Au premier étage du palace de Novlangue, au bout d'un court couloir, vous apercevez une grande porte noire. Une plaque de bronze gravée en lettres anciennes y trone.


Si vous avez déjà poussé cette porte, vous savez. Et vous ne pouvez vous empêcher d'espérer y entrer à nouveau. Et si vos moyens ne vous le permettent pas, ou si vous n'avez pas oser franchir le palier, vous avez de toute façon entendu parler de cette Santy, Valkyrie aux pouvoirs envoutants. Est ce son 6ème sens, ou une véritable capacité mentale? Peu importe. Quand vous passez la porte, elle sait déjà ce que vous voulez. Inutile de parler.

Une autre rumeur court à son sujet. Quelqu'un aurait essayer d'enlever son masque. Il en aurait perdu la vue, et la langue.


Santy Chimérik, Santy la chimère, phantasmogorique Santy... Autant de qualificatif, de nom de scène pour cette jeune femme capable de réaliser tous vos fantasmes. Son physique est idéal, ni trop grande ni trop petite, des formes généreuses là où il faut. Son visage masqué reste un mystère. On sait simplement qu'elle est blonde aux yeux noisettes, avec des lèvres pulpeuses. Ce masque a fait sa réputation, autant que les rumeurs qui courent sur les secrets de ses alcoves.




[Valkyrie]

Ici, il n'est pas question d'argent. Ces détails sont discutés avec le personnel de l'accueil. Quand quelqu'un monte dans la suite de Santy, c'est qu'il a allongé les billets, avant de l'allonger elle. Pourtant, très peu viennent la voir pour le sexe. Car le prix de cette faveur est presque aussi indécent que ce qui se passe au lit.

Ici, il est question de beauté, de culture et de finesse. Le plaisir est dans le regard, perdu dans les pastels d'une toile de maitre. Dans l'écoute lassive d'une mélodie de l'enfant Mozart ou de la voix de la môme Piaf. Il parait même que parfois, Santy couvre les défauts du disque de son propre instrument. Et que dire de la lecture de poésie accompagnée des pleurs d'un violoncelle...

La condition de Santy est enviable. Elle vit dans un cocon de luxe et de culture, de beauté et de finesse. Pourtant, elle ne peut s'empêcher de regarder par dessus son épaule quand elle sort, ou de sursauter à chaque phalange qui fait résonner le bois de sa porte. A croire que sa vie n'a pas toujours été celle là. Ou qu'elle fuit quelque chose.

Lieu de vie: Palace, suite 112