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Novlangue est un univers totalitaire inspiré de 1984 (G Orwell)

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 Vol au dessus d'un nid de coucou

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N.O.D
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Mad Hatter
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MessageSujet: Vol au dessus d'un nid de coucou   Vol au dessus d'un nid de coucou Icon_minitimeJeu 31 Mar 2011 - 23:29

C’est là que je pratique ce soir. Premier pas dans la nuit, le jour, je dors.
Je suis ok, flingue laser, j’aime ces petits jouets qui perforent sans laisser de trace. Une petite fumée pour indiquer la localisation, et un trou, net, propre. On peut voir au travers. Ça a son charme.
Coté ceinturon, le minimum vital, bâton classique. J’aime pas les jouets électriques, j’aime quand ça cogne, entendre le bruit des os qui craquent. J’aime. Je crois.

Je suis sorti comme ça, sapé couleur local, l’attirail planqué sous l’imper, et je traine avec les rats, dans ce quartier de magouillards rempli du tout venant Insurgés, tout ce qui trainent comme sous merdes et trafiquants en tous genres. J’aime ça, jouer les mites dans la fringue des rats d’égout.
Facile de leur ressembler, suffit de peu chose finalement, avoir l’air de croire en un monde meilleur, ça marche à tous les coups.

Je me suis installé dans le fond d’un bar minable, une espèce de pièce rapportée, un restant de culture irlandaise, un pub avec des putains de fanions accrochés au plafond. Ça fait genre, dommage qu’il y ait une série d’écrans au dessus du comptoir. Avec toute la propagande habituelle qu’on y balance, ça fait plus tout à fait Irlande. A l’écart, bien sur, et surtout pas sous la lumière.

Je racle le fond de mon verre tout en matant au travers du culot. Ça déforme les corps et les visages, ça tue le temps en attendant de voir surgir du pur Insurgé.
Ceux là, coincés sur leurs tabourets, accoudés au comptoir. Ça pourrait, mais non. Juste des petits refourgueurs.

Merde, j’ai pas sorti mes habits du dimanche pour m’enfiler des verres. Ça, je peux le faire dans ma piaule, et même m’enfiler des cachets de dope pour finir la nuit bien comme il faut, accroché au plafond, à rêver dans les bras d’une femme plus belle que les gravures Automates. Ces petites dindes aux allures de caniche, coincée moulée, belle comme des sangsues.

Je sens que je vais la finir ma nuit, seul comme toujours. Je l’ai toujours été seul, alors une de plus, une de moins, ça change rien.
Seul…
Et un verre
Un cachet que je sors de ma poche, une petite copine pour la soirée. Je la glisse sous la langue, un peu de concentré de plaisir qui fond gentiment et s’enfonce dans mes veines, se mêle aux cellules pour cheminer jusqu’à ma cervelle et y foutre le bordel. Dans 5 minutes, je verrai des lapins de Playboy, et je serai aux anges, et avec un peu de chance personne pour venir me faire chier dans mon trip.

C’est un droit que je prends, celui là, je le vole au système.

C’est parti…



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Isma
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MessageSujet: Re: Vol au dessus d'un nid de coucou   Vol au dessus d'un nid de coucou Icon_minitimeJeu 7 Avr 2011 - 0:18

*

Ce qu'on écoute :Noone - Dead.

De l'impunité, je contrôle chaque rouage, et dans la grande carcasse de la ville, aucune main, aucun regard ne peut me blesser. Je fais partie des réprouvés.

Isma n'a jamais peur. Isma, c'est l'immortalité, l'immuabilité, la froideur gelée d'un sourire néoprène, malléable en toute circonstance, jamais éteint, jamais franc. Isma, c'est la mère et le fouet à la fois, c'est celle qu'on supplie pour la tendresse de ses bras, celle qu'on maudit pour ses actions, les mauvaises, les vicieuses, celles qu'elle s'arrange toujours pour faire porter à d'autres, des moins chanceux. Isma est la vipère du Système, elle est l'âme de la ville, et sa plus grande gangrène. Isma connaît le fond du cœur de chaque Influent, connaît chaque mot interdit dans les grands cénacles Automates où la dignité est une chimère auquel on se raccroche pour s'en voiler la face.
Isma, du monde d'en haut, ne nourrit plus de surprise.
Alors elle descend voir dans les entrailles, si ça n'est pas plus beau.

Elle foule du talon la basse-ville, toute endimanchée, une jolie punk, avec de vrais-faux piercings, de faux-vrais cheveux gras, une clope à la bouche, un holster dissimulé sur sa cuisse claire comme une promesse d'avenirs meilleurs, et surtout bien plus courts. Ce qu'elle cherche ? Une discussion crasse autour d'un verre, une fille a ramener dans le droit chemin et qui figurera que la Matriarche est sa bonne étoile, tout en sourire... Un imbécile à gifler, une nouvelle drogue qu'elle ne consommera pas. Isma est là pour n'importe quoi. Pour cesser d'être elle, pour oublier les plafonds qui s'écroulent, les Valkyries qui ne vivent qu'au rythme de leurs crises de nerfs, les Automates qui l'imagine comme la Reine des Putes; alors qu'elle devrait être leur Maman. Elle fuit pour redevenir une fille, une fille crasse, laide, avec les pieds dans la fange et sans plus entendre les chuintements d'apocalypse de son cœur mécanique qui ne bat qu'avec mauvaise volonté. Elle s'enfuit pour ne plus se sentir mourir, elle s'enfuit pour cesser de compter les secondes, arrêter d'être vieille et rouillée, arrêter de connaître le monde jusqu'aux tripes.
Il y a tout ça. Il y a aussi rien. Avec la tête vide et les mains pleines, dans la nuit de ceux qui vivent vraiment, ceux qui ne font pas semblant avec leurs cartouches nocives dans la tête. Elle en a eu une, elle sait. On la lui a enlevé, maintenant, mais elle sait. On l'a remplacé par un cœur en plastique. Si vous croyez que c'est une amélioration. Une petite décharge, rien que ça, essayez.

Elle choisit un bar, ou un autre. Elle s'installe en froufroutant des jupes, le regard plongé sur rien, sur le serveur qui ressemble à tout le monde, à personne, avec ses cheveux décolorés, son air de fin du monde. Elle regarde ses avants-bras gaînés de cuir et de clous, promesses qu'elle ne tient jamais, elle contemple son voisin de comptoir, cet homme gris comme les cendres qui vient d'avaler le contenu de sa main dans un dernier sursaut de morgue. Elle lui sourit, bien sûr, Mère avant d'être Putain, Femme d'affaire en tout dernier, et au Chapelier Fou, elle demande :
- Et c'est bon, les p'tits cachets ?

Resserrant déjà en son sein un verre sale tout plein d'Oubli, tout entouré d'ongles trop manucurés pour avoir l'air réels. Sa petite touche d'anachronisme à elle, son petit indice qu'elle laisse entrevoir aux curieux, qui ne sont jamais foule.

L'impunité, je le prend dans le regard de ces autres qui se détournent sur les gens qu'ils n'ont pas le droit de comprendre.

Spoiler:
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MessageSujet: Re: Vol au dessus d'un nid de coucou   Vol au dessus d'un nid de coucou Icon_minitimeJeu 7 Avr 2011 - 11:07


Je vois des chatons partout, des belles en cuir et à renverser sur une table.
C’est le pied en cachet. Pilule couleur de tous les sens, mieux qu’une Valkyrie qui trifouille la cervelle. La mienne, je la réserve à personne. Cuvé perso, réduite à l’égoïsme. C’est à moi, on touche pas. Toute façon, ça crame là dedans. Je suis saigné à blanc, au vif, un regard dans ma bouillie cérébrale et c’est le salon des horreurs qui débarque. Fait gaffe, c’est chaud, ça brule, tu vas perdre un bras, la raison, et tu crieras ta maman en expiant mes fautes.

Du tout en un, du poing dans la gueule à l’uppercut, le coup de pied dans les couilles, le coup de tête qui fait mal aux dents, qu’on s’effondre, qu’on tombe si bas que se relever devient pire qu’un réveil courbaturé de cuite et de dope, comme tout à l’heure, après la chute.

Ça fait mal la dedans, à déconseiller aux Valkyries, aux putes, à tous intrus de mon système de pensée.
Je pense ? A cette heure, hors de question. Je me tape un orgasme cérébrale, une giclée de plaisir en solo, une masturbation sans les intellectuels pour foutre en l’air tout le plaisir du solitaire, avec son cinq contre un couleur rouge sang, vert… jamais le vert et l’espoir menteur. Bleu ? Comme les ailes d’un putain de papillon ? Ecrasé sous la main, l’insecte. Un sort à sa mesure, rien. Du vent, des ailes dépliées, écrasées, émiettées. Une sale bête trop belle pour ce monde pourri jusqu’à l’os. Le rose ? Couleur tarlouze, à jeter avec l’eau du marmot. Le jaune ? Trop huppé, guindé, coincé, serré. A décoincer, à grand coups de reins. Gris. C’est bien, c’est l’ordinaire qui colle à la peau, les vis d’un système plus au top que jamais. Vicié, c’est bien, c’est…

Wouaow ! trip… trip… trip… j’ai la trotteuse à l’intérieur qui bascule le temps sur le comptoir, le temps qui passe et passe… rond de cuir, en cuirasse, des cuisses nues ou presque… débardées, moulées divinement et salement.

On y est là, dans la couleur locale. Je descends chérie, m’attends pas, j’en ai encore pour quelques lustres et des planches à repasser sur lesquelles je glisse la lune dans mon décor, à l’envers dans mon moi merveilleusement massacré, en gelée parfum ver de terre pour adorateur de films gore.
Du sang sur la lèvre, une langue pour titiller la goutte, je vomis d’un jet mon verre et les pilules de tous les jours, les soirs, du matin au soir, mais en sens figuré. Je suis un type propre. Je salis pas le comptoir.
Du sang sur les mains, du cadavre à tous les étages, mais propre avec tout ce qui doit sortir de mon corps, et de ma cervelle.
Trip ou pas.

J’atterris.
Enfin
Etourdi
A l’ouest parfait
Un peu tanguant
Absolument tangent
Un peu partout
Du sol au plafond, je me suis tapé la salle de théâtre au complet, le grand bistrot du coin
C’est éreintant
Je soupire alouette, un chant du plaisir consommé entre les lèvres sourires.
« Chérie » c’est le mot qui convient quand je redresse la tête, que je sors ma tête de mes mains. Un petit mot pour une petite pilule divine et généreuse comme personne, comme aucun être vivant, sauf les chiens. Eux, fideles et stupides. Mais, fideles c’est la bérézina sur pattes, à quatre, ouaf.

Je redresse le tout, la tête qui dodeline comme un pantin vertige, le visage de travers tout sourire ? Pensez-y, moi je connais pas. Juste un faux, léger et intime, discret comme un trait de pinceau dernière touche sur une toile déjà peinte. Une écriture vestige, usée, rayée, balayée, sapée par le temps, ses affres, son teint voilé, ridé, amoché. Saleté de vent des sables.

Je l’ai entendu la voix. Elle m’a sortie du plaisir sur commande, acheté, payé cache.
Encore un peu, et je perdais le crédit orgasme quand elle a parlé… parlé de quoi ?
J’ai oublié ou j’en n’ai rien à foutre.
T’es qui, toi, pour casser ma chaine du plaisir, mon canal plaisir. Chérie, t’a explosé mon forfait pilule.
Et je t’en veux, autant pas se mentir au premier rendez-vous.

Je pousse du doigt le verre vide.

Besoin d’un discours explicatif, barman ?

C’est là que je fais rouler ma cervelle et ma tête en direction de la voix. J’ai failli rater mon approche et m’asseoir par terre.
Ce sera pour la prochaine fois. Là, je tiens bon la barre jusqu’à elle sans me briser le cou.
Une scrutation sans discrétion, de bas en haut, mon attention estropiée s’arrête sur son bras.

Va savoir pourquoi, mais je résiste pas à tripoter les clous sur le cuir de son bras.
Mordras, mordras pas…

Infailliblement.

Un long discours, tout ça pour ça, rien quoi.
Je peux répondre quoi ?
J’ai déjà ses clous sous le doigt, que demander de plus ?

Mad.

J’ai ajouté mon petit nom pour faire celui qui s’intéresse.
Au fond, j’ai pas encore vu son visage. J’aime bien ses clous. Froids comme les armures d’Arc, toutes ces Jeannes accolées sur son bras, ça m’excite un peu ouais.
Faut pas le dire ? Pas choquer la pensée propre et aseptisée ?
Qu’est-ce que j’en ai à branler ?

Barman, je claque du doigt ou t’es assez futé pour servir la dame, encore, et sur mon compte. Ce soir, c’est jour de fête, je régale. Que la dame.
Les autres, allez tous vous faire foutre.


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MessageSujet: Re: Vol au dessus d'un nid de coucou   Vol au dessus d'un nid de coucou Icon_minitimeDim 10 Avr 2011 - 1:51

Le mec tripe. Rouge. Il éclabousse de produits chimiques le comptoir, dégouline d'émotions prédosées, qu'il pense pourtant incontrôlables, sauvages, primales, même si millimétrées par les poudristes, les vendeurs de Malheur goût Camphre. Il explose couleur d'aurore, lui qui est au fond de son puits de ténèbres, bien éternelles, bien sales, bien huileuses. Et Isma, ça la fascine, cette déchéance, cette damnation qui le bouffe, ce bonhomme dans son imper, comme le ferait une vieille gangrène, rognant sur la peau fade, Pinaillant les chairs du bout des ongles, un peu plus, chaque jour, grignotant, moche et sans les dents. Elle imagine que ça ne fait même plus vraiment mal, que les rats ont fini de dévorer le cœur et les entrailles, les sièges des émotions, et que le reste, s'il pourrit, n'est plus câblé aux récepteurs. Alors on peut ignorer. Ce mec bave ainsi dans sa tête, la douleur qui n'a rien d'exceptionnelle, celle qui le poussera un jour à augmenter la dose. Encore.
Ce mec, il se dope aux Martyrs.

Il s'écorche les doigts sur ses bracelets, sur ses longs avant-bras défendus de métal, de petites cornes recourbées, trop létales, trop vulgaires pour le petit oiseau roussi qu'elle figure. Elle se fend d'un sourire délicieux, avec son visage charmant de télé Évangéliste à petits seins, son débardeur qui fait saillir les os de poulet qu'elle porte en guise d'épaules, ça et les anciennes cicatrices, les lignes humides, jamais bien refermées, qui délimitent les contours des plaques de métal. Y'a de la cyberskin, par dessus, mais on voit toujours un peu, dans le dos, sur l'épaule, les limites des panneaux de réparation d'urgence. On est jamais totalement humain, ici, avec la puce qui bouffe les esprits. Mais certains se paient le luxe de n'être même pas vraiment entiers.
Isma, ça l’empêche pas de sourire. Et de délaisser son verre vide au profit de celui qu'on lui offre. Elle pourrait racheter l'établissement, les chaises, le comptoir, et le mec-épave avec, ainsi que toute la dope qu'il charrie dans son sang, toute entière depuis celle qui nageait dans le nichon de sa mère, premières tétées, même pas mortelles. Elle pourrait tout racheter mais ça lui fait quand même plaisir, un peu, au fond. Y'a pas de chichis, pas de ronds de cul dans l'air, pas de cette rivalité pourrie et permanente entre les Automates et ces putains de Psy', c'est juste un verre. Avec peut-être une intention de la niquer, mais au moins, aucun couteau tiré de la manche de personne.

Alors Isma, elle accepte le verre, elle minaude un peu, elle y laisse une trace de rouge à lèvres - un rouge spécial, juste pour laisser des traces, comme dans l'ancien temps. Ca fait longtemps que c'est juste par mode, ça, les traces de rouge sur les verres et les cols de chemise. Petites marques chic, désuètes, profondément codifiées- Le mec semble reprendre ses esprits, un peu. Paradis de fond de cendrier. Il marmonne, il a de ces voix éraillées par l'alcool, les atmosphères conflictuelles -celles de sa tête, celle du bar, celle de la voûte nocturne et artificielle, un peu plus loin au dessus d'eux- desquelles il se laisse transbahuter, probablement, et Isma l'imagine comme une vieille poupée de chiffons mal rasée. Il a pas décroché de son bras, n'a pas vu le visage de l'Automate autrement que dans un délire vitreux, un kaléidoscope offert par ses propres yeux. Elle, elle ne détourne pas un instant le regard, engluée par son aura de papier-tue mouche, nocive, collante, bien crade.

Mad ? Elle le sait bien, qu'il est fou. Elle le voit, elle l'entend. Il s'adresse aux muses acétylées qui enfoncent les gens à la dérive, il leur donne du "chérie".
Ça donne quoi, le même, mais douché, rasé, à la mode ? Ca donne un prototype automate ? Est-ce que l'essence de quelqu'un reste la même, quand on change la coquille ? est-ce que la bouteille a une importance quand on négocie avec l'ivresse ? A quel point les vieux classiques sont transmutables en plomb (dans l'aile) ? Elle en veut peut-être un morceau, de ce fou-là, à mettre entre deux plaques de verre, à presser sous microscope jusqu'à ce qu'il avoue tout. Alors bien sûr, elle répond. Un nom, un autre.

- Sofia.

La sagesse. La vieille ville, aussi. Ce qu'elle voudrait être. Ce qu'elle n'est pas. Ce que ses collants de gamine et ses bottines de fer ne lui offrent pas le loissir de prétendre. Elle s'appelle Sofia avec la conviction des putes d'être des femmes bien.
Après tout, elle est aussi un peu une pute.
Et un peu une femme bien.

Elle dit pas grand chose. Elle a pas besoin. Lui dialogue avec sa propre tête. Elle, à la mesure de son corps. S'il veut parler, il parlera. S'il ne veut pas, il se débrouillera toujours pour s'exprimer quand même.
On feint le désintéressement, un peu. Mais style. Avec la bretelle du débardeur qui coule, juste pour emmerder les yeux et la couture du pantalon des gens. Le serveur qui s’intéresse de près aux verres entreposés en face de la Valkyrie qui déploie les bras, qui en teste les coutures internes, avec de cette lascivité d'Inatteignable concept. Elle se souvient un peu comment on fait, encore. La maman et la sainte.
Et surtout la putain.

On va dire que ça vient en bonus avec la descente de trip de la pilule.

- Déclinez matricule !
Elle plaisante. C'est de mauvais goût, ça grince aux entournures, ça fait carcan de fer, vierges de bataille d'un genre un peu trop glauque. Elle s'aime bien comme ça, caustique et ironique. Insurgée, couleurs réelles. Fausse jusqu'au bout des ongles. a votre bon plaisir messieurs mesdames, à minuit, elle redevient une citrouille. Je peux ?

C'est pas une vraie question, elle se permet de toute façon. Quoi donc ? Oh, rien, trois fois rien. Elle passe le bout de son gant de tricot sur la lèvre qui sanguinole un peu. C'est mignon, c'est provocant, et elle risque de se faire retourner une gifle pour un tel geste.
C'est ça qui l'éclate.
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MessageSujet: Re: Vol au dessus d'un nid de coucou   Vol au dessus d'un nid de coucou Icon_minitimeDim 10 Avr 2011 - 10:56


Elle, une autre, toutes les mêmes non ? Du pareil au même, un cul sur des pattes vaguement serpentines, des belles dessus pourries dans leur intérieur, là où c’est beau pourtant, là où ça le devrait, là parce que c’est protégé, au chaud, tiède et acidulé parce qu’il faut un piment pour pincer le sourire et l’étirer sur les lèvres, parce que fait de rêves et de cachotteries inévitables.
C’est beau l’amour parait-il, si ça existe encore depuis tout ce temps à démonter le cerveau humain, à faire d’eux des fourmis dans la fourmilière, juste des petits animaux maitrisés, obéissant et sans sourciller, incapables de voir au-delà des murs, des vermines. Juste des vermines.
Et l’autre qui joue les gardiens de prison avec son doigt sur la hanche, et son garde à vous de circonstance. Garde de rien, garde fou, je suis Mad, patron des absents au rang, les rebelles dans les rangs formés pour défaire ceux qui en sortent. En marge, Mad, toujours, et pourtant le meilleur quand il s’agit de limer la chair sous les ongles et faire cracher le morceau, même s’il est couleur mensonge. Peu importe l’innocent, c’est le résultat qui compte.

J’ai la haine et la rage, couleur ébène dans la tête, couteau sur la langue et sous la gorge, une lame froide et au gout des autres, un filet de sang dans l’air du temps, un rien dans ce monde de merde. Du jus de cervelle sur le comptoir dégoutant, des rêves achevés de n’avoir jamais respirés le jour, perdus d’avance, ce monde est fait pour le recto sans verso. Le compte goutte du temps n’a pas de temps pour la vie, la vraie, celle qui gigote au fond des veines et qui palpite devant une fille au regard Pastis et mer du sud, comme la veine qui tape la tempe pour un trait de trop sur la paupière, celle qui jaillit du plaisir des main dans la main, des rues traversée sans le lâcher, d’un vol d’oiseaux libres et sans dôme, sans frontière pour éteindre leur course contre le mur du ciel, là où les vagues à l’âme s’élèvent pour l’au-delà, plus loin encore que la vue, l’idée, au loin là haut, inaccessibles et libres.

C’est toujours pareil, toujours le même écœurement, toujours là que j’arrive avec la chute, quand la pilule se retire, comme l’eau sur le sable qui laisse le dessin de ce qu’il y avait, un truc brillant sur le rêche, du couvre chef sur le plie du coude, là où on pique à vif.
J’aime pas ce que je suis. Je hais ceux qui m’ont fait. Forgé dans la chair des monstres sans cœur ni pitié. Encore plus, je les hais eux, ces chiens qui vivent au lieu de crever. Sans les chiens, pas de gardiens pour garder le troupeau.

Touche ma lèvre, je mords ; si fort que tu retrouveras ton doigt sur le comptoir, craché près du verre et du sang pour le designer encore frétillant.
C’est mon matricule, ma carte d’identité, le mal enfoncé sous la peau comme une plaque de métal froid et dur.
Ça je l’ai pas dit
Je l’ai pas fait non plus
Je sais pas pourquoi, les raisons de ce frein au reflex.

J’ai laissé faire le mollusque, le doigt sur la lèvre sans le broyer.
J’ai presque aimé ça. Presque.
Parce que…
Aimer, c’est quoi ?

Je suis anesthésié, l’émotion en carafe, raide piquée dans la seringue à endormir.
Pourtant.
C’est pas si moche un geste comme ça
C’est pas douloureux
C’est…

J’empoigne son bras parce qu’il le faut
Je serre fort son poignet parce que je sais faire que ça
Je blesse dans la douleur parce que j’ai peur d’aimer et de vouloir encore ce doigt sur ma lèvre
Je retiens son bras et le doigt, fermement posés sur le comptoir, loin de moi.

Je finis par regarder son visage pour qu’il soit gravé dans ma tête, au cas où, fiché dans mon registre du commerce, là où je colle tout ce qui est louche et qui pourrait nuire.

Et puis, je les relâche, son bras et son doigt
Pour voir si ça peut recommencer, si c’est aussi bon que la première fois, si j’ai rêvé qu’il y a du doux dans ce monde sale et puant.

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MessageSujet: Re: Vol au dessus d'un nid de coucou   Vol au dessus d'un nid de coucou Icon_minitimeSam 28 Mai 2011 - 23:39


Je fais un demi-tour radical.

Chérie t’es pas faite pour ma rage. T’as pas l’étoffe de l’héroïne d’un temps, des siècles derrières.
Juste du vent dans l’harmonica. Même pas de quoi pisser dans un violon.
Ce soir, comme toujours, je m’envoie en l’air au cocktail la misère, enfoncé dans le gosier et les yeux pastilles de réduction.
Du vent, du balai dans le cul, chérie, t’as pas ma taille de rêve, t’es pas à la hauteur de ma dope, mes petites pilules grisantes et sirupeuses qui font des tchatcha dans ma cervelle.

Dégage ou je tranche main entière, je coupe, lacère et scalpe ce qui frange.
Tes clous, je peux les ôter un à un en prenant le temps de regarder le sang éclabousser le comptoir. T’as des tripes, j’ai des ressources.
Chérie, j’ai vu jaune, tu me la feras pas cette fois, ou je défais ton déguisement à coups de dents et je jette l’emballage dans le crachoir à coté du comptoir.

Du vent… je veux pas de jaune dans mon air.
C’est pas la couleur que j’aime, c’est pas non plus là que je me baisse pour jouer les bamboulas cireurs de pompes. Je récure pas les bas de pantalon, je fais la carpette qu’avec les bras et les jambes déchirés au laser.

C’est ça, je vais prendre l’air, la tangente, loin d’elle et de ce comptoir qui vacille. Trois pilules sous la langue pour la route, faut bien m’accompagner jusqu’au fond du bar. Là bas, dans le fond où c’est plus sombre qu’un cul de vieille peau.

Je marche pas, je danse droite gauche, un truc pas net, une danse qui tangue. Je vois des étincelles et des couleurs, je tiens le cap malgré l’orange mécanique qui me démange les phalanges. Je mate les coins, je traine les pieds, je bouscule les tables qui barrent ma route.
Je taille direct, droit devant, le chemin le plus court jusqu’à ma table réservée à coups de boule si c’est pris.

J’y suis, c’est la que je vais finir ma nuit seul et déchiré jusque dans le moindre recoin de ma cervelle. Explosé les neurones et les synapses, ce soir c’est la fête aux cellules grises. J’ai la haine des chiennes et des couleurs comptoir. Le samedi soir des fins de série, les solitudes vautrées sur la table cocktail et chemise rose.
Je m’en jette un derrière l’oreille, le geste qui défrise.
Calé dans la chaise, je bascule en arrière contre le mur, pieds sur la table.
Et je retourne piétiner les platebandes de mon foutoir intérieur.
Y a rien à ranger, c’est tout en tas de foutoir, les restes du dernier repas, les miettes en mie de dope.
Je prends mon pied, faut pas déranger.


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MessageSujet: Re: Vol au dessus d'un nid de coucou   Vol au dessus d'un nid de coucou Icon_minitimeDim 29 Mai 2011 - 9:58


Je rêve putains et torchons. Ça y est, je décolle au pays d’Alice et du lapin à montre, ce con va me gerber des aiguilles sur les pompes.
Dégage le truc à carotte, tu pollues mon air et ma vue. Je matte Alice et son petit cul de Cendrillon. Elle fait carpette devant un loup dans la bergerie. Pas un de Tex, lui il a la classe. Celui de la bergerie, il a la classe d’une flaque de merde. Tu marches dedans, tu empestes dans toute la taule, et tu emportes l’odeur avec toi collée aux semelles et jusque dans le fond de la chair et des os. Tu pues bordel !
Des pieds à la tête jusque sous les cheveux, dans le creux de la boite crânienne où grince le vide pitoyable, tu empestes la saleté, la charogne, le venin d’Alice au pays du loup dans la bergerie.
Elle s’est tapé le pire, le roi des dessous de table.

Sors de ma vue le lapin à pendule ou je déballe le fusil et on va jouer au chasseur et au lapin. Je gagne toujours à ce jeu, c’est moi qui tiens le manche du fusil et toi t’es dans ma mire. Pas de chance. Pas d’illusion, je dégomme au quart de tour, au quart de cadran, j’appuie sur la gâchette et je descends en flèche, je ratisse fin et précis, pile dans le cadran de la pendule. J’arrête le temps à coup de balles, je vise juste, toujours sans faille, pile ou face, c’est pile, minuit l’heure des crimes et châtiments.
Laisse-moi mater Alice qui se ramasse la gueule dans le caniveau. La cendrillon de l’histoire, celle qui couche pas loin pour pas dire non.

J’ai la haine et la rage, l’envie de décaper la peau, éclater les pores à coup de vices et de cache-cache.

Ça pue la dedans, dégage ta carcasse, tu suintes jusque sous les ongles. Faut que tu y ailles, pas le choix, pas le luxe du choix, faut plonger bas, plus bas que la terre, sous la terre et dans les magmas, là où tu vas te cramer si fort que tu seras plus qu’un tas de rien du tout, de ça à rien, c’est un peu l’histoire de ta vie. Alors restes-y, prends le temps d’apprécier le mal qu’on voit, parce que l’autre t’attend à la surface, celui qu’on voit pas et qui ronge, qui te bouffe de l’intérieur comme un putain de cancer. Pile c’est là que tu vas en chier Cendrillon de salon. Fini le temps des vacances, maintenant le temps des miroirs et des images, des regards cafards qu’on a fuit à force d’user ses grolles sur le temps.

Je prends mon pied en caléidoscope, je vois des vertes et des pas mures, un tas de trucs qui sert à rien, vomis dans tous les sens au terme d’un acte de foi, un débat contre un mur sourd et muet, un mur des lamentations pour aveugle et crétin de l’âme. Je m’arrange d’un costume de fange pour un peu de soie, de la lune aux nuages, faut pas rêver trop loin sans prendre un parachute. Plus haut toujours plus haut, la chute sera longue et sans compromis.
Ça va faire mal en bas, au pied du mur à l’arrivée des naïvetés le retour de bâton, la volée de bois vert derrière la tête, bien placée sur la cervelle pour décoller le pansement façon chewing gum.

J’ai chopé mal au crane.
Demain, j’aurai la gueule de bois, et demain d’après pas mieux.
De dope en chute, la fin du tourment au bout du virage, dans le coin des rescapés, je tire mon chapeau, ma révérence à la princesse déchue qui sent la flotte croupie. Dans le rêve des folles sangsues on perd on gagne, question de tempérament de chance et de visages. Un de plus pour tuer le temps, assassiner la grâce des vraies princesses, celles qu’on salue par respect sans se casser les reins et frôler le goudron du bout des lèvres. Je crache et bave sur sa traine tissue saigné cousu à la chair d’ailes de papillon dépouillé.
Je basculerai dans la réalité le temps venu, quand tout sera clean là dans ma cervelle à l’envers. Ou baigne amertumes et regrets, un duo de choc, roi de l’élégance et des balais à chiottes.

Je tripe au quart de tour, je renvoie la balle au bond et tant pis, cette fois, je vise entre les deux yeux, là où ça touche de plein fouet. Frappe et tombe, la mort des rêves et du cauchemar de plus.

Pan t’es mort.

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MessageSujet: Re: Vol au dessus d'un nid de coucou   Vol au dessus d'un nid de coucou Icon_minitimeVen 3 Juin 2011 - 11:24

Je pousse la porte. Récepteurs olfactifs aussitôt saturés : tabac, vomi, sueur, foutre. C'est ça qu'ils appellent le plaisir, ces cons ? Se faire griller le cervelet pour aller claquer ses crédits dans des taules aux relents de désespoir... Je ne les comprendrai jamais, et j'y tiens pas.

Comme d'habitude, tous les regards me tripotent les cuisses, les seins. Pour la millième fois, je me demande pourquoi Saline a continué de nous faire aussi bandantes. Je lui ai posé la question, une fois. Elle a juste répondu : « Parce que je peux ». Moui certes.

Mes capteurs enregistrent une hausse de trois points pour la libido ambiante. Je scanne, pur réflexe. Tout le monde est armé, c'est pas possible. Même les putes : lames de rasoir dans le mini-short ou flingue-jouet dans le sac à main. Tiens, un collègue... Laser et matraque sous l'imper. Méchant trip dans l'œil. Je vais le laisser se cramer la cervelle, probablement déjà cuite et recuite par le conditionnement.

J'approche du comptoir, le barman me jauge d'un regard à la fois haineux et allumé. Je suis en mission, eh oui. Mon chefaillon me refile toujours les plans pourris. Il ne sait pas pourquoi, moi si. Je le trouble, comme je trouble tout mâle et toute lesbienne, je suis faite pour. Donc, au lieu de me sauter, il me bizute. Les humains sont vraiment bizarres.

Je m'installe sur un tabouret et pose mon décolleté sous les yeux de la cible. Il déglutit bruyamment. Ça ne va probablement pas suffire, je ne suis pas raccord avec l'endroit, trop parfaite, je fais tache au milieu des épaves.

Avec un sourire de madone, je susurre :

Bonsoir mon cœur. Tu me sers un whisky, tu seras un amour.

Il acquiesce en déglutissant de plus belle et va chercher son tord-boyaux frelaté. Ça va me récurer les intérieurs mieux qu'un débouche-lavabo, mais ça me fera moins de mal qu'à eux.

La tapineuse assise à côté de moi m'agresse soudain. De deux manières : son haleine de poubelle et sa voix qui crisse comme des ongles sur une plaque de métal.

Eh l'Automate, tu dégages, t'as rien à faire ici.

Parfait, je suis au moins déguisée comme il faut. Je me tourne vers elle. Maigre comme une déportée, shootée presque autant que le collègue à la table du fond, elle me montre ses dents, et c'est un massacre de chicots pourris. Seize ans, à tout casser.

Je choisis le sourire n°18. Désarmant.

Du calme, ma belle. Je bois un verre, c'est tout.

Raté, le sourire. Elle m'aurait proprement ouvert la gorge d'un coup de sa lame si j'avais été l'Automate supposée. Une fois son poignet bien en main, je termine par un ikkyo, basique, ça me permet de rester assise tranquillement. Son coude craque, elle braille. Je récupère le petit bout de métal tranchant et le pose sur le comptoir. Elle geint sous mon tabouret. Le barman, plus sensible à mes appas qu'aux siens, tranche la question :

C'est toi qui dégages, Kerry. Pas de ça dans mon bar.

Il fait le tour de son zinc, attrape la petite conne par son coude intact et la jette dehors. A son retour, j'ai droit à un regard langoureux et à mon verre de vitriol. Ça s'annonce plutôt bien.

Vous savez vous défendre ! enfonce-t-il une porte ouverte. Je papillote des cils et fais ma modeste :

J'étais bonne en arts martiaux, à l'école.

Ouais, normal pour une Jap.

Et raciste, en plus... Je lui rentrerais bien sa remarque dans la gorge, mais ça ferait foirer la mission.

Sino-irlandaise, en fait.

Allez, courage, Mei. Sourire n°3 : pure séduction. Heureusement que je ne peux pas vomir.
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MessageSujet: Re: Vol au dessus d'un nid de coucou   Vol au dessus d'un nid de coucou Icon_minitimeSam 4 Juin 2011 - 23:06

J’ai les yeux enfoncés dans le crane, pire que des orbites explosées à coups de poing.
J’ai encore des relents de là haut, mon pays des rêves. Fallait bien que j’en trouve un. Je me le suis fabriqué avec les moyens du bord. Je sais plus quand j’ai commencé.
Depuis toujours. Quand je suis mort. A la sortie du camp, bardé de mon diplôme de N.O.D. J’aurais pu me torcher avec, ça m’aurait pas changé l’envie d’y aller.

Plus d’avant, ça donne pas envie d’aller vers mieux que ça. J’avais plus de souvenirs, gommés, raturés dans le meilleur des cas. Sauf ça, tout ce qui reste en trame de fond et qui me pourrie la vie. Quitte à effacer, autant que ce soit fait avec brio. J’aurais fait mieux qu’eux.

J’ai tout essayé, tout gouté, avalé tout ce qui se fabrique et se vend sous la table, dans les rues pourries et les bars à putes. J’ai même joué avec ce qu’on s’injecte. Ça laisse des traces sur la peau, mauvais pour l’uniforme.

Je me suis trouvé mon Eden. A coups de cachetons. Du rêve sur commande. Je choisie la couleur, la durée, la destination. Mieux que ces putes de Vakiryes. Pas besoin d’elles pour me fouiller dans la cervelle. Elles pourraient s’en faire péter la raison à trop creuser là dedans. Y a longtemps que j’y ai perdu mon latin. Errare humanum est, perseverare diabolicum.

Faites pas chier… j’ai pas fini… c’est samedi soir… jour de fête.

Je replie les stores pour mieux voir d’où vient le raffut. C’est flou, aussi trouble que la flotte du robinet.

Putain de Jap.

Merde, c’est la famille N.O.D. Pitié chérie, je veux pas perdre mon job… pitié, par pitié…
Et fais pas chier surtout. Le fond du bar, la nuit sous la nuit, c’est mon truc, mon coin de taupe, là où je crèche avec ma solitude. Ma petite pute des samedis soirs.

Merde. J’ai oublié la scène au ralentie. Parait qu’elle est belle. C’est ce que j’ai cru voir entre deux cils. C’est sur, ça va changer ma vie.

Je referme le tout, les deux yeux déjà à moitié pas ouverts.
Trois cachetons, sous la langue, pays du soleil levant pour faire couleur locale.
En avant, les nems et les raviolis vapeur.

Youpi.

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MessageSujet: Re: Vol au dessus d'un nid de coucou   Vol au dessus d'un nid de coucou Icon_minitimeDim 5 Juin 2011 - 8:00

C'est quoi sino ?

Je lâche un gloussement, le n°5, pure cruche.

Chinoise.

Ah ouais. Chinetoque, Jap, c'est pareil hein ?

Je ris avec lui. Chefaillon, tu me paieras ça.
J'observe le barman sous couvert de le reluquer, tout en m'infligeant une gorgée de son casse-pattes. Décidément, les dentistes doivent être une denrée rare dans les bas-fonds.

Quelques minutes plus tard, on est à tu et à toi, on a échangé nos petits noms, et comme de juste, j'ai dû lui traduire le mien, « beauté ». Ça lui donne l'occasion d'un compliment. Évidemment.

On enchaîne sur la moitié irlandaise de la pauvre gourde qui est morte pour me donner son identité, sur les fanions défraîchis de ce qu'il appelle pompeusement son « pub ». Encore l'occasion d'un compliment sur mes yeux gris. Mais quelle corvée, cette mission. En tout cas, il est mûr.

Je réfléchis quelques secondes en tapotant le comptoir de mes ongles laqués. Je fais une fleur au collègue ou je le laisse flinguer sa carrière ? Va pour la fleur. De prunier, ça se dit « Mei » aussi.

Tu m'excuses un instant ? dis-je au barman. Je vais saluer un ami.

J'ondule des hanches jusqu'à la table du fond, je me penche sur l'oreille du camé.

Salut. Il y a une descente de prévue ici dès que j'aurai des preuves. T'as pas envie d'être encore là quand les collègues vont débarquer. Si j'étais toi, je changerais de rade.
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MessageSujet: Re: Vol au dessus d'un nid de coucou   Vol au dessus d'un nid de coucou Icon_minitimeDim 5 Juin 2011 - 10:02

J’ai pas précisé que je voulais qu’on me lâche la grappe le temps de ma petite sauterie ?
Merde, un oubli. Je laisse jamais un détail au hasard. Je me fais vieux, faut croire.
Je perds mon self contrôle et je lui casse les reins sur la table d’à coté, ou je lui dis gentiment merci avec un trémat façon « je fais risette à la dame ».
Je vais faire ça, et je vais lui coller dans l’orifice auriculaire que j’aime pas le jaune, qu’il soit de la haute, ou dans les gènes.

Pour ça, faudrait que j’arrive à me décoller de ma chaise. C’est que je suis encore dans mon paradis latin, en train de cueillir des fleurs sur le gazon maudit d’une pute en jolie robe. Ouais, on dit pas pute, on dit danseuse de cabaret. Et c’est quoi la différence ? L’une se trémousse, l’autre aussi, alors on fait comment pour distinguer la morale de l’histoire ? Et puis je t’emmerde, c’est mon trip, mon rêve, je suis dans mon cabaret, avec les putes de mon choix, et ça dérange qui ? A part moi, surement pas l’autre Jap. Elle tient pas la route dans mes pensée. J’aime pas les japs.

Putain, je vacille et je me prends une putain de porte dans la tête.
Merde, c’est la table. Je me suis effondré sur elle.
Je vais avoir une bosse. Pas classe.
Je perds mon sex appeal d’un coup d’un seul. Pas classe.
Elle doit se marrer la copine de soirée Tupperware. Pas classe.

Vas-y, juge-moi. Fais de moi ton coupable. Il en faut, à toute histoire son coupable. Ça fait triper dans les strings.
Regarde-moi bien, j’ai l’air d’une merde, ben j’en suis une. La pire, et t’as pas encore marché dedans. Attends de voir quel effet ça fait. Jambes brisées ou fracture du pubis ? Au choix, je suis dans un bon jour. Grand seigneur.

Je lui ferais bien avaler mon joli discours par les oreilles, mais je suis cloué à la table. Je patauge dans la semoule et l’alcool de mon verre renversé. J’ai la bouche empêtrée entre sel et poivre, terre et mer, j’en sais rien, je décolle pas le menton.
J’ai l’air pathétique. Surement ouais. Pour que ça me touche, faudrait que j’ai seulement une once de fierté. J’en n’ai pas. Rien. Perdu ou jamais eu.

D’ici, je vois ses cuisses à 90°. Joli spectacle, presque aussi bien que mon Moulin rouge cachetonné.
C’est pas si moche une Jap vu sous cet angle.


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MessageSujet: Re: Vol au dessus d'un nid de coucou   Vol au dessus d'un nid de coucou Icon_minitimeDim 5 Juin 2011 - 11:10

Boum. Il a son compte, le collègue. Une sacrée boule de haine, dans son état il en lâche encore des phéromones dans tous les sens.

Je recale sur sa tête le chapeau qui a tangué sous le choc, et lance une procédure d'évaluation risques/bénéfices. Il perd. Si je lui sauve la mise, je risque de foutre en l'air ma mission, et il n'y a aucune chance qu'une épave hargneuse dans son genre me renvoie un jour l'ascenseur. Je hausse les épaules pour la galerie et rejoins le comptoir.

Fiouuuu, commente ma cible du jour, tu lui as fait un de ces effets !

Eh, mais c'est presque drôle, ça. Je souris et pose les coudes sur le comptoir, histoire d'offrir la vue panoramique.

Je le mets dans un taxi et je reviens.

Mais pourquoi j'ai dit ça, moi ? Mon processeur d'empathie déconne, c'est clair. Faudra que je passe à la révision des 15000.

Je bouge pas d'ici, me renvoie le futur prisonnier. Tu me manques déjà !

C'est ça, connard. Je lui envoie un baiser du bout des doigts et retourne vers l'épave.
Je pourrais le soulever d'un bras, mais je suis pas censée. Du coup, je fais tout un cinéma de faible femme pour me le carrer sur l'épaule. Mon chevalier servant lâche son comptoir et se précipite pour m'ouvrir la porte. Sourire n°12 en réponse, éperdu de reconnaissance.

La rue. Récepteurs olfactifs moins saturés, du coup, encore que le collègue pue toujours autant la haine, la dope et l'alcool.

J'attrape mon com dans une de mes poches et appelle une compagnie de taxis, monsieur toujours vautré sur mon épaule.
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MessageSujet: Re: Vol au dessus d'un nid de coucou   Vol au dessus d'un nid de coucou Icon_minitimeLun 6 Juin 2011 - 19:22

La rue. Ça tangue.

Wow… Woow !! Doucement, je suis pas estampillé fragile, ok, c’est pas une raison pour me prendre pour une carcasse de barbaque.

Bouge pas comme ça, je sens les remontées acides le long de mon œsophage. Pousse encore le bouchon, et je vomis sur ton épaule.

Merci pas.
Une soirée foutue, le grand paradis vautré sur le tapis, tout le monde va s’essuyer les pieds dessus et salir ma virée imaginaire.
Putain, j’ai pas la forme des grands jours.
Je vomis, ou j’attends qu’on soit dans le taxi ?

Elle me gonfle. Rien que son profil parfait me fait chier. Ça me donne des idées, et celle qui arrive en tête de liste, c’est de lui exploser son joli petit nez de jap. Parfait. Juste parfait pour pisser le sang. Une bosse après suture, ça en jette.

Lâche-moi bordel !

Je bouscule le pays du soleil levant et ses conventions. Sauf que je tiens pas la route et je manque de me coller le visage entre béton et goudron.
Je me rattrape à son bras, retour sur son épaule et mon projet secret de lui repeindre la manche.

Taxi, c’est par ici.

On se fait un saut dans le ciel. Super, je vais m’en jeter un petit sous la langue, un spécial grand huit histoire de coller au pare-brise.

T’en veux un pour décoincer tes miches ?

C’est du haut de gamme, de la vraie pas truquée, pas coupée, de l’import direct bas-fonds.


C’est à quel moment qu’elle perd son sang froid et qu’elle m’explose la rate ?
J’aurais fait ça, et pire.

Tu montes chérie ?


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MessageSujet: Re: Vol au dessus d'un nid de coucou   Vol au dessus d'un nid de coucou Icon_minitimeLun 6 Juin 2011 - 21:00

Il se débat, il fulmine, entre remontées acides et giclées de mauvaise foi. Je le laisse tanguer, valser avec mon bras. C'est assez curieux à regarder, finalement. Je sens que je l'énerve, mais l'attitude qui désamorcerait son agacement universel n'est pas dans mes banques de données. D'autant que je ne vois pas l'intérêt.

Le taxi arrive enfin ; il se reprend un cachet. Mine de rien, quelle santé !

En trois phrases il me propose de partager son trip et son taxi. Je hausse les sourcils, fais passer son poids en douceur de mon épaule à la portière de la voiture et choisis le sourire n°15 pour les adieux : froid et professionnel.

Merci beaucoup, « chéri », mais j'ai à faire.
On se reverra peut-être à la Centrale, si ça t'arrive encore d'y passer.


Épisode clos en ce qui me concerne, je tourne le dos et m'apprête à retourner dans le rade pseudo-irlandais.
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MessageSujet: Re: Vol au dessus d'un nid de coucou   Vol au dessus d'un nid de coucou Icon_minitimeLun 6 Juin 2011 - 22:47

Les mains dans les poches, Siobhan promenait son envie de rien et ses pas hésitants au travers d'un quartier que dans son "état normal", elle n'aurait jamais fréquenté. Les pourcentages de crasse et de désespoir ambiants atteignaient des sommets inégalés, mais... elle n'était pas là pour ça. Elle avait lutté contre sa frousse pour rejoindre ce quartier, où les gens semblaient pédaler comme des fous sur un vélo sans roue, juste pour.... ressentir quelque chose. Pathétique.
Mais l'était-ce plus ou moins que son quartier où rien ne dépassait jamais de sa case ?

Alors, avec l'ébahissement d'une anthropologue débutante et la méfiance d'un chat plusieurs fois échaudé, elle arpentait le quartier, respirant ses odeurs exotiques de nourriture, de drogue et de luxure, souvent effarée, parfois dégoûtée, toujours curieuse.

C'est dans cet état d'esprit disons-le mitigé, qu'elle remarqua deux personnes en train de danser un curieux pas-de-deux plus loin sur le trottoir. Le spectacle valait tellement le coup d'œil qu'elle s'arrêta à quelques mètres d'eux, dans l'ombre d'une porte.

L'asiat est jolie... Dommage que son sourire soit si froid... Quant au type...
*grimace* Je ne sais pas ce qu'il a pris mais... Il a dû faire un sacré mélange pour en arriver à ce point... Le ton de sa voix... On dirait qu'il cherche la bagarre... sans avoir les moyens de la gagner. Et en le sachant. ... Ça fait cet effet, vivre sans puce ? ... Au final, est-ce que ces gens sont... plus humains que les pucés, ou pas ?


***
(HRP ON) Je me lance... sans me lancer, je sais. J'ferai mieux une prochaine fois ! (HRP OFF)
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MessageSujet: Re: Vol au dessus d'un nid de coucou   Vol au dessus d'un nid de coucou Icon_minitimeLun 6 Juin 2011 - 23:16

Oh-oh… ça pue la flicaille à plein nez, j’en ai des saignements de nez. Merde, c’est la dope. Se Doper c’est bien, en abuser, ça nique les vaisseaux sanguins. C’est con, je dois avoir l’air d’un boxer qui a perdu un match.

Je suis HS, bourré de cachetons jusque dans tous les orifices et même enfouis, mais je suis pas encore complètement disjoncté. Presque pas tout à fait. J’entends le boitier de communication de Barbie qui déballe le plan A. Y a jamais de plan B. Le A suffit. Il dit : on déboule, on bute, on rase.
Et ils déboulent. Un vrai boucan d’enfer.
C’est comme ça chez les N.O.D, on se passe de la discrétion, on n’a pas besoin de jouer les putains de pattes de velours. On débarque, ça s’entend, ça se voit, et alors ? C’est comme ça que ça marche. Et ça marche, on a le matos, les couilles, et pas peur de crever la gueule dans l’évier.

Sauf que si on me chope dopé façon foie gras, je ferais parti du tableau de chasse.
Faut se tirer, Jap ou pas, elle me servira de paire de jambes. J’ai déjà la paire de couille, elle peut faire le reste. Tant pis, j’aurais préféré une autre couleur. Noir, c’est bien aussi. Blanc, c’est vachement blanc. Mais putain jaune…

Barbie nem, tu me jettes dans le taxi ?

... Embarque aussi la paumée là, au coin.


Je l’ai dit. Je l’avais vu venir. L’instinct, malgré tout ce que j’ai cramé ce soir. C’est plus fort que tout. Ils nous font entrer ça dans la tête et le corps avec tous les moyens possibles. C’est des enculés. Ils ont fait de moi un des leurs.

Bouge-toi bordel !!

Faut se faire respecter, avant d’écraser un doigt. Et si ça marche pas, faut écraser le doigt, et puis un second, et ainsi de suite jusqu’à ce que l’ordre soit respecté. Apres, on bute, si rien ne marche. Mais on fait ça proprement.

Je suis out, mais j'ai des ressources.

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MessageSujet: Re: Vol au dessus d'un nid de coucou   Vol au dessus d'un nid de coucou Icon_minitimeLun 6 Juin 2011 - 23:36

Et voilà, eh merde, il lancent l'opération sans m'attendre. J'ai trop tardé, j'ai foiré le coup. On verra plus tard quelle maladie diplomatique je m'inventerai. En tout cas, je n'ai pas intérêt à traîner dans le coin.

Ça tombe bien, l'autre amoureux des paradis artificiels me repropose son taxi en des termes choisis. Barbie nem ! Elle est bonne, celle-là. Je sais bien que je suis supposée le prendre très mal, mais j'ai pas le temps de faire semblant.

Hein, quelle paumée ? Ah, elle. Et on l'embarquerait pourquoi ? Oh là là, Mei, retourne tout de suite au SAV, t'es plus opérationnelle. C'est un témoin.

J'ouvre la portière, soulève le collègue d'un bras et le balance sans trop de douceur au fond de la banquette arrière. Puis, en trois pas, je rejoins la fille, me la jette sur l'épaule et rejoins le taxi.
Hop, tout le monde à l'intérieur.

Le chauffeur me regarde comme s'il avait vu des crocs pointus me pousser dans la bouche. Oh misère.

Je lui fais le coup du n°17. Le plus effrayant à ma disposition, le sourire de psychopathe.

Démarre, et vite.

Il démarre, et vite.
Je scanne les humains entassés en vrac sur la banquette. Mais... La fille... Elle brille ?


Dernière édition par Mei McNamara le Mar 7 Juin 2011 - 0:24, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Vol au dessus d'un nid de coucou   Vol au dessus d'un nid de coucou Icon_minitimeLun 6 Juin 2011 - 23:50

C'est à ce moment là que les choses ont dérapé.
A l'instant T, je regardais un duel fascinant... à T+1, il y a eu des crachotements vaguement distordus provenant d'un truc de communication, les deux sont devenus hyper sérieux... à T+2, la fille a catapulté le type au fond du taxi, et là, ça commence à puer sévère parce que jusque là, elle le portait avec peine... à T+3, j'ai été soulevée du sol et projetée dans le taxi...

Et là à, on dira T +5 ou +6, je suis coincée dans un taxi avec deux personnes hautement louches -enfin, encore plus que moi, j'veux dire- et il commence à faire de plus en plus clair dans le véhicule...


- Et meeeerde...


J'enfile précipitamment mes gants, baisse les manches de mon pull pour qu'elles recouvrent mes doigts, puis jette un regard furtif à mes covoiturés. La fille... grillée. Magnifique. Le type... avec un peu de chance il est trop défoncé pour avoir remarqué quoi que ce soit mais... Vu qu'ils se connaissent, je ne dispose pas de beaucoup de temps pour filer. Passer devant lui ou elle pour atteindre la portière ? Une fraction de seconde : ce sera le type. Pour l'instant, il n'a pas fait preuve d'une force supérieure à la norme, lui.

Allez, un coup d'épaule dans la portière, et il ne me restera plus qu'à se laisser rouler dehors...
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MessageSujet: Re: Vol au dessus d'un nid de coucou   Vol au dessus d'un nid de coucou Icon_minitimeMar 7 Juin 2011 - 11:11

On démarre pas, on décolle. Youpi… Et pour décoller, qu’est-ce qu’on décolle. On s’amuse comme des petits fours dans un putain de four. Merde, je reste le gosier collé aux dents.
Quand je peux recommencer à avaler sereinement, on est déjà à hauteur de toits.

Banquette en face à face. C’est là que je découvre le cadeau ramené par made in japan. Assise juste en face de moi, pour un tête à tête d’enfer.
Son petit cinéma juste pile sous mes yeux à moitiés clos. J’ai dit à moitié. Je suis un putain d’enculé fait pour renifler le derrière des mouches, alors autant pas se la jouer « je vois rien, je suis débile ». Mais, je dis rien. Motus. Je garde la panoplie du flic parfait pour plus tard.
Là, je prends mon pied à 200 mètres au dessus du sol.
Si y avait des putains de nuages, je pourrais y enfoncer la gueule dedans et bouffer des Pierrots.

C’est un putain de cadeau ça aussi, le dôme. On se sent tout de suite chez soi. Vachement intime.
Nous trois, on a l’air d’une vraie petite famille.

Ton nom, c’est comment ?

Sec, et efficace. Dans le ton de l’inimité. Elle répond pas, j’entame le petit doigt. Et puis le second… je vais pas faire le disque rayé. Vous connaissez la chanson maintenant.

J’ai pas regardé made in japan, elle a pas à répondre. Si elle est moins con que ses congénères, elle le sait, elle fermera sa gueule.

En attendant, j’ai déjà pris les empruntes de mon témoin, j’ai un visuel de la tête aux pieds et ça, même torché comme un alcoolo de cinquante ans. Reste les mains… pas vu pas pris, hein ?

Qui dit témoin, dit crime. Faut effacer. Et elle, on l’efface.

Chaque chose en son temps. D’abord le pied, et putain je me le prends en 3D. Ces pilules c’est de l’or en barre, je décolle encore quand le taxi fait risette au toit, je suis déjà dans mon Eden, en plein dans les étoiles à côtoyer Alice, la belle au bois dormant que je viens de me taper, et même cette salope de fée clochette. Je tiens la forme, quoi.

Prends ça.

Deux petites pilules jaunes trônent dans ma main tendue, direction le témoin en sursis. Dernier repas chérie.
Trop brave Mad, ton bon cœur te perdra.

C'est de la bonne. Fais pas ta sucrée.
Avale et la ferme.


Je tourne le bras de 90° vers made in japan.
Bel effort Mad.

Barbie nem, je réédite : t'en veux ?

Ou tu restes coincée comme un balai à chiottes dans son présentoir.


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MessageSujet: Re: Vol au dessus d'un nid de coucou   Vol au dessus d'un nid de coucou Icon_minitimeMar 7 Juin 2011 - 15:13

J'enregistre l'intéressant phénomène et le stocke pour plus tard, quand je pourrai en parler avec les sœurs. Là, j'ai pas de réseau.

Pendant que le collègue concentre son attention sur notre invitée (son petit nom, son tour de poitrine, tout ça), j'avise le chauffeur qui ne m'a pas lâchée de son regard terrifié.

M... Mademoiselle ?

Officier.

Je lui colle sous le nez ma carte barrée d'un très lisible « N.O.D. » et l'entends soupirer de soulagement. Pas forcément une réaction très habituelle, mais j'imagine que mon numéro de hulkette tout à l'heure a dû lui faire exploser le trouillomètre. Or, les N.O.D. ont des capacités physiques au-dessus du lot, tout le monde sait ça. Rien à voir avec les nôtres, mais ça, je me garderai bien de le lui dire.

D'accord. Je vous emmène où, officier ?

Pour l'instant nulle part, vous restez en l'air. Et vous la fermez, merci.


Bien, officier.

Brave petit. Je cale les talons de mes bottes sur la banquette d'en face, et me retrouve avec la main du collègue sous le nez, petite pilule dans le creux. Mais c'est une obsession chez lui, le partage. Sa façon de faire la paix ? Peu probable, j'ai encore droit au joli surnom qui va bien.

Merci, Junkie-Junk.

Quitte à se trouver des sobriquets... Je l'aurais bien appelé Chapelier Fou, mais je risquais de me retrouver un peu seule avec mes références littéraires.

Je prends son cadeau et l'avale. Pour l'effet que ça va me faire...


Dernière édition par Mei McNamara le Ven 24 Juin 2011 - 14:18, édité 1 fois
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Siobhan
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MessageSujet: Re: Vol au dessus d'un nid de coucou   Vol au dessus d'un nid de coucou Icon_minitimeMar 7 Juin 2011 - 17:46

Hé ben heureusement que j'ai entr'aperçu l'œil du gus -pas si dans les vapes que ça, en fait, hein ?- au moment de tenter mon évasion... parce que si j'avais sauté, je me serais retrouvée écrasée comme une crêpe, bien plus bas... Quelle idée aussi, ces taxis volants. En plus, ça fiche mal au cœur... Ouais. A mon avis, gerber ou pas devrait pas être en tête de mes préoccupations en ce moment.

Du coup, je me rencogne sur la banquette, vaguement roulée en boule, les jaugeant tous les deux du regard en me rongeant les ongles virtuellement.


Ton nom, c’est comment ?

Ah, c'est pour moi, ça. Je m'apprête à répondre un vague "en quoi ça te regarde ?" et simultanément, sa copine brandit une carte à l'aspect super officiel sous le nez du chauffeur de taxi.
Putain. Des NOD.

C'est curieux, la peur. J'ai senti mon estomac devenir lourd comme une pierre et brûlant, la respiration m'a manqué... et en même temps, j'étais comme soulagée : être chopée était le pire qui pouvait m'arriver, et C'ÉTAIT ARRIVÉ.
Logiquement... Ça pouvait pas devenir pire. Enfin. J'crois. Ce qui m'empêche pas de sentir que je continue de m'illuminer, sous mes sapes foncées.

Histoire de pas tenter le diable quand même, j'ai répondu au mec.


- Sio.

Pas d'obstruction, surtout pas.
Ce qui ne m'empêche pas de sursauter quand il m'agite des petites pilules sous le nez. ... Ôtez moi d'un doute... Sont pas sensés faire en sorte que ce type d'objets... n'existe pas, eux ? Parce qu'ils s'en enfilent tous les deux une dose, là... Je prends les pilules de ma main non lumineuse... mais je ne sais pas bien quoi en faire. Quitte à ressentir... ce n'est pas par ça que j'aurais commencé. Je les garde bien serrées, indécise.


D'accord. Je vous emmène où, officier ?


Pour l'instant nulle part, vous restez en l'air. Et vous la fermez, merci.

... Oh. Ils ont l'intention de faire quoi en l'air ? Parce que vous me ferez pas croire que quiconque a pu organiser tout ce cirque pour me choper MOI. Donc... Je suis là par hasard.

Mais je pulvérise les records de chance, moi, en ce moment...
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MessageSujet: Re: Vol au dessus d'un nid de coucou   Vol au dessus d'un nid de coucou Icon_minitimeJeu 9 Juin 2011 - 13:55

Elle prend mon cacheton, l’avale cul sec comme une Tequila rapidos.
Bien envoyé. Maintenant, on est pote de samedi soir. On va pouvoir causer d’égal à égal.

C’est là qu’il faut dire merci. C’est pas mon truc, mais elle vient de sauver mon matricule et ma peau dans la foulée. Va falloir le faire, dire merci à la dame et peut-être aussi ajouter un sourire à la con. Parfaitement hypocrite parce que j’en n’ai rien à foutre de sa gueule. Même si elle est taillée dans la première page d’un magazine de mode. Je bouffe pas de ce pain là. Ça, c’est histoire de dire poliment que je tiendrais pas la route au pieu. Faut pas se faire d’illusion, je vaux pas un clou.

Celle d’en fasse ? Pas moche, pas jolie, amochée elle aussi. Pas du même bord. H-pas grand chose. Quand les N.O.D auront fini de jouer, et que le bordel en dessous de nos fesses sera terminé. Ensuite, elle ira rejoindre tous les gentils fils de putes morts pour la liberté. Bande de cretins, tous au panthéon des crèves cœurs, des tues-la-mouche, de la chair à N.O.D, tout juste du surplus de boucherie.

Ok, faut le faire, alors je le fais entre deux hoquets de dope premier choix, deux faux rêves plus vrais que natures.

Merci.

Pas couru d’avance celui-là. Tiré des vers du nez, et mal balancé. Rien d’authentique, du faux cent pour cent « j’en n’ai rien à cirer à part tes pompes pour reluquer ta culotte ».

Putain, j’ai des remords maintenant. Elle risque son job, sa vie. Et tout ça gratos.
Non, je déconne. Je m’en cogne, elle a fait un choix. Qu’elle l’assume.

Sio ? C’est un nom de clébard ça.

Fais voir le collier qui va avec.


Je me ravise ? Je savais bien que j’avais oublié un truc.

Tu peux faire « ouaf » aussi ?

Je suis un putain d’enculé. Et le pire, j’en n’ai rien à foutre. C’est pas mon cul qui va faire synthèse avec l’air pollué.

Oh… Barbie nem, on la bascule par la fenêtre ?
Ou je lui pète le cou ?


Deux possibilités. Chacun sa façon. Je choisie une variante, d’une pierre deux coups : elle se pètera le cou en bas, après qu’on l’ait jeté par la fenêtre. Je suis pragmatique. Ou cynique, question de point de vue.
Je jette un œil en bas.

Un grand saut, pour une toute petite tache.

Je vois rouge. Ça m’excite comme un putain de taureau qui se fait chier dans une arène.


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MessageSujet: Re: Vol au dessus d'un nid de coucou   Vol au dessus d'un nid de coucou Icon_minitimeJeu 9 Juin 2011 - 16:09

Mon cher collègue lâche un « merci » qui lui écorche la gueule dans les grandes largeurs. Fallait pas, vraiment. « Merci » ou « salope », pour Barbie nem c'est idem.

Je hausse les épaules, histoire d'avoir une réaction, mais pas de celles qui lui feraient sauter les soupapes.

Il joue avec notre invitée, de plus en plus tétanisée sur sa banquette, le bras comme une guirlande de Noël sous son pull. Même sans le scan, ça se voit, maintenant.

Oh… Barbie nem, on la bascule par la fenêtre ?
Ou je lui pète le cou ?


J'ai rarement vu des yeux pareils, même chez des mâles affolés par ma carrosserie. Son trip à lui, avant les pilules, c'est le sang. Bien, je le note.

Tu ne sais pas faire durer le plaisir, Junkie-Junk.

Je change de place pour m'asseoir à côté de la petite souris, en face du vilain chat avec son sourire de Cheshire. Elle a droit au n°10, apaisant et maternel, tandis que je lui enlève son gant et lui relève la manche pour mieux voir. Fascinée, j'enregistre. Des veines lumineuses ! Je lui susurre à l'oreille :

Tu réponds à toutes mes questions et je retiens mon collègue. Ça marche, mignonne ?
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MessageSujet: Re: Vol au dessus d'un nid de coucou   Vol au dessus d'un nid de coucou Icon_minitimeJeu 9 Juin 2011 - 18:42

Sio ? C’est un nom de clébard ça.

- C'est le mien.
Je réponds sans Le regarder, sur un ton lessivé. Je sais bien qu'il serait plus logique que je la ferme, mais là... Je suis déjà dans la mouise. Au mieux, réimplantée, au pire, morte. Donc, que peut Il me faire de plus ?

Fais voir le collier qui va avec.
Tu peux faire « ouaf » aussi ?


... Ouais, Il peut AUSSI se foutre de ma gueule. Pour ce que ça lui coûte... C'est sûr qu'à deux NOD contre moi, Il peut se permettre de jouer les durs, pas vrai ? Connard.
Bon, faut que j'arrête de penser... Parce que là, mon bras luit si fort que mon camouflage de fortune ne sert plus à rien du tout.


Oh… Barbie nem, on la bascule par la fenêtre ?
Ou je lui pète le cou ?


Je Lui jette pas un regard. Je dirai plus rien. Je sais pas si son truc fait juste partie de la procédure standard -ça a une procédure standard, les NOD ?- ou pas, mais je suis prête à parier que ça l'éclate. Et putain, s'Il veut me tuer, qu'Il le fasse VITE.

Tu ne sais pas faire durer le plaisir, Junkie-Junk.

... Si Elle s'y met aussi, je vais éclater en sanglots et leur demander de m'achever proprement d'ici quelques secondes. Parce que Lui, il a l'air franchement dément... Mais Elle, j'ai pu constater qu'elle était costaud. Je me force à pas réagir quand Elle se coule à côté de moi et qu'Elle m'enlève mon gant et relève ma manche... Mais quand Elle murmure : Tu réponds à toutes mes questions et je retiens mon collègue. Ça marche, mignonne ? directement dans le creux de l'oreille, je ne peux m'empêcher de frissonner et de La regarder franchement.

Elle est à tomber, et son sourire est si rassurant que je La crois.
Presque.

Parce que je suis peut être une implantée-pas-tout-à-fait-désimplantée, je sais peut être plus qui ou ce que je suis... Mais je suis pas complètement débile : pour se tirer comme ça d'un endroit comme ce bar miteux... Il faut qu'ils y aient été pour de mauvaises raisons. Donc, je suis gênante. Donc...


- Je pense que ce n'est pas vrai. Mais posez vos questions, j'y répondrai si je peux.

Même à moi, ça parait résigné et un chouïa dépressif.
Mais là, à part tenter de sauter quand on passe au dessus d'un toit plus haut que les autres...



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MessageSujet: Re: Vol au dessus d'un nid de coucou   Vol au dessus d'un nid de coucou Icon_minitimeVen 10 Juin 2011 - 16:48

Elle retient qui ça ? Fais-moi rire encore pour voir. Je me sens déjà dans un bocal à poisson rouge et elle veut me retenir ? Avec quoi, son air de poupée gonflable et son vernis à ongles ?
Poupoupidou.

Elle a décidé de me pourrir ma soirée et mon trip.
C’est noté.

Ok, je bouge pas. Je vais en profiter pour me faire les ongles.

Je sais pas faire durer le plaisir… m’a un peu vexé Barbie nem. Je relève pas. Je pourrais m’exciter et passer à la pratique sans sommation. En même temps… sommation ? Pourquoi faire ?

Mon p’tit sushi… non rien. Fait lui mal, j’aime ça.

Je suis en première ligne et je m’ennuie déjà. Toutes ces discussions inutiles, c’est épuisant. Je suis plus radical. Trop ? Jamais trop. Chacun son truc. Y a les dindes qui perdent du temps à discuter, et y a moi.

Je me renfrogne dans le fond de mon fauteuil, passablement agacé. Calé pour la scène de ménage. Je sens que je vais me faire chier. Du coup, je ferme les yeux et je repars dans mon trip cachetonné.


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