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Novlangue est un univers totalitaire inspiré de 1984 (G Orwell)

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 Première danse à l'aube

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AuteurMessage

Automate
Nous sommes Dieu...

Phil Mason
Phil Mason

Masculin
Age : 38
Mes RPs : Une Valkyrie bien singulière.
La petite Gwenaël attend ses parents à l'accueil du magasin.
Suite pour violoncelle n°1
Autour d'un drink
Fan Club RP : 2

Fichier Edvige ♫ ♪♪
<b>Particularité </b> Particularité :
Un peu d'histoire :

Première danse à l'aube Vide
MessageSujet: Première danse à l'aube   Première danse à l'aube Icon_minitimeMer 26 Jan 2011 - 21:10

Phil allait répondre à l'homme vêtu d'une tenue en vinyle blanc quand ses pensées se mirent à être confuses, un malaise le gagnait et il ne savait identifier d'où il pouvait provenir. Il secoua un moment la tête pour reprendre ses esprits, et posa son verre sur le comptoir, préférant le laisser de côté pour l'instant et tandis qu'il se concentrait pour formuler une phrase cohérente à son interlocuteur, Phil put constater un bref instant le retour de la lumière avant que celle-ci ne prenne une intensité sans égale et emplisse son champ de vision afin de ne lui laisser qu'une seule chose à voir le temps d'une dernière seconde : un immense voile bleuté.

Combien de temps ? Comment ? Où ? Phil reprenait ses esprits et commençait à distinguer des formes autour de lui, il pensa d'abord à un malaise, mais il se tenait dans la même position qu'une seconde auparavant, debout et bien droit sur ses jambes. Seulement, ce n'était plus le Wonderland, à ce qu'il put identifier sur l'instant, il se tenait plutôt au milieu d'une immense remise. Il chancela et failli tomber en arrière. Non, ce ne pouvait être possible, il se tenait au comptoir de son cabaret la minute précédente, il ne pouvait être ici maintenant. Il allait se réveiller et découvrirai qu'il était sur le sol, pris d'une syncope dû au stress et à l'alcool. Il prit sa tête entre ses mains et cria :

- Nom de dieu ! Mais où je suis ?!!!

Il fit quelques allers et retour sur une dizaine de mètres, hésitant. Gauche ? Droite ? Il ne savait définitivement pas quel chemin prendre et s'accroupi le temps de souffler un grand coup. Il sentait l'air emplir ses poumons à chaque respiration, chaque alvéole recevant sa part d'oxygène frais. Frais ? Non, l'air avait quelque chose de bizarre, l'idée lui paraissait complètement grotesque et il se prit à se moquer de lui même, mais les faits étaient bien là : l'air avait quelque chose de différent, comme s'il n'était pas chez lui. Encore un tour des scientifiques ? On l'aurait drogué, puis réveillé ici debout afin de l'expérimenter ? Encore une idée grotesque.

Phil se releva et décida de prendre à gauche, il allait sortir d'ici et rentrer chez lui, prendre une douche brûlante, se servir un verre agrémenté de son herbe préférée et se détendre. Peut-être allait-il même appeler une ancienne conquête pour la nuit, ou pourquoi louer les services de valkyries haut-de-gamme ? Demain, il irait à la première heure à l'assemblée pour reporter les faits aux connaissances adéquates et il tirerait cette histoire au clair. Voila ce que Phillip Mason allait faire.
Il arpenta quelques couloirs tout en cherchant un quelconque signe sortie et s'alluma une cigarette. Il avait dans sa tête une musique d'un vieux film d'horreur du siècle dernier, une mélodie aiguë jouée par des violons, il ne retrouvait pas le film en question mais la musique avait pour effet de le stresser encore plus, il accéléra le pas, perdant patience et au tournant d'un autre couloir, percuta un corps allant à vive allure également. Il fit quelque pas en arrière tout en se reprenant et pu découvrir son obstacle : une femme d'une trentaine d'année, habillée d'une manière moyennement élégante à son goût mais néanmoins atypique, là aussi, il y avait quelque chose de différent. Cela se jouait à une multitude de petits détails, allant des boutons à certaines parties de la coupe du vêtement. Il alla pour saluer la jeune femme mais celle-ci le prit de court :

- Monsieur Phillip Mason ! Vous-êtes là ! On vous cherche depuis un bon quart d'heure ! s'exclama-t-elle.

Au moins, on savait qui il était, cela allait lui faciliter la tâche, à moins que ce ne soit l'inverse ?

- Bonsoir, répondit-il. J'aimerai savoir ce qu'il se passe, parce que là, je n'y comprends plus rien du tout ! J'étais au comptoir de mon établissement, entrain de gérer une panne de courant et là, je me retrouve ici, dans un espèce d'entrepôt miteux pour prolétaire avec vous qui m'y cherchiez !
- Ne vous en faites pas monsieur Mason. Nous allons tout vous expliquer.

Elle aperçu quelque chose dans le dos de Phil et héla :

- Par ici, je l'ai trouvé !

Mason se retourna pour voir arriver trois hommes en uniformes, eux aussi familiers mais dérangeant dans les détails divergents. Il reconnu néanmoins l'uniforme du NOD lorsqu'ils arrivèrent à sa hauteur.

- Monsieur Mason, veuillez nous suivre s'il vous plait. Nous allons vous conduire à l'assemblée, tout vous y sera expliqué.
- Parfait, répondit Phil dans un soupir de soulagement tout en emboîtant le pas à l'officier. Un moment j'ai cru que vous alliez m'arrêter pour une connerie dont je ne me souviendrai pas. C'est assez confus dans ma tête pour le moment.
- C'est normal, après ce que vous avez traversé, lui répondit la jeune femme.
- Oh bordel, grogna Phil. Qu'est-ce qu'i a bien m'arrivé encore ? Et depuis quand vous me cherchez ?
- Oh depuis un bon moment déjà monsieur Mason, lui expliqua-t-elle. Et croyez-moi cela n'a pas été facile de vous trouvez, nous avons fouillé plusieurs endroits à plusieurs moments donnés, le problème étant la quantité de variable quant à l'endroit et l'heure de votre arrivée. Mais heureusement, grâce à la technologie des sphères nous avons pu diminuer le nombre de possibilités, cela nous a demandé un travail monstrueux mais on y est arrivé, il ne nous restait plus qu'à surveiller les différentes coordonnées dans l'espace et le temps et vous y attendre en attendant qu'un jour ce soit les bonnes.

Il devait avoir sacrément bu, car il ne comprenait rien à ce qu'elle disait. Ou plutôt si, il comprenait parfaitement les mots, mais il n'y croyait pas.

Quelques minutes de marches et d'interrogations plus tard, ils arrivèrent dehors, l'air était vicié et les bâtiments gris suintaient la crasse. Et comme de coutume, tout était étrangement différent. Le ciel lui paraissait plus près également, il avait définitivement trop bu pour penser pareille chose. Puis son attention fut vite attirée par la voiture qui les attendait, certes c'était une voiture, mais plus que futuristes, même dans ses rêves d'avenir les plus fous il n'avait imaginé pareil design. Il scruta les moindres détails de l'automobile tandis qu'il se dirigeait vers elle, cependant, un détail lui échappa, l'absence de roues au véhicule. Il y prit enfin place en se posant encore et toujours la même question : Où suis-je ?

Le reste de ce souvenir ne fut que vertige sans fin, la voiture démarra et il la sentit glisser et non rouler sur le sol jusqu'à ce qu'au détour d'une rue elle fit l'impossible, se mettre à voler dans les airs offrant un panorama unique : une mégalopole tout en niveaux s'élevant sur des hauteurs vertigineuses. Phil fut prit de nausée devant cette vision et se cala dans son fauteuil en fermant les yeux, attendant le moment salvateur où il se réveillerait.

Et il se réveilla, dans son lit, au chaud. Encore ce même souvenir hantant ses rêves, revenant chaque nuit depuis son arrivée, trois semaines plus tôt. Mais ce matin là, c'était différent, plutôt que de se réveiller en sueur et en sursaut, c'est un grand sourire aux lèvres qu'il ouvrit les yeux. Serein pour la première fois depuis 21 jours, il se leva et fila sous la douche, il avait eu du mal à s'habituer aux nouvelles commandes qui contrôlaient l'intégralité des appartements, mais les nouveaux gadgets qui étaient à sa disposition l'amusait énormément et il prenait un malin plaisir à apprendre la vie en 2140. Une fois propre et définitivement réveillé par la meilleure douche multi-jets qu'il eu connu, il s'habilla d'un de ses nouveaux costumes spécialement taillé à l'anglaise, comme à son époque, il avait donner du fil à retordre au tailleur qui n'avait jamais cousu de pareil complet mais comme d'habitude, il n'avait pas lâché l'affaire avant qu'elle soit classée. Ce matin, il était de retour et en pleine forme, il avait commencé à prendre ses marques et un nouveau monde s'offrait à lui, il voyait déjà les centres de loisirs et établissements de nuit revenant vers leur père fondateur, certains avaient effectivement survécu jusqu'à cette date, à sa grande surprise, d'autres avaient étés rasés ou encore rachetés. Mais cela n'avait pas d'importance, car aujourd'hui, Phil Mason revient à la tête de son empire. Il avait saisi l'assemblée, remué ciel et terre, faisant valoir son droit de propriété industrielle, et grâce à l'aide et aux connaissances juridiques de son acolyte de toujours, Henry, qui avait glissé par la faille lui aussi, ils avaient gagné le droit pour Phil de siéger à la tête du conseil d'administration, l'idée de partager le pouvoir ne lui plaisait guère mais il devrait s'en contenter pour le moment.
Henry avait eu beaucoup de travail pour rassembler les informations sur les nouvelles lois de Novlanque, mais étrangement, il avait dans sa tête des fragments d'histoire des cent dernières années, se débloquant de temps à autre sans crier gare. Les scientifiques avaient expliqué cela comme une des conséquences du voyage à travers la faille, pour Henry elle fut bénéfique, pour Phil un peu moins, en ce qui fut une seconde pour lui, il vieilli d'approximativement dix ans.

Il se servit un thé Earl Grey, toujours agréablement étonné qu'on en fasse encore de cette qualité là, alluma une cigarette et bu une gorgée tout en allumant ce qui servait désormais de centre multimédia intégré à l'appartement et mit la musique à un volume indécent. Tasse dans une main et cigarette dans l'autre, il se mit à danser et devant sa baie vitrée en chantant à tue-tête, admirant la vue de cette immense citée aérienne lui tendant les bras. Il s'approcha en fin de compte de la paroi en verre et sourit, un large et immense sourire.

Oui, cela allait être une belle journée.

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