Note: Comme ici, nous sommes en 2034, à la fin du printemps. D'ailleurs c'est normal, puisqu'ici c'est la suite directe de là bas.

Hyena vient donc de quitter le centre, et d'achever sa formation. A peine a-t-elle le temps de monter dans la voiture de Samuel qu'elle reçoit sa première mission: intervenir lors d'un braquage.

Y a pas à dire, la vie de NOD est des fois ingrate.[/size]

Comme prévu, il n'y a personne de la brigade et juste les NOD du coins.

J'ai arrêté la voiture dans une rue voisine, histoire de ne pas se faire repérer. Plusieurs hommes se sont infiltrés dans la banque du quartier et ont commencé à percer les coffres. Ils ont fait sortir la moitié des orthodoxes présents, soit pas beaucoup, pour occuper les NOD présents.
A côté de ça ils ont des otages, des orthodoxes sans valeurs à priori. Mais c'est une banque normale avec juste un peu d'argent dans les coffres, quelque chose que le gouvernement peut remplacer sans aucun souci. Alors...

Je dis à Hyena de me suivre et vais me renseigner auprès des autres agents présents, qui me confirment mes informations.

Comme dirait Samissou: "Putain de bordel de chiottes de merde, les enfoirés de connards à la con! Ca va chier des bulles comme quand un basset pète dans mon bol de lait!"

Bon, reculez vos hommes et tous les civils de la zone, la brigade des forces armées de répression s'occupe du reste.

Je retourne à la voiture pour prendre les armes et enfiler un gilet par balle. Heureusement j'en ai une de la taille de Hyena.

Bon, ils n'ont pas d'armes lourdes et utilisent une perceuse plutôt que des explosifs. Ce ne sont pas des pros donc il ne devrait pas y avoir de problèmes.
Ils sont seulement trois ou quatre à l'intérieur, mais ont peut être laissé un homme à eux dehors pour nous surveiller. C'est pour ça que j'ai demandé d'évacuer tout le monde.

Pour le reste, tu as un plan? Moi je peux le faire de plusieurs manières différentes, donc autant le faire de sorte à ce que tu sois à ton aise.
Nos objectifs sont de sauver les otages et d'empêcher les insurgés de partir. Autorisation d'utiliser les pouvoirs mentaux et de tuer les nuisibles.

En parlant j'ai préparé mes armes: Mon 15mm dans la poche prévue à cet effet, mon poignard dans ma botte droite, et deux couteaux de lancer sous la veste. J'ai préparé des grenades fumigènes et aveuglantes au cas où elle voudrait les utiliser. Normalement on ne les utilise que contre les gros gibiers ou quand on doit garder un des insurgés en vie, mais elle n'a pas encore l'expérience.

Et ne stresse pas, c'est mauvais. Tu peux tout à fait le faire et en plus je suis là. Au pire je prendrai les bonnes décisions, j'ai l'habitude.

Voyons si ce que tu as appris te sert à quelque chose.

Je vais enfin mettre en pratique ce que j'ai appris.

J'ai déjà vérifier mon matériel, pendant que Samuel conduisait.
Je ne loupe pas une miette des info qu'on nous donne.
Pour une première mission, on va pouvoir faire ça tout bien comme il faut.

Mais qu'est-ce qu'il raconte le vieux avec ces basset dans son bol ? C'est dégueux ! Et il obligé d'être aussi grossier ? Il pourrait au moins être un peu discret au lieu de brailler comme un poivrot. Dire que c'est lui mon professeur. J'ai un peu honte.

Enfin bon, du moment qu'il est compétent (et il l'est)...
J'écoute attentivement quand il m'expose la situation, concentrée, prête, comme à l'entrainement.

Non, je ne stresse pas ! Nan mais qu'est-ce qu'il croit ? Je suis bien préparée, il n'y a pas de raison que ça foire. Il suffit de faire comme il faut.
Avant de faire un plan, il faut un maximum de renseignements :

-Combien il y a d'otages ? On a un plan de la banque ? Qu'elles sont les issues ? Comment accède-t-on à la salle des coffres ?

-Non, je n'ai encore jamais tué.

C'est évidant, non ? Je sort tout juste du centre, c'est ma première mission. Comme si on nous amenait des vraies cibles, au centre... il en a d'autres des questions stupides comme ça ? C'est pourtant lui qui m'a entrainé, il pourrait se tenir un peu courant, quand même !

Et puis c'est quoi cette façon de faire ? Il a pas de plan ? Selon lui, on entre et voit si comme il dit tout le monde rapplique vers nous ? Et après on fait quoi ? On improvise ? On tire dans le tas ? Qu'est-ce que c'est que ce boulot de touriste ?! On n'est vraiment pas aidé...

Et les otages, il y a pensé ? Ou il a déjà oublié qu'on est sensé protéger les civils ? En même temps, ça doit faire un baille qu'il a pas été en cours, le vioque. A tous les coups il a une mémoire de poisson rouge et a déjà oublié tout ce qu'on lui a appris au centre. De toute façon, ils oublient tous, ils en ont rien à foutre. Du moment qu'on leur donne à bouffé...
Et puis Samuel, c'est pas le genre à respecter les règles. Il n'en fait toujours qu'à sa tête et tout le monde s'écrase parce qu'ils pissent dans leurs frocs. Mais avec un pouvoir comme le sien, n'importe qui peut le faire.
Ça il aurait pas intérêt à l'utiliser sur moi. Je suis pas du genre à faire ce que me dicte mes émotions, qu'elles soient amplifiées ou pas. D'ailleurs, pourquoi il ferait ça ? Qu'elle idée...

Là par exemple, j'en ai rien à péter d'avoir le trac pour cette première mission. C'est des vrais ennemis avec peut-être de vraies armes qui pourraient vraiment me tuer, mais même pas peur ! ... ou peut-être un ptit peu... mais j'veux pas l'savoir ! De toute façon, du moment que la mission est faite, c'est tout ce qui compte. Et puis j'ai un gilet pare-balle.
Ça va bien se passer
comme à l'entrainement
j'ai qu'à faire comme on m'a appris, bien comme il faut et il n'y aura pas de problème
...
qu'est-ce que je dois faire déjà ? merde ! par quoi on commence ?
J'ai un trou là.
putain, et si je me plante ?

euh... euh... qu'est-ce que je dois faire déjà ?
bah j'ai qu'à répondre à sa question déjà, pour commencer, le reste reviendra après.
C'était quoi ça dernière question ? putain j'ai un mal fou à rester concentrée, je suis pas à ce que je fais. Mais non, j'ai pas peur ! Ya pas de raison. Je suis pas la plus nulle, j'y arriverais très bien.
Bon, on se reconcentre.
Ah oui ! qui garde-t-on en vie ?
Ce serait tellement plus simple de tous les buter, mais... c'est mieux de les ramener vivant, non ? Et puis me dépêcher de les tuer, c'est ce que je ferais si j'avais peur d'eux. Pas question de bâcler, on va faire ça bien comme il faut !

-S'ils sont que trois ou quatre ça devrait pas être difficile de les ramener vivants. Ils ont quoi comme armes ? Il faudrait commencer par les désarmer si possible ou à défaut, les éloigner des otages le plus possible. On sait où ils sont les otages ? Ils doivent être groupés pour être plus faciles à surveiller, mais ils en auront peut-être emmené un ou deux dans la salle des coffres.

Ça peut être dangereux, une perceuse, pour les otages.

-Et il faudrait bloquer une des deux issues, qu'ils ne puissent pas s'échapper.

Elle est décidément très maligne, et perspicace. Un peu trop pour l'affaire qui nous préoccupe, mais ce n'est pas vraiment grave.

Bloquer une des issues, c'est devoir se séparer. Les autres NOD présents sont occupés avec les civils. On est dans un quartier reculer, les effectifs ne sont pas nombreux et la plupart d'entre eux sont expérimentés.

Ou alors je n'ai juste pas envie de faire appel à eux...

Et je ne te laisserai pas aller seule là dedans.

Surtout qu'elle n'a jamais tué personne. Je ne lui ai pas parlé des insurgés déguisés parmi les otages pour mieux nous surprendre, et nous tuer. Manger ou être mangé...
Mais ça serait la stresser pour rien. Premièrement ce n'est pas sûr qu'ils utilisent une telle technique, deuxièmement avec mon expérience et mon pouvoir je pourrais les identifier et les neutraliser.

On n’a pas plus d'informations sur ce qui se passe à l'intérieur. Ils ont sûrement des armes du marché noir, et ils n'auront pas laissé les otages sans surveillance. Vu la taille de la banque, ils sont moins d'une dizaine mais je ne sais pas combien exactement.

Ce que je vais faire, c'est aller bloquer la sortie de derrière en la condamnant. Toi tu restes ici et tu cherches une manière de bien faire les choses. Ne te prends pas trop la tête.
De toute façon, une fois à l'intérieur rien ne se passera exactement comme prévu, alors fais juste les grandes lignes.

10 petites minutes, c'est ce qu'il ma fallu pour aller faire ma besogne et revenir. J'ai déplacé des poubelles devant la porte et ai réquisitionné des véhicules pour les mettre dans le chemin, en prenant soin de les rendre inopérant.

Alors, tu t'es décidée? Comme on commence à perdre du temps inutilement, je propose qu'on commence et que tu m'expliques ton plan en chemin.

Bloquer une des issues, c'est devoir se séparer.

Non mais il est bête ou il le fait exprès ?! Il va quand même pas bloquer la porte avec son propre corps, c'est idiot ! On doit bien avoir de quoi la bloquer sans avoir à rester devant. Il a qu'à garer la voiture devant la porte et puis voilà.

On n’a pas plus d'informations sur ce qui se passe à l'intérieur. Ils ont sûrement des armes du marché noir, et ils n'auront pas laissé les otages sans surveillance. Vu la taille de la banque, ils sont moins d'une dizaine mais je ne sais pas combien exactement.

Ok, en gros on sait que dalle. Fait chier !

Ce que je vais faire, c'est aller bloquer la sortie de derrière en la condamnant.

Bravo le génie. Dire que j'ai même pas eu à lui souffler la solution.

Toi tu restes ici et tu cherches une manière de bien faire les choses. Ne te prends pas trop la tête.
De toute façon, une fois à l'intérieur rien ne se passera exactement comme prévu, alors fais juste les grandes lignes.

Ouais, les grandes lignes... mais si ça se passe pas comme prévu, il faut prévoir des grandes lignes de secours ! Sinon comment on va faire ?
Il est marrant lui avec ses "te prend pas trop la tête". C'est peut-être pas une mission difficile mais ce serait bien de la faire comme il faut. Surtout pour une première... de quoi j'aurais l'air si je la foire ? ou pire... non non non ! Ça va bien se passer, il n'y a pas de raison que je me fasse tuer. Au pire, je serais peut-être blessée, si je me prend une balle ailleurs que sur le gilet. Et puis si la blessure est grave, on appellera une ambulance. Ça doit pas être si terrible. Sauf si les rebelles nous empêche d'appeler du secours... auquel cas on sera déjà bien dans la merde... mais non, ça n'arrivera pas ! Mourir dès la première mission, ce serait trop bête, quand même.
Et puis c'est juste un poignet de rebelles. Ça m'étonnerait qu'ils aient eu un entrainement comme le miens. Je suis bien préparée, pas eux.

Alors, tu t'es décidée? Comme on commence à perdre du temps inutilement, je propose qu'on commence et que tu m'expliques ton plan en chemin.

Quoi ?! déjà ?
Merde
mais j'ai pas eu le temps de faire un plan. J'étais trop occupée à... à me demander comment ça allait ce passer et à imaginer le pire. Et merde !
Du coup, qu'est-ce que je peux bien lui raconter en chemin ?

Oh oh. On est déjà tout près de l'entrée et je sais toujours pas comment on va faire. Il doit attendre mes explications que je n'ai pas.
Bon tant pis.

-Bon et bah... on y va ? On fait comme j'ai dit.

Ah merde, c'est vrai que j'ai rien dit. Mais peut-être qu'il s'en est pas rendu compte.

-tu sais, on entre et... la mission quoi... on les neutralise et on sauve les otages.

Ça au moins, c'est des grandes lignes. Je peux difficilement faire moins précis.
Remarque, c'est peut-être ce qu'il attendait, il m'a dit de pas me prendre la tête.

Aaaah, que j'aime cet état d'esprit: On entre et on fait la mission, ni plus ni moins. Et puis que veux tu qu'on fasse d'autre avec le peu d'informations qu'on a?
Et puis se baser sur un plan, c'est prendre le risque que ça ne se passe pas comme prévu.
Tandis qu'en improvisant, on est jamais pris au dépourvu! (Oh Saint Gouvernement, elle m'a mis dans une telle humeur que je fais des rimes en "vu", je sens que tout va bien se passer.)

On approche en longeant le mur jusqu'à l'entrée principale histoire de ne pas se faire repérer trop vite. J'entends des voix à travers un carreau brisé, donc il y a de fortes chances que le hall d'entrée soit occupé. Logique, ils ne vont pas nous laisser entrer comme ça. D'ailleurs, comment faire? Je suis passé devant parce que j'ai le plus d'expérience, mais d'habitude je peux compter sur mes coéquipiers pour me faire rentrer. Et là, c'est ni une situation habituelle ni sa spécialité.

En plus de tout ça, j'ai encore mal à la tête. J'ai du trop forcer en laissant mes adieux au directeur du centre de formation NOD, il semble que je ne pourrai pas réutiliser mon pouvoir tout de suite.
Puisqu'il va falloir utiliser la manière forte, je fais signe à la petite de ne pas bouger, pour pouvoir analyser la situation avec précision. Je peux distinguer deux voix différentes, mais je ne vois qu'un seul insurgé. L'autre surveillerait des otages? A ce moment là, il y en a peut être un troisième... Il me faut un autre angle de vue.

Reste ici. Si tu es en danger tu te casses sans faire attention à moi.

J'attends que celui que je vois me tourne le dos pour me faufiler rapidement de l'autre côté de la porte. Pas de réaction, c'est bon je peux continuer jusqu'à une fenêtre un peu plus loin, et essayer de voir le reste de la salle.

Ils ne sont que deux, équipés d'armes automatiques de basse qualité. Peu précise et plus faites pour impressionner que pour tuer, mais toujours dangereuses. La demoiselle a dit qu'il faudrait les garder en vie, ça va ne pas être facile. Mais elle n’a pas dit que ça serait facile aussi...

Hey Hyena. Leçon du jour numéro 1: Faut avoir des couilles.

Toc toc toc, trois coups rapides sur la vitre avant d'aller me placer entre la fenêtre et la porte dos au mur et arme au poing. Il viendra soit par la porte soit par la fenêtre, le tout est d'être prêt. Je préférerais la fenêtre quand même, je serai mieux caché que par la porte.

La fenêtre s'ouvre, à croire que le narrateur de ma vie m'aime bien, et je peux apercevoir le canon de son arme. Le timing est serré: j'attrape son bras et le fracasse contre le mur pour qu'il lâche son arme. Mais il faut faire vite pour que l'autre ne puisse pas réagir: Je tire d'un grand coup sec pour le faire basculer dehors et le maintiens debout, devant moi en me dirigeant vers la porte.

Ouvre.

Une fois à l'intérieur, j'ordonne au deuxième de déposer son arme à terre et de s'en éloigner. Il s'exécute sans rien dire, mais en même temps je menace son pote tout en m'en servant comme bouclier humain.

Tu peux rentrer! Menotte le deuxième pendant que je m'occupe de celui ci.

Une fois qu'ils sont tous les deux solidement attachés et qu'on a fait ressortir les otages qui étaient présents, je les assomme. Comme ça ils ne pourront pas appeler au secours. Et puis normalement je les aurais simplement tués. Et puis j'aime pas les insurgés.
Mais...

Merde...


J'ai oublié de leur demander combien ils étaient et s'il y avait encore des otages.

Franchement, vous trouvez pas qu'il se la pète ?
"faut avoir des couilles", non mais tu parles d'une leçon !
nan mais pfff ! faire toc toc à la fenêtre, moi aussi je peux le faire d'abord... ça me serait pas venu à l'idée, mais je peux le faire. En plus c'est complètement con comme idée.

Et le pire, c'est que ça marche. C'est pas possible qu'ils soient aussi débiles les mecs quand même ! Et pourtant, c'est tellement gros comme connerie que ça fonctionne. J'ai pas le temps d'en revenir qu'il a déjà neutralisé le deuxième et que c'est à mon tour d'entrer en piste.
Le rebelle n'oppose aucune résistance et se laisse menotter. Il a eu l'air surpris de me voir entrer. Est-ce que je l'impressionne ? Ah... à sa façon de me regarder en levant un sourcil dubitatif, j'ai pas l'impression. Ouais, je suis pas grande et alors ?! J'en suis pas moins NOD alors respect ou je te latte les couilles ! nan mais. Il a intérêt à se tenir à carreaux, le rat.
C'est pas parce que je suis une fille et pas tout à fait majeure qu'il doit se croire hors de danger.

Ah bah là, il croit pu rien du tout. Samuel vient de l'assommer. Bien fait.
Quoi ? l'autre aussi ?? Mais euh...
J'ai bien entendu ce qu'il a marmonné ? On va dire que non.

-Bon... et maintenant ? Il en reste ? Dans la salle des coffres peut-être ?
Combien ?

Ca se voit presque pas que je me fout de sa gueule. Je n'oserais quand même pas manquer de respect à un supérieur, naaaaan. Et encore moins à un supérieur qui "a des couilles". Ce serait mieux s'il avait une cervelle, mais bon, on peut pas tout avoir.

Combien il en reste? On s'en moque, de toute façon on partait en infériorité numérique. On pourra se renseigner quand il n'en restera plus beaucoup.

Ouais c'est ça. Et on pourrait même se renseigner quand il n'y en aura plus du tout.
Il pourrait le dire carrément que je l'emmerde avec mes questions !

Je me tais, sinon il va encore m'énerver, et je le suis sans faire de bruit.
Mais c'est lui qui s'arrête devant la porte et qui me cause encore.

Là en dessous ça risque de chauffer, t'es prête? Tu veux que je passe devant, ou tu préfères qu'on change? Je vais pas faire tout le boulot quand mê...

Et c'est une question en plus. Il va falloir que je réponde. Il me saoule !
Mais pas le temps de répondre, ya un mastodonte qui sort. Ca doit être un mutant pour être aussi énorme.
Petit regard inquiet vers Samuel. Il est grand lui aussi. Il va s'en occuper, hein ? Il fera ça très bien. Alors je me glisse derrière, le pousse un peu vers le colosse pour le distraire pendant que je me faufile de l'autre côté de la porte, avance de quelques mètres puis dévale les escaliers à toute vitesse.

Je sais pas si le grand balèze m'a vu passer.
Samuel risque de m'en vouloir un peu de le laisser se taper le monstre tout seul. Mais il est très fort, il s'en sortira. On plus, il a un flingue et l'autre n'a qu'une machette. Il lui suffit de reculer un peu pour pas s'en prendre un coup et de tirer, puis on n'en parle plus. Merde, pourquoi j'y ai pas pensé plus tôt ? J'espère lui, il en aura l'idée... mais oui il y pensera. Il est un peu bête des fois, mais quand même... et puis il a plus d'expérience que moi.
Pendant ce temps, je vais m'occuper des autres, en bas. Comme ça, il pourra pas dire qu'il doit tout faire lui-même.

Je m'arrête devant une lourde porte entre-ouverte. J'entends des voix de l'autre côté. Apparemment, ils sont deux... contre une, mais ça devrait être jouable.
Je jette un coup d'oeil pour mieux les localiser et commence à me concentrer pour paralyser une jambe à l'un d'eux. Si j'en immobilise un, j'aurais plus qu'à neutraliser l'autre, en espérant qu'ils n'aient bien que des perceuses pour se défendre.

J'entends aussi des sanglots. Merde ! Ils ont emmené un otage avec eux. Il va falloir faire gaffe à ça aussi.

Ça y est, la cible est tombée au sol. Je l'entends qui se lamenter ne pouvant plus bouger sa jambe. Son acolyte viens voir ce qu'il a et c'est se moment là que j'entre, arme en main.

-Ne bouge plus ou je te met un pruneau !

Et là, chose inattendue et pour le moins surprenante, l'otage sort une arme à feu et la braque sur moi. Là sur le coup, je comprend pas. Et il continue à chialer.

-Je le savais ! Les NODs ! Ils sont venus ! On est foutu ! Je veux pas finir avec une puce dans le crâne.

-Crois moi, si tu te fais attraper, c'est pas une puce qu'ils vont te mettre dans le crâne. Surtout garde la bien en joue et si elle fait le moindre geste tu tires, ok ?

C'est là que je percute : le type en train de pleurer n'était pas l'otage mais un des braqueur terrorisé à l'idée de se faire pincer. Quand à celui qui est par terre, le deuxième braqueur pointe une perceuse sur sa tempe.
Putain de merde ! J'ai paralyser l'otage ! Et maintenant il risque de crever et moi aussi.
Si j'en réchappe, Samuel va bien m'engueuler.

Putain de saloperie de tarlouze d'insurgé ! Pourquoi fallait-il qu'il chiale comme un fillette, celui-là ?! En tout cas, il a l'air très nerveux. Je préfère lâcher mon arme, comme on me l'ordonne. le coup risquerait de partir très vite.

J'aurais jamais du y aller toute seule.
Samuel, qu'est-ce que tu fous ? Pourvu qu'il n'est pas de problème avec le colosse à la machette.

[HRP]Attention, c'est trash, très trash ou trop trash selon les points de vue. Je ne ferai probablement plus rien d'aussi violent, mais là...[/HRP]


Heeeeey, elle s'est tirée! Elle m'a lâchement lâché la lâcheuse!
L'autre l'a vue mais n'a pas l'air de s'en soucier, il doit en rester assez en bas pour qu'il ne la juge pas dangereuse. Pourvu qu'elle ne fasse pas de conneries, parce que moi je risque de mettre un petit temps pour m'occuper de notre ami.

Il attaque rapidement avec sa machette, je n'esquive le coup que de justesse. Grand, fort et rapide, c'est bien ma veine. Et je suis censé neutraliser un type pareil sans mon pouvoir et sans le tuer?

Oh, le petit NOD est impressionné? Il a peur peut être? Pfff.

Il attaque une deuxième fois au niveau de ma tête, manqué.

Impressionné? T'es juste grand, faut pas prendre la grosse tête.
Alors tu n'as pas peur, c'est bien petit NOD. Et la fille en bas, tu crois qu'elle a peur? Ils sont deux, célibataires, et il n'y a rien de mieux qu'une jeune NOD dont c'est la première fois. Quand j'en aurai fini avec toi, j'irai m'occuper d'elle avec eux.

Il s'est arrêté de m'attaquer pour me provoquer, il n'a pas peur de moi même si j'ai une arme à la main? Mais je n'aime pas ses sous entendus, ils comptent la violer? On dirait qu'il parle d'expérience.

Des rats, des ordures. Des petites merdes grouillantes qui prêchent la paix, pensent la guerre, qui disent être bons tout en pillant et violant parfois. Habitant la fange et les égouts, ils devraient tous crever. Mais Hyena a dit qu'elle les voulait en vie.
Il lance une provocation de plus que je ne comprends même pas, je n'ai même plus envie de l'écouter. Sa présence m'insupporte, il doit mourir et tant pis pour les consignes.

Alors qu'il s'élance vers moi le sourire aux lèvres, je vise sa cheville gauche et tire. Ca fait "pan", "shrack", et son pied se retrouve à voler deux mètres derrière lui. Emporté par sa course il tombe juste devant moi, me blessant la jambe au passage, j'ai été imprudent. Il hurle de douleur et tente de se relever, cela pourrait être dangereux.
"Pan", deux fois, dans son bras d'appuis. "Boum", le revoilà au sol, meuglant comme un malpoli. Je tire à nouveau, trois coups cette fois, dans son autre bras.

Combien d'otages?
Il se contente de vociférer, je ne comprends pas tout et puis je m'en moque, je veux juste un chiffre.
Combien?!
C'est inutile il ne répondra pas et je le sais, il a trop mal et son égo est blessé, il pensait que j'étais un simple péon et qu'il pourrait me battre facilement. Il voit la mort approcher.
C'est pas bien Samuel, tu oublies Hyena, c'est pas bien ça.
Tant pis... Fais de la place pour tes potes, ils te suivent.
Je range mon flingue pour sortir mon poignard et une grenade fumigène à la place. Je lui lacère les avant-bras, puis lui tire les cheveux pour qu'il ouvre grand la bouche, bouche qui se retrouve bientôt ornée d'une grenade fumigène dégoupillée.
L'étouffement par la fumée ou exsanguination, qu'est ce qui te tuera?

Je le laisse à son sort et descends les escaliers en trombe, j'ai repris mon flingue sans pour autant lâcher mon couteau. J'ai perdu trop de temps, y a plus qu'à espérer qu'elle n'ait pas fait de conneries.

Je m'arrête juste devant la salle des coffres et regarde ce qui se passe à l'intérieur. Putain de merde, elle a fait une connerie. Putain la conne! Maintenant ils peuvent s'en servir comme otage.
D'un autre côté, si l'autre en haut disait vrai, je n'ai plus qu'à attendre qu'ils prennent du bon temps aux dépends de Hyena et je pourrai les avoir tranquillement. La voie la moins risquée mais la moins agréable pour elle, surtout si un de ses violeurs lui tombe raide mort dessus avec un bout de tête en moins.
De toute façon, le premier a tellement la frousse qu’il ne risque pas d'avoir envie, et même si il voulait...

Le plan B dit: "on bute tout le monde, tant pis pour la sécurité des otages". Sauf que même si je descends le premier le deuxième est toujours dangereux. Gamine, tu m'as foutu dans la merde.

Je suis dans la merde bien comme il faut.
Une arme braquée et sur moi et l'otage toujours menacé d'une perceuse.
Et Samuel qui met du temps à arriver... si ça se trouve il s'est passé quelque chose avec le colosse... j'aime mieux pas y penser.

Le type à la perceuse ordonne à son acolyte de me prendre une paire de menotte pour m'attacher les mains dans le dos. C'est ce qu'il fait, les mains tremblantes et les genoux qui jouent des castagnettes. Il fait presque peine à voir... presque ! Je suis une NOD quand même. Manquerait plus que j'ai pitié pour un rat, aussi pitoyable soit-il.
Je lui jette plutôt mon regard de tueuse accompagné d'un discret grognement, histoire de le rendre encore un peu moins sûr de ses gestes.

-S'ils bougent, t'en bute un.

C'est à ce nase qu'il confie ma surveillance ? Pas sûr que ce soit ce qu'il y a de mieux à faire.
Et pendant ce temps, il continue ce qu'il faisait avant que j'entre : il se dépêche de percer les coffres et de remplir des sacs.
Il doit sentir qu'il n'a pas intérêt à trainer. Peut-être qu'il se doute que je ne suis pas venue seule et qu'un collègue risque de leur tomber dessus d'un instant à l'autre.
Mais pas si vite !

Je ne bouge pas, pas besoin. J'observe juste son poignet, jusqu'à ce que ses doigts s'engourdissent. Il a de plus en plus de mal à tenir la perceuse qui fini par lui tomber des mains. Et le voilà qui peste. Je vois la panique naître dans ces yeux. Ces yeux qu'il braque sur moi d'un coup. Aurait-il deviné la source de sa paralysie ?

Il demande alors à son pote de prendre la perceuse, pendant que lui me tient en joue de sa main gauche et commence à m'insulter.

-C'est toi qui fait ça ? Sale chienne ! Répond !! Ils t'ont donné un putain de pouvoir mental ! A une petite connasse comme toi ?!

Là dessus, il me frappe à grand coup de flingue dans la gueule. Mais les coups, je connais bien, il en faudra plus que ça pour me déconcentrer.

-Tu vas arrêter ça tout de suite ou tu vas passe un sale quart d'heure, je te la garanti !

Il ponctue sa phrase en m'attrapant par les cheveux pour me tirer la tête en arrière.
Je ne sais pas ce qu'il a l'intention de me faire et ne tient pas à le savoir. Mais en même temps, je ne préfère pas lui rendre l'usage de sa main droite de crainte de ce qu'il pourrait en faire. Rien ne dit qu'il me foutra la paix si je lui obéis.

-Tu dis rien ? T'as avalé ta langue ou c'est cette espèce de bâillon qui t'empêche de causer ?
C'est que tu dois pas être vilaine là dessous. Depuis quand ils embauchent des jeunes filles chez les NODs ? On parie que je peux m'occuper de toi avec une seule main ?

Ce porc a ouvert mon gilet par-balles et est en train de me déboutonner ma chemise. Pour ça, il a du poser son arme. Si seulement je pouvais l'éloigner de lui...
Mais... il me tripote la poitrine, l'enfoiré !

-Alors, tu dis toujours rien ?

C'est alors qu'il lâche mon sein pour tirer me masque. Ces doigts étant trop près de ma bouche, je mords dedans et ne lâche plus. Il hurle et peste en me frappant de sa main droite toujours molle comme un chiffon. Il en retrouvera bientôt l'usage, tandis que je sent ma bouche se remplir de son sang.

Et son andouille de complice qui ne fait rien. Paniqué, il crie en regardant la scène. J'ai le temps de baver du sang avant qu'il ne se décide à accourir, perceuse en main. Il va faire quoi ? Me faire des ptits trous ? A cette pensée, je serre un peu plus les dents et ferme les yeux. Ça va faire mal.

Samuel, enfin ! C'était moins une.

Il ordonne, je lâche et m'éloigne.
Mais il tient vraiment à ce que je reste éloignée ?
Sûr ?
Il veut pas un ptit coup de main ?
Nan, il est fort, il va lui faire sa fête.
Il saigne.
Là je crois qu'il a besoin d'aide.
Putain oui ! ce n'est plus le moment de réfléchir

Je ramasse le flingue que l'autre porc a laissé par terre. Je vise et... et ça va pas le faire. Ils n'arrêtent pas de bouger. Ils sont trop près, je risque de blesser Samuel qui a déjà l'air mal en point. Mais il faut faire vite !
La jambe, c'est assez loin de Samuel pour ne pas le blesser même si je rate.

La balle atteint sa cible, en plein dans le pied. Le rat hurle, tétanisé par la douleur. Je l'assomme à coup de coude.

Samuel a vraiment pas l'air en forme. J'appelle une ambulance, calmement mais vite, comme on m'a appris. Je fini d'enlever ma chemise que l'autre enfoiré avait déboutonné et fait compresse avec sur la blessure à la tête.

-Samuel. Tu m'entends ?
Ne t'endors pas, hein ?
Les renforts vont arriver et j'ai appelé une ambulance.
C'est juste un trou dans le crâne, mais ça va aller. Garde les yeux ouverts.

Il a intérêt à pas s'endormir ou c'est moi qui vais le réveiller ! C'est mon supérieur et c'est ma première mission. Alors il a pas le droit de crever !!

Ça y est, il émerge. C'est pas trop tôt.

Je me demande quand même ce que je fout là. J'ai rien moi. Ils font chier à vouloir faire des examens ! C'est lui le blessé, pas moi. Ok, j'avais du sang sur la gueule, mais c'était même pas le mien. Et puis il y en a qui croient j'ai été violée. Tout ça parce qu'ils m'ont trouvé à moitié à poil. J'ai beau dire qu'il ne s'est rien passé j'ai l'impression qu'on ne me croit pas.
Ils sont chiants putain ! Et puis qu'est-ce que ça peut leur foutre ?

Enfin maintenant que Samuel est réveillé, il pourra leur dire lui. Il a vue ce qu'il s'est réellement passé. Et on va enfin pouvoir se barrer d'ici. J'aime pas les hôpitaux !

Mais si ça se trouve, avec sa blessure à la tête il ne s'en souvient même pas.
Remarque, c'est peut-être pas plus mal. Comme ça il aura oublié la beigne que je lui ai mise quand je l'ai vu bavé en reluquant ma poitrine et la deuxième que je lui ai collée quand il a tourné de l'œil, juste avant qu'on lui fasse une piqure.

S'il pouvait oublier aussi que je nous ais foutue dans la merde... A cause de moi il a failli y rester. J'ai été trop nulle. J'ai mis ma vie en danger, la sienne et celle de l'otage. Pour une première mission, c'est un vrai désastre.

Je ne sais pas quoi lui dire. Même, je préfère me taire, je suis pas très fière. De toute façon j'aurais à l'ouvrir bien assez tôt.

Le boss veut nous parler. Super ! Ça sent les remontrances à plein nez. Si ça se trouve ils vont me renvoyer au Centre, jugeant que je ne suis pas prête à exercer. Ça craint.

Enfin, quand faut y aller...
Je suis prête, debout à côté de la porte. J'attends que Samuel se lève et m'accompagne.
Inutile de lui dire de se magner le cul... ce serait même surement mal venu.

Un test ou une vraie mission, qu'est-ce que ça change ? J'aurais aussi bien pu crever, ça ne fait pas grosse différence et le bouleau est le même.

L'important est de s'en relever, ça j'ai bien compris et j'ai pas franchement envie de claquer. Mais ça n'empêche pas de faire les choses correctement quand c'est possible.
J'ai presque l'impression qu'on me conseil de bâcler, de laisser crever les otages et de tuer tout le monde. De faire dans la facilité quoi.

Et tous leurs entrainements et leurs leçons de merde qu'ils m'ont fait subir au Centre, ça sert à quoi ?!
Putain, mais merde quoi !

En attendant, je dois faire un choix.

Faire un choix… ça n’a jamais été mon point fort, surtout quand c’est un choix qui ne concerne que moi.
Avoir ce genre de choix, c’est un privilège. Et après toute ces années passées à faire ce qu’on me dit bien comme il faut, je l’ai mérité.

Pourquoi je refuserais ?
Parce que c’est plus dangereux que ce qu’on donne à faire aux autres NODs, les moins bons.
On me le propose à moi parce que j’en suis capable.

Mais je risque d’y rester.

Est-ce que peux refuser une mission par peur de mourir ? Laisser tomber parce que j’ai la frousse, et puis quoi encore ?! Et puis d’abord, j’ai pas la frousse. Je suis pas une trouillarde. J’ai dis à Samuel que je voulais faire parti de la brigade spéciale, je vais pas me débiner maintenant.
J’en serais parce que j’en suis capable, même avec ce qu’on me reproche.

En plus, c’est bien payé à ce qu’on m’a dit. J’aurais de quoi m’offrir un appart loin de ce Centre pourri rempli de connards.

-J’ai pas de questions. C’est tout vu.

Finalement, c’est pas si difficile de choisir.
Et on me donne 10 minute pour ça ?
Et maintenant ?

10 minutes, c'est long.
Surtout quand on n'a rien à dire.
Qu'est-ce que je pourrais bien lui demander ? S'il pense que je suis prête ? Comme si j'avais besoin de ça.
Il est hors de question que je perde mon temps pour me retaper un autre test plus tard. Ça sert à rien.

J'aime pas son rire.
De toute façon, je n'aime aucun rire d'aucune sorte. C'est interdit, je n'ai pas à aimer ça. Mais c'est comme quand on mange en faisant du bruit, celui des autres est toujours plus dérangeant que le mien (en tout cas pour moi) et encore, c'est parce que j'y suis un peu habituer. Mais même le mien j'aime pas, quand je l'entend, c'est toujours mauvais signe.
Il est bruyant lui en plus ! Mais putain ! pourquoi il fait ça ?

Aaaarêtes ! Tu veux me faire honte ou quoi ?!
Ça, je ne le lui dit pas, bien sûr que non. J'oserais pas (même si j'ai déjà osé pire). Je me contente de rester dans mon coin et faire comme si j'avais rien entendu. Je ne le regarde même pas et si on me le demande, je ne le connais pas. Ou alors je dirais qu'il a reçut un coup sur la tête ou qu'il a une tumeur au cerveau.
Putain, mais qu'est-ce qui lui prend ? C'est pas son état normal, ça... quoique, c'est assez con pour lui ressembler, comme réaction.

Sont gros rire bruyant, c'est bien quand ça s'arrête. Mais trop tard, ça a attiré la grosse.
J'aimerais pas être à la place de Samuel en ce moment. Cette infirmière est tout à fait répugnante. Mais c'est bien fait pour lui, il avait qu'à être sage !

Mais alors, si la grosse le garde ici, quand est-ce qu'on s'en va ?
Ah, il a un collègue qui vient me chercher.
Mais je suis pas une gamine !! Je fais partie de la Brigade maintnant ! Il est au courant le balafré ?!
Et gningningnin, "pauvre petite chose fragile"... ça va ho ! je suis pas en sucre ! J'aurais bien envie de lui montrer comme il est fragile mon pied dans ses burnes. Heureusement pour lui, il a plus d'expérience que moi (donc c'est un peu mon supérieur et on ne casse pas les couilles de son supérieur, ça se fait pas), il y a du monde qui nous regarde et je suis pressée de partir. Alors je dis rien, je fais ce que j'ai fais ce qu'on me dis et suis le grand balafré.

Mais je suis contrariée. C'est Samuel qui aurait du me ramener, non ? C'était pas prévue comme ça ? Il m'a amené à ma première mission, il pouvait bien me ramener après. C'est n'importe quoi sinon.
Et surtout ça me fait chier de suivre l'autre. Je le connais pas, ou très peu et il me prend pour une petite fille.
Alors oui, j'ai franchi la porte en regardant derrière moi et j'ai vu Samuel rester là, écrasé par une baleine. Et ça me fait chier qu'il vienne pas. Lui au moins il me connait.
Il a intérêt à guérir vite !