Pour la 2éme fois

Sujet: Pour la 2éme fois Ven 3 Sep 2010 - 20:56

Sa fessais deux mois que Kleuska avais rencontré Lester… peut être un peu moins, peut être un peux plus… en tout cas elle avait réussi à devenir un peu plus… présentable. Certes elle n’était pas redevenue la belle valkyrie qu’elle était avant, mais au moins on voyait plus tous ses os. Tout sa pour dire que un beau jour elle décida de relire la lettre que Lester lui avais laissé avant de lâchement partir. Et d’aller le voir pour lui demander des comptes.
Elle passa le temple, Elle traversa des couloirs, des portes… enfin tout une odyssée pour enfin découvrir où habitais Lester. Ouff.
Elle trouva une porte fermé. Lester avais écrit de taper à la porte. Donc elle leva le poing, puis hésita… elle se retourna, elle n’avait pas fait tout se chemin pour rien quand même. Elle avait réussi à grossir, a trouver un chemisier noir propre et neuf, une jupe à sa taille et des chaussures (des rangers de 2012 lui avait dit le vendeur) mais elles paraissaient neuves et elles étaient confortables. Elle prit son courage à deux mains et tapa à la porte.

Sujet: Re: Pour la 2éme fois Ven 3 Sep 2010 - 21:17

Personne ne vint lui ouvrir. Elle aurait pu rester des heures sur le paillasson que personne ne serait venu l'accueillir. Ni Lester, ni la femme de ménage qui manquait cruellement, ni un autre mentaliste.
Il était peut-être quatre ou cinq heures de l'après-midi. Sans le faire exprès Kleuska avait choisi une bonne heure : c'était le second office du soir. Les bourrages de cranes s'étaient fait plus répétitifs et violents de par les manifestations de violence des orthodoxes rebelles. Ainsi, les mentalistes trop occupés, regagnaient leur domiciles que tard le soir et ne dormaient que quelques heures.
Sauf que, manque de chance, il s'agissait du nouvel horaire d'un travailleur au fond du couloir. Il posa sa main sur le loquet, tourna la poignée.
Au milieu de ce silence le tintement des clefs était aussi puissant que la corne de brume du chasseur.
Si Kleuska se faisait voir, c'en était fini d'elle, et de Lester aussi sans doute.
Si...
Pas le temps de se cacher, aucune issue.
Juste la porte devant elle.
Elle n'est pas au courant mais elle n'est pas fermée. Il aurait suffit d'une simple pression pour qu'elle ne s'ouvre, et une fraction de seconde pour être à l'abri des regards indiscrets...

Sujet: Re: Pour la 2éme fois Ven 3 Sep 2010 - 21:37

Kleuska attendit… personne… et soudain des bruits de clefs, c’étais peut être Lester… non il était mentaliste, pas devin… merde… pas le temps… elle essai d’ouvrir la porte prise de panique, OUI ! Sa marche ! Elle rentre et referme la porte discrètement. Ouff… Tiens c’est… blanc ici… elle se mit a visiter l’endroit où habitais Lester, en se demandant de temps en temps si c’étais vraiment chez lui… sa serai vraiment pas de chance quand même.
Elle trouva la salle de bain. C’est vrais qu’elle n’avait pas beaucoup l’occasion de se laver… elle n’avait pas de logement. Elle se déshabilla et pris une douche. Elle ferma les yeux, l’eau contre son corps, les petites bulles de savon. Whou c’est super tout sa ! Puis elle sortie, après peut être 20 ou 30 minutes.
Puis elle continua de se balader dans la maison avec une serviette au tour d’elle.
Ho la chambre ! Tiens c’est… coloré ici… c’est plutôt pas mal… elle retourna dans la salle de bain et se rhabilla. Il ne faudrait pas que Lester la trouve nu dans son lit.

**Il serait trop heureux le porc !** Pensa-t-elle.

Elle fit un détour par la cuisine, prit un truc à grignoter et à boire, puis alla se coucher en attendant Lester.
Elle n’allait quand même pas s’embêter à attendre devant la porte pour faire un effet de surprise.

**Et si il était vraiment parti parce qu’il l’avait manipulée ?**

Sujet: Re: Pour la 2éme fois Ven 3 Sep 2010 - 21:59

Lester ne pouvait se douter de rien.
Il pensait quelque fois à Kleuska. Il s'en voulait de l'avoir laissée ainsi, mais ce n'était pas de sa faute. C'était en tout cas ce qu'il se soufflait à l'oreille pour ne trop culpabiliser. C'était un des meilleurs souvenir qu'il avait, un petit truc doré où se raccrocher tandis que les cris des insurgés s'élèvent, tandis que les balles sifflent.
Heureusement ça c'était calmé, sauf chez les orthodoxes. On les envoyait régulièrement là-bas pour maintenir l'ordre. Chaque fois ce n'était pas une partie de plaisir.

Kleuska n'était jamais passée. Il s'en était douté, il avait été fou... Il fallait se résoudre : de toute manière c'était mieux pour eux deux. Pas de risques...

Là il revenait d'une mission de patrouille qui l'avait conduit un peu partout durant toute la journée. Il n'avait pas mangé, ni bu. Il avait juste marché en compagnie de cinq femmes, cinq mentalistes pures et dures aussi étroites que leur virginité. Elles ne connaissaient rien à la vie, elles se croyaient supérieure à lui selon leur « palmarès » de chasse. Mon dieu, qu'il était soulagé de retrouver le seul endroit qui ne lui soit pas désagréable.

Il délaça ses rangers, enleva ses chaussettes et son tee-shirt. Le petit tas de fringues en boule fut jeté du haut de la mezzanine pour atterrir directement à côté du canapé, à dix mètres du panier à linge.
Pas doué ce soir, trop crevé.
En effet, de légères cernes soulignaient ses yeux, même s'il ne ressentait pas la fatigue à cause de la dose de drogue ingérée au réveil. L'effet se dissipait de même que l'état de semi-lucidité et d'anesthésie. De petits fourmillements parcourraient ses extrémités, signe de réveil, et les radiations qu'il émettait recommençaient à lui cramer la cervelle. Il était bon pour la migraine dans la demie-heure, et les quelques milliers de Becquerels.

Vie de merde.

Descendant les escaliers, remettant proprement les vêtements dans la corbeille, il alla ensuite à la cuisine et ouvrit le frigo. Le simple air froid en contact avec son torse nu lui procura un soupir d'aise. Il n'avait pas réalisé à quel point il était brûlant...
Tant pis, une douche glacée irait aussi ! Mais en attendant...
Il prit une canette de boisson énergétique, la décapsula, et se mit à la siroter en faisant les cent pas dans sa cuisine. Ses pieds nus éprouvés par leur journée le faisait souffrir, mais il n'y portait pas la moindre attention, préférant se tourner vers la sensation d'irriguer sa gorge trop sèche.

Ses sens s'étaient intensifiés lorsque l'adrénaline avait irrigué ses cellules face à quelque chose d'étrange, à l'impression de changement du lieu.
La senteur du savon, des cheveux lavés.
En fronçant les narines, il se rendit compte qu'il s'agissait de l'odeur de son savon et de shampoing.
Il n'avait pas pris de douche depuis la veille...
On avait osé profaner son sanctuaire !
Mais qui "on" ? Pas d'amis, pas de femmes de ménage, pas d'amante. C'est vague "on".

Et il resta là, comme un con, droit comme un piquet dans sa cuisine, à épier le moindre bruit et à laisser les secondes s'égrener.

Sujet: Re: Pour la 2éme fois Ven 3 Sep 2010 - 22:14

Fatiguée, Kleuska planait de fatigue dans le lit de Lester. Il sentait beau, elle souriait bêtement. Elle entendit des bruits… enfin elle croit… pas sur… c’est peut être pas Lester… ou peut être que si… une certaine indécision la pris à la gorge. Elle ne savait plus quoi faire. Il ne fallait surtout pas que quelqu’un d’autre la voit ici. Elle était sensé être morte quand même ! D’un coup, comme prise par une illumination elle se cacha sous la couette. Se fut son geste le plus courageux. Mais bien sur elle tapa avec la couette dans sa paire de chaussure au pied du lit. Le son fut bref mais audible. Une chance qu’elle fut muette, sinon elle aurait crié en prime.

Sujet: Re: Pour la 2éme fois Ven 3 Sep 2010 - 22:29

Et on fait du bruit. On bouge. On est dans sa chambre.
Lester repose sa canette sur le plan de travail en marbre. Il s'est arrêté de respirer.
Il touche du bout des doigts la crosse de son pistolet solaire. D'un simple glissement sur le métal froid, la roulette passe du niveau '0' à '2'. Si jamais quelqu'un était rentré chez lui les pieds par devant, ce serrait par derrière qu'il y ressortirait.
Pas de pitié, juste du sang-froid.
Une situation rencontrée en test.

Juste un insurgé.

Ou alors un bête rat qui s'est faufilé par la tuyauterie.

Il soupira, abaissa son arme. Putain il l'avait dit combien de fois au concierge de bouger son cul ? Il n'était pas plombier lui.

Le bruit venant de sa chambre, il gagna le couloir du rez-de-chaussé, glissant contre le mur comme une ombre. L'ampoule avait été allumé et sa lumière vacillante ainsi que le béton omniprésent lui donnait l'impression d'être dans un bunker, six pieds sous terre.

Bon d'accord, c'était un peu prendre ses rêves d'évasion les plus fous pour réalité. Mais on fait ce qu'on peu...

Une main sur la crosse, une autre sur la poignée, il attend quelques secondes devant sa propre chambre, tendant l'oreille. Il ne discerne aucun bruit, pas même le petit grattement ni les couinements que ces squatteurs de rongeurs faisaient.
Silence total, juste le clignotement banal de l'ampoule dénudée.

La poignée glisse sous sa paume humide de sueur. Il l'abaisse en douceur, mais impossible de ne pas faire du bruit. La porte s'ouvre, grince très légèrement, même face à la moquette.
Et il se glisse au milieu de la nuit, d'un pas rapide. Il tourne la tête en tout sens, observe. Il n'entend toujours rien si ce n'est son cœur qui se démène dans sa cage thoracique.

Et son lit.
Il était défait, comme chaque matin, la veille.
La couette a été remise.
Maladroitement, mais remise tout de même. La preuve, elle n'est même pas droite et fait une bosse.

Merde, en plissant les yeux, il remarque que la bosse bouge.
*Merde* pense-t-il si fort qu'il le laisse échapper d'entre sa mâchoire serrée.

Le pistolet est dégainé, enclenché. Le doigt est positionné et en un instant, avant que 'on' n'ait eu le temps de bouger, le canon froid est pressé contre le corps, par dessus la couette. Il n'a aucune idée de qui il s'agit, ni d'où la balle se fichera si jamais il tire.

Et pourtant il hésite...

Sujet: Re: Pour la 2éme fois Ven 3 Sep 2010 - 22:40

Il est entré, elle a juste entendu la porte et les pas… un truc c’est mis sur elle, un stylo ? Un flingue ? Non un stylo surement… doucement, TRES doucement… elle sortie la tête de sous la couette… on ne pouvait voir que ses yeux qu’elle avait gardé fermer… de peur bien sûr.

Sujet: Re: Pour la 2éme fois Ven 3 Sep 2010 - 22:59

Et sa bouge. Il tremble. Doit-il tirer ? Il hésite, même si ce n'est pas de peur de tuer un homme.
Ce serait dommage de salir son lit, surtout pour un pauvre clodo qui avait trouvé la porte ouverte.
Pas la peine.

Et les draps bougent, trop lentement pour une attaque ou une prise de kung-fu.

Il hésite bien trop ; la tête a le temps d'immerger.
Et son doigts sur la clenche se retire.
Putain la conne : elle lui a foutu une de ces frousses !
Son coeur se remet à battre et l'air à entrer dans ses poumon. Sa peau se recolore.

- Mon dieu mais ça va pas ? J'ai failli te tuer ! J'avais cru à un insurgé ! J'ai failli te trouer le corps ma pauvre !

Il pose le pistolet sur la table de nuit, s'assoit sur son propre lit. Des frissons le parcourent et il se calme enfin. Après un instant de colère, celle qu'elle ne se soit pas manifestée plus tôt, il redevient tranquille.

Il fait sombre avec les volets fermés. Aucune lumière ne filtre malgré l'heure encore diurne : la chambre n'est qu'un cocon d'obscurité. Elle va le prendre pour un vieux garçon maintenant, fou qui plus est. Bon, elle n'aurait pas tout à fait tort mais il ne valait mieux pas qu'elle s'en aperçoive trop vite, histoire qu'elle ne parte pas en courant.

Une fois les stores relevés et l'odeur de renfermé chassée, Lester la regarde, lui sourit.
Un sourire amer tout de fois, un peu mélancolique.
Il ne sait pas par où commencer. Il n'a pas eu beaucoup à s'excuser dans sa vie, alors il n'arrive pas à choisir ses mots.
Donc il reste comme un con, devant elle, à la regarder.

Tient, il remarque que ses traits paraissent plus ronds, plus pleins. Ses cheveux sont propres, encore imprégnés de l'odeur du gel douche, et le vert est pétillant, comme vivants. Ses yeux sont expressifs. Deux petits phares.

Serait-elle sur le chemin de la guérison ?

Sujet: Re: Pour la 2éme fois Ven 3 Sep 2010 - 23:12

Elle a eu très peur, c’est un faite. Mais maintenant sa va mieux. Et elle se souvient pourquoi elle est venue. Elle se lève d’un cou sec, le regarde avec méchanceté (même si se regard fait souvent plus rire que autre chose), enfin bref ! Elle se leva et toucha Lester. Elle lui envoya une vois, « sa » vois, celle que Lester imagine.

« Pourquoi t’es parti ! Pour qui tu me prends ! Je ne suis plus une valkyrie ! Je suis une femme libre ! Et toi tu m’as utilisé ! »

Elle crié mentalement tellement sa rage était énorme. Elle voulu taper Lester, mais franchement… à quoi bon ?
Elle enleva sa main. Et commença à mettre ses chaussures pour partir. Maintenant qu’elle s’était défoulée et qu’elle avait décidé que Lester était un con.

Sujet: Re: Pour la 2éme fois Ven 3 Sep 2010 - 23:32

Il ne comprit pas. Déjà qu'il venait d'avoir un choc à retrouver une fille qu'il n'attendait plus, métamorphosée, dans son lit. C'était assez éprouvant comme ça pour qu'il plane assez longtemps, juste le temps qu'elle se lève et daigne lui en foutre une.

Au moins, ça c'est fait.

Et puis l'engeulement mental.

Ça c'est fait aussi.

Et la voilà, la furie, qui se retourne, met ses chaussures et se tire.

Franchement, il se demande pourquoi elle est venue, pourquoi elle a pris ce risque considérable de venir dans sa piaule, de se cacher. Tout ça pour quoi ? Juste pour lui dire ça ?
En plus elle avait utilisé sa douche et son lit, comme si elle habitait ici. C'était qu'elle ne rejetait donc pas totalement son invitation.

Putain, les filles c'était vraiment trop compliqué.
Mais il l'avait cherché, il n'en démordrait pas. Il avait honte.
Mais elle ne savait pas contre quoi il luttait.
Le manque est un animal puissant comme trois bœuf. Il ne pouvait pas y résister. Il s'était fait piétiner comme une vulgaire bactérie.
Et sinon, s'il avait juste voulu la sauter, pourquoi avoir donné son vrai appart', pourquoi avoir couru le risque ?

Il ne peut pas faire grand chose à part bafouiller des paroles ou plutôt des bégaiements.
Comment lui expliquer qu'ils sont tout les deux malades, lui plus qu'elle ?
Comment lui dire qu'il n'arrive pas à bannir la drogue, qu'elle l'obsède et a pris la première place contre son gré ?
Comment lui faire comprendre qu'il était sincère, qu'il ne l'avait pas utilisé ?
Mais merde, comment lui faire comprendre qu'il voulait vraiment la revoir, comme ça faisait du bien de la revoir ?
Comment le formuler, ce besoin ?

Alors il fait la seule chose qu'il parvient ; il lui attrape le poignet.
- Attend. Non. Je. Nous. Ils. Enfin. Non. Je. Pas...
C'en est navrant de stupidité...

Sujet: Re: Pour la 2éme fois Ven 3 Sep 2010 - 23:43

Kleuska se retourna brutalement quand Lester lui attrapa le poigner. Elle se dégagea comme elle put. Puis se fixa, les bras croisées, la tête haute, genre je sais se que je fais et j’ai du caractère ! Alors que… bon… elle avait étais élever pour être une valkyrie quoi… sa devais être une image très étrange pour Lester. Un petit très féminin avec un air hautain franchement faux, attendant des excuses qu’elle n’écoutera peut être même pas.
Mais à l’intérieure d’elle quelque chose se passa, comme à leurs première rencontre, malgré son énervement elle se sentait bien. De plus l’odeur de Lester étais présent de toute la pièce. C’étais magnifique… en faite elle aurait voulu rester dans se lit, à attendre Lester qui serai venu gentiment la câliner… Enfin bref…
Garder une heure méchant ! C’est important !

Sujet: Re: Pour la 2éme fois Ven 3 Sep 2010 - 23:59

Miss-je-fais-la-fière-et-la-femme-fatale-qui-ballade-le-couillu-par-le-bout-du-nez-alors-que-je-veux-ce-qu'il-veut le regardait de son grand air de diva Autrichienne. Les lèvres pincées, la mine boudeuse, elle essayait plutôt elle-même de se convaincre de sa colère. Un peu moins pathétique que lui.

Il inspira profondément, fit taire sa raison intérieure qui se foutait déjà ouvertement de sa gueule, et se lança dans une tirade qu'il espérait adaptée à la situation et hautement charismatique. Du moins plus que sa précédente.
- Je suis désolé, je te jure que si ça n'avait tenu qu'à moi, je serais resté avec toi, je...
Moyen quand même.
- Je suis malade, je n'étais pas en état de choisir.
On essaye de tout tourner bien pour ne pas avoir à utiliser le mot « drogué ».
C'est qu'on est quand même un minimum raisonnable.

Étrange qu'il ressente de la honte pour ce qu'il était. Il n'en avait pas éprouvé jusqu'à maintenant, peut-être justement car il se droguait pour ne pas vivre la vie réelle, pour s'échapper. Tout le monde le faisait à sa manière, sauf les pucés qui n'en éprouvaient pas le besoin.
Mais maintenant qu'il avait de joyeuses perspectives de vivre des instants vrais et tout aussi puissants, la dépendance se mettait en travers de son chemin, se muait en fardeau.

Il avait toujours fait les mauvais choix. Après tout quand on sème la médiocrité, on ne récolte pas mieux. Un genre de fatalité. Ouais, on doit être nul de naissance. C'est dans les gènes.

- Je ne t'ai pas utilisé, sinon pourquoi t'aurais-je laissé cette lettre, pourquoi t'avoir donné mon appart' et l'occasion de me faire emprisonner et exécuté comme un chien. Si tu étais réellement en colère, dans ce cas tu aurais fait tomber le papier près de N.O.D, histoire que je sois dans la merde jusqu'au cou.
Ah, voilà que le charisme commençait à revenir.
Sans doute à cause de la pointe de colère.
Une toute petite pichenette de rien du tout je vous le promet...
Un saupoudrement.
Et au moindre souffle de la fille, les particules s'envoleront.
Ca a toujours été comme ça !

Sujet: Re: Pour la 2éme fois Sam 4 Sep 2010 - 0:11

Kleuska le regarda droit. Même si on sentait bien que son air de méchanceté commençait à descendre. C’est vrai sa ? Pourquoi ne pas l’avoir fait tuer ! C’est une bonne idée après tout… mais il a fait des excuses…et la chambre sentais l’odeur de Lester… et Lester étais devant elle… et il était malade le pauvre petit… Mais Kleuska ne se sentais pas malade du tout !
Bon… maintenant que faire ? Continuer à faire genre elle est énerver pour garder de la dignité, ou pas… de toute façon elle voulait un câlin ! Elle avait digressé à la mentalité d’une gamine de trois ans…
Elle enleva son air boudeur de sa figure et regarda Lester de ses grands yeux plein de sentiments inavoués.

Sujet: Re: Pour la 2éme fois Sam 4 Sep 2010 - 0:27

Et il éclata de rire.
Un rire fort, un rire éclair, un rire bon-enfant.
Putain qu'elle était drôle !

Et ses mains se posèrent sur sa taille, effleurèrent ses reins.
Mauvaise actrice : il n'y avait pas cru une seule seconde !
- Bon, alors, franchement : Pourquoi tu es venue ?
Question évidente, mais juste pour un peu plus jouer la comédie. Et si jamais elle mentait, lui aussi pourrait monter sur ces grands chevaux. Chacun son tour après tout...
Juste pour rire s'il-vous-plait, pour jouer.

Le jeu des illusions, des apparences et des sensations. En voilà un beau jeu.
Que fallait-il de plus pour être heureux ?

Puisqu'ils avaient le sens du toucher développé, autant l'utiliser non ?

La peau est plus douce, englobe le corps désormais plus comme un fourreau protecteur. C'est agréable, ça doit chatouiller. Merci la fine pellicule de graisse. Ca manquait franchement...
En plus elle est tiède et lisse. Il ne sent la dernière vertèbre qu'en appuyant.

Mince, elle doit peut-être être un peu fâché qu'il la tâte comme ça, surtout alors qu'elle n'avait pas encore décrété la fin du jeu, donc sa victoire. On pouvait toujours bénéficier d'un retournement de situation. Mais au final ça ne faisait que retarder.

Sujet: Re: Pour la 2éme fois Sam 4 Sep 2010 - 0:37

Kleuska se laissa toucher. Elle sentait la peau chaude des mais de Lester sur sa peau. Comment la trouvait-il maintenant ? Elle voulut l’embrasser, encore, elle approcha sa bouche de la sienne. Mais non ! Elle avait envie de jouer. Elle avait bien le droit après tout ! C’est lui le méchant dans l’histoire.
Elle enleva ses mains d’elle et se recula. Elle recroisa les bras. Elle voulait qu’il se mette à genou. Juste pour son plaisir, pour son égal. Elle avait envie de se sentir belle, encore une fois.
Elle ne comprenait toujours pas pourquoi Lester lui posait des questions, elle était muette quand même.

Sujet: Re: Pour la 2éme fois Sam 4 Sep 2010 - 1:03

Evidemment qu'elle est taquine. Il le savait dès le début qu'elle n'aurait pas pu s'en empêcher. Elles sont toutes comme ça, elles aiment faire mariner, elles aiment à penser que c'est elles qui décident.
Et pourtant les dès sont pipés.
Ca finira par l'inévitable cocotte, autant que tu acceptes ton sort.

Mais on est aussi bon joueur ce soir, on est de bonne humeur.

Le doigt se pose sur l'extrémité du nez, juste pour rire, pour voir sa réaction, pour la chatouiller aussi un peu.
Et puis le doigts descend, passe sur les lèvres avant de se poser sur le menton, le pouce en dessous.

- Tu veux être la maîtresse du jeu c'est ça ? Voyons voir si tu en as l'étoffe.Il la regarde avec de grands yeux gourmands qui ne sont pas sensés l'exprimer avec autant d'insistance. Ce n'est pas très correct, en plein milieu du jeu. Mais peu importe, un peu de piment et de fantaisie, de choses nouvelles, ne feront qu'apporter de l'épicé.

Le doigt descend, s'attarde sur le cou qu'il parcoure, qu'il hérisse, avant de gagner la nuque. Il est taquin ce doigt décidément, et sacrément aventurier. Le voilà qui tente une percée, qui se glisse sous la fermeture éclair, celle dans le dos.
C'est dingue ce qu'un petit bout de métal peut faire comme effet.

Et puis le doigt se retire, lentement. Ca n'a pas beaucoup d'importance puisqu'il sera bientôt à nouveau là.

Sujet: Re: Pour la 2éme fois Sam 4 Sep 2010 - 10:47

Kleuska recula d’un pas pour s’enlever de l’emprise de Lester et… tomba sur le lit tel un éléphant qui fait du patin a glace… pas très classe tout sa. Mais elle se releva vite et s’assit en tailleur sur le lit.
Elle sentie l’arme que Lester avait en rentrant dans la chambre, celle qui lui avait fait si peur. Non c’est pas du jeu ça. Et puis il suffirait d’un mauvais mouvement pour transformer radicalement se moment… elle le prit quand même, le mit sur se jambe et le caressa comme un chat. Certes sa avait peu d’enterré, mais elle voulait montrer à Lester que elle aussi savait se défendre. Puis elle leva la tête pour le regarder et lui tira la langue. Vraiment… Kleuska avait régressé intellectuellement.

Sujet: Re: Pour la 2éme fois Sam 4 Sep 2010 - 11:14

Fidèle jusqu'au bout, elle ne se laissa pas faire et tomba sur le lit.
Prémédité ? Surement !

Et puis ses doigts s'emparèrent du pistolet solaire, le posèrent sur ses cuisses tout en caressant le revêtement photovoltaïques qui tapissait sa carcasse. Froid au toucher, lisse.
Le sourire de Lester disparut, se figea. Sa voix s'était faite moins mielleuse, plus dure et insistante. Son visage était dénué d'expression, blasé.
Il n'avait pas peur, mais il y avait des choses avec quoi il était interdit de jouer. Des règles muettes si l'on pouvait les nommer ainsi.

- Repose le, ce n'est pas un vulgaire objet.
L'arme à la crosse blanche était chargée, qui plus est sur 2. La première balle qui sortirait serait aussi brûlante que du feu et aurait assez de vitesse pour pouvoir traverser tout un corps de part en part en ayant encore assez de vitesse pour se ficher dans un autre.
- J'ai déjà tué avec.
Dit-il sur le ton de l'évidence.

Aussitôt il s'approcha d'elle, lentement, avant de se mettre à genoux sur le lit et de pencher son buste vers l'avant, le dos de sa main posé sur la cuisse de Kleuska et la paume ouverte comme une invitation pour l'arme à venir chez son propriétaire.

- On ne doit pas jouer avec un tel engin
Qui plus est elle pouvait se blesser, le blesser lui, ou trouer les murs de vulgaire plâtre aussi facilement que du gruyère. Le silencieux n'était pas sur l'arme. Si jamais elle faisait ça, tout l'étage serait au courant et il ne faudrait pas dix minutes pour que quelques mentalistes ne débarquent dans la pièce.
C'était bien la dernière chose à faire...

Sujet: Re: Pour la 2éme fois Sam 4 Sep 2010 - 11:29

Kleuska donna au mentaliste son arme. Elle l’aurait parié qu’on ne doit pas jouet avec sa. Pourtant c’étais agréable comme sensation, le froid de larme contre son corps chaud.
Elle se recula encore sur le lit en s’aidant de ses bras. Franchement, il n’allait pas recommencer comme la première fois. Certes elle ne dirait pas non… mais bon, elle ne doit pas penser a sa. Faire connaissance aussi c’est sympa ! Enfin… quand on sait parler en tout cas.

Sujet: Re: Pour la 2éme fois Sam 4 Sep 2010 - 11:43

La froideur de la crosse contre sa peau lui donnait une sensation de sécurité. Mais c'était traître car une arme est avant tout un objet dangereux qui peut l'être tant pour vous que pour les autres. Un objet ne peut faire de distinction entre un innocent et un coupable. Un objet n'a pas de libre arbitre.

Il ouvrit le chargeur, prit les cinq balles restantes avant de les ranger dans un petit étui dans sa table de chevet. Il réajusta la molette sur le chiffre 0 et lui retendit l'arme, la main posé sur le canon et la crosse tendue vers elle.
- Tu peux t'éclater maintenant.
Oui, tout risque étaient écartés.
Maintenant que l'enfant imprudent était hors de dangers, Lester avait tout le loisir de le surveiller.
- Et t'avises pas de le faire tomber. Il m'a coûté quatre mois de salaire !

Puis il alla s'adosser contre le mur, toujours sur son lit, un jambe plié où se tenait la main droite qui pendait nonchalamment dans le vide, et l'autre délicieusement étirée sur la couette.
Il avait tellement mal partout, que ce soit aux muscles à cause de sa longue marche, à la nuque, dû au manque de sommeil, ou la tête qui brûlait de fièvre.
Merci les radiations.
L'estomac, rempli par un simple brouet d'enzymes et de soda acide, se tordait. Une bile amère lui remontait l'œsophage.
Il respirait plus profondément, combattant ses nausées quotidiennes.

Comment faisait-elle pour rester aussi zen face à ses radiations ? Était-ce son pouvoir mental qui filtrait la plus grosse parti ou une erreur génétique de x petit apprenti laborantins avec sa pipette. Comment savoir ?
Tout était possible !

Sujet: Re: Pour la 2éme fois Sam 4 Sep 2010 - 16:27

Kleuska pris le flingue et joua avec. Elle s’imaginait attaquer de par et d’autre et tira dans toute les directions. Mais très vite elle s’en lassa. Elle regarda Lester. Il avait l’air épuisé. Elle se souvenait que quand elle était malade quand elle était valkyrie une de ses collègues lui apportait a manger dans son lit. Elle avait toujours trouvé sa très agréable. Elle caressa la joue de Lester en lui envoyant un « bouge pas ». Elle se leva et alla dans sa cuisine où prendre quelques que petits trucs qu’elle mit sur une assiette en essayant de bien présenter. Puis elle retourna dans la chambre pour faire sa petite surprise à Lester.

Sujet: Re: Pour la 2éme fois Sam 4 Sep 2010 - 18:13

Lester la laissa partir, faire son petit train train. Après tout elle avait eu le temps de s'habituer à l'appartement. On en avait fait vite le tour. Il ne savait pas ce qu'elle avait pu utiliser chez lui, ni depuis combien de temps elle squattait. De toute manière il s'en fichait éperdument.

Il avait juste envie d'un peu de calme, de repos après son boulot. Il était content qu'elle soit là, très même. Il avait l'impression de ne plus être seul, d'avoir une compagnie.
Certes, comparer Kleuska à un vulgaire chien n'était pas la chose à faire, mais il ne savait mieux définir ce qu'il ressentait.
En fait, il se sentait bien, calme, détendu. Il avait mal, comme tout le temps, mais le simple fait qu'on lui parle, le distraie ou soit turbulent, l'empêchait de fixer ses pensés sur lui-même et sa vie. Il n'y pensait donc plus. Il n'avait pas besoin de drogue pour ne plus y penser, à cet instant.

La porte se rouvrit et Kleuska apparut, tenant dans ses mains une assiette.
L'odeur des raviolis, chauffé pour une fois, lui rapellèrent qu'il avait une faim de loup.
Il était coincé entre deux paradoxes : malade et pourtant faim.
Mieux valait attendre que les nausées passent : il se prendrait un petit encas cette nuit.
Mais elle s'était si bien appliquée...
En fait, en regardant autour de soi, il constata que l'appartement avait cruellement manqué d'une présence féminine.

Mon dieu, il allait tacher son lit avec de la sauce tomate.
Bon, au diable la maniaquerie, surtout quand une foule de mouton dépasse de sous la commode. On arrête de se braquer au moindre petit changement de sa routine de vieux garçon...

Elle s'assit à ses côtés et lui tendit l'assiette avec de grands yeux brillants. Le genre d'yeux qui font qu'il vous est impossible de refuser.
- Euh, merci mais... je ne me sens pas très très bien.
Il picora, mangeant trois petites bouchées avant de décréter que ce sera tout. Puis il la regarda.
Son chemisier lui allait vraiment à ravir, dommage qu'elle l'ait boutonné si haut. Un peu plus bas s'il-vous-plait...
- Mange mon reste, j'ai mal au ventre. Et tu as pris quelques kilos. C'est bien. Ca te va à ravir...
Oui, elle faisait moins peur, même si ses jambes étaient encore très frêles. Mais elle ne tremblait plus, son corps avait repris plus de forces. Il s'en souvenait, de deux mois plus tôt, ou à chaque caresse il avait eu peur de la casser, de fissurer un de ses os comme celui de son bassin ou ses jambes. Il aurait pu toucher ses veines, en couper aussi facilement qu'il aurait voulu, tellement elles étaient à fleur de peau. Et cette pâleur...
Mon Dieu qu'elle avait bien changé...

Sujet: Re: Pour la 2éme fois Sam 4 Sep 2010 - 18:33

**Je lui plais !**
Kleuska lui souri et fini l’assiette. Elle comprenait que manger pouvais être dure dans certaine conditions. Puis elle posa l’assiette sur la commode faute de mieux. Lester avait l’air fatigué. Et maintenant que faire ? Elle avait eu ses excuses, même si elle n’avait pas vraiment compris pourquoi. Devait-elle partir ? Et peut être revenir un autre jour ou donner un rendez vous a Lester. Ou rester ? Peut être allé dormir sur le canapé, ou a coter de lui, et si elle dormait a coter de lui, dans quel tenu ? Toutes ses questions lui traversèrent l’esprit en un temps record. Mais aucune réponse lui étais parvenu. C’est vrai qu’elle avait des choses à lui raconter aussi. Elle ne savait vraiment pas quoi faire…
Elle s’assit sur le lit à coter de lui et le regarda, on ne sait jamais, une réponse lui parviendrais peut être.

Sujet: Re: Pour la 2éme fois Dim 5 Sep 2010 - 0:52

Il la regarda littéralement engloutir les raviolis. Il ne put s'empêcher de sourire devant un tel spectacle. Comment arrivait-elle à avaler autant ? Il avait l'impression que chaque bouchée représentait une dose de calories qui se répartissait ensuite de manière équilibré un peu partout dans tout son corps. Une seule de ces bouchées était un pas de plus vers la guérison.

Elle allait s'en sortir, c'était certain.
Lui moins.
Elle avait déjà fait ses preuves.
Lui non.
Elle avançait.
Lui n'avait toujours pas posé le premier pas.

Une fois l'assiette reposée, elle resta là, assise au milieu du lit. Elle était agenouillée, à moitié morte de fatigue. Lester se rendait bien compte des clignements abusifs de ses paupières, du relâchement de ses muscles et de la mise en veille progressive de son cerveau.
Et il imaginait bien qu'il devait être dans le même état.
Il n'avait plus envie de rien si ce n'était dormir.
Mais pas seul.
Juste le besoin d'un contact, d'un peu moins de vide dans son lit pour compenser celui dans son cœur. Juste un peu de chaleur, de celle d'une peau collée à la sienne.

Transi de fatigue, il luttait contre le sommeil. Rien ne servait de continuer à parler ou quoi que ce soit d'autre. Ils avaient bien trop besoin de dormir, et la journée de travail recommencerait, encore et encore. Trop de soucis en prévision, trop de chose à faire, trop de contrainte.
Et cette putain d'envie de s'en injecter dans les veines.
Envie de remplacer tout ça par un rêve propret, de laisser les sensations de son corps loin derrière un paravent et de s'échapper, libre comme l'air, vers une destination inconnue. C'était le seul autre moyen qu'il connaissait pour un peu s'évader, sans risque, sans chimie. Mais les rêves se faisaient rares ces temps-ci, le boudaient.

- Je crois que nous avons besoin de nous reposer. Tu peux rester ici autant de temps que tu veux. J'ai un canapé (pas très confortable cela soit dit), et une chambre d'amis que je ne te conseille pas en raison de son nettoyage précaire. Sinon il y a mon lit...
Bon, peut-être le prendrait-elle mal, dans le genre « je veux te sauter à nouveau ».
Ok, il aurait bien eu envie.
Mais pas de crainte pour ce soir, trop lessivé, trop migraineux.

Alors il se leva et commença à défaire son pantalon.

Sujet: Re: Pour la 2éme fois Dim 5 Sep 2010 - 13:07

Kleuska se leva, se mit dos à Lester et se déshabilla. Elle dormira à coter de lui se soir. Nu certes, de toute façon elle ne dormait que comme sa dans un lit. Une fois nu elle se mit vite sous la couette. Elle ne savait pas si Lester l’avais vu, quel importance de toute façon ? Elle s’était allongée dos à lui. Elle ne savait pas trop quoi faire d’autre de toute façon. Certes elle aurait aimé dormir contre lui, pour sentir son odeur, sa chaleur. Mais elle ne connaissait pas très bien les rites sociaux. Et surtout elle ne savait pas se qu’elle représentait pour Lester.

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Pour la 2éme fois

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