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Novlangue est un univers totalitaire inspiré de 1984 (G Orwell)

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 Rats des bois, Rats des villes.

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Les Ressacs
Vos nuits sont nos jours...

Quarante-Deux
Quarante-Deux

Féminin
Age : 34
Présentation du Personnage : Je ne suis pas un numéro!
Mes RPs : Under The Dome

Une nuit Sanglante
Fan Club RP : 14

Fichier Edvige ♫ ♪♪
<b>Particularité </b> Particularité :
Un peu d'histoire :

Rats des bois, Rats des villes.  Vide
MessageSujet: Rats des bois, Rats des villes.    Rats des bois, Rats des villes.  Icon_minitimeLun 21 Sep 2015 - 11:56

Ses yeux s'habituèrent rapidement à la semi obscurité. D'ailleurs elle remarquait de loin en loin des lumières artificielles, comme des éclairages de secours. Leurs lueurs blafarde n'éclairaient qu'à faible distance. Mais l'endroit n'était qu'un dédale de passerelles, de câbles, de tuyaux...

Elle sentait de temps à autre, la queue d'un rat lui fouetter les chevilles. Les rongeurs semblaient connaître l'endroit par cœur : certains allaient, certains venaient... Et elle resta ainsi à observer ce ballet de rats quelques minutes, jusqu'à ce qu'elle sente qu'en elle, un mouvement s'impulse. Les Voix n'étaient pas décidé à la laisser avoir un peu de répit.

« Et si je tuai un de ces rat ? Ce ne serait pas assez ?
-Assez ? Après ce que tu nous as fais ? Non, si tu veux le repos que tu demande, si tu veux retrouver  ton corps le temps de notre sommeil, il te faut voire plus gros, plus imposant. Plus humain. Voilà ce que tu nous dois. »


Et de nouveau cette impulsion qui la forçait à faire le premier pas. Non, elle n'avait pas le choix et elle l'avait comprit. Elle porta sa main à sa joue, ayant presque oublié la fraîche blessure, infligée par elle même. C'était douloureux, mais le sang semblait avoir arrêté de couler. Peut être valait-il mieux d'ailleurs... A cause des rats.

*****

Elle avançait à présent, depuis ce qui lui semblait être des heures. Elle avait faillit être coupée en deux, ébouillantée, tomber dans on ne sait combien de trou. A chaque fois qu'elle voulait un peu de répit, son corps se mouvait seul. Cette horrible sensation de ne pas s'appartenir.
Puis elle se figea. Devant elle, des pas précipités. Et elle vit une ombre, humanoïde sans doute, quoi que la troisième jambe qu'affichait cette personne fut une surprise.


« Hey ! La sortie c'est pas par là.
-Je ne cherche pas à sortir.
-T'es cinglée. Cinglée. Personne ne cherche à entrer la dedans. Tu sais pas ce qu'ils font, tu sais pas comment c'est »


Sa main se serra soudainement sur le couteau. Elle le fixait, lui. Et elle vit ses yeux se porter lentement sur la lame dépliée, tenu dans son poing fermé. Et il dut comprendre. Elle tremblait à présent, luttant contre elle même.


« T'es... Une cinglée.
-Dé...dégage. »


Il n'hésita pas une seconde. Il s'enfuit, la bousculant violemment. Soudain sa tête fut prise dans un étau, prête à exploser. Elle sentit son corps se recroqueviller, sur cette passerelle humide, les rats courant sur elle, autours d'elle. Elle fut soudainement secouée de spasmes, sa respiration se bloquant. Elle sentit ses yeux se mettre à pleurer, son nez saigner. Ses oreilles bourdonnaient et des cris, des cris s'élevaient autours d'elle..Ou en elle. Elle ne distinguait plus. Elle n'était qu'un morceau de chair à vif.
Puis peu à peu... Cela s'arrêta. Elle se redressa, essoufflée. Encore une fois cela, et elle y resterai c'était certain. Elle essuya ses yeux et son nez, et le liquide pourpre qui teinta sa peau ne laissait place à aucun doute.


Titubant elle continua à avancer. A la limite de la perte de connaissance, elle trébucha, se retenant par un réflexe à un tuyau... Qui devait acheminer l'eau chaude car elle s'ébouillanta littéralement la main. Elle hurla. Hurla aussi fort que ses poumons lui permirent. Hurla plus fort que ce que la douleur provoquait en elle. Et ce cri n'était pas humain. Les rats stoppèrent leurs courses, certains détalèrent. Elle tomba à genoux. Mais dans les secondes qui suivirent, elle fut obligée de se relever. Et de marcher, mue par des pas qui n'étaient pas les siens. Elle ne contrôlait plus son corps, et, ceux qui maintenant la dirigeaient ne semblaient pas se soucier des obstacles ou de quoi que cela soit. Elle vit son épaule entamée par un tuyau qui dépassait d'un mur: des blessures, toutes plus ou moins superficielles dardaient son corps à mesure qu'elle rampait, se baissait, franchissait des barbelés.
Les rats étaient toujours présents, presque plus nombreux. Et aux bruits incessant qui maintenant avait envahit l'air, elle n'était plus très loin.


**Regarde**

Devant elle, en une image tremblante, une faille par laquelle s'engouffrait les rats. C'était là. Et elle sentit que de nouveau son corps lui appartenait. Elle tituba jusqu'à l'entrée. Poussa l'obstacle qui en obstruait l'ouverture et se faufila dehors... Ou dedans. Le bruit. La lumière. Les murmures lointains de la vie. C'était trop.
Elle tomba à genoux. Mais les voix ne lui accordèrent pas d'arrêt. Et de nouveau elle avança, se confondant alors avec la nuit, les étoiles pour témoins
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