L'une de ses sœurs l'avait réparé, lui avait parlé de tout ce qu'elle avait raté durant sa captivité. Lui avait passé la tenue qu'elle lui avait demandé. La fameuse robe noire.
Melko avait alors attrapé l'une des bretelles de la robe, avait tiré dessus. Le tissus s'était déchiré, sous le regard effaré de sa sœur. Elle avait fait de même avec le bas de la robe. Ensuite, elle avait regardé sa sœur.
-Frappe moi.
L'autre avait mis un temps à réagir. Puis avait frappé violemment de sa main au visage de Melko, qui s'était effondrée au sol. En se relevant, elle avait porté une de ses mains à son nez, avant senti le sang sur sa peau.
Une sourire aux lèvres, elle s'était relevée.
-Encore.
Alors l'autre avait frappé encore, lui avait agrippé les poignets, les serrant avec force pour les marquer.
–
Elle titube. Elle a l'air égarée, perdue. Des larmes coulent sur ses joues tuméfiées.
Un homme s'approche. A ses côtés, deux autres. Tous en costume. Le premier homme tend la main vers Melko, qui se recule rapidement.
L'homme fait signe à ses garde du corps de ne pas bouger, et se met à parler calmement, comme pour la rassurer. Lentement, Melko se laisse approcher, emmener chez l'homme qui appelle un médecin.
Mathias, jeune automate, est touché par cette jeune femme, et lui propose de rester chez lui, lui dit qu'il l'a protégera.
Elle n'accepte pas tout de suite, s'enferme dans la chambre qu'il lui a prêté.
Une fois la porte fermée, un sourire passe sur son visage.