Le Manoir Mc Keen (arrivée des invités)

Aujourd'hui c'est mon anniversair-euh!
N'en déplaise à Monsieur mon pèr-euh!
Quinze année qu'il a le bonheur de m'avoir pour fill-euh!
Quinze année que je lui brise les partiii-euh!
Je suis enfin une graaandeuh!
Maintenant c'est à moi qu'on fait les offraaaandeuh!

Elle chantonne dans la voiture qui l'amène au château du comte, car elle est de bonne humeur et même la pluie ne pourrait lui enlever le sourire qu'elle arbore sur son visage.

"Tout ça, c'est grâce à monsieur mon Père" pense-t-elle. En effet, celui ci avait été invité par de sombres inconnus, mais ne voyait pas la peine de se déplacer pour eux et avait préféré leur envoyer sa fille adorée et bien élevée. Celle-ci ne s'était pas montré enjouée au début, mais il avait sur la charmer.
"Quelle meilleure occasion pour fêter ton anniversaire? Une chouette fête d'Halloween. Et puis à quinze ans, j'estime que tu es assez grande que pour me représenter officiellement", voilà ses mots.
Y a pas à dire il est fort le papa de Jubielle, fort riche et influent, donc elle devra faire attention à laisser une bonne impression à ces gens.

Prendre grand soin des "invités", voilà ce que Le Comte a dit alors Lurch obéit.

Déjà il se dirige vers la première voiture arrivée dont l'occupant ne descend pas bien que la file des voitures derrière aurait tendance à s'allonger. Il saisit la poignée de la porte et l'ouvre, plaçant un large parapluie au dessus de la carrosserie pour protéger l'invité.

C'est une joie de vous revoir monsieur. Si vous voulez bien vous donner la peine.

Et il accompagne "Il" vers la porte d'entrée en prenant garde à bien l'abriter de la pluie. Un invité mécontent et c'est les fureurs du Comte qui attendent Lurch.

Au passage, il ignore royalement les autres personnes déjà arrivées.

*Nous sommes à quelques centaines de mètres du bâtiment, en plein milieu d'un champ. Tout est calme, on entend que la pluie qui bat le sol.*

GROIIINK

*Pouf, la boîte apparaît dans un petit nuage de fumée. Le couvercle s'entrouvre légèrement et laisse voir un oeil noir, pupille blanche.*

Zut de zut de zut, il pleut! Et j'ai visiblement mal visé.
Mais c'est une bonne chose, cela me laisse le temps de me préparer. Oh, et puis le château est là-bas, je ne pourrai plus me louper cette fois-ci !

*Quelques secondes plus tard, la boîte émet sont "groiiink" et pouf, elle disparaît pour réapparaître, pouf, quelques secondes plus tard devant la porte de la bâtisse.
Pouf il sort de la boîte, projeté par son ressort jusqu'à une hauteur de deux mètres, oscillant ensuite vers le bas et vers le haut pour s'arrêter à environ un mètre.*

BOOOOOONJOUUUUUUR et joyeux halloweeeeeeeeeeeeeeeeeeen !

*Le voilà maintenant qui se balance de gauche à droite en regardant les individus présents et arrivant, qui sont forcément d'autres invités.*

Vouuus allez bieeeen?

*Il a vu le majordome et lui fait de grands signes avec ses petits bras de marionnette.*

Parait qu'il est vraiment malpoli de ne pas répondre à une invitation, surtout quand celle-ci vient du Comte. C'était qui d'abord ? Tout ce qu'il savait, c'est qu'il allait devoir se rendre à cette soirée, faut en plus être poli avec les gens qui vous invitent à ce qui parait - encore et toujours !
Il ne s'était même pas préparé, pourquoi l'aurait-il fait ? En plus, fallait qu'il s'habille bien pour une fois, sortir comme un plouc c'était vraiment pas le moment. Rapidement, il avise un jean et une chemise, ni trop classe, ni trop négligé non plus. Il n'aime pas les costumes, sans doute parce qu'il n'a jamais voulu faire partie intégrale du " beau linge ", vieux reliquat d'un monde dépassé .. Quand il pensait qu'il devait les supporter toute la sainte soirée et nuit, ça allait être diabolique.

Trêve de bavardage, il fallait qu'il se mette en route, c'est que en plus, c'était à plus de trois heures de toute de là où il se trouvait. Un claquement de doigt, une voiture apparaît, il s'installe et conduit lui même, il a toujours trouvé ça futile d'avoir un chauffeur, quand on peut faire les choses sois même. Plus il se rapprochait du Manoir, plus il avait envie de se gratter. C'était pas un bon signe apparemment, ça lui donnait déjà une crise d'urticaire violente. Au bout de son long périple, enfin le manoir, et une foule de monde qui commence à aller devant l'entrée. En plus y a plus de monde que prévu, va falloir encore faire des courbettes. Il sort de sa voiture et .. la première flaque de boue, c'est pour lui.

>> La soirée commence bien à ce que je vois .. pays de merde.

C'était sans compter la pluie qui venait rajouter son grain de sel. C'était vraiment pas la joie, énervé plus que jamais, il se faufila rapidement à travers le monde présent, en bousculant quelques uns sans s'excuser, shootant dans une caisse qui trainait par terre - désolé Punky, mais fallait pas être dans mes pattes - et se secoua comme un chien, pour se " sécher ". Y avait plus qu'à attendre qu'on le fasse entrer.

Lurch tend la main vers la poignée de la grande porte à double battant du Manoir et l'ouvre.

Monsieur le Comte ne lésine jamais sur la quantité et la qualité Monsieur, et je crois savoir que les "invitations" ont été plus nombreuses que l'année précédente pour palier aux désistements habituels.

Si Monsieur veut bien se donner la peine d'entrer, la soirée va bientôt commencer.

Il regarde entrer "Il" avec des yeux remplis de soumission et de respect et les autres avec le dégoût le plus total.

Entrez je vous en pris, un cocktail de bienvenue vous attend dans le hall.

Elle a regardé avec curiosité tous les invités présents, avec une lueur d'émerveillement dans les yeux. Qu'ils soient grands, petits, beaux ou laids, ils ont tous quelque chose de spéciale et Jubielle les aime bien.

Un gentil monsieur lui adresse la parole en lui tendant la main. Que veut il? Lui faire un baise-main, l'emmener à l'intérieur ou encore la kidnapper?
À Dieu vat! Elle ne risque pas grand chose en public même s'il a de grande dents, au pire il lui suffira de crier. Elle n'est d'ailleurs pas demoiselle à avoir peur, aussi dépose-t-elle sa main dans celle de l'inconnu tout en lui faisant une petite révérence.

Je le permets. Je suis la demoiselle Jubielle, envoyée ici pour représenter Monsieur mon père, enchantée.

Vous avez l'air de connaître monsieur le comte, ainsi que ce charmant majordome. Moi c'est ma première venue en ces lieux, accepteriez vous de me servir de guide?

Elle répond très favorablement à ma demande, voilà qui est bon augure pour la suite de la soirée. Un baise main pour donner le change et en profiter au passage pour humer son odeur sucrée. Que la jeunesse sent bon.

Je me ferais une joie de vous servir de guide et peut être même de cavalier... si vous l'acceptez... pour la soirée.

Venez entrons nous réchauffer un peu et prendre ce cocktail de bienvenue qui nous y attend.

*Se retourne vers Lurch pour le saluer avant d'entrer*

Bonne soirée à vous Lurch, si je n'ai pas le plaisir de vous revoir plus tard.


[Suite dans le Hall]

La voiture s'avance lentement dans l'allée, ralentie par les véhicules déjà en file devant le perron. Le défilé de véhicule est dignes des grandes soirées hollywoodiennes. Mais le tapis rouge et les photographes ne sont pas de sortie. La soirée est privée et strictement interdite aux médias. Une chance, tout le tapage engendré par une telle soirée en deviendrait gênant pour les invités de tous bords qui se présentent au perron du manoir.

La voiture enfin s'arrête à son tour devant les marches du Manoir et le chauffeur descend pour aller en ouvrir la portière arrière. Une grande Dame, voilée et vétue de noire en sors. Le chauffeur ouvre un parapluie pour protéger cette personne et l'accompagne jusqu'au proche où il la laisse, non sans une révérence, à l'abris de la pluie.

Merci, Max.

Plusieurs personnes sont rassemblées sur le perron, attendant de pouvoir enfin pénétrer dans cet antre tant convoité.

Bonsoir.

HEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEY

*Pouf, le voilà à terre. Sauf que ce n'est pas un "pouf" qu'il a voulu, et ça il ne l'aime pas du tout.
Il semblerait qu'un malotru aie shooté dans la boîte, ruinant ainsi l'équilibre de Punky. Il se relève tant bien que mal, sans jambes c'est pas facile. Une fois redressé, il se tourne vers le malotru qui l'a bousculé*

HEY le moche ! On t'as jamais appris à regarder où tu mettais les pieds ?! Et ça te trouerait les fesses de t'excuser ?!

*Immobile sur son ressort, il fixe l'inconnu du regard et le désigne de son bras de marionnette.*

Toi, toi !!! Je t'aime pas !

*Soudain, il détourne son regard pour admirer l'arrivée de Miss E. Mystérieuse et extrêmement belle, tout ce qu'il faut pour le rendre complètement dingue. Et en plus, elle est suivie par d'autre créatures tout aussi ravissantes.
Il aime ça il aime ça! D'ailleurs, les liens sortent déjà de la boîte en signe d'avertissement, il les a vu.*

Eh oh ça va, je ne suis pas un rustre !
Bonsoir Mesdemoiselles !

*Il fait une sorte de révérence sur son ressort, puis se détourne vers Kaspard*

On réglera ça plus tard, l'homme de cro-magnon ! Devant les dames il faut savoir se tenir. Les portes sont ouvertes, entrons.

*Il se tourne vers la porte, et puis reste immobile plusieurs secondes avant de se retourner vers l'assemblée.*

Excusez moi brave gens, il se trouve que je n'ai pas de jambes. Quelqu'un pourrait il m'aider à me déplacer en portant ma boîte? Elle n'est guère lourde et ne prend pas de place.

Désolé, je n'avais malheureusement pas prévu ce cas de figure.

Un carrosse supplémentaire arrive. En descend un jeune homme encapuchonné, les yeux cernés de noir, drapé d'une cape noire, avec des bottes noires et... faut il vraiment continuer? Seuls ses cheveux sont blancs. Il avance dignement vers l'entrée, puis abaisse sa capuche (il ne faudrait pas que les gouttes d'eau ruisselantes ruinent son maquillage). Il jauge les gens autour de lui, d'un air qu'il espère impénétrable. Des êtres loufoques, seules les humaines s'en sortent bien... Enfin...

Il est satisfait d'être arrivé plus tard que les autres. Ainsi, on le remarquera forcément. Il s'incline légèrement, et se présente :

Mon nom est Riku... Dark Riku. Mais appelez moi Dark Riku.

Ses yeux papillonnent à la recherche d'un de ses pairs, un adepte des ténèbres, quand il voit un... truc. Une boite. Avec un... truc dedans.

Mais qu'est-ce? Un jouet? Serait-ce une farce de Monsieur et Madame?

Il reste le regarder dédaigneusement de haut, il est hors de question qu'il s'abaisse à se pencher pour prendre cette chose impure dans ses mains.

Il peut pas voir où il met sa boite celui-là ? Toujours dans les pattes des autres, y a vraiment des créatures qui méritent de ne pas exister. Raaah mon Dieu, il va encore falloir qu'il s'excuse, parce que sinon .. parce que sinon ça va pas le faire, il va encore se faire insulter de tous les noms parce qu'il n'est pas capable de bien se comporter.

>> Ouais, bah désolé, j'avais pas vu que t'étais là, fallait me le dire avant.

Il se baisse, ramassa la boite qu'il mis sous son épaule, passa sa main charnue dessus pour enlever toute la poussière et l'eau qui s'accumulait et regarda autour de lui.

>> Et le clown dans sa boite, ça te dérange pas que je te trimballe comme ça ? Personne veux de toi a priori et moi, j'aime pas voir les gens souffrir .. j'adore ça en fait. Mais je vais faire exception avec toi, tu m'es très sympathique !

Ma calèche arrive enfin. Ce n'est pas trop tôt. J'ai failli attendre. Après un regard furieux vers Félix, mon majordome, je monte dans la voiture. J’ajuste le foulard autour de mon cou et regarde par la fenêtre la route, jusqu'à apercevoir enfin les contours du manoir du comte. Enfin une sortie digne de ce nom, avec des gens de ma distinction.

La calèche s'arrête devant le perron, j'attrape ma canne et attend que Félix vienne m'ouvrir. La porte s'ouvre enfin Félix un parapluie à la main. Je descends de la voiture et jette un regard aux environs. Des personnes tout aussi éclectiques qu'intéressante sont sur le perron du manoir, les autres invités je présume. La soirée promet d'être amusante.

Je me dirige vers le groupe de personnes, ma canne se balançant au rythme de mes pas.

"Bonsoir messieurs dames"

Je fis un petit signe de chapeau aux hommes présents et fit un baisemain aux trois dames présente sur le perron, en finissant par Néo-Geisha.

« Madame, je suis ravi de savoir qu'une beauté tel que vous est parmi les invités se soir, permettez que mon humble bras vous escorte à l'intérieur."

Je penche un peu la tête vers la Dame en signe de respect et tend légèrement mon bras vers elle.