Novlangue est un univers totalitaire inspiré de 1984 (G Orwell)
Ambiance Blade Runer, The Island, Total Recall, et tant d'autres où les libertés sont étranglées... Chut! Big Brother... La délation est l'arme des cafards...Bienvenue dans notre Monde!
Age : 34Mes RPs : Lalalala... Mes quoi? Fan Club RP : 10 Fichier Edvige ♫ ♪♪ Particularité : Un peu d'histoire:
Sujet: Nous sommes pareils à des notes de musique Ven 30 Juil 2010 - 20:12
Je voudrais juste voir les étoiles. Je voudrais juste qu’il fasse nuit, pouvoir descendre dans la rue, trainer mes pieds sur les pavés, marcher sans but jusqu’à trouver un endroit où m’allonger et contempler les étoiles. Je voudrais que ma vie ne soit pas ce qu’elle est, je voudrais pouvoir l’oublier un instant, cesser de penser, rien qu’un instant. Je voudrais ne pas avoir le choix, ça serait tellement plus simple ainsi, surtout quand est en jeu la douleur que l’on inflige à ceux que l’on aime. Il est tellement plus rassurant de se dire "Je lui ai fait du mal mais je ne pouvais pas faire autrement. Je n’avais pas le choix." Tellement plus rassurant que de se dire qu’on a sciemment causé cette douleur à l’autre.
J’aimerai ne plus faire ces rêves si réalistes. Plus fréquents avec le temps qui passe. Je ne sais pas comment faire pour que ça s’arrête, je sais que leur origine est dans ma vie, mais je ne peux rien faire, ou plutôt je ne veux rien faire, car quoique je fasse, quelqu’un souffrira. L’équilibre actuel est fragile mais convient plus ou moins. Disons qu’il limite les problèmes.
Je suis lassé de jouer à l’équilibriste tout le temps. Depuis que j’ai vraiment commencé à avoir une vie, ça n’en fini plus. N’en fais pas trop, pas trop peu.
Je doute, encore, toujours. Décidez pour moi, ça serait tellement simple. Jetez moi ou retenez moi, faites ce que vous voulez, ça me va.
Elle est passée où, la gamine si fière d’être libre et qui refusait toute forme de destin prédéfini ? Maintenant je me dis que ça serait plus simple si tout était écrit à l’avance, que chacun avait son âme sœur prédéfinie, ça me soulagerait, je pourrais dire « ce n’est pas moi qu’il te faut », mais quelle ironie, rien n’est simple, au contraire. La dernière fois que j’ai dit « ce n’est pas moi qu’il te faut », je ne m’étais jamais autant trompée, et ça l’a fait souffrir.
Les notes de musique s’égrènent, c’est agréable, j’aimerais être une note de musique moi aussi, m’enchainer avec les autres, et former une mélodie, je suppose que c’est ça aussi la vie.
En fait, on est juste des notes reliées par des crochets.
Ca va mieux maintenant. Mais j’irais quand même voir les étoiles.