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Novlangue est un univers totalitaire inspiré de 1984 (G Orwell)

Ambiance Blade Runer, The Island, Total Recall, et tant d'autres où les libertés sont étranglées...
Chut! Big Brother... La délation est l'arme des cafards...
Bienvenue dans notre Monde!

 
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 BENNY J.

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AuteurMessage

Insurgé
Libre, même dans l'esclavage

Benny J
Benny J

Masculin
Age : 37
Mes RPs : Background
Où on en apprend beaucoup sur le passé tourmenté de Benny J

La planque à Benny J
Où Benny J tombe amoureux de Járn

Carré d'As
Où une partie de cartes amène à la rencontre de l'Insurgée Kim Deale
Fan Club RP : 5

Fichier Edvige ♫ ♪♪
<b>Particularité </b> Particularité :
Un peu d'histoire :

BENNY J. Vide
MessageSujet: BENNY J.   BENNY J. Icon_minitimeDim 21 Aoû 2011 - 17:46

"Tout le monde ne peut pas être orphelin" Jules Renard

A 4 ans, mon paternel m'a lâché dans une cavité des égouts, du côté du Mirail31, j'avais la tête comme un marteau piqueur.
"Démerde toi morveux" qu'il a surement dit avant de me lâcher avec rien, juste autour du bras un bracelet et dessus, écrit ça : "Les grandes passions, cérébrales ou sensuelles, sont affaires de gens dûment repus, désaltérés et reposés", C'était un gros bracelet faut dire : il me servait de collier.
Y a pas a dire, le vieux, il savait causer. Savait pas faire grand chose d'aut'e mais causer, ça c'est sur ! J'ai jamais trop compris ce que ça voulait dire, mais j'ai gardé le machin, au cas où...


A 4 ans quand on t'as laissé pourrir dans la merde et les odeurs de merde, tu fais qu'un truc : prier pour qu'on t'trouve, puis pleurer, un peu aussi, parce que ça soulage.
J'ai eu de la chance....

***


"La religion est le sens et le goût de l'infini" Friedrich Schleiermacher

C'est comme ça que je me suis retrouvé recueilli par un grand emplumé qui fumait des plantes.
En Haut, on appelait ça un Ressac, moi je l'ai très vite appelé "Père", dès qu'il m'a été donné de parler.
Établi dans les égouts de la ville, Père avait fondé une communauté dont il était le "Grand Chaman".
J'ai appris avec eux la vie en groupe dans un égout aménagé en cathédrale de brics et de broc.
BENNY J. 7493
On priait, beaucoup pour une sorte de Dieu. J'ai appris que mon âme était liée à un animal, la mienne, au loup, il parait, sauf que j'en avais jamais vu, à part retapé en fils et mécanique chez les marchands de Chinatown.
C'est là qu'un joueur, Tracks, m'a appris le poker, durant nos sorties nocturnes. Là-bas, dans la micro-ville asiatique, j'ai goûté aux joies des corps, de l'argent et des cartes. J'ai appris le japonais, et le chinois, les langues des paris et des joueurs.
Mon Père, m'a aussi initié aux vertus psychotropes de l'ayahuasca, une plante que qu'il faisait consommer à ses disciples.
Avec elle, on partait dans un monde étrange, côtoyant les serpents, les araignées, les fantômes, tant de vieilles légendes presque disparues, tant d'univers à découvrir pour un jeune ado non-implanté.

Un soir ou j'étais parti "en divination" (comme on disait), j'avais mal digéré la plante.
J'ai affronté mes pires démons, des scorpions, des femmes, des enfants, et tant de morts, des esprits qui luttaient, et mon âme à moi, dans tout ça, qui était déchiré par les cris...
BENNY J. 0
Je me suis réveillé au matin seul, dans une ruelle mal famée. Gerbant tout ce que je pouvais.
C'est là qu'on me trouva, nu et sans identité. Je fus implanté de force.


"Celui qui se libère, loin d'être incapable de jouer le jeu, le joue encore mieux car il voit la vie comme un jeu" Allan Watts

En sortant, sans famille, et sans nom, j'ai du me créer une nouvelle vie.
Je devint Benny J., fervent joueur de poker.

Une activité qui commença plutôt mal pour moi, dans des clubs illégaux de la ville.
La triche, c'était mon fort.
Doué, je gagnait rapidement une petite fortune qui me permis de me payer un oeil cybernétique pour compenser celui que je perdis un soir de rixe. La triche m'a aussi couté 3 doigts, enfin c'est ce que je dis... (parce qu'il se pourrait bien aussi que ces 2 soucis soit due aux modifications génétiques intervenues le jour où on m'a grillé mon implant, mais ça, c'est une version que je réserve aux "officieux").


"Seuls le sang, la famille, l'histoire, le temps, identifient un être humain. Le sang est la meilleure carte d'identité" Jean-Marie Adiaffi


BENNY J. IMG_0300
Parce qu'un soir où j'avais encore mes deux yeux et tout mes doigts, je fis une étrange rencontre...
Il m'avait repéré dans un tripot à Chinatown, "l'Eternal Dragoon". Il était fréquenté par "du gratin", comme on dit. J'ai jamais trop compris l'allusion et ça me filait la dalle, alors moi je les appelait des "pinces", parce qu'ils étaient blindés et m'aidaient à survivre, parce qu'ils me rappelaient les scorpions de mes rites chamaniques. J'avais mes habitudes dans l'arrière boutique qui sentait le bo-bun et étaient décorée de dragons dorées : je plumais du richard en gardant le sourire, trois soirs par semaines en sirotant du saké. J'avais séché trois mecs sur des tapis à carré d'as, ça commençait à sembler louche, mais je collais bien mon cul contre la chaise, histoire de paraitre réglo. Lui, il a pas aimé. Il m'a défoncé l'oeil à coup de flingue dans la ruelle, juste quand je suis sorti pisser.
Notre Dieu disait : "Oeil pour oeil, dent pour dent, et garde un oeil dans ton dos quand tu pisses", faut croire que j'ai jamais trop suivi ses conseils. Un méchant coup, je crois. Le dernier souvenir de la soirée : ma giclé de sang qui lui barrait le visage. Le truc c'est qu'encore une fois, je me suis retrouvé à partir, très loin dans ma tête, dans mes songes, entouré de bestioles, proche de la Mort.

A mon réveil, j'avais sacrément mal. Je suis retourné au tripot, sait-on jamais...

Spoiler:


"Le moment présent est la piste désignée à tout nouveau départ" Louis-Marie Parent

Quelques mois plus tard, j'avais une nouvelle gueule.
BENNY J. 23744_gb_news_768x432
J'avais une réputation de « Calmé », à ce qu'on raconte. Je ne trichais plus, ou moins (enfin je me faisais moins prendre : l'oeil cyber était pratique pour ça) .
Je suis aujourd'hui un joueur reconnu et je ne me contente plus des tripots des bas-fonds. On m'invite aussi dans les soirées privées des plus hautes castes de Novelangue.

Ma bécane, je l'ai gagnée au jeu. C'est pas parce qu'elle est rafistolée de partout et que ses circuits de fonctionnement fuient, qu'elle ne me sert pas à affoler les gonzesses et ramener de la Valkyrie.
Mon look de cyber-cowboy et ma bécane font de moi un samouraï des temps modernes, un renégat, mais qui, à grand renfort de cartes, a ses entrées dans les plus beaux palaces de la ville.
Je flambe beaucoup, en femmes et en drogue : je suis riche en fin de soirée, et ruiné, à la rue, au soleil levant.
Chaque matin, je rejoins mon appartement miteux, ou j'écoute filer les bolides en suspension par ma fenêtre ridicule et mal isolée. Je dors... Je songe entre scorpions, âmes anciennes, fantômes et rêves pornos, dans un demi-sommeil, en attendant de finir cette vie insensée...
Je suis BENNY J., ne vous déplaise ...


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