AccueilNovlangue 2140Dernières imagesRechercherS'enregistrerConnexion

Novlangue est un univers totalitaire inspiré de 1984 (G Orwell)

Ambiance Blade Runer, The Island, Total Recall, et tant d'autres où les libertés sont étranglées...
Chut! Big Brother... La délation est l'arme des cafards...
Bienvenue dans notre Monde!

 
-39%
Le deal à ne pas rater :
Ordinateur portable ASUS Chromebook Vibe CX34 Flip
399 € 649 €
Voir le deal

Partagez | 
 

 Dans le Souk d'Al-Novlang [ouvert]

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage

Mentaliste
Le destin bat les cartes, nous jouons

Lester
Lester

Masculin
Age : 30
Mes RPs :

Fan Club RP : 32

Fichier Edvige ♫ ♪♪
<b>Particularité </b> Particularité :
Un peu d'histoire :

Dans le Souk d'Al-Novlang [ouvert] Vide
MessageSujet: Dans le Souk d'Al-Novlang [ouvert]   Dans le Souk d'Al-Novlang [ouvert] Icon_minitimeJeu 28 Avr 2011 - 14:05

Le pitch ICI. Ouvert à tous, du moment que vous trouvez l'inspi. La situation est différente (et en même temps semblable) au Novlangue traditionnel. Si vous le voulez, on peut imaginer que vos persos n'ont pas eu le même passé que dans l'autre.

PS : s'il y a un quelconque problème avec les admins, je suis prête à en discuter.

Dans le souk d’Al-Novlang



À chacun des pas de l’homme, la poussière s’élevait. La saison était plus chaude qu’à l’accoutumé, piquante, et il avait ajusté sa combinaison thermique avec plus de soin sur son corps. Sa peau se maintenant à quelques vingt degrés, température des bons jours. Un léger souffle d’air frais le balayait entre le mince interstice de sa combinaison, contrastant avec son visage laissé à un air libre qui moyennait les quarante-cinq degré. Comme tout homme, par soucis d’hygiène et de praticité, seule une courte toison recouvrait le sommet de son crâne, lui-même recouvert par un turban indigo. L’heure était la plus chaude de la journée, pourtant, à l’ombre de Winston Smith station, les commerçants faisaient leurs affaires. Nous étions mardi, jour préféré des contrebandiers et autres marchants de métaux. Entre deux piles de déchets usagés, un homme avait jeté sa vieille serviette sur le sol et haranguait la foule. Lester s’arrêta à son niveau et décortiqua du regard les milles et une babioles qui fleurissaient à ses côtés. La plupart étaient obsolètes, des gadgets pour orthodoxes même plus homologués.


L’odeur conjuguée des immondices et de l’eau croupie entre les rails de Winston Smith Station acheva de persuader Lester qu’il ferait mieux d’aller vers la médina. À l’ombre d’un palétuvier, mi-marin, mi-goudron, il s’arrêta et fouilla dans sa poche ventrale. Il en ressortit un multifonction, appareil qui se substituait à l’ordinateur de poche. Il faisait parti des mentalistes, catégorie sociale prônant la foi dans le régime. Ils étaient en étroite collaboration avec les automates qui s’occupaient des nouvelles innovations, ces hommes et ces femmes non implantées pour qui l’argent et le pouvoir étaient leur lot commun. Plus proches ils étaient du grand vizir, plus énormes était leur compte en banque.

S’il se mêlait aujourd’hui aux relents mafieux du Souk’Station, c’était pour enquêter sur un trafic juteux de cobayes de laboratoire. Il y avait quelques années, un ou deux s’étaient échappés de la clinique spirituelle lors du grand tremblement d’Al-Novlang, et on ne les avait plus jamais revus. Certains insurgés les auraient recueillis pour en faire des animaux d’élevage, profitant de leur absence d’encéphale pour ensuite vendre à prix bradés, sans passer par les mentalistes, organes et joyeuseté. Apparemment, les matériaux médicaux de ce genre de crapules devenaient plus perfectionnés de telle sorte à ce que leurs clients aient de plus en plus de chance de survie à chaque opération. Ainsi, ils avaient de plus en plus intérêt à snober le temple.

Au loin, Lester avisa le néon grésillant d’un harem local. Peut-être, à défaut de leur vendre de la viande fraîche, se séparaient-ils des rebuts ? Peut-être le début de la solution était-il dans ce milieu.

Sans conviction aucune, Lester se leva et resta encore dans la rue, un moment, pour observer les alentours. Il y avait encore un large périmètre qu’il n’avait pas daigner surveiller.

Revenir en haut Aller en bas
http://froucle.e-monsite.com/

Les Ressacs
Vos nuits sont nos jours...

Lena
Lena

Féminin
Age : 24
Fan Club RP : 5

Fichier Edvige ♫ ♪♪
<b>Particularité </b> Particularité :
Un peu d'histoire :

Dans le Souk d'Al-Novlang [ouvert] Vide
MessageSujet: Re: Dans le Souk d'Al-Novlang [ouvert]   Dans le Souk d'Al-Novlang [ouvert] Icon_minitimeDim 8 Mai 2011 - 0:02

Petits pas dans la poussière et le sable. Petits pas qui soulèvent de petits nuages.
Qui trottinent.
La chaleur, oppressante, suffocante, qui fait tanguer l'horizon sous les yeux.
Et elle, petit bout d'humaine à peine arrivée à maturité, qui tente de survivre.

La chaleur, ça va, elle peut supporter. Elle est jeune, et génétiquement conçue pour l'endurer. Le dôme, c'est compliqué à gérer, il ne fait pas tout, alors ils essayent de faire en sorte que les gens supportent mieux la température. Car les gens en meurent, trop vite, trop facilement. C'est ce qu'ils lui ont dit, en tout cas.

Ils, ce sont des scientifiques bien sur.
Parfait petit cobaye, conforme aux exigences, maintenant que tu as rempli tous nos critères, que va t-on faire de toi? Tiens, et si on te donnait en jouet à ce jeune homme là bas? On ne l'aime pas beaucoup tu sais, trop jeune, trop beau, trop intelligent, mais fragile, si fragile... Prend soin de lui, c'est ta mission officielle. Mais en vrai, ça nous fait pisser de rire de te voir le coller, et de le voir se débattre avec toi. Les paris sont lancés sur le temps qu'il tiendra avant de te dépuceler. Une gamine si mignonne, si docile, qui résisterait? Certainement pas nous, gros porcs suffisants. Mais ce sale gamin tient bien le coup, lui. Petit con.
Ca aussi, ça les énerve.

Inconsciente de tout ça, de tout ce qui se joue derrière son dos, Lena continue son chemin. Ce qu'elle sait, c'est que son maitre est à nouveau malade de la chaleur, car la climatisation du bâtiment s'est à nouveau déréglée. Et que les autres, pour une raison qu'elle ignore, refusent de lui donner des médicaments pour faire baisser sa fièvre.

Alors elle est sortie en acheter.

Petite fille, jouet des adultes, tout ce que tu peux faire est de t'attacher au moins cruel d'entre eux, et tenter de le protéger de tes petits poings.
Petite fille qui ère seule dans les rues du souk d'Al Novlang, sais tu comme c'est dangereux seule? Sais tu comme tu seras réprimandée à ton retour? Tu vas les troubler dans leur petit jeu de sadiques, de sales types méprisants bouffés par les vers de la corruption, tu le sais ça? Non bien sur. Et même si tu le savais, tu ne t'arrêterais pas.

Pauvre petite va.

Tu cherchais des étals avec des médicaments, mais comment espères tu en trouver? Tu ne connais rien de la ville, ce n'est pas toi qui fait les courses d'habitude, personne n'aurait songé à t'y envoyer toute seule... Comment vas tu faire alors, toi qui te crois si maline? Demander aux gens? Et tu crois qu'ils te prendront au sérieux? Allons, sois raisonnable...

La petite n'entend pas cette voix dédaigneuse qu'est celle de la narratrice, elle s'est arrêtée devant un mur barbouillé de chaux jaunie par le sable. Sur l'une des pancartes, il est écrit "soins corporels". Comment aurait-elle pu savoir que sous ce nom vague se cachait un harem? C'est tellement évident pour les adultes, mais tellement loin du monde des enfants, même dans Al Novlang...

Elle est entrée.
Revenir en haut Aller en bas

Mentaliste
Le destin bat les cartes, nous jouons

Lester
Lester

Masculin
Age : 30
Mes RPs :

Fan Club RP : 32

Fichier Edvige ♫ ♪♪
<b>Particularité </b> Particularité :
Un peu d'histoire :

Dans le Souk d'Al-Novlang [ouvert] Vide
MessageSujet: Re: Dans le Souk d'Al-Novlang [ouvert]   Dans le Souk d'Al-Novlang [ouvert] Icon_minitimeDim 8 Mai 2011 - 1:06

Finalement, la passion eut le pas sur la raison. Lester se laissa tenter par l'enseigne luisante dans l'air du désert. Lui parvenaient les rires gras et le son des instruments de musique. Une pancarte à la va-vite était gribouillée sur la façade en chaux du bâtiment : soins corporels. Pas la moindre allusion à du trafic de marchandise humain. Ni vente d'esclave, ni vente d'organe. Qu'à cela ne tienne : l'homme avait décidé qu'il ne sortirait pas ce petit commerce sans avoir ses renseignements !

Il repoussa les tentures d'entrée. Aussitôt, ses sens furent engloutis par un raz-de-marrée de stimuli. L'atmosphère était moirée, oppressante. Les effluves corporelles se mêlaient à la chaleur et à l'alcool. Le bâtiment n'avait aucune fenêtre, et l'intérieur était donc relativement sombre. Seules les points lumineux incandescents d'imitations de bougies permettaient de créer une ambiance d'apparence intime. Le halo vacillant dansait sur les chaires patinées d'huiles. Face à Lester se trouvait un bar avec quelques serveuses peu habillées. La salle était composées de tables et chaises, mais la majorité des clients s'amassaient devant la scène de danse où des femmes s'exhibaient, poitrines à l'air. Parfois, une serveuse passait, les épaules basses et l'allure soumise face aux pincements des clients lubriques, le dos chargé d'un plateau d'argent recouvert de victuailles. Lester avisa une grappe de raisin et goba un à un les fruits. Le goûts sucré se rependit sur son palais tandis qu'un jus sirupeux coulait le long de son menton. Ses yeux s'étaient allumées d'une étincelle de désir pendant qu'il dévorait une tout autre nourriture, nourriture du vice.

Puis il se désintéressa des courbes impudiquement exposées. Il devait se recentrer sur le motif de sa visite : le trafic d'organes. En douce, il était persuadé que le gérant devait vendre ses rebuts et marchander la chair de ses filles. Il n'était pas rare que l'une d'entre elle tombe enceinte. 8 mois de non-travail créait un gouffre financier non productif. Les industriels avaient trouvé une parade ingénieuse. Une fois nées, les enfants étaient mis dans des caissons. En moins de 48 heures, ils avaient atteints l'âge de la puberté. Évidemment, le matériel assez ambigüe produisait à 80% des ratés au niveau mental. Les ratés étaient vendus, échangés, pour leurs organes ou n'importe quoi, remboursant ainsi la dette de leur mère. Les autres formaient un renouveau dans la garnison. Il en fallait toujours pour remplacer celles jetés dans la H'fsa, celles qui étaient amochées ou encore celles qui tombaient en cloque.

La dure loi de l'offre et de la demande face à la productivité. Habituel quoi.

Lester avisa une femme au bar et lui demanda si la maison faisait dans le « spécial ». Elle héla la patronne, une imposante mastodonte en robe noire, fendue sur le côté, qui le prit un peu à part, dans une alcôve. Au passage, elle jeta dehors en cramponnant la fille par le pagne le client et la prostituée qui s'y étaient logés.

― J'ai entendu parler de vos services. Disons que j'aimerais acheter quelque chose, de frais de préférence. Le plus frais possible. J'aime bien, enfin vous savez, les savoir pures et propres. Le reste, je suppose que vous l'imaginez...

La femme acquiesça gravement, habituée à ce genre de requêtes. Elle triturait nerveusement ses doigts, comme si elle sentait déjà la caresse du plastique sur sa peau, celui d'un payement par crédits.
― Il faut que je sache si vous avez des demandes spécifiques concernant l'intérieur. Vous savez, certains modèles ne conviennent pas à tout usage...

Lester se sentit devenir fébrile. L'adrénaline se distillait dans ses veines. Enfin, ils en venaient au marchandage des corps ! Ainsi il avait vu juste !
Puis ils parlèrent prix. Lester avait un joli crédit donné par le Temple. Cette affaire était très importante à leurs yeux.

― Vous avez vu quelque chose d'intéressant ?

― Je viens d'arriver, je ne suis resté qu'à ce niveau. Je suppose qu'il y a des expositions au niveau inférieur, dans les quartiers privés...

Puis, miracle, une enfant passa. Elle correspondait parfaitement à l'image qu'il se faisait de la marchandise que l'insurgé qu'il était rechercherait : une gamine à l'air innocente. Elle avait de long cheveux noirs et lisse et portait une robe simple. Elle avait l'air extrêmement touchante avec ses airs de chiens battus. C'est cela qui conforta Lester dans son idée : elle était parfaitement adaptée à la situation !

― C'est elle que je veux ! ordonna-t-il en la désignant.


Dernière édition par Lester le Lun 9 Mai 2011 - 6:13, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
http://froucle.e-monsite.com/

Les Ressacs
Vos nuits sont nos jours...

Lena
Lena

Féminin
Age : 24
Fan Club RP : 5

Fichier Edvige ♫ ♪♪
<b>Particularité </b> Particularité :
Un peu d'histoire :

Dans le Souk d'Al-Novlang [ouvert] Vide
MessageSujet: Re: Dans le Souk d'Al-Novlang [ouvert]   Dans le Souk d'Al-Novlang [ouvert] Icon_minitimeDim 8 Mai 2011 - 23:06

Chaleur. Suffocante. Parfum lourd, les sens étouffent ici.
L'encens, tout cet encens brulé pour masquer l'agression olfactive des autres odeurs présentes. Parfums, masculins et féminins. Sueur. Foutre. Heureusement que Lena ignore le sens de cette odeur.

Et les bruits.

Ceux qui viennent des chambres, ceux qui sonnent faux. Les rires, les gras d'hommes et bien aiguës de femelles. Les cris, les jurons, la vulgarité. Le racolage permanent des femmes. "Qu'est-ce qu'elle fout là cette gamine".

Calmement, comme détachée de tout ça, Lena observe.

Les femmes la regardent méchamment, avec mépris. Elle traine dans leurs pattes, elle ne s'écarte pas assez vite, elle risque de leurs piquer leurs clients. Parfois elles se penchent vers elle, lui demandent si elle cherche ses parents. Certaines tentent même d'être agréables, au milieu des autres au maquillage surchargé pour dissimuler leurs rides, aux paupières tombantes et aux lèvres figées dans un perpétuel rictus. Certaines qui tentent de se rappeler qu'elles étaient humaines avant de finir au stade de déchet dégradé ici.

Les hommes, eux, la regardent avec curiosité, voir avec convoitise. Ces dégueulasses. Est-ce vraiment une chance, que cette petite au regard absent ignore leurs pensées?

Hors du champ visuel de Lena, la matrone du lieu était en proie à un stress grandissant. Elle la connait pas, cette môme. Qu'est-ce qu'elle vient foutre là? Les gamines, on les parque dans leur chambre, ça risque de faire un scandale sinon. Une fille de client? Elle tombe mal, car le client est roi, mais pas sa progéniture. Le calcul est vite fait.

Rubis, ma chérie, vient par ici.

Elle la chope par le bras, le lui tord, la tire vers elle.

La petite grimace. Elle ne comprend pas ce qu'on lui veut, mais cette dame lui fait mal. Elle la pince même. Elle lui jette un regard lourd de reproche et d'incompréhension, que la matrone ne voit pas bien sur.

Moi c'est pas Rubis, c'est Lena.

Aucune réaction, la maquerelle prie pour que le client ne tique pas. Après tout, rien de bizarre à ce qu'elle ne connaisse pas le nom de toutes les filles retenues ici n'est-ce pas?
La gamine sous contrôle, elle se tourne vers Lester, un sourire hypocrite aux lèvres.

Si vous voulez bien vous donnez la peine de me suivre, je vais vous attribuer votre chambre...
Revenir en haut Aller en bas

Mentaliste
Le destin bat les cartes, nous jouons

Lester
Lester

Masculin
Age : 30
Mes RPs :

Fan Club RP : 32

Fichier Edvige ♫ ♪♪
<b>Particularité </b> Particularité :
Un peu d'histoire :

Dans le Souk d'Al-Novlang [ouvert] Vide
MessageSujet: Re: Dans le Souk d'Al-Novlang [ouvert]   Dans le Souk d'Al-Novlang [ouvert] Icon_minitimeLun 9 Mai 2011 - 22:15

Une chambre ? Il est censé consommer sur place ?

Pas qu'il ne se soit jamais tapé de petites filles, bien qu'il soit plutôt orienté petit garçon, mais il serait plus tenté par l'Aphrodite satinée qui se pâme sous les feuilles de palmier au bout du bar. Sa longue chevelure appelait à la humer.
Le seul avantage de la fillette, c'était qu'elle ne traînait normalement rien d’insidieux au plus profond d'elle-même, au contraire de la femme. C'est qu'elle en voyaient défiler, les femmes (et les hommes) des lieux. Les yeux de Lester se posèrent sur un espèce de gros porcs saucissonné dans sa combinaison thermodynamique. Il détourna le regard en réprimant un soupir de dégoût. Passer après ça, ou équivalent, non merci !

La maquerelle lui apporta sa proie. La petite se débattait et crachait, feulait comme un félin. Lester songea avec perplexité que le comportement de l'enfant n'était pas sans lui signaler qu'elle ne devait plus être si pures que ça. Et sa candeur ? Il aurait dû demander plus jeune, histoire qu'il ne l'embête pas trop. Pour le moment, il n'existait pas encore de labelle de qualité ou de tatouage imprimé à même le front.

― Heu... Elle est certifiée fraîche n'est-ce pas ?
Déjà qu'il a payé cash, qu'on le force presque à la consommation, alors si elle lui refile la camelote, elle a intérêt à revoir ses envies à la baisse la gérante !
― Vous essayez pas de rouler ? Ça le fait pas je vous dis !
Il s'était emparée de la fillette qui ne semblait pas heureuse le moins du monde.
― Elle m'a l'air un peu trop farouche en plus... Écoutez, on va inspecter la marchandise en haut et revoir peut-être notre contrat, à l'abri des oreilles indiscrètes.
Il n'allait quand même pas l'effeuiller devant une bande de vieux porcs qui pourrait s'en repaître gratis, eux. Il avait la réputation de prêter à ses amis, mais pas à des inconnus. Il tenait un minimum à ses possessions, fierté de mentaliste (et de mâle) oblige.

Il montèrent à l'étage. Lester avait levé la fillette et la tenait dans ses bras, la compressant pour éviter qu'elle ne se débatte trop. Il ne manquerait plus qu'elle lui échappe des mains et disparaisse au milieu de la foule !

Ils gagnèrent une chambre assez vétuste, avec une fenêtre cachée par un rideau poussiéreux. Le lit semblait avoir été récemment fait, et il n'exhalait de la pièce d'eau aucun relent nauséabond. La maquerelle ferma la porte à clef, tendit l'oreille, tapa furieusement contre le mur d'en face pour faire taire les voisins, et se tourna vers lui.

― Posez-la sur le lit.

Il s’exécuta.
― Je vous en donne 78 Deneb, et plus 250.
Revenir en haut Aller en bas
http://froucle.e-monsite.com/

Les Ressacs
Vos nuits sont nos jours...

Lena
Lena

Féminin
Age : 24
Fan Club RP : 5

Fichier Edvige ♫ ♪♪
<b>Particularité </b> Particularité :
Un peu d'histoire :

Dans le Souk d'Al-Novlang [ouvert] Vide
MessageSujet: Re: Dans le Souk d'Al-Novlang [ouvert]   Dans le Souk d'Al-Novlang [ouvert] Icon_minitimeLun 9 Mai 2011 - 23:26

Gniiiih!
C'est le mot le plus approprié à l'expression de Lena à cet instant.
Elle était peu habituée à exprimer des émotions, élevée dans un univers blanc immaculé qui n'encourageait pas à l'émerveillement. Elle n'avait même pas d'implant, à quoi bon? Elle n'était qu'un pantin.
Malgré tout, en ce moment même, son visage lisse tente tant bien que mal de traduire la fureur qui l'agitait intérieurement.

Jamais on ne l'avait traitée comme ça.

Depuis son enfance, elle avait été piquée, testée, mesurée, évaluée, trainée de salles en salles, de scanners en imageries. Les scientifiques la méprisaient, se moquaient d'elle en la jetant dans les pattes de leur infortuné collègue, jouaient d'elle comme d'une souris dans un labyrinthe dont on bougerait sans cesse les murs, mais jamais on ne lui avait fait mal. Les aiguilles piquaient un peu bien sur, et les fournaises dans lesquelles on l'enfermait parfois étaient incommodantes, mais ce n'était pas intentionnel, et jamais on ne l'aurait frappée ou quoi que ce soit d'autre. En tant que cobaye, elle avait quand même droit à un minimum d'attention et de soin.

C'était sa seule dignité, et elle ne demandait rien d'autre. Ca, et des médicaments pour son tuteur.

Mais là, là...!!

Sans doute parce qu'elle n'aime pas le contact rapproché de cet homme dont elle ne connait rien, elle résiste farouchement. Ce n'est pas le fait de ne pas avoir le choix, ou qu'on ne l'écoute pas qui doit la déranger, car c'est pareil au Centre. Mais les scientifiques n'ont jamais eu la fantaisie de lui faire un câlin, et pour une première, elle trouve ça très désagréable!

Elle tente de se débattre, de légers ultrasons filtrants de sa gorge. Elle voudrait le bourrer de coups, le frapper de ses petits poings, lui enfoncer ses genoux dans les côtes, le griffer même! Si peu habituée à être entendue, elle ne dit rien, ne crie pas, mais se trémousse et lutte de toutes ses forces.

Mais le bougre la tient bien.
Tout juste peut-elle secouer ses petits pieds pour indiquer son mécontentement. Elle tente bien de lui donner des coups, mais il ne le sent probablement même pas...

Et soudain, il la lâche. Elle tombe toute surprise sur un matelas. Mou, mais pas trop. Pas désagréable.

La petite hésite, un peu décontenancée. Elle ne sait plus ce qu'elle doit faire. L'inconnu l'a lâchée, elle peut peut-être arrêter de vouloir sa mort maintenant?
Heureusement pour elle, l'adrénaline générée ces dernières minutes l'aide à déchiffrer de façon bien plus lucide que d'habitude le dialogue mouvementé qui se déroule sous ses yeux gris.


― Je vous en donne 78 Deneb, et plus 250.
- C'est une plaisanterie? Une gamine pareille, de cet âge en plus, ça tape dans les 175 au bas mot! Et celle là est toute récente, vous ne trouverez pas plus pure ici!

La matrone s'est vite ressaisie depuis qu'elle a saisi la petite. La tentative d'achat au rabais de son client lui fait oublier la provenance inconnue de la petite, pour se concentrer sur ce qu'elle sait faire de mieux : mentir et vendre. Sa fibre commerciale vibre très fort à l'instant.

- Bon, je vous accorde qu'à cause de sa pureté, elle n'est peut être pas encore très disciplinée... Ecoutez, si vous acceptez de payer ce qui était prévu, soit les 250 Deneb, je veux bien vous fournir avec quelques accessoires pour la calmer.

Drogue, corde, menottes... Tous les moyens sont bons pour les récalcitrantes.

- Et vous pourrez même avoir droit aux extras habituellement payants pour le même prix. Je vous assure que vous ne le regretterez pas! Regardez, cette peau pâle, ces petites joues si douces, touchez les...

En énumérant ses arguments pour émouvoir l'impitoyable négociateur qu'elle avait devant lui, elle tend la main vers la petite, pour l'inciter encore plus à toucher, à se laisser charmer par cet air de l'enfance encore présent...

Gnap.
Tend la main à Lena, et elle s'y fera les crocs. C'est qu'elle est pas bête la gamine, elle se doute bien qu'on lui réserve des choses pas cool.

La matrone hurle maintenant, elle dégage sa main des petites dents, et gifle Lena de l'autre. Elle est livide.

- Veuillez m'excuser. Je reviens. Désinfecter ça, et chercher de quoi la calmer. Vous pouvez déjà l'examiner en attendant.

Au moment de franchir la porte, elle se retourne encore une fois.

- 100 Deneb! Je peux pas descendre en dessous!


Elle s'éloigne, laissant Lester réfléchir à sa proposition.

Maintenant, ils sont seuls. Lena tourne ses yeux plein d'étincelles vers l'inconnu. Regard à la "tu m'touches, j'te bouffe". Elle ne connait probablement pas ces mots d'argot, mais l'idée est quand même bien présente dans sa petite tête.
Revenir en haut Aller en bas

Mentaliste
Le destin bat les cartes, nous jouons

Lester
Lester

Masculin
Age : 30
Mes RPs :

Fan Club RP : 32

Fichier Edvige ♫ ♪♪
<b>Particularité </b> Particularité :
Un peu d'histoire :

Dans le Souk d'Al-Novlang [ouvert] Vide
MessageSujet: Re: Dans le Souk d'Al-Novlang [ouvert]   Dans le Souk d'Al-Novlang [ouvert] Icon_minitimeMer 11 Mai 2011 - 13:39

Lester se félicitait intérieurement d’une telle offre. Dans une autre vie, il devait être habitué à ce genre de marchandage. S’il avait vraiment eu le temps et l’envie, il aurait encore pu faire baisser le prix, mais ce n’était pas dans ses intérêts réels. Ça ne ferait pas de mal au Temple de laisser filtrer quelques Denebs pour nourrir le commerce local en plus de son salaire menstruel.

En tout cas, il avait flairé la mauvaise affaire. Cette fille avait un sacré coup de dent, et il fallait bien avouer que la nature l’avait bien côté ! Lester était quelqu’un de trop ordonné et soigneux de ses affaires pour qu’il laisse traîner son membre dans les parages. Un second coup de dent… Il grimaça en imaginant ces fines lèvres s’entrouvrir, laisser apercevoir la gencive humide et rosée, saine et douce, comme la fesse d’un nouveau-né.

Dommage que son comportement soit ainsi. Elle aurait été, sinon, d’une agréable qualité.

Lester vérifia que la vieille maquerelle était partie et qu’elle avait refermée la porte derrière lui. Il se laissa le loisir de dénouer son turban. Son crâne lisse se découvrit, lustré par une fine pellicule de sueur. Il reflétait les rayons maladifs du soleil qui pénétrait dans la chambre par le rideau sale, découvrant un nuage de poussière et de sable du désert en suspension tout autour d’eux dans la pièce. L’homme inspira une bouffée d’air moite. Il passa rapidement à la salle de bain se rafraîchir puis retourna au chevet de Lena. Il s’assit sur le bord du lit, face à elle. Un sourire étira ses lèvres desséchées. Il lui tendait d’une main un verre d’eau tandis que l’autre tenait fermement un chiffon humide et froid.
- Enfin nous sommes seuls sans cette vieille folle. Elle te tapait aussi sur les nerfs pas vrai ?
Il n’était pas tombé dans l’écueil de l’ultra paternalisme. Son ton était ferme mais doux, ses gens lents mais assurés.

Ses yeux la dévisagèrent. Elle n’était pas vraiment moche, la gamine, elle était même plutôt attirante avec son air farouche et sa chevelure sombre désordonnée. Avec son odeur musquée et sa peau sable, elle ressemblait à un fennec, un petit renard du désert. Un éclat sûr d’intelligence illuminait sa rétine.

Ceci expliquait en partie la tendance à mordre. L’aspect du canidé.

- Calme toi. Je ne te veux pas de mal, au contraire de pas mal d’autres. Attends, j’ai quelque chose pour toi.
Il fouilla dans ses poches et en sortit des pastilles colorées qui churent sur le drap. L’homme hésita entre une bleue et une verte avant de couper la verte en deux et de la lui passer. Il était persuadé qu’il s’agissait d’un dosage faible. Normalement, cela ne ferait que détendre ses muscles sans atteindre sa lucidité. Il n’aimait pas que ses partenaires ne soient même pas conscients de sa présence.
- Prends.

Lester comptait bien dompter son petit fennec du désert.

Revenir en haut Aller en bas
http://froucle.e-monsite.com/

Les Ressacs
Vos nuits sont nos jours...

Lena
Lena

Féminin
Age : 24
Fan Club RP : 5

Fichier Edvige ♫ ♪♪
<b>Particularité </b> Particularité :
Un peu d'histoire :

Dans le Souk d'Al-Novlang [ouvert] Vide
MessageSujet: Re: Dans le Souk d'Al-Novlang [ouvert]   Dans le Souk d'Al-Novlang [ouvert] Icon_minitimeVen 13 Mai 2011 - 18:42

Lena observa la pilule avec méfiance. Pourquoi il lui donnait ça? Ca ressemblait à un médicament. Enfin, peut être. C'est à dire qu'on ne lui en avait jamais donné, à elle. Pas besoin. Son maitre, en revanche...

J'étais venue pour avoir des médicaments.

Les yeux dans les siens, elle lui a dit. Pourquoi? Parce qu'il n'a pas l'air si méchant. Contrairement à la femme, à aucun moment il ne lui avait fait mal. Humiliée. Ah, oui, c'est vrai. Pour autant, il semblait faire des efforts pour être gentil. Il n'était donc sans doute pas méchant.

Si vous en avez, vous savez où en trouver? Moi j'en ai pas besoin, c'est pour mon maitre.

Elle observe encore la pilule dans le creux de sa main avec méfiance. Pourquoi lui donner ça?
Peut être que ce n'est pas un médicament.
Peut être que c'est juste un bonbon.
Il parait que ça se fait, d'en donner aux jeunes enfants. Ceux de son age en fait. Elle avait souvent tendance à oublier qu'elle était encore une enfant.

Les scientifiques ne lui donnaient pas de bonbons. Pas de médicament car elle n'en avait pas besoin. Juste des piqures.
S'il lui donne ce bonbon, c'est qu'il est plus gentil que les scientifiques. Et comme eux ne sont pas méchants, c'est qu'il est gentil tout court.

Si elle l'accepte, l'aidera-t-il?

La pilule fond sur sa langue.

Elle a choisi de le croire.
Revenir en haut Aller en bas

Mentaliste
Le destin bat les cartes, nous jouons

Lester
Lester

Masculin
Age : 30
Mes RPs :

Fan Club RP : 32

Fichier Edvige ♫ ♪♪
<b>Particularité </b> Particularité :
Un peu d'histoire :

Dans le Souk d'Al-Novlang [ouvert] Vide
MessageSujet: Re: Dans le Souk d'Al-Novlang [ouvert]   Dans le Souk d'Al-Novlang [ouvert] Icon_minitimeVen 13 Mai 2011 - 21:59

Enfin, peut-être que la petite daignerait se montrer un peu plus coopérative. Peut-être préparait-on les futures esclaves, comme elles. Peut-être était-elle passée par des batteries de tests pires que les pires que Lester aient eu droit ? Un instant, il se prit à avoir pitié d’elle, de ce petit fennec égaré.

Son fennec, ou du moins presque, vu qu’il l’avait presque payé. Une enfant, pour 100 Deneb. A ce prix, il possédait chaque centimètres carrée de sa peau, chaque surface hérissée. Il avait sa vie entre ses mains. Il n’y aurait pas de contrat signé au sang, juste un souvenir oral gravé dans sa matière grise. Oui, il la possédait entièrement. Cela aurait presque pu être grisant si les possibilités n’étaient pas vertigineusement effrayantes !

L’innocence existait encore. L’enfant, sans même réfléchir, consomma la drogue. Lester, d’ici quelques minutes, se trouverait avec un fennec apprivoisé. Il pourrait l’emmener jusqu’au temple sans éveiller ses soupçons.

Il avait encore le chiffon humide. De son autre main, en lui intimant de ne pas bouger et de se calmer, il tamponnait le tissu imbibé sur son petit cou, remontait le long des joues pour finir au niveau du front.
Il était persuadé que la femme était partie en prétextant la première excuse possible. Déjà, une marque se formait sur ses joues rebondies. Quel gâchis sur une peau pâle et douce comme la sienne !

- On ne devrait pas toucher des enfants, sauf s’ils sont d’accord, bien entendus. De toute manière, au-delà d’un certain âge, ils le sont plus ou moins. Tu verras ça quand tu seras plus grande.
Il monologuait. Certes, la petite l’entendait, mais il n’attendait pas de réponses précises. Il se souvenait de ses sévices à lui, lorsque les scientifiques le palpaient, lui, le petit garçon nu et frissonnant au milieu du carrelage. Ses bras meurtris de marques, ses larmes, et ses angoisses. La froideur de la matrice artificielle avait laissé une cruelle marque sur son être, un trou noir dans son cœur, qui aspirait à lui tout. Enfant perturbé, adolescent à problème, homme incomplet. C’était dans l’ordre des choses.
- Je suppose que tu ne sais même pas ce qui est censé se passer dans cette chambre, ni de ce que je devrais faire, et comment tu devrais réagir.
Il était persuadé que la vieille écoutait à la porte, regardait par le judas pour espérer voir comment son client se débrouillait. Lorsqu’il commencerait à consommer, elle acquiescerait et partirait, jugeant le contrat accepté. Quoique, en fait non, puisqu’il n’avait pas encore payé, et il n’y a rien de plus insistant qu’une maquerelle qui attend son argent !

- Ton nouveau maître, c’est moi. Viens avec moi dans la salle de bain, on va jouer à un jeu.

Il l’attrapa sans ménagement par le bras et la tira jusqu’à la salle de bain. Là, il l’assit sur le rebord de la baignoire et fit couler l’eau. Ils étaient désormais hors de vue de la maquerelle. Ici, elle n’entendrait que de vagues bruits, dont celui de l’eau du bain. Elle croirait sûrement qu’il la préparait lui-même. En fait, elle ne devait se douter de rien. Lester avait dit qu’il regarderait par lui-même la marchandise. Il ne pourrait pas partir sans faire semblant d’être intéressé. Il ne devait pas titiller la curiosité de la femme, juste faire comme un client normal, ou presque.
- Elle nous entend. Aide moi à faire du bruit avec ta main dans l’eau, et fait comme si je te faisais prendre un bain de force. Tu ne serais pas d’accord non, que je pose mes mains sur toi et te frottes ?

Remarque, le mieux serait qu’il la fasse réellement tremper, pour que l’autre aie l’impression que cela s’était réellement passé.
- Mouille tes cheveux aussi, tes bras et jambes, jusqu’au haut de la cuisse au moins.
Il prenait l’eau fraîche et mouillait ses cheveux qu’il frottait ensuite plus ou moins pour les imprégner jusqu’à la racine. Puis il éclaboussa sa robe et sa propre combinaison, sans ménagement.
- Tant pis pour la salle de bain. C’est le boulot des femmes de ménage de nettoyer. Elles ont dû voir pire que de la simple eau. Et cela fera plus crédible, puisque tu ne te seras laissée que moyennement faire.

Revenir en haut Aller en bas
http://froucle.e-monsite.com/

Les Ressacs
Vos nuits sont nos jours...

Lena
Lena

Féminin
Age : 24
Fan Club RP : 5

Fichier Edvige ♫ ♪♪
<b>Particularité </b> Particularité :
Un peu d'histoire :

Dans le Souk d'Al-Novlang [ouvert] Vide
MessageSujet: Re: Dans le Souk d'Al-Novlang [ouvert]   Dans le Souk d'Al-Novlang [ouvert] Icon_minitimeLun 16 Mai 2011 - 22:00

Il la tamponne avec un chiffon humide. Pourquoi? Ca ne sert à rien. Elle n'est pas indisposée par la chaleur, l'eau qui ruisselle sur ses joues ne lui fait aucun bien.

- Je suppose que tu ne sais même pas ce qui est censé se passer dans cette chambre, ni de ce que je devrais faire, et comment tu devrais réagir.

En effet, elle ne savait pas. Pourquoi, ça aurait du se passer autrement? Il y avait une façon de faire les choses? Elle n'a rien compris, elle. Elle s'est faite trainée de force ici. Comment elle aurait pu savoir qu'il y avait en plus des choses précises à accomplir? C'est trop compliqué, dehors. Au moins, à la Clinique, on lui disait quoi faire. C'est pourtant évident qu'elle ne peut pas deviner toute seule.

- Ton nouveau maître, c’est moi. Viens avec moi dans la salle de bain, on va jouer à un jeu.

Déjà, ses sourcils se froncent. Ah bon? Elle a changé de maitre? On ne lui a rien dit. Encore une fois, quelque chose qu'elle ne savait pas et n'aurait pas pu deviner toute seule. Ca commence à devenir pénible tout ça. En plus, "jouer", elle ne sait pas ce que c'est. Elle ne connait pas ce mot. Encore une fois, c'est pas clair, elle ne sait pas ce qu'elle doit faire, et... Ah, ça recommence! Encore! Encore, on l'attrape et on la tire!
Non ça suffit là, c'est bon, elle en a marre, il a l'air gentil mais c'est trop, elle va vraiment le taper...
Sauf que...
Sauf qu'elle a du mal à lever son autre bras pour abattre son petit poing dans ses cotes. Son bras est lourd, elle a l'impression que le monde autour d'elle est devenu cotonneux, et résiste à ses mouvements. Pas de beaucoup, mais assez pour la ralentir, et faire retomber mollement son bras le long de son corps.
Pas le temps de comprendre.

- Elle nous entend. Aide moi à faire du bruit avec ta main dans l’eau, et fait comme si je te faisais prendre un bain de force. Tu ne serais pas d’accord non, que je pose mes mains sur toi et te frottes ?

Non, en effet. Et déjà là, elle est pas d'accord. Ca ne se voit pas? Elle a les lèvres pincées très fort, et les sourcils très froncés aussi.

- Mouille tes cheveux aussi, tes bras et jambes, jusqu’au haut de la cuisse au moins.

A ce stade, autant se mouiller entièrement non?
Ca y est, maintenant qu'elle est énervée, Lena devient une vraie gamine. Qui proteste et trouve toujours à redire.
Pas contente, en signe de protestation, elle se laisse carrément tomber dans la baignoire. En espérant bien l'éclabousser au passage, ce vil bonhomme. Ce type qui la touche sans lui demander son avis, et qui l'humilie coup sur coup. Les fesses dans l'eau, les bras croisés, la mine boudeuse, elle reste le dévisager d'un regard bien noir.

Tout compte fait, j't'aime pas. Ca va être la guerre.
Revenir en haut Aller en bas

Mentaliste
Le destin bat les cartes, nous jouons

Lester
Lester

Masculin
Age : 30
Mes RPs :

Fan Club RP : 32

Fichier Edvige ♫ ♪♪
<b>Particularité </b> Particularité :
Un peu d'histoire :

Dans le Souk d'Al-Novlang [ouvert] Vide
MessageSujet: Re: Dans le Souk d'Al-Novlang [ouvert]   Dans le Souk d'Al-Novlang [ouvert] Icon_minitimeMer 18 Mai 2011 - 21:53

Les pupilles de Lester ne reflétaient plus désormais qu'une admiration béate. Ce fennec a un sacré caractère. Non seulement il mord, mais en plus il possède un esprit de contradiction en forme de monument à la gloire de l'état. En voulant le faire enrager, elle a desservi ses plans, un peu maladroitement il faut l'avouer, mais cela suffira largement !

Du coup, on ne se baigne pas habillé, et la maquerelle risque de se douter de quelque chose. Tant pis, il protestera et dira qu'elle n'était pas docile du tout. La vieille sera bien obligée de le croire, surtout s'il fait mine d'être énervé.
- C'est pas possible ! Sale gosse !
Il s'était tellement pris à son jeu qu'il trouva amusant de faire encore plus de bruit, comme de frapper dans quelque chose, la première qui passait. Le bout de plastique ricocha sur le carrelage et retomba, ne laissant qu'une vague entaille dans l'émail. Tant pis, Lester feindrait de n'avoir rien vu. Il était d'ailleurs plus doué pour le regard innocent que le regard lubrique.

Bon, la petite lui faisait la gueule. Avec ou sans son accord, il devrait s'occuper d'elle.
- On doit partir, suis-moi ou je te prends de force. Quoique, si tu faisait semblant de ne pas être très contente, se serait plus crédible. Vous, les femmes, n'êtes-vous pas des actrices nées ? Je suis sûr que ça te démange...
Oui, même qu'elle n'aurait pas à se forcer grandement.
- Tu ne t'en rends pas compte, mais je t'ai juste sauvé la vie. Souviens-t'en morveuse.

Il la saisit délicatement par la main. C'était une poigne ferme, mais qui ne serrait pas, l'air de lui ordonner de le suivre, sans la tirer pour le moment. Il n'avait pas peur des morsures ni des griffures. Il était habitué, avec tout ce qu'il avait subit à la clinique de la spiritualité.
On frappa à la porte, puis le verrou sauta, découvrant la maquerelle plus résignée que jamais à avoir son argent pour passer à un autre business.
- Vous avez assez reluqué la marchandise. Maintenant, plus de délai ni excuses. Soit vous prenez, soit vous partez.
Pas très patiente la bonne femme. Tant mieux, la salle de bain ressemblait à un champs de bataille. Une pellicule glissante recouvrait désormais le sol et Lester et la fillette semblaient avoir pris un bain. Il tentait d'avoir l'air du client excité, mais faute de conditionnement, sa figure n'était qu'une pâle caricature. Il espérait que la femme n'en soit plus à ça près, qu'elle n'y prête pas attention et lui tende juste la main.

Ce qu'elle fit.

Lester rappliqua, fouilla en vitesse dans la poche de sa combinaison et lui offrit 80 Denebs, plus que le prix initial, histoire qu'elle ne parle pas trop. En même temps, cela renforcerait le peu de crédibilité de son image de client pressé de consommer.
- Oui, tenez et laissez-moi. Je prends. Et il y a intérêt que tout dedans soit frais, parfait, sinon vous entendrez parler de moi. Par contre ce sera à emporter. Les dix Denebs sont pour le quart d'heure dans la chambre et la femme de ménage. On est toujours mieux chez soi n'est-ce pas, et mieux servi par soi-même. J'ai tout... ce qu'il faut, chez moi.
Lester est devenu rouge pivoine. Qu'il pense à quelque chose d'érotique, histoire d'avoir au moins un peu l'air correct. En l'instant, il n'est qu'un bouffon. Vraiment, il ne sera jamais capable de rien.

- Tout doux ma petite, on va y aller d'accord ? Avec un peu de chance, des détraqués tordu, elle doit en voir passer régulièrement. Il espère qu'elle ne se souviendra pas trop de lui, qu'il garde un peu de fierté, puisqu'il se sent sacrément ridicule.

La porte. Quitter ce bordel, ne plus sentir l'abominable odeur des corps qui suinte jusque des murs. S'il vous plait, l'air libre, avec son petit fennec, et surtout la liberté. Enfin hors d'atteinte... S'il vous plait.
Revenir en haut Aller en bas
http://froucle.e-monsite.com/

Les Ressacs
Vos nuits sont nos jours...

Lena
Lena

Féminin
Age : 24
Fan Club RP : 5

Fichier Edvige ♫ ♪♪
<b>Particularité </b> Particularité :
Un peu d'histoire :

Dans le Souk d'Al-Novlang [ouvert] Vide
MessageSujet: Re: Dans le Souk d'Al-Novlang [ouvert]   Dans le Souk d'Al-Novlang [ouvert] Icon_minitimeDim 22 Mai 2011 - 16:09

Ah, il s'énerve. Tant mieux. Elle aussi elle est énervée tiens. Ce n'est que justice de l'énerver en retour.

- On doit partir, suis-moi ou je te prends de force. Quoique, si tu faisait semblant de ne pas être très contente, ce serait plus crédible. Vous, les femmes, n'êtes-vous pas des actrices nées? Je suis sûr que ça te démange... Tu ne t'en rends pas compte, mais je t'ai juste sauvé la vie. Souviens-t'en morveuse.

Elle se contenta de lui renvoyer un regard vide. Elle n'avait, à vrai dire, rien compris de sa tirade. Faut-il qu'elle se laisse faire? Ou doit-elle se débattre? Ou juste faire semblant? Mais Lena n'est pas douée pour faire semblant. On ne lui a jamais appris, et elle n'en a jamais eu besoin.

Il lui prend la main. Doucement, fermement, mais pas méchamment, presque gentiment. Elle décide de se laisser faire. De toute façon, ses muscles étaient lourds, elle avait l'impression que le monde autour d'elle s'était transformé en coton épais. En chamallow serait une comparaison bien plus judicieuse, mais elle ne connaissait pas ce mot.

Elle se laissa tirer hors de la salle de bain, et pendant que les adultes conversaient, elle plongeait dans ses pensées brumeuses et hachées.

Elle ne comprenait pas.
Parfois il est gentil.
Parfois il est méchant.
Il dit qu'il lui a sauvé la vie.
Il lui a donné un bonbon.
Mais il ne l'écoute pas.
Il la tire.
L'oblige à faire ce qu'il veut.
Dans un monde en noir et blanc, il était un nuancier de gris.
Le monde en noir et blanc de Lena.
Elle est blanche et le monde noir, c'est aussi simple que ça.
Personne ne se soucie d'elle, et elle ne se soucie de personne, c'est aussi simple que ça.
Pourquoi il s'acharne à lui parler alors...
A la trainer, à l'emmener avec lui, à quoi ça l'avance?

Tête baissée, regard lointain, la main dans celui de son nouveau maitre, elle renvoyait l'image même de l'enfant soumise, de celle qui a accepté et tente à présent de mettre de la distance entre le monde et elle. Une vision amplement satisfaisante pour la maquerelle. Heureusement pour la bonne femme qu'elle ne savait pas lire dans les yeux. Heureux les ignorants dit-on...

- Tout doux ma petite, on va y aller d'accord ?

Oui, allons y, partons d'ici. Elle acquiesce doucement. Elle est toujours dans ses pensées, en train de se débattre avec son blanc, ses noirs et ses gris. Il aurait pu la pousser dans un four qu'elle n'aurait pas réagi. Tout comme elle ne réagit pas une fois dehors. La chaleur l'indiffère, le vent soulève ses cheveux et tente de glisser du sable sous ses paupières.
Cela ne lui fait rien.
Elle réfléchit.
Revenir en haut Aller en bas

Mentaliste
Le destin bat les cartes, nous jouons

Lester
Lester

Masculin
Age : 30
Mes RPs :

Fan Club RP : 32

Fichier Edvige ♫ ♪♪
<b>Particularité </b> Particularité :
Un peu d'histoire :

Dans le Souk d'Al-Novlang [ouvert] Vide
MessageSujet: Re: Dans le Souk d'Al-Novlang [ouvert]   Dans le Souk d'Al-Novlang [ouvert] Icon_minitimeDim 29 Mai 2011 - 11:37

Enfin, ils débouchent hors du bordel. C'est une libération pour Lester qui sentit ses poumons se remplir d'un air chaud et lourd, l'air du dehors, l'air de la liberté. Il jeta un rapide coup d'œil à ses arrières. Non, rien, personne ne le suivait, ni même ne faisait attention à lui. Les gens passaient à leurs côtés sans protester. D'où ils étaient, Lester et Lena pouvaient entendre la musique aigre-douce qui venait du bâtiment. Ils en étaient encore trop proche. Lester prit le parti de les en éloigner le plus rapidement possible. Ils s'immiscèrent dans la foule dense de Winston Smith Station et quittèrent la médina. Sur le sol, de nouveaux commerçants s'étaient assis sur des serviettes et déballaient leur matériel tandis que d'autres pliaient bagages. Mais Lester n'avait rien de spécial à acheter. Dorénavant, il avait un esclave.

Juste le temps de l'amener au temple. Mais pas tout de suite. Il la ramènerait en fin de journée, une fois sa journée de travail terminé, qu'il puisse flemmarder quelques heures de plus. Après tout, la gamine était dorénavant docile, elle ne serait pas un grand poids.

Mais que savait-il d'elle ? Peu de choses en fait. Il n'aurait que peu d'informations à donner au Temple car l'enfant n'était pas très loquace. Il l'avait substituée à ses geôliers, mais elle avait refusé jusqu'à maintenant à vider son sac, à explicitement avouer les expériences sur les cobayes et le don artificiel d'organe à partir d'une main d'œuvre humaine. Sans doute n'avait-elle pas assez confiance en lui.

Alors il avisa un banc, presque libre. Un vieil homme maigre, enveloppé d'une couche exubérante de linges sombres, somnolait, les paupières à demie-plissées et la bouche entr'ouverte, laissant respirer une gorge infestée de chicots brunâtre. En temps normal, Lester l'aurait fait dégager d'un coup de matraque expéditif, mais il était en territoire ennemi, celui du souk d'Al-Novlangue, celui des insurgés. Son appartenance au Temple signifierait une morte rapide d'un coup de sniper tiré d'une de ces ruines qui les entouraient.

Ils s'assirent, essayant de mettre un maximum de distance entre l'homme et le mentaliste. Celui-ci avait posé la petite fille sur ses genoux. Il la tenait par les hanches, d'une pression qui se voulait quasi-nulle. Mais si jamais elle tendait de s'enfuir ou de gigoter, il aurait la main mise sur elle. Aussi était-il relativement calme. Il goûtait à la chaleur encore supportable du matin. Le reste de fraîcheur s'amenuisait. Il devait être neuf heures trente. D'ici une heure ou deux, le soleil serait leur pire ennemi, plus vicieux que les insurgés et mortel que la peste.

Il but une gorgée salvatrice puis lui tendit sa gourde encore tiède.
- Tu as soif ?
Le vieil homme réchauffait l'ambiance de ses ronflements puissants, un peu comme le grognement d'un ours. A lui seul, on imaginait une vie de combats rudes, appuyée par les cicatrices qui marbraient sa peau trop souvent brûlée par le soleil du souk.
- Nous sommes en sécurité ici dans la multitude. Tu resteras avec moi aujourd'hui, après, on verra. Alors, qu'est-ce que tu veux faire ? Tu as faim peut-être. Tu veux des loukoums, ou autre chose ?
Il montra du doigt un stand d'appétissantes pâtisseries, solidement protégées par une vitrine en triple verre. Les produits de consommation, du moins la vraie nourriture, étaient des denrées de luxe bien plus chère que n'importe quel autre bien. Les pâtisseries et sucreries n'étaient l'apanage que des plus riches. Lester s'en fichait. Lester était riche et subventionné par le Temple. Lester pouvait tout se permettre...
Revenir en haut Aller en bas
http://froucle.e-monsite.com/

Les Ressacs
Vos nuits sont nos jours...

Lena
Lena

Féminin
Age : 24
Fan Club RP : 5

Fichier Edvige ♫ ♪♪
<b>Particularité </b> Particularité :
Un peu d'histoire :

Dans le Souk d'Al-Novlang [ouvert] Vide
MessageSujet: Re: Dans le Souk d'Al-Novlang [ouvert]   Dans le Souk d'Al-Novlang [ouvert] Icon_minitimeDim 29 Mai 2011 - 21:35

Soif? Faim?
Lena chercha, guetta la sècheresse au fond de la gorge, le vide dans l'estomac, les symptômes d'un besoin à combler...
Peut être un peu soif oui.
Elle acquiesça silencieusement, et pris la gourde des mains de Lester. Une gorgée lui suffit.
Elle était un animal du désert, après tout.

Que faire?

- Je veux rentrer chez moi...

Ca l'étonnait de qualifier la Clinique de chez soi, mais c'était effectivement le seul lieu où elle se sentait en sureté. Les journées grises, les murs et les blouses immaculés, le silence éclaboussé de quelques ordres brefs et du ronronnement des machines, tout cela lui manquait. Elle avait grandi là dedans, avait été conçue là dedans même. C'était le seul endroit qu'elle connaissait.
Depuis qu'elle était sortie, on ne lui fichait plus la paix, on la prenait, on la tirait, on se l'appropriait.
A présent, elle regrettait le calme et la solitude de sa prison.

Elle voulait rentrer.

Mal à l'aise, elle gigotait sur les jambes de celui dont elle ne connaissait toujours pas le nom. L'ignorer ne la dérangeait pas outre mesure. Mais ses jambes étaient maigres, et inconfortables. Elle avait mal aux fesses à rester sur lui.
Revenir en haut Aller en bas

Mentaliste
Le destin bat les cartes, nous jouons

Lester
Lester

Masculin
Age : 30
Mes RPs :

Fan Club RP : 32

Fichier Edvige ♫ ♪♪
<b>Particularité </b> Particularité :
Un peu d'histoire :

Dans le Souk d'Al-Novlang [ouvert] Vide
MessageSujet: Re: Dans le Souk d'Al-Novlang [ouvert]   Dans le Souk d'Al-Novlang [ouvert] Icon_minitimeMer 1 Juin 2011 - 19:35

Le temps pressait, il en avait conscience. Il avait bien peur que cette enfant refuse de lui dire quoi que ce soit, mais il devait en premier lieu essayer de manière douce. Il réitèrerait plusieurs fois, gentiment, jusqu'à ce qu'elle cède. Et si par malheur elle ne cédait pas, le Temple la ferait forcément cracher, de quelque manière que ce soit. Lester se prit à frémir malgré l'air chaud saturé et sec qui les entourait. Sa peau était moite de la sueur collée contre lui, prisonnière entre la membrane imperméable de sa combinaison thermique.
Il savait ce que c'était, la méthode dure, parce qu'il y avait eu plusieurs fois le droit durant sa jeunesse, à l'âge où la rage bouillonne. Acides, bases, tortures physiques et mentales. Les scientifiques et mentalistes avaient de la ressource.

Aussi Lester s'assombrit-il. Son ton léger avait disparu. A présent il était grave, sérieux. Sa voix se perdait dans les tréfonds de sa gorge, s'étranglait le long de sa glotte qui descendait lentement au niveau de son cou. Il s'essuya rapidement le front, affermi la pression de ses mains pour signifier à la petite que quelque chose se passait, et commença :
- Écoute petite, tu ne retourneras pas chez toi, pas en tout cas chez celui que tu as connu. A la place, tu vas en avoir un nouveau. La clinique de la spiritualité, le Temple. C'est le siège des mentalistes. As-tu déjà entendu parler de nous ? Ne t'inquiètes pas ; nous ne te feront pas de mal. Moi et les autres, on sait ce qu'il se passait là-bas, toutes ces choses, mais pour pouvoir faire quelque chose, on doit avoir ta déclaration. Peut-être qu'ils t'ont dit que c'était normal qu'une petite fille agisse comme le faisait, sur le adultes, mais ils mentaient. Tu devais le savoir, non ? Tu le sentais, que ce n'était pas normal, je le sais. Tu as eu peur je suppose, c'était dur ? Maintenant c'est fini. Raconte-moi, s'il-te-plait, pour que je puisse t'aider.
Lester arrivait facilement, au contraire de beaucoup de mentalistes, à faire émerger la partie la plus humaine de lui-même. Étrangement, elle n'avait pas subit d'altération majeure du fait du conditionnement. Lester s'était toujours fait insulté. Chochotte, sentimental. Effectivement, il l'était. En temps normal, il réussissait assez bien à faire taire sa partie trop généreuse, histoire d'avoir l'air, mais il était toujours pétri par des sentiments profonds et humains.
Même si tout humain possède sa partie de noirceur et de pourriture. Lester ne faisait pas exception à la règle.

La drogue devait aider à délier la langue de la petite.
- Ne te gène pas. Nous ne serons pas nombreux à savoir ce que tu vas me dire. Ce sera notre secret. Prends ton temps ma chérie. Fais-moi confiance.
Peut-être appuya-t-il trop la corde sensible. Il n'avait pas l'habitude de parler à des enfants, et surtout de devoir être gentil avec eux. La plupart du temps, il bottait le cul des morveux, pouilleux des égouts, qui lui cherchaient des noises.
Revenir en haut Aller en bas
http://froucle.e-monsite.com/

Les Ressacs
Vos nuits sont nos jours...

Lena
Lena

Féminin
Age : 24
Fan Club RP : 5

Fichier Edvige ♫ ♪♪
<b>Particularité </b> Particularité :
Un peu d'histoire :

Dans le Souk d'Al-Novlang [ouvert] Vide
MessageSujet: Re: Dans le Souk d'Al-Novlang [ouvert]   Dans le Souk d'Al-Novlang [ouvert] Icon_minitimeLun 6 Juin 2011 - 17:24

Les mentalistes? Elle connaissait...
Elle hésita à parler. Elle ne savait pas ce qu'il voulait entendre. Elle ne comprenait pas tout ce qu'il lui disait. Mais dans le fond, elle ne ressentait pas le besoin de se taire.

- C'était pas... Dur. J'avais pas peur. C'était normal... Enfin, je crois...

Elle se contorsionna pour se retourner, et regarda le mentaliste droit dans les yeux.

- Les mentalistes, je connais. Ils disaient que c'était leurs ennemis, quelque chose comme ça...

Ses yeux recommencèrent à se poser ailleurs, comme si ce qu'elle racontait ne l'intéressait pas vraiment.

- Ils, c'est les scientifiques. Mais, ils ne sont pas méchants... Juste... Qu'ils faisaient beaucoup de tests. Certains ne faisaient pas mal. Pas tous.

Elle s'arrêta encore. Elle était un peu perdue. Elle avait conscience qu'elle devait parler, mais elle n'en savait pas plus. Qui explique aux souris pourquoi elles servent la science?

- Je sais pas pourquoi c'était. On ne me disait pas. Juste que j'étais résistante, et que c'était bien. C'était si grave que ça?
Revenir en haut Aller en bas


Contenu sponsorisé


Dans le Souk d'Al-Novlang [ouvert] Vide
MessageSujet: Re: Dans le Souk d'Al-Novlang [ouvert]   Dans le Souk d'Al-Novlang [ouvert] Icon_minitime

Revenir en haut Aller en bas
 
Dans le Souk d'Al-Novlang [ouvert]
Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 

 Sujets similaires

+
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Novlangue est un univers totalitaire inspiré de 1984 (G Orwell) ::  :: Archives de Novlangue :: Animations terminées :: Les Sphères du Temps-
Sauter vers: