ?! Je crève de chaud ! Entre le chauffage de la pièce, le manteau, l'alcool, l'émotion... je commence à me sentir pas très bien en plus de transpirer tout ce que je peux. Il y a de quoi être malade.

Heureusement j'ai de quoi m'hydrater un peu. Entre chaque gorgée, je me plaque le verre froid contre mon front ou ma joue. Ça fait du biiiiiiiiiien. Merde ! Il doit le voir en plus, à ma façon de soupirer la bouche ouverte en me collant la face à cet objet.

Je réalise alors que je vais être grillée dans tous les sens du terme.
Ya pas a dire, c'est chaud.



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MessageSujet: Re: Noyer le chagrin dans la curiosité [OUVERT]   Noyer le chagrin dans la curiosité [OUVERT] Icon_minitimeDim 11 Juil 2010 - 20:33

Elle a rigolé elle aussi. Elle est détendue. Mais lorsque je lui ai parlé de son manteau tout a changé. Elle est devenue plus nerveuse, et la peur est maintenant de retour. La peur et moi, une grande histoire d'amour. Même si je ne la ressens pas, on est toujours plus ou moins liés.
Et maintenant 'Milie me sort que son manteau ne la gène pas.


-Vous mentez.

C'est sorti tout seul, je n’ai pas pu m'en empêcher. Mais faut dire qu’elle n’est pas discrète non plus: Elle me dit qu'elle aime la chaleur et puis elle va plaquer un verre froid contre sa joue. Et il est impossible de manquer le fait qu'elle transpire aussi.

-Euh, désolé. Mais j'ai l'impression que vous vous faites souffrir pour me cacher des choses. C'est compréhensible, je ne suis qu'un NOD après tout, et vous restez une insurgée. Mais...

J'hésite. Et en plus j'ai dit que je savais que c'était une insurgée. Que faire, que dire? La glace est brisée. Je dis? Je dis pas? Bah, tentons:

Si vous préférez je peux partir et vous laisser tranquille. Non pas que je le veuille... Mais pour une fois que quelqu'un m'est sympathique j'aimerais lui éviter de souffrir par ma faute. A vrai dire depuis que je suis ici j'ai enfreint assez de règles que pour être considéré comme un hors-la-loi.

Mouaip... Il est bien beau mon discours, mais là à tous les coups elle va réfléchir puis elle va me demander de partir et je ne la reverrai plus. Je passerai alors ce qu'il me reste de temps de "lucidité" avec des fous qui découvrent à peine leurs plaisirs, ou des insurgés mis en confiances qui essayeront de me faire la peau. Ensuite ils réactiveront les implants et j'oublierai tout, retour dans un coma artificiel pour qu'il n'y ait pas de "bug".
Donc non, je ne partirai pas.


On peut faire d'autres choses aussi. Aller dehors où vous aurez moins froid. Ou on reste ici et vous me faites confiance. Cachez vos armes et vos objets interdits dans votre manteau, je ne dirai rien. Et pour les anomalies du genre "j'ai onze doigts et six tétons", personne ne regarde trop dans notre direction. Au pire le silence des Valkiries s'achète et moi j'oublierai tout dès qu'ils remettront les implants en marche.

Y aller cash. Ca marche pas toujours, mais je ne voyais pas quoi faire d'autre. Au pire elle me demande de me tirer, j'ai rien perdu.
D'un autre côté, qu'est ce qui m'arrive? Qu'est ce qui pousse un NOD dans mon genre à faire des confidences à une insurgée, et à lui dire que je tiendrai le secret? Elle aurait un pouvoir psychique? Elle me manipulerait? Ca serait l'alcool? Ou l'appel du sexe opposé? Suis-je un pervers? Me prends-t-elle pour un pervers? Oh merde je n’y avais pas pensé, ça. Faut dire, je n’ai pas l'esprit très clair. Bon, clarifier les choses et lui faire comprendre que je ne lui ai pas demandé d'enlever son manteau pour pouvoir la mater.


-Enfin vous savez, moi je dis ça pour vous hein. Si ça ne vous gène pas de rester en manteau dans une pièce chauffée, c'est vous que ça regarde.

Au moins une chose de réglée. Mais bon, je ne sais toujours pas pourquoi j'agis comme ça. Y a pas à dire, c'était plus facile quand je pouvais manipuler mes émotions d'un simple regard dans un miroir.
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MessageSujet: Re: Noyer le chagrin dans la curiosité [OUVERT]   Noyer le chagrin dans la curiosité [OUVERT] Icon_minitimeDim 11 Juil 2010 - 21:32

Je ment tellement mal...
Mais vas-y ! Crie le sur tous les toits que je suis une insurgée !
Je regarde un peu partout dans la salle, espérant que personne n'a entendu et qu'il n'y a pas d'autre NOD dans le coin. Personne n'a lever la tête, ça doit être bon signe, mais je ne suis quand même pas tranquille.
Lui d'accord, peut-être qu'il oubliera tout, mais les Valkyries qui va acheter leur silence ? Perso, j'ai pas les moyens. Et les orthodoxes, eux aussi ils vont tout oublier ? Et la panne, on ne sait pas combien de temps elle va durer, d'ici là j'aurais peut-être largement le temps de me faire dénoncer et réduire en chaire en pâté.

En attendant qu'il ait fini, je me tasse sur mon siège, bois un coup pour me tranquilliser, tente de garder l'air naturel et détendu. Mais j'ai chaud, putain !

Bon, qu'est-ce qu'on fait ?
Déjà je lui attrape le bras parce que je ne veux pas qu'il s'en aille. Je pense que lui non plus d'après ce qu'il me dit, mais... je sais pas. Je crois que j'ai quand même eu peur qu'il parte comme il l'a proposé. Mais c'est pas ça que je veux.

On pourrait aller ailleurs, mais où ? Je ne connais pas grand chose de la surface et est-ce qu'il y a vraiment un endroit plus sûr pour lui montrer ?
Je regarde encore autour de nous. J'hésite. Non, pas ici, ils vont me voir.
Là-bas ! la petite porte au fond de la salle.
Je fini mon verre d'une traite, prend le NOD par la main et l'emmène avec moi au ptit coin.

Si encore c'était juste un onzième doigt ou six tétons, ça serait plus discret. Mais des doigts, j'en ai pas onze mais quinze et le membre qui va avec les cinq derniers.

Pourvu qu'il veuille bien me suivre aux chiottes sans poser trop de questions.

C'est marrant quand même, je lui fait plus confiance à lui qui est particulièrement dangereux de par sa fonction, qu'à tous ces simples citoyens présents dans la salle et qui en ont sans doute rien à ciré.
Mais ne me demandez pas d'être logique en étant beurrée.
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MessageSujet: Re: Noyer le chagrin dans la curiosité [OUVERT]   Noyer le chagrin dans la curiosité [OUVERT] Icon_minitimeDim 11 Juil 2010 - 22:29

Elle ne dit plus un mot, mais regarde affolée à droite et à gauche. C'est vrai que j'ai parlé un peu fort en fait. Mais les NOD ont d'autres chats à fouetter que de venir ici. Je le sais, je devrais moi même être ailleurs. Mais je m'en moque, c'est ici que j'ai envie d'être. Et puis... j'avais oublié les autres.

Elle se remet à boire. C'est bon signe? Je n’ai pas envie qu'elle se saoule et fasse un coma. Je ne saurais pas quoi faire. Bon c'est vrai que je n’habitais pas loin avant, mais ça ne l'autorise pas à défaillir ici pour autant.

Elle m'attrape le bras maintenant. Et chose peu banale, je le sens. Elle y met de la force, de la volonté. Peut être plus que ce qu'elle voudrait, mais au moins elle ne me repousse pas. Elle ne me traite pas de fou et ne me demande pas de partir. Pourtant je dois être un peu fou. Peut être qu'elle est folle aussi.
On reste comme ça à peine quelques secondes, mais j'ai l'impression que ça dure une éternité. J'ai envie de parler mais ne sais pas quoi dire. C'est vrai que j'ai bien merdé. Ah si je pouvais revenir ne serait-ce que 5 minutes en arrière...

Soudain, elle se lève et me dire vers elle. Crot' de Dieu! J'ai pas fini mon verre! Nan mais merde quoi, mon verre! Et pourtant, je me laisse faire. Faudrait que j'aille voir un psy, parce que je ne marche plus très rond moi. Ouaip bon l'alcool, mais quand même...

Elle m'amène vers les chiottes. Euh oui mais non, on vient à peine de se rencontrer et puis tant qu'à faire je préférerais que ce soit ailleurs. Elle entre la première et je ferme la porte. Je ne lui laisse pas le temps de se retourner que je la serre contre moi, en faisant bien attention à ne pas mettre mes mains à un endroit gênant et à ne pas le broyer les os. Avec conviction, mais pas trop.


-Hola, du calme! Pourquoi cette précipitation tout d'un coup? Je vous ai juste demandé d'enlever votre manteau, pas de m'emmener aux toilettes.

Je la relâche maintenant, et m'écarte d'elle, dos à la porte. Qu'est ce qu'elle me veut à la fin?
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MessageSujet: Re: Noyer le chagrin dans la curiosité [OUVERT]   Noyer le chagrin dans la curiosité [OUVERT] Icon_minitimeDim 11 Juil 2010 - 23:30

Voilà, ici on sera tranquille, personne ne verra.
Mais... qu'est-ce qu'il fait ?
Il m'a pris dans ses bras.

Je ne bouge plus. Je suis bien là. Pourtant je le sent si fort qu'il pourrait me broyer.
Est-ce que ça m'effraie ? Je tremble de le sentir si près.
La chaleur me fait tourner la tête. Mais je sent que je ne dois pas fermer les yeux. Je ne dois pas me laisser aller. Mais je ne peux pas lutter...

Résultat j'ai failli me casser la gueule quand il m'a relâché. J'ai vu tout noir l'espace d'un instant et c'est avec des petites lucioles devant les yeux que je titube jusqu'au lavabo pour y trouver un appuis stable.

Je prend deux minutes pour me remettre d'aplomb, tout en levant une main dans sa direction.

-Attend


Trop d'émotions, trop de sensation, plus l'alcool... c'est lui le robot et c'est moi qui bug. Mais ça va aller...
Je lève la tête vers lui, pousse une mèche de cheveux pour voir qu'il est appuyé contre la porte. Parfait, comme ça elle est bien gardée.

Je respire un bon coup avant de me redresser d'avantage.
Il faut vraiment que je l'enlève, je vais crever là dessous.

Zut ! et lui qui a du croire que si je l'ai amené ici c'était pour... sur le coup j'avais pas pensé à ça. Ça ne me rend pas la tache plus facile.

-euhm... c'est pour... enfin c'était pas pour... non pas que je... hein ? mais... voilà.
Même si je vous trouve très... enfin c'est pas ça le problème, c'est juste que...


Ohlala ! Mais qu'est-ce que je lui baragouine moi ?

-putain j'ai chaud !


Ah bah pas encore mieux ! Me voilà grossière.

-enfin voilà. J'ai quelque chose...

Bon ça suffit, je me tais. Quoique je dise, ça ressemble à rien. Et je l'ai amené là pour lui montrer pas pour lui dire des âneries.
Alors je détache les boutons de mon manteau. J'hésite une seconde. Qu'est-ce qu'il va en penser ? Et s'il trouvait ça laid et monstrueux ? En même temps, monstrueux, ça l'est un peu, c'est comme ça. Et puis lui non plus il est pas banal dans son genre.
Je retire une manche, dégage une épaule, la droite d'abord. Puis avec plus d'appréhension, je retire l'autre manche, commence à laisser voir l'épaule gauche du haut puis me décide à lâcher le reste. Le manteau tombe à terre laissant apparaitre le deuxième bras gauche.

Je reste là figée, à le regarder dans les yeux, inquiète de sa réaction. Mais enfin je respire.
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MessageSujet: Re: Noyer le chagrin dans la curiosité [OUVERT]   Noyer le chagrin dans la curiosité [OUVERT] Icon_minitimeLun 12 Juil 2010 - 0:09

J'ai les yeux tellement écarquillés que j'en aurais presque mal. Ils doivent être ronds comme des oranges. Comme un enfant devant un phénomène qu'il n'a jamais vu. Enfant, oui c'est cela: Je suis animé par une curiosité enfantine.

Trois bras. C'est original, ça. J'ai déjà vu des tas d'insurgés avec quelques... spécialités. Des types avec des parties nécrosées, ou avec un bras trois fois comme les miens, oui. J'en avais vu avec des excroissances aussi. Mais ça...
C'est même pas moche. Ça s'est bien développé, ça a la bonne couleur, ça ne pourrit pas. Et en plus elle peut le bouger.

C'est plus fort que moi, je m'abaisse pour mieux voir et je touche du bout du doigt. C'est chaud, donc ça vit. Elle a un troisième bras, mais il est normal. Elle a beaucoup de chance. Mais je ne sais pas quoi dire.
Dire "han la chance" serait malpoli et malvenu. A cause de ce bras, elle ne peut rien faire comme tout le monde et doit se cacher.
Dire "ma pauvre" serait hypocrite. Premièrement elle n'est pas mienne, deuxièmement sans la connerie humaine elle aurait beaucoup de chance. Un troisième bras ça doit être super utile.

Je dois donc lui faire comprendre que je ne suis pas effrayé, mais que je me rends bien compte que ça ne doit pas être à vivre. Mais avant, je veux continuer à observer, à toucher aussi.

Je prends sa troisième main dans la mienne, délicatement, et la place entre nos deux visages avant de faire pareil avec la main droite. Les mains sont de la même taille. Décidément, son troisième bras est normal.

Et elle qui me regarde avec appréhension. Il faudra bien que je parle à un moment ou l'autre.


-Euh... Quand vous dansez, vous utilisez quelle main?

Quoiiiii? Mais c’est quoi ça pour une question débile? Nan mais tu peux mieux faire!

-Arf, désolé. Je comprends mieux votre réaction maintenant. Ça ne doit pas être facile tous les jours, surtout dans un monde comme le notre. Néanmoins, j'espère que vous ne le vivez pas trop mal. Vous avez un troisième bras oui, mais vous auriez pu avoir pire.

Je m'abaisse pour prendre le manteau et lui remets sur les épaules. Mais je le laisse ouvert pour pouvoir la regarder. Ses habits ne sont pas vraiment en meilleur état que le manteau et ses bras sont plus rigolos qu'effrayants.

-Au fait, je n'ai pas peur et ne vous trouve pas dégoutante. Entre un troisième bras et des circuits intégrés partout jusqu'à l'intérieur même de mon cerveau, avec des câbles et des ports qui dépassent d'un peu partout, je vous trouve plus humaine que moi.

Je marque une courte pause, mais mets mon doigt sur sa bouche pour lui faire comprendre que je n'ai pas fini. Je rapproche ma tête de la sienne et continue plus bas, juste pour elle et moi.

-A côté de ça, je suis un NOD. Mais je vous ai dit que je ne vous trahirais pas. Je sais que vous êtes une insurgée depuis que je me suis assis à votre table. Mais... je vous trouve sympathique, et vous êtes une chic fille. Et puis je suis en vacances en quelques sortes.

Je souris et m'éloigne à nouveau, histoire de la laisser respirer. On est pas vraiment à l'aise ici.

-Maintenant, que faisons nous? Pas que ce soit inconfortable ici, mais on pourrait faire des choses plus intéressantes que de rester cloîtrés dans des toilettes. Vous voulez retourner boire un verre, ou aller vous balader dehors? Je vous accompagnerai et vous protégerai, si vous le voulez bien.
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MessageSujet: Re: Noyer le chagrin dans la curiosité [OUVERT]   Noyer le chagrin dans la curiosité [OUVERT] Icon_minitimeLun 12 Juil 2010 - 1:19

Il touche, je frissonne
Il prend ma main, celle-ci tremble dans la sienne.
Il prend la droite aussi. Qu'est-ce qu'il veut faire ? De toute façon, il ne pourra pas toutes les tenir.
Ah, il compare. Ben oui, c'est une main, comme l'autre.

Et là, il me pose une question mais alors... je ne m'y attendais pas à celle-là. Avec quelle main je danse ? Je reste la bouche ouverte à pas trop savoir quoi répondre. D'ailleurs, est-ce qu'il attend vraiment une réponse ? Il se moque ? Ou est-ce qu'il veut m'inviter à danser, en me tenant les mains comme ça ? Je me sent comme une nouille là, je ne sais pas quoi dire. Heureusement je n'ai pas à me le demander trop longtemps car il enchaine.

J'écoute attentivement chacune de ses paroles.
J'ai envie de lui dire que ce n'est pas si terrible que ça. Je vis avec, et je ne vis pas si mal même si c'est vrai que ça a quelques inconvénient surtout quand il s'agit d'avoir une vie sociale. Mais comme on dit "mieux vaut trop que pas assez", et ça vaut aussi pour les bras.

Je voudrais lui dire aussi que c'est réciproque, que je ne le trouve pas moins humain qu'un autre, même avec quelques machins en plus, qu'ils soient dans sa tête ou visible sur sa peau. Ça ne l'empêche pas d'être bien plus compréhensif et plus délicat que bien des gens, orthodoxes comme insurgés.
Mais comme je le vois se rapprocher, un doigt sur mes lèvres, je ne dis rien et même je m'arrête de respirer, comme si mon souffle risquait de faire s'envoler ce qu'il me dit tout bas.
Pourquoi faut-il qu'il soit aussi près ?

Quand il s'éloigne (déjà ?) je recule un peu aussi pour retourner m'appuyer contre le lavabo. J'ai les jambes en coton.
Je tend une mains faiblement vers son sourire tout en lui offrant le mien. Je ne sais pas trop ce que je fais, mais...

-... j'ai besoin de prendre l'air.
On sort ?


Et je n'en peux plus de ce manteau. Il faut bien que je le referme avant de sortir mais... vivement qu'on y soit, dehors et tant pis s'il pleut encore.
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MessageSujet: Re: Noyer le chagrin dans la curiosité [OUVERT]   Noyer le chagrin dans la curiosité [OUVERT] Icon_minitimeLun 12 Juil 2010 - 15:26

On dirait qu'elle est sur le point de craquer. Montrer son troisième bras a du être plus éprouvant que je ne le pensais. Au moins elle sourit encore. Il faut juste qu'elle tienne encore un peu, et tout ira pour le mieux.

-... j'ai besoin de prendre l'air.
On sort ?

-Aucun problème. Je vais régler ma note, attendez moi pour sortir, et ne partez pas sans moi s'il vous plait.

Je ferme le manteau pour elle, en prenant soin de ne pas lui coincer son troisième bras. Aussi près d'elle, j'ai une pulsion bizarre, alors comme je suis bizarre moi aussi, j'obéis à ma pulsion et dépose donc un léger baiser sur sa joue. Sa joue aussi est douce, j'ai l'impression que ça justifie ma pulsion.

-Désolé, je n'ai pas pu résister. Je ne le ferai plus, promis.

Sans lui laisser le temps de réagir, je me retourne et ouvre la porte. Peut être aurais je dû attendre sa réaction, mais tant pis c'est trop tard maintenant. Je ne sais même pas pourquoi j'ai fait ça. Ce n'est pas vraiment comme si j'attendais quelque chose d'elle. C'est juste que je l'aime bien, et que je suis pas doué pour montrer ma sympathie.
J'avance jusqu'à notre table en regardant de temps en temps derrière moi, pour être sûr qu'elle va bien. Une fois arrivé, je reprends ma veste et termine mon verre avant d'aller au bar pour régler la consommation. Je paye le montant juste avec un petit supplément, et fais un clin d'œil à la Valkyrie tout en posant mon index sur mes lèvres. "Juste au cas où."

Il pleut toujours dehors, mais tant pis. Au moins elle n'aura pas trop chaud avec son manteau. Je sors donc en l'invitant à me suivre d'un geste de la main.
Il fait frais, et la pluie est moins violente qu'à mon arrivée. C'est rafraichissant je trouve, j'espère que ça lui ira aussi. Mais je la pousse un peu vers le mur, comme ça elle est protégée, le temps de prendre une décision.


-Y a t'il un endroit que vous avez toujours voulu visiter? Je pourrais peut être vous servir de guide. Ou si vous préférez, on peut se balader dans les rue aux hasard.

A vrai dire, je ne sais pas trop quoi faire. La ville me paraît banale tant je l'ai visitée. Alors pendant qu'elle réfléchit, je réfléchis aussi. J'ai trouvé quoi faire rapidement, aussi je ne lui laisse pas le temps de répondre. C'est malpoli, mais je trouve mon idée géniale.

- Voudriez-vous aller vous acheter des vêtements? Il doit y avoir moyen de faire ça discrètement, et ça vous changera de ce manteau de clochard. Ne vous en faites pas, j'ai de quoi payer. Et après si vous le voulez, je vous emmènerai dans un restaurant. A vrai dire j'ai mis au fil des années pas mal d'argent sur le côté et je n'ai rien dépensé depuis que j'ai été implanté. Enfin, bien entendu si vous avez une meilleure idée je suis preneur.

Ca, c'est une idée de choc: Lui faire goûter aux joies de la vie "normale", avec un NOD comme protecteur. En plus, avec tous ces implants détraqués on ne trouvera pas grand monde pour nous ennuyer. Bon, il reste à savoir si on trouvera un restaurant donc les cuisines n'ont pas été désertée, mais on verra bien à ce moment là.
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MessageSujet: Re: Noyer le chagrin dans la curiosité [OUVERT]   Noyer le chagrin dans la curiosité [OUVERT] Icon_minitimeMar 13 Juil 2010 - 1:00

mmM'ZIC

Un tout petit bisou sur ma joue
Un petit bout de paradis dans la fournaise
Petite touche de bonheur, le cœur à cent à l’heure, et des étoiles plein les yeux, que dis-je, la galaxie toute entière.
Je reste dans la lune, une main à l’endroit de ce petit baiser, pour le garder précieusement là où il l’a déposé. Mais pas en plaquant complètement la main dessus. Je laisse un petit creux entre ma joue et ma paume, pour ne pas effacer cette empreinte invisible. Juste mes doigts posés autour pour que le vent ne l’emporte pas.
Un tout petit baisé, comme un dessin à la craie qu’il ne faut pas toucher pour ne pas risquer de l’effacer. C’est une œuvre d’art, le résultat d’une pulsion, un poème écris par une plume d’ange. Il commence par une lettrine dorée à l’or fin et son encre coule dans mes veines se glisser jusque dans l’écrin de mon cœur, au chaud, là où personne ne pourra me le voler.
Un petit bisou, c’est un bijou sur du velours dont la valeur ne se mesure pas en carat ni en quoique ce soit. Chacun est unique et ne se compare pas à celui du voisin. Il n’a de valeur que par son artisan et le moment où il fut inspiré.

Ce moment là, je le garde pour moi, là, sur ma joue. Je m’imagine, les yeux mis clos, qu’il est toujours là se répétant à l’infinie. Mais ce n’est déjà plus que le souvenir de la sensation qui perdure, incrustée sur ma peau et dans ma tête comme une mélodie, un refrain aux notes fragiles dont il ne faut pas perdre l’air.
Et le plaisir de pouvoir me dire que ce petit bisou, tout ça, c’est rien qu’à moi.

J’ai un NOD pour me protéger et qui, j’en suis certaine, m’apprécie. Peut-être même plus, qui sait…
Je le suis où il m’emmène, l’écoute d’une oreille et l’admire des deux yeux, protégeant toujours son cadeau si précieux.
Depuis cet instant dans les toilettes, je le regarde et je souris, la main sur la joue. Un sourire tendre et léger comme le petit nuage que j’ai dans la tête. Ca aurait peut-être été plus utile ou plus productif si c’était un cerveau, mais non, c’est un nuage.
Ca pense un nuage ? En tout cas ça ressent sûrement, ça s’émeut et même des fois ça pleut.

Sous les larmes du ciel, ma peau se rafraîchis. Mais je garde en dedans cette douce chaleur vaporeuse, l’esprit embrumé du plaisir d’être aimée.

Ces lèvres bougent, m’hypnotisent. C’est plus le son de sa voix que je bois que ses paroles pourtant toutes aussi charmantes. « vêtements », « restaurant », « chevalier servant »… ah non, ce dernier, il ne l’a pas dit, mais je n’en ai pas moins l’impression d’être une princesse.
Cendrillon peut aller se rhabiller.

-… c’est gentil… merci.

Devant tant de générosité, j’ai abaissé ma main et laisseé tomber le baiser. Alors pour compenser, je viens retrouver un contact en prenant le bras de mon prince haute technologie à l’armure dernier cri intégrée (remarquez comme les comptes de fée se modernisent).
Et pour le remercier, je me hisse sur la pointe des pieds pour à mon tour déposer délicatement un petit baiser sur sa joue. Comme je ne suis pas bien grande à côté de lui, c’est un peu plus bas qu’il atterri, juste sous l’angle de la mâchoire, presque dans le cou.
Mais pour ne pas s’attarder sur cette écart, je redescend et annonce dans la foulée d’un ton enjoué :

-Allons-y.
Je vous laisse me guider.

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MessageSujet: Re: Noyer le chagrin dans la curiosité [OUVERT]   Noyer le chagrin dans la curiosité [OUVERT] Icon_minitimeMar 13 Juil 2010 - 22:35

Elle accepte et me remercie, elle trouve ça gentil. C'est gentil? Je ne pense pas que ça le soit spécialement, je trouve ça normal. Mais si elle le dit...
Oh, encore une fois elle me surprend, décidément. Elle a posé ses lèvres sur ma peau, presque dans mon cou. Ses lèvres sont douces, comme sa peau. J'ai presque envie d'y déposer un baiser aussi pour la peine. Mais je n'en ai pas le temps, elle s'éloigne déjà.


-Allons-y.
Je vous laisse me guider.


Je m'écarte assez pour faire une légère courbette et lui tend ma main pour qu'elle y dépose la sienne.

-Par ici.

Je lui prends la main, en faisant toujours attention de ne pas serrer trop fort, et puis me mets en marche. Direction, le centre commercial. Seulement j'ai reçu plusieurs appels de détresse, il y a du grabuge un peu partout. Il faudra faire quelques petits détours, mais tant pis. Comme ça le voyage durera plus longtemps.
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