Novlangue est un univers totalitaire inspiré de 1984 (G Orwell)
Ambiance Blade Runer, The Island, Total Recall, et tant d'autres où les libertés sont étranglées... Chut! Big Brother... La délation est l'arme des cafards...Bienvenue dans notre Monde!
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Sujet: » Loneliness when you hold us ... | libre Dim 8 Aoû 2010 - 21:47
[Au départ j'étais pas partit pour que ce soit si triste m'enfin bon ... XD Et puis ... C'est ce qu'on appelle un vrai come back. //BLAFF//]
» Solitude, quand tu nous tiens ...
Solitude, un mot qui ne veut rien dire, Un mot sans amour, sans espoir Un sentiment qui ne peut se décrire Nous laissant seuls dans le noir
La solitude amenée par les étoiles Nous met face à cette immensité Pose sur nous ce triste voile Et nous recouvre à jamais
Je ne veux plus me débattre Je veux me laisser couler Dans cet océan noirâtre Qu'est ma vie désormais.
Le ciel, noir, laissait éclater quelques fragments de lumières, morceaux d'étoiles perdues dans un astre éternel. Quelques nuages, légers et impétueux, se laissait docilement porter par un souffle lent. Cachant par moments les diamants rayonnants, ils se promenaient dans le ciel, manteau de brume aux allures de traînée spectral. La lune, loin de se laisser détrôner devant la lumière éclatante de ses apôtres les étoiles, profitait de leur scintillement comme clarté de sa propre majesté. Calme et paisible, le fond d'encre de ce défilé, gardait humblement ses distances. Apaisant l'acuité de leur trait, ce ciel uni laissait toute la place aux deux astres universels cachant sa propre étendue dans une immensité insignifiante. Discret protagoniste, sombre la nuit pour honorer l'éclat des étoiles, clair le jour pour accueillir la pâle puissance du soleil.
Une jeune fille, plus pâle que la lueur diaphane et limpide de la Lune, seule silhouette qui se découpait par endroit sur le fond illuminé de mille feux. Ses pas, légers caressaient les hautes herbes avec douceur. Évitant avec une précision diabolique les tas de détritus, invisibles dans cette nuit profonde, sur lesquels il était d'une extrême simplicité de s'écorcher les pieds et surtout de s'étaler dans les déchets. La tunique ouaté de la demoiselle flottait dans le vent. Marchant ou errant, la jeune fille foulait d'un pas feutré ces lieux. Une lueur, sourde et ténébreuse - aussi sombre et obscur que puisse être une lueur - ondoyait dans ses yeux. Seul témoin d'une douleur inconnue, d'une souffrance cachée, elle luisait, gagnant chaque jour un peu plus de terrain dans les prunelles tourmentées et l'âme ravagée.
Quelques semaines s'étaient écoulés depuis son total rétablissement et sa seconde 'naissance'. Mais la perte immense qu'était la perte de de la personne qui lui avait donné un travail. La personne avec qui elle avait tissé des liens. Jusqu'à en devenir ami. Le seul qu'elle est jamais eu et qui avait su l'aider à prendre pied dans ce monde encore trop inconnu pour elle, avait détruit tout son être. Quelques jours n'avaient pas suffi à consoler cette peine qui dévorait la jeune fille, secondes après secondes, minutes après minutes, heures après heures ... Cette épreuves envoyée d'on ne savait où l'avait touchée, profondément. Faisant rejaillir à l'air libre certains souvenirs non moins douloureux d'un passé à priori déchirant que l'on avait pu extraire de son subonscient jusqu'alors. Et comme jadis au temps de son enfance maltraitée par la vie, elle se retrouvait seule, pour elle ne n'était qu'une sensation de solitude. Qui se repercutait à travers l'écho de ces quelques bribes de passé. Perdue dans les méandres de son âme, ne cherchant plus le contact des autres, l'indifférence dans laquelle elle se noyait énervait de toute façon ceux qui cherchait à la réconforter et à l'aider à faire cicatriser ses blessures contre lesquelles seul le bonheur à un pouvoir de destruction. A chacun elle avait lancé un regard mort, presque éteint.
Pourtant cette nuit. Cette nuit, c'était différent. Un homme avait crié, il était en colère, énervé. Un homme violent qui avait besoin de se défouler visiblement. La fureur dans laquelle le mettait la nonchalance de la jeune insurgée avait été dur à supporter pour lui qui réfrénait ses ardeurs depuis si longtemps. Lui qui avait tout fait pour réussir à vivre en société, lui qui avait fait taire sa vraie nature avait été obliger de la réveiller pour sortir la demoiselle de sa torpeur. Il l'avait blessé. Non pas encore une de ses blessures irréelles du cœur et de l'âme, mais une vraie blessure. Son sang avait coulé sur la tunique immaculée. Elle avait réagit. Elle était partit. Et maintenant elle se retrouvait là. Avec cette lueur sombre dans le regard. Dans sa tête, tout un débat, tout un conflit, toute une guerre ... Elle ne savait plus ... Et pourtant, elle savait que la solution se trouvait là, sous son nez, sans pour autant sortir de sa cachette ... Ce combat intérieur qui la rongeait, comme de l'acide. Et là, elle s'arrêta. Sec. D'un coup. Stop.
Elle leva son regard d'améthyste liquide vers les astres éclatants dans leur fond d'encre. Un jour, son ami avait dit : « Chaque étoile représente la vie d'un défunt ... Ainsi une étoile nait lorsqu'un homme s'éteint... » C'est la seule phrase qu'elle avait retenu. Là son regard mauve tourmenté posa une question. Interrogation muette destinée sûrement à ses ancêtres qui depuis toujours suivait son évolution, elle voulait y croire, ou bien tout simplement à une personne en particulier ... Même si la jeune n'en avait rien montré en ne laissant pas éclatée les larmes de la tristesse, la disparition de son ami l'avait profondément atteinte ... Mais ça avait été pour les autres qu'elle avait tenu bon, parce qu'ils avaient besoin d'elle, alors elle avait joué les durs, afin de les protéger ... Et là, elle venait de les décevoir alors qu'ils faisaient tout pour l'aider ... Une larme, enfin, perla sur sa joue. Et brisant le silence de sa voix claire et limpide, elle s'adressa à une étoile qui lui semblait briller plus que les autres :
« Que dois-je faire maintenant ? »
Elle ne put retenir plus longtemps les larmes qui depuis tant de jours lui incendiaient le cœur et comme par anpathie les larmes du ciel se mêlèrent aux siennes ...
N.O.D La mort vous va si bien...
Vince V
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Sujet: Re: » Loneliness when you hold us ... | libre Lun 9 Aoû 2010 - 11:59
La nuit est l'ombre du mal qui règne en ce monde, c'est ce qu'on lui avait enseigné. Il n'est que danger car il engloutit les plus faibles dans l'absolu obscurité et qu'il anéantit les espoirs des plus fort...C'est pour cela que Vince V sortait principalement la nuit, afin d'avoir avec lui la nuit comme allié. Ce soir là Vince avait une fois de plus du sang sur les mains...Un insurgé qui détenait des infos sur le projet dont il était le résultat mais aussi un membre du NOD qui était le fils d'un des chercheurs qui l'avait conçu...Pourquoi les avoirs tués tout les deux...Vince tortura l'insurgé et le tua car il n'avait rien dit sur le projet protecteur donc Vince ne voyait pas l'utilité de la laisser en vie. Pour ce qui est de l'enfant de 20 ans c'était pour se venger de ce chercheur du fait que ce dernier, pendant 12 ans il lui injectait du platinium brulant dans sa moelle épinière chaque jours. Peut être que la mort de ce garçon est injuste ou bien horrible car ce n'était qu'un innocent dans l'affaire. Mais Vince aussi était un innocent et chaque jours il subissait ce regard vide et insouciant de ce docteur alors que le jeune assassin n'était qu'un enfant...
Vince ne ressentant ni peine ou bien pitié fuya rapidement les lieux de ses crimes car il savait très bien que le NOD ou encore les rebelles allaient le traquer, pour fuir il avait une technique très simple il empruntait les toits comme tout bon assassin pour ensuite rejoindre sa case qui se situait hors de la ville dans un dépôt abandonner de textile.
Durant sa course vers chez lui le chemin se fit sans encombre car la sécurité c'était orienté sur un périmètre autours du meurtre du NOD, les insurgés eux ne devaient pas encore être au courant du meurtre d'un dès leur. Dans son armure Vince sentait l'adrénaline qui coulait en lui c'était à la fois un plaisir intense et inquiétant.
En tout cas il garda son sang froid et arriva dans un endroit qui n'aimait guère mais qu'il visitait régulièrement pour trouver des petits éléments utiles pour améliorer ses conditions de vie. Et même que parfois il trouvait des munitions pour son fusil. Comme quoi une décharge regorge de bien des surprises...
Alors qu'il continuait se course fulgurante, ses capteurs de signe vitaux indicèrent une couleur rouge pale. Surprit il freina net en tombant dans un tas de déchet métallique ce qui le sonna une fois en bas. Mais son casque le réveilla en indiqua que les signes vitaux de la cible était faible...Un chien abandonné ? Un sans abri de plus...? Ou bien un piège des insurgés ? Beaucoup de questions se posèrent mais une réponse en sortit. Vince fusil à la main s'avança prudemment vers la cible. Plus il s'approchait plus il entendait des pleurent...Selon lui c'était probablement une bande son qui tournait en boucle...Vince avait sa réponse, un piège lui avait été tendu...Il scruta donc tout autour de lui mais aucuns signes vitaux dans les environs... Il arriva près de la cible et sortit de l'ombre en pointant son arme sur la tête de la cible. Son regard bleu lumineux bleus saphir éclairait le visage de la cible en larme...Apparemment c'était une gamine voir ado...L'assassin dans son casque faisait triste mine...Ses hypothèses étaient fausses...Il nota dans un coin de sa tête qu'il devra ajouté un nouveau type d'hypothèse pour la prochaine fois "Gamine en larme". Il retira son arme sur la tête de la gamine et il sortit quelques mots légérement robotisés à cause du communicateur de son casque.
Il est rare de voir un joyau dans un cimeterre d'objets...Les pleurs ne sont ils que leurs ou bien un sentiment de peurs ? Marionnette tu es ? Non je ne crois pas à en voir le sang qui coule...Créatrice de malheur peut être ? Non tu es trop jeune pour vouloir assouvir des gens...Ah....Insurgés peut être...Chasseur qui est chassé lui même par les fantômes du réel...Oui tu dois être ça...Sache que si tu le souhaite je peux abréger tes souffrances...Ou bien alors les guérir à toi de choisir joyau terni par l'avenir...
Le langage de Vince était toujours composer de métaphore et d'énigme il adorait noyer ses victimes ou encore les autres dans un mystère...De plus il sentait à travers ce langage un code qui lui permettait de ce socialisé petit à petit chose dont il était un piètre élève. Il ne relâcha pas sa garde et gardait le fusil sur le front de la jeune hirondelle blessée.
Insurgé Libre, même dans l'esclavage
Roxx'
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Sujet: Re: » Loneliness when you hold us ... | libre Jeu 2 Sep 2010 - 23:27
[Scuse du temps de réponse, mais j'ai perdu mon rp trois fois de suite et j'ai pas eu la foi de recommencer plus tôt. TT']
Bruit de ferrailles. Bruits suspects. Elle n'y prêta pas attention. Et puis il y eu la lumière. Bleue. Aveuglante. L'intensité augmentant avec les larmes dans ses yeux. Elle n'y voyait plus. Temporairement. Et tel un animal perdu au milieu d'une route qui regarde les phares arriver sur lui avec cette sorte d'hypnotisation due à l'angoisse de l'incompréhension. Que se passait-il donc ? Finalement, le cerveau de la demoiselle entama un auto-rebootage, afin de sortir la demoiselle de son atonie et la faire réagir. Cela ne fut pas vain puisque la sonnette d'alarme de son cerveau se mit à hurler à lui en crever les tympans. Sans compter le gyrophares d'alerte qui striait l'intérieur de son crâne de ses bandes rouges et blanches. Malgré le conseil plus que prudent de son encéphale qui lui hurlait gentiment de se barrer en courant, Roxx ne bougea pas. Ne serait-ce que pour faire un mouvement de recul, et encore, mouvement du à la surprise plutôt qu'à la peur provoquée par la vision d'une arme braquée sur elle. Après la vision, c'était son ouïe qui la tira de sa contemplation narcotique du canon de l'arme à feu.
Il est rare de voir un joyau dans un cimeterre d'objets...Les pleurs ne sont ils que leurs ou bien un sentiment de peurs ? Marionnette tu es ? Non je ne crois pas à en voir le sang qui coule...Créatrice de malheur peut être ? Non tu es trop jeune pour vouloir assouvir des gens...Ah....Insurgés peut être...Chasseur qui est chassé lui même par les fantômes du réel...Oui tu dois être ça...Sache que si tu le souhaite je peux abréger tes souffrances...Ou bien alors les guérir à toi de choisir joyau terni par l'avenir...
Voix métallisée. Robotisée même. Mi-homme mi-robot ? Un androïde ? Elle en avait croisé un dans la rue une fois, ça avait été assez flippant. Se remémorer la scène lui arracha un sourire. L'instant de stupéfaction passé, c'est les paroles de l'homme-robot qui la travaillèrent. Sentiments de peurs ? Oui, on pouvait dire ça comme ça. Elle avait peur de tout ici. Dans ce monde qu'elle n'arrivait à considérer comme le sien. Comme si elle venait d'ailleurs. De loin. Étrange sensation sur laquelle elle n'aurait pu mettre de mots. Marionnette ? De qui ? Pour quoi ? Non. Il ne lui semblait pas. Elle avait les idées claires, ou presque, personne ne la contrôlait, ni ne lui donnait des ordres à exécuter. Si ce n'est celui chez qui elle vivait actuellement, enfin, avant de partir. Lui, oui, il lui donnait des ordres, elle était son jouet, mais elle ne pouvait s'en prendre qu'à elle même, tellement désespérer de ne pas trouver d'endroit où dormir au chaud, elle s'était résignée à cette option. Lamentable. Créatrice de malheur ? Oui, si elle en avait la possibilité, elle n'hésiterait pas à aller décapiter certaines personnes. D'un autre côté, ils ne valaient pas la peine qu'elle se mette en danger pour ça. Et la prison ... Impensable. Insurgée ? Elle en avait entendu vaguement parlé, à plusieurs reprises déjà, cependant, elle n'avait pas cherché à approfondir le sujet. Pas encore. Chasseur ? Oui, effectivement, elle traquait ses souvenirs, essayant vainement de retrouver son passé, sa vie, se retrouver elle-même, mais toujours ce blocage. Cadenas dont elle n'avait pas la clé. Quant à mourir ... Oui, pourquoi pas ... Après tout, elle se sentait de trop ici, elle ne manquerait à personne. La réciproque étant vrai aussi. Quelque chose en elle réfuta l'idée. Ok. Tampis. Tu laisse passer ta chance de t'en sortir ... < Je ne suis rien de tout ça. Je ne suis personne. Juste un fantôme. Sans passé. Sans présent. Sans avenir. >
Son regard mauve sonda ce qui lui semblait être les yeux de l'homme robot, c'est à dire les lumières bleues. Qui continuait d'imprimer une tâche fluorescente sur la rétine de la demoiselle.
< Le monde. Ce monde, il me fait peur ... J'y suis ... Perdue. >
Son regard descendit vers le sol, elle baissa légèrement le menton, ce qui provoqua la chute de mèches devant ses yeux. Elle les écarta d'un revers de la main, sans succès. Un long soupir naquit au fond de ses poumons et s'échappa lentement entre les dents de la jeune fille. Elle ne savait même plus quoi faire.
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Sujet: Re: » Loneliness when you hold us ... | libre
Sujet: » Loneliness when you hold us ... | libre 
Dim 8 Aoû 2010 - 21:47
