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Novlangue est un univers totalitaire inspiré de 1984 (G Orwell)

Ambiance Blade Runer, The Island, Total Recall, et tant d'autres où les libertés sont étranglées...
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 Miw, le retour

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MessageSujet: Miw, le retour   Miw, le retour Icon_minitimeLun 9 Mai 2011 - 0:09

Miw a écrit:
Après mille tourments et états d'âme, je me résoud enfin à rejoindre ceux qui m'ont montré un autre chemin. Je suis déjà venu avant mais pas avec de bonnes intentions. Seulement le désir d'en savoir plus, d'extorquer des informations sur ceux qui s'étaient empparés de mon âme et contrainte à la tuerie.
Depuis, l'odeur du sang m'obsède ainsi que la beauté du feu qui s'empare de mes victimes hurlente dans un grand brasier aussi rouge que ma passion.
Je ne trouve plus ma place et j'en ai assez de me cacher dans la forêt en essayant en vein de culpabiliser. Mais c'est fini. Je m'accepte tel que je suis et ne veux plus rester seule.
Le faucheur me l'avait prédit : "Miw…
tu reviendras, d’une manière ou d’une autre, tu reviendras."


Me voici, devant ces immenses portes que je connais déjà. D'un pas décidé mais non sans inquiétude, je m'avence et viens frapper.

[HRP : pour ceux que ma première visite clandestine intéresse, c'est par là http://ithrynluin.conceptforum.net/viewtopic.forum?t=2160 ]

Miw a écrit:
Je frappe puis j'attend.
Personne ne se manifeste.
Je refrappe plus fort (peut-être qu'on ne m'entend pas), puis j'attend encore.
Après quelques tentative malgret la pression de l'incertitude qui mont sur mes nerfs, le m'assoie devant la porte et attend. Peut-être que quelqu'un passera par là. Ils se sont peut-être absentés.
Mais le temps passe, inlassable lui, ininterrompue. Je rêvasse au pied de la forterresse, devant cette immense porte derrière laquelle m'attend peut-être ma nouvelle famille. Je ne sais pas comment ils vont m'accueillir ( s'ils m'acceuillent un jours !) et l'imprévue est une chose que jai toujours eu du mal à gérer. J'ai besoin de repères, d'un territoire... J'ai besoin d'entrer voir ce qui m'attend de l'autre côté... si on m'attend car même le temps semble m'avoir oublier.

***

Je me suis assoupie et à mon réveil, il fait nuit. Les yeux cernés, je me relève craignant qu'on ne passe sans me voir. J'attend. J'ai pris ma décision, j'attend !

***

L'aube se lève et mon impatience monte avec les premiers rayons célestes. Personne donc ne viendra jamais ? Après des mois de solitude dans une austile forêt, alors que j'étais enfin prète à communiquer sans faire de massacre, voilà que je reste seule devant cette porte.
Seule... il n'y ya bien donc personne pour se soucier de mon cas. Je n'existe que pour moi... mais je m'ennuie avec mes seules pensées qui tournent et qui me piègent. Je suis fatiguée et la raison me quitte peu à peu. Je voulais faire un minimum bonne figure en présentant ici.

Comme toujours, personne ne s'occuppe de moi. Comme dans la forêt, je vais devoir me servir moi même... mais comment ? Je ne me sous-estime pas mais il faut que je réfléchisse... comment entrer et faire part de ma présence ?
Je veux réfléchir mais je manque de sommeil. La tention monte, je dois agir. Ne pas rester en plan, oubliée même par le temps.

Le temps fait lever l'aube rouge sur le bois de la grand porte. Couleur qui m'inspire. Je revois mes victimes tourner en hurlant dans une toge de feu. Je ne sais plus si je suis dégoûtée. Mais le feu est BEAU ! Rien de tel qu'un BEAU foyer pour chasser la haine et effasser le nuisible !

Ce bois sombre en grande quantité ferait un beau brasier. Oserai-je ? Voyons un coin pour commencer. Il roussit puis noircit. Quelle douce chaleur à mes yeux qui étaient jusque là remplis d'ennuie. De mon doigt de sorcière, je sculte et je dessinne quelques formes obscènes sur les panches épaisses...trop épaisses.
Et après tout, pourquoi ne pas brûler le reste. Après tout, qui ça inquiète puisque tout le monde m'oublie ? (vous me direz, comment m'oublier si on ne m'a jamais connue mais la raison n'a plus sa place dans mon esprit... pas aujourd'hui).

Je recule de quelques pas, me concentre, fais bouillir ma rage encore trop reffoullée et m'en invente même pour chauffer. Puis le sortillège sort comme un dragon de sa tanière. La porte flambe et explose. Des morceaux tombent devant mes yeux comme une pluie libératrice des morceau de ma rancoeur.

C'était beau... mais était-ce raisonnable ? ... oups
Derrière cette voute vide habrittant des débrits, je me tiens un peu fautive mais ravis. Me tenant, les mains comme une intruse, je m'avance bonne comédienne. L'apparence fais croire à un accident, "pas fait exprèt, je savais pas". Je joue la quiche mais je suis fière de mon tour. Suivant mon jeux, insolente, je m'avance et appelle :

-Il y a quelqu'un ? La porte est cassée... J'entre.

egon a écrit:
Un vacarme épouvantable gronda à travers la cour de la forteresse. Je sursautai et laissai tomber ma plume de griffon, qui laissa un vilain pâté sur le parchemin que j'étais en train de couvrir de vers. Mille démons fielleux! Un vélin de toute première qualité! Un soupçon de sorcellerie et le précieux support à mes prétentions poétiques fut restauré. Je m'étais retiré aux sous-sols, dans ma réserve à spécimens pour tenter une petite composition en octosyllabes destinée à apporter mon soutien inconditionnel à Dame Aislin, notre poétesse voleuse au coeur si...riche et je m'étais posté entre deux rayonnages, juste en face de quelques bocaux contenant entre autres un très intéressant spécimen de coprion à deux têtes, juste derrière l'allée que je réservais aux treürks. L'inspiration m'était venue semblait-t-il d'avantage du soleil levant qui tenitait d'or et d'ambre le conservateur formique des grands bocaux à couvercles de verre que des foetus d'hybrides de lutins de Barla et d'orcs Hittins que je pouvais y observer.

Les rayons de soleil s'accompagnèrent soudain d'un explosion de flammes dont je pus percevoir le fracas et la chaleur par l'étroit soupirail qui éclairait l'allée que j'avais choisie pour mon bureau d'un jour. Après que la réparation de mon parchemin eut mi fin à mes protestations, je risquai un coup d'oeil par le soupirail en question. Etrons putrides! La grand-porte était en miettes, soufflée par une explosion de flammes!
"Qui donc à le culot de frapper à notre porte aussi fort!", tonnais-je, avant de me dire que si le visiteur indélicat se permettait de telles privautés, peut-être était-il en mesure de ne point se laisser impressionner par ma véhémence, aussi légitime fût-elle.
Je tendis le cou, m'attendant à voir se découper la silhouette énorme d'un troll ou d'un orc sur fond de ciel rose et orange de petit matin, mais ne vis rien, si ce n'est l'ombre ténue d'un petit animal, trop éloigné pour que je puisse l'dentifier. Rien, personne.

"Encore une expérience d'Elirial" me dis-je alors..."Il aura sans doute voulu améliorer sa catapulte à elfe...Soit, de toute façons, j'ai écrit assez de vers pour aujourd'hui, sept petites strophes, pas si mal...plus qu'à réparer, maintenant"...

Je me saisis de mon bâton du serpent...puis me ravisai, et le remplaçai par un long bâton d'ent moqueur, les travaux de menuiserie réquéraient de la précision plus que d'intelligence, une porte, ce n'est pas bien compliqué, mais ça doit être monté d'équerre parfaite! J'empruntai le petit escalier et débouchai dans la cour, sous la galerie qui en longeait l'aile droite, marchai jusqu'au portail, enfin, l'endroit où il était sensé se trouver.

C'est alors que j'aperçus une petite félys, ravissante, qui me regardait de ses grands yeux brillants, se tordant les mains comme en proie à une peur diffuse,...,non à une sorte de malaise; la petite ombre aperçue par le soupirail. "Bonjour gracieuse enfant", lui dis-je, "avez-vous vu qui a bien pu causer pareils dégats à notre portail? Ce devait être un monstre de belle taille, assurément, mais qui n'a point osé aller plus avant. Vous avez du avoir bien peur!"

"Entrez donc, vous serez à l'abri chez nous!...Et, tiens, m'aideriez-vous à réparer ce portail?"
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MessageSujet: Re: Miw, le retour   Miw, le retour Icon_minitimeLun 9 Mai 2011 - 0:10

Miw a écrit:
Toujours sur un ton de gamine innocente et timide je lui annonce :

-Oh bah, je veux bien réparer. Ce serai plus juste étant donné que c'est un peu moi qui l'ai cassé.

J'ajoute avec un doigt près de la bouche pour ajouter à ma comédie un peu gnangnante :

-Oups. Boulette...

Puis un léger rire nerveux me prend et un regard moqueur révèle la supercherie à celui qui m'accueil.

Je l'observe du coin de l'oei. Une vie. Un être pensant autre que moi. Je ne suis plus seule. Une larme m'échappe. Il va sûrement croire que je pleure de rire. Mais voilà que je ris de plus belle. Je ne me contrôle plus et en est la première surprise. Je ne me rendais pas compte à quel point j'avais besoin de relacher la pression. J'ai besoin de m'assoir. Je tombe à genous et pleure en me marrant comme une baleine.
Le pauvre homme, ne s'attendais certainement pas à trouver une folle briseuse de porte devant son chateau.

Je reprend mes esprits tant bien que mal pour expliquer ma venue ici.

-Vous devez être Egon si je me souvient bien. On s'est déjà vue lors d'une de vos chasses sanguinaires. Et je souhaite à présent me joindre à vous.

egon a écrit:
"Mais bien sur!
Miw, vous vous appelez Miw, c'est bien ça?
Je me souviens de vous à présent, vous êtes la petite sorcière qui avait tant inspiré notre faucheur" dis-je après qu'elle eut repris contenance.

"Alors vous voilà. Il l'avait bien dit que nous nous reverrions..." ajoutai-je.

"Alors c'est à vous que je dois une nouvelle réparation de la porte? J'imaginais un troll titanesque ou un Orc... Sorcellerie, j'aurais du m'en douter!
Boule de feu, n'est-ce pas? Simple ou triple?"

Sans lui laisser le temps de répondre, je fis décrire un petit cercle en l'air à l'extrémité de mon bâton d'ent moqueur.

"Il y a plus imple, et surtout plus élégant pour se signaler, vous savez", lui dis-je avec un sourire.

Un trait de lumière douce jaillit du bâton et au-dessus de l'arc béant de l'entrée se matérialisa une vache orange à trois têtes qui entonna en ut majeur :

Depuis bien longtemps se promèneeeuh
Visiteuse qui nous amèneeeeuh
Des nouvelles du Sarwyëneeeuh
Quelqu'un veut-il prendre la peineeeeuh
De l'acceuillir comme une reineeeuh?

D'un nouveau mouvement de mon bâton, je mis fin au trio de ténors qui se dispersa comme une bulle de savon, dans un 'plop' cristallin et joyeux.

"Juste une suggestion pour la prochaine fois..." conclus-je en envoyant un clin doeil à notre nouvelle recrue.

"Voulez-vous me montrer vos autres talents?" dis-je les yeux brillants, tâchant de froncer les sourcils dans une tentative de sévérité.
Je lui tendis le bâton d'ent et ajoutai : "pourriez-vous remplacer la grand-porte? Je la verrais bien en acajou, avec des incrustations d'ébène et d'ivoire. La précédente, en brône argenté, était quelque peu ternie, je trouve..."

Miw a écrit:
-...euh... avec ce bâton?... une porte ?

Voilà que je doute de mes compétances. Il faut dire que je ne me suis jamais servie d'un bâton pour faire de la meunuiserie.

Ce sorcier est impressionnant. Sa vache m'a amusée. Pouvoir matérialiser des choses aussi grandes... Moi qui suis incapable de faire des vaches lumineuses, je me vois mal faire une porte de quelques mètres de haut. Il va faloir que j'apprenne ça !

Pour l'instant, j'attrappe timidement le bâton (et cette fois, ce n'est pas de la comédie) que me tend Egon. Je n'ai pas envie de faire mauvaise impression, d'autant plus que le savoir de cet homme force au respect. Je me sent toute petite.

Je me retourne vers l'entrée, le bâton dans les mains et prend l'air de me concentrer. Comment faire une porte ? Je ne peux rester planter là trop longtemps au risque de révéler mon incompétence. Alors je décide d'une nouvelle farce pour gagner du temps.
Je m'approche gentiment du mur et y pose le bâton en appuie, bien en travers. Ca fait une porte bien mince ! Je regarde le monsieur à la mine sérieuse pour me rendre compte qu'il se concentre pour rester sérieux !

Puis il me vient une idée. Je sais faire bien des choses mais LUI sait sûrement faire une porte. Alors, je vais chercher les infos là où elles se trouvent.
Voyager dans l'esprit d'autrui demande une certaine concentration et un peu d'énergie. Je m'assoie en tailleurs sur le sol, face à lui, ferme les yeux et prend une grande respiration.
J'entre dans ses pensées. Mais je ne vois que la couche externe et de toute façon, pénétrer plus en proffondeur est dangeureux et impolie voir malsain. Je dois faire venir à la surface ce dont j'ai besoin. Je lui communique une image : "porte". Mais je n'obtiens pas le "comment" mais le "quoi", c'est à dire, l'image d'une porte en acajou avec des incrustations d'ébène et d'ivoire.
Je coupe le liens spirituel et sans changer de position, génère un souffle de vent qui rammène le bâton dans ma main et crée l'illusion de la porte telle qu'il avait pensée. Espérons qu'il sera duppe.

Pour que l'illusion soit crédible, il faut que moi aussi puisse y croire. Qu'elle soit vraie...
C'est alors que me levant pleine de fois, confiente jusqu'à une quasi inconscience du fait que mon oeuvre soit factice, je m'approche de la porte, vient la toucher, sentir le bois sous mes doigts.
Je sort mes griffe et escallade.
"Cette porte est vraie, je peux grimper dessus." C'est se que ma position prouve ainsi que le réalisme de l'image.
Ma conscience partagée en deux me dit d'une part que je grimpe sur cet porte d'ébène très solide. Mais d'autre part, je sais que je suis suspendu au vide et que de toute façon, escalader une surface verticale avec mes griffes, à la force de mes bras frèles n'est pas une tache facile voir impossible. L'important est que j'y croie et que lui aussi.

D'un bon félin, je regagne le sol et annonce fièrement :

-Voilà ! Elle est belle et solide. Maintenant que le mal est réparé, voulez-les vous bien m'accepter parmi les votres et me montrer un peu les lieux.

Pourvu qu'on ne reste pas ici trop longtemps. Il ne faudrai pas que mon sort faiblisse alors que nous sommes encore devant l'illusion... ou qu'il ne découvre la supercherie par je ne sais qu'elle magie.

egon a écrit:
Je la vis hésiter, se saisir du bâton, le poser contre le mur...Manifestement, elle ne se sentait pas capable de matérialiser un grand portail de bois.

Elle s'assit en tailleur, une méthode connue de concentration de mana, et...

Je la sentis effleurer mes pensées, je n'en revenais pas. Une recrue aussi téméraire voilà qui s'annonçait des plus précieux.

Porte

Mais bien sur!, elle cherchait le moyen de faire une porte. Au comble de l'amusement, je lui montrai le portail de mes rèves, de grands panneaux d'acajou, des marqueteries prestigieuses d'ébène et d'ivoire évoquant des dragons, des serpents, une licorne,...

Son habileté à trouver le contact était remarquable, elle ne faisait le plus souvent pas partie de l'arsenal des sorciers des temps qui couraient. Si mon passé n'avait pas été, et bien,..., ce qu'il fut, j'aurais moi-même été bien incapable d'une telle prouesse. Je barricadai la majorité des voies de mon esprit, ignorant ce qu'elle pouvait connaître du danger qu'il y a à pratiquer cet art.

Quelques battements de coeur, et, le portail de mes rèves fermait à nouveau la grande cour de la fortresse.

"Magnifique", lançais-je, avec un enthousiasme sincère. De fait, la nouvelle grand-porte était une splendeur.

La petite sorcière escalada un ventail en y plantant ses griffes menues, pour me prouver l'authenticité de sa création. "Cette porte est vraie", dit-elle. Pourquoi cette précision?

"Et elle est absolument splendide", ajoutais-je, "exactement comme je l'aurais faite moi-même. Nous devons avoir des goûts particulièrement proche vous et moi", dis-je en me retenant de pouffer.

Alors que l'adorable félys regagnait la terre ferme d'un bond souple et gracieux, je me reculai de quelques pas pour contempler son oeuvre.

Quelque chose me troubla, mais mon attention fut détournée par sa suggestion de visiter la forteresse séance tenante.

"Pourquoi un tel empressement", répondis-je, "si nous allions d'abord déjeuner?"
"A cette heure rien ne vaut un solide repas pour commencer la journée. Nous fabriquons de délicieuses pâtisseries et nous les accompagnons d'une décoction de fèves cuites qui nous provient d'un continent situé au-delà de la mer-sans-fin, dont le rivage forme la frontière ouest de ce monde. Un liquide noir et amer que l'on adoucit à volonté de sucre,..., ou de lait, je suis sur que vous apprécierez avec du lait."
"Rassurez-vous, nos vaches à lait n'ont qu'un tête et leurs couleurs sont des plus banales" Conclus-je en riant.

M'apprêtant à regagner la forteresse, je tournai à nouveau pour admirer le superbe portail dans la lumière du soleil qui n'en finissait pas de se lever.

"Mais"...
"Attendez un instant"...

Je compris à ce moment ce qui m'avait troublé quelques instants auparavent.

"Mais votre portail n'a pas de gonds!" M'étonnais-je. "On dirait qu'il lévite à moins d'un pouce du sol. C'est très ingénieux, dites-moi!"

"Comment s'ouvre-t-il alors?"

"Comme c'est intéressant, il faut que je voie ça de plus près! Vous êtes particulièrement habile, damoiselle Miw".

Je m'approchai à grande enjambées des somptueuses boiseries, il fallait que je comprenne comment faire pivoter cette belle porte.
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MessageSujet: Re: Miw, le retour   Miw, le retour Icon_minitimeLun 9 Mai 2011 - 0:12

Miw a écrit:
Arf ! Mais qu'est-ce qu'il fait ?! Faut pas qu'il approche ! Qu'elle andouille, il n'avait pas pensé aux gonds ! Et moi aussi je suis crétine ! Je fais confience aux rêvasseries d'un sorcier faiseur de vaches !
Vite, il s'approche ! Il me faut une solution !

Trouvée ! Allez hop, porte recule !
Alors qu'il arrive un pas de la porte, elle s'éloigne de lui sans qu'il n'ai a y toucher et part se glisser derrière le mur. Aïe ! J'ai un peu mal à la tête. Mais c'est pas le moment de flancher.

-C'est une porte coulissante et automatique. On s'approche et elle s'ouvre.

J'ajoute à ça un sourire de vendeuse d'éponges du genre "regardez comme ça brille" en essayant de masquer ma douleur et ma nervosité.

-On va manger ? J'ai faim.

Pourvu qu'on s'en aille viiiite ! En plus, c'est n'importe quoi cette ouverture de porte. Je l'ai d'abord faite reculer sans réfléchir, par peur qu'il ne la touche. Il fallait que je finisse mon geste d'une façon ou d'une autre mais celle là...! Une porte qui coulisse sur rien, c'est comme une porte sans gond. Partons vite avant qu'il n'y réfléchisse à son tour !

-Après des mois passés dans la forêt, je pense que je vais faire honneur à la table.






egon a écrit:
Je fus éberlué! Cette petite sorcière, si jeune, montrait un talent étonnant pour la matérialisation. Voilà une recrue qui s'annonçait de plus en plus précieuse.

Oh, mais c'est tout bonnement extraordinaire!

J'aurais quant à moi, tout simplement utilisé les gonds de l'ancienne porte, puisqu'ils n'avaient pas brûlé, mais, ah, quelle ingéniosété, quelle,..., quelle créativité!


Aussi joyeux qu'étonné, je m'émerveillai de ce que notre forteresse était à présent dotée d'un aussi remarquable portail.

Une porte coulissante! Je n'en avais jamais vu. On dit que dans quelque lointain pays du levant, elles sont tout à fait communes, mais dans nos contrées, aucun menuisier n'a encore aventuré son art dans de telles extravagances!

Automatique, dites-vous? Cela signifie-t-il qu'elle serait habitée d'une volonté à elle? Suffisemment intelligente que pour nous voir arriver et s'ouvrir?

Et que se passe-t-il s'il se présente face à elle un ennemi potentiel, ou simplement un importun. Et si l'un de nous s'en approche sans désirer sortir?

Je fis deux pas de plus et me retrouvai hors de l'enceinte de pierre. Les ventaux aussi monumentaux que délicatement ouvragés semblaient plaqués contre la muraille.

Je suppose alors, qu'en lieu et place de gonds, vous aurez disposé un système de glissière ou une crémaillère ou que sais-je?

Voudriez-vous faire en sorte qu'elle se ferme s'il vous agrée, chère consoeur, car ma curiosité me rongera tant que je ne l'aurai pas rassasiée!!

Une question, piquante comme une épine de rose, naquit à ce moment dans mon esprit. N'était-il pas paradoxal qu'une créature aussi ingénieuse ait eu besoin de lire dans mes pensées pour avoir besoin de savoir comment était faite une porte?

Miw a écrit:
Arg ! J'ai mal. Comment peut-on être aussi curieux ? En réfléchissant un peu, j'ai l'impression de me voir dans un miroir.

Si ça se trouve, il le fait exprès pour me forcer à avouer.
Mais il n'a pas l'air de mentire. Il ne joue pas la comédie lui. Il gobe tout ce que le lui dit !
Intèressant. Voyons jusqu'où je pourrais le bluffer.
Mais quand même, ça devient pénible. Je sent que ça va être long. Si je gagne, peut-être que je lui dirais la vérité...pourquoi pas, toutes les meilleurs farces ont une fin. Enfin, si ce n'est pas trop dangeureux pour moi.

Plus on est concentré à la tache et plus le temps passe vite alors je me lance. Je me rapproche du mur, l'air de rien, pour pouvoir m'y appuyer. Puis je me met à faire travailler mon esprit, tant pour maintenir l'illusion que pour trouver de quoi baratinner le sorcier.

-Elle coulisse mais sans railles. Elle est chargée d'un sort de lévitation qui fait qu'elle se soulève à peine et suis le mur. En fait, elle n'est pas retenue par grand chose et ne supporte pas qu'on la touche. Donc, si vous approchez de trop près, elle s'ouvre et si une fois ouverte vous continuez à vouloir la toucher, elle s'écarte plus loin. C'est bien pratique pour repeindre l'encadrement, il suffit que quelqu'un poursuive la porte pendant qu'un autre travaille. Quant aux intrus, elle ne les fuis pas mais les bouscule ou les écrase s'ils s'insistent pour entrer.

Je m'assois car mes jambes ne portent plus. Un peu halletante, je frotte mon front douloureux et me reprend vite pour ne rein laisser voir de ma galère. Un goutte sur le front, je continue :

-Comment reconnait-elle les intrus ? ... Comment dire? ... C'est comme un chien de garde. Il faut la dresser et lui apprendre à les reconnaître. Autrement, elle choisira d'écraser les personnes dont les mauvaises intentions resortent par leur attitude et leur "hora". Comme certains chiens qui jugent une personne mauvaise sans que personne ne sache vraiment pourquoi... mais menacer là de la repeindre et elle arrêtera sur le champ de persécuter un invité. Au votre place, je ferai quand même installer une cloche pour que quelqu'un de l'interrieur puisse venir ouvrir et montrer à la porte qu'il n'y a rien à craindre.

Quel ramassi d'idées saugrenues ! Je sent la fatigue. Mais je dois tenir. Le plus important est de maintenir l'illusion. Concentrée avant tout sur cette tache, mon oeil gauche se ferme et mon oreille droite penche légèrement. Si ça continu, je vais avoir l'air ivre ! Mais il est hors de question que je lache cette porte, toute aussi avachie que je soit.
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Miw, le retour Vide
MessageSujet: Re: Miw, le retour   Miw, le retour Icon_minitimeLun 9 Mai 2011 - 0:13

egon a écrit:
Ha ha ha, mais c'est vraiment très cocasse!
Dresser une porte comme on dresserait un chien de garde.
L'idée vous est-elle venue sur le moment ou bien votre inspiration vous vient-elle d'un ouvrage comparable que vous auriez vu?


Voilà que la Forteresse des Hellequins se voyait dotée d'une porte à dresser. Mais point de dresseur. Je me convainquis d'intercéder auprès du Faucheur pour que ma nouvelle amie soit admise au sein de notre congrégation. Si quelqu'un était en mesure de mettre au pas un portail aussi monumental, selon toute vraisemblance capable de broyer un Treürk d'un coup de ventail, ce ne pouvait être que la charmante Miw.

Je tenterais bien un essai, dis-je, emporté par un enthousiasme presque puéril.

Le bâton d'ent n'était pas parfaitement adapté à mon projet, mais la tentation était trop forte de voir cette fameuse porte à l'action. Je fermai les yeux et levai le bâton d'ent devant moi en psalmodiant l'incantation adéquate, trois fois, comme il se doit.

Le bâton se mit à vibrer dans ma main, au point que j'eus peine à le retenir, et il devint glacé. Un éclair rouge jaillit de son extrémité et la créature que j'avais invoquée se matérialisa.
Un mégaloctapode.
La gigantesque créature évoquait un batracien, par la texture de sa peau et par l'allure générale de sa tête, mais elle possédait un corps allongé et doté de huit pattes qui rappelaient celles des olifants, beaucoup plus massives et terminées par des succipalpes, sortes de ventouses naturelles qui permettaient à l'animal de gravir des pentes humides très fortes. Des décrochements de troupeaux de mégaloctapode avaient dans un lointain passé valu d'être dévastés à plusieurs villages se trouvant en contrebas. Ces animaux titanesques étaient devenus beaucoup moins communs par les temps qui couraient.
Le mégaloctapode, était de belle taille, le haut de sa tête devait culminer au moins à deux toises de haut. Son intelligence, comparable à celle d'une chenille, à laquelle il empruntait d'ailleurs d'une certaine manière l'allure, l'avait désigné pour mon expérience. Je l'avais choisi pour sa grande simplicité. De simples sorts de suggestion permettaient de le maîtriser et de brider entièrement sa volonté.

J'avais commis une erreur qui, quand j'y repense, me fait encore frémir. Le bâton d'ent, s'il suffisait à faire apparaître la créature, ne permettait pas d'en maîtriser toutes les caractéristiques. Dans ce genre de cas, la nature prend souvent le pas sur la volonté du sorcier, et improvise avec la magie invoquée. Je me rendis aussitôt compte que je n'avais aucun contact avec l'esprit de l'animal.

Celui-ci avança, de son pas débonnaire, en direction de l'entrée de la cour. Il dirigea son regard vers la petite Félys.
Miw possédait sans aucun doute l'agilité suffisante que pour surclasser le monstre à la course, mais qu'en serait-il si celui-ci déployait sa longue langue visqueuse et vive comme un fouet.

Mon coeur me sembla faire un bond dans ma poitrine.

Miw, la porte, envoyez-lui la porte!!
L'animal se trouvait à quelques pas de la porte, et rien ne se passait.

La porte, dites-lui d'attaquer!!

Le monstre se dressa, cabré, en appui sur ses quatre pattes postérieures, les quatres autres tendues devant lui, en posture d'attaque.

Miw, attention!!! Je ne le maîtrise pas!!, La porte!

Miw a écrit:
La porte ne dois pas disparaitre !
La porte ne doit pas disparaitre !

Mais mais ! Qu'est-ce que c'est qu'ce truc ?! C'es une illusion ?
Nan, ça pue ! Mais c'est qu'il m'a repéré le machin !
Voilà qu'il se cabre. Il va m'attaquer !

Je l'évite de peux par un bond félin sur le côté et me sauve à quatre pattes derrière le mur. Il est argneux l'animal ! J'ai intérêt à trouver quelque chose pour l'arrêter avant qu'il ne casse tout... ou que je perde connaissance.
Mais c'est quand on se retrouve dans ce genre de situation que l'instinct prend le relaie sur la concentration. La porte est toujours là mais la bête s'approche pour un nouvel assault. Elle vise, je saute pour la voir s'encastrer dans le mur et me raccroche à la pierre des remparts. Mais voilà que la poursuite continue à la verticale.
Je n'ai pas le temps ni la force à gaspiller pour crier à l'aide.
J'arrive au sommet avant elle mais une langue de plusieurs toises sort de la gueule du monstre et m'enserre le cou.
Les griffes grispées sur le membre visqueux, je parviens à le faire lacher prise en la lui brûlant avec une boule de feu explosive. Le souffle me propulse moi et un morceau de langue à l'exterrieur des remparts. Je tombe comme un chiffon et roule deux ou trois fois sur le sol.

J'entend la bête hurler de douleur pendant que cramponnée à mes côtes douloureuses, je regarde ma porte dont la présence semble inconstente. Elle se fond dans le décor puis réaparait sans arrêt. Sa couleur est ternie.

Alors que je lutte pour la voir encore, mon ennemi se rapproche, déchainé. Sa langue sectionnée, je sais qu'il va essayer de me broyer par son poids ou la force de sa machoire.
Mes côtes me brûlent et m'arrache un râle de souffrance suivit d'une toux sanguignolante. Mais c'est pas le moment de faiblir.
La main tendue, j'appelle la porte qui se tord comme un blob pour que je puisse la saisir. Elle s'affine en un coin et s'étire puis repart élastique avec moi perchée dessus... De justesse car l'animal vient d'assèner un coup violent de ses membres anterrieurs à l'endroit où j'étais.
Il se cabre pour m'atteindre alors j'étire la porte vers le haut pour être hors de sa porté.
Le monstre bondi et retombe sur le sol, surpris de ne pas s'être accroché à mon perchoir immatériel.

De là haut, je le regarde, satisfaite de lui avoir échappée. Malgré la douleur, un sourire me vient au visage. C'est peut-être par moqueri pour l'animal qui tente désespérément d'escalader du vide, ou pour la joie d'être en vie, ou bien c'est nerveux. Je ne sais pas trop. Je vois mal la porte à présent et il me semble que je m'enfonse dedans, comme dans une immense gelée. Ce n'est pas un sourire mais bien un rictus de nervosité.

Je tombe. Il n'y a plus d'ilusion et bientôt même plus d'image. Je ne vois pas. Je tombe. Je suis arrivée au bout de mes ressources. Je tombe. La bête enragée m'attend la gueule ouverte. Je tombe.
Je me vois tomber. Je vois la bête m'engloutir et je hurle d'effroit. Mais personne ne m'entend pas même mon corps.

Mon corps... il est là dedans, innerte, prèt à se faire digérer. Je ne peux pas tolérer ça ! Je n'ai pas fait ce chemin pour servir d'amuse gueule ! Il va payer MAINTENANT !

Le vent souffle et siffle. Non, il ne siffle pas. Ca ressemble plutôt à un crie, un hurlement strident :

-youhiiiiiiiiiihhhh

Un souffle plus froid que le vent qui fait taire la nature et paralyse le batracien. Il transpire, bouillonne, se couche et attend. Les yeux grand ouverts, ces pattes tremblent puis s'agitent dans le vide. Il est pris de convulsions.

***

Où suis-je à présent ? Il règne autour de moi une atmosphère de haine et de crainte. Cette sensaton ne m'est pas inconnue. Elle me rappelle un rêve devenu fréquent depuis quelques temps.
Ca y est, je vois ses quatres yeux brillant et colorés. Ces couleurs indescriptibles qui provoquent une peur vicérale, une angoisse glaciale. J'ai chaud. Très chaud.
Liûie. Je ne sais pas comment je connais son nom. Peut-être n'est-il que l'invention de l'inconscient. La créature qui me fixe et perce mon âme comme un reproche.



J'entend quelque chose se déchirer. La tête du mégaloctapode est lacérée comme sous la patte d'une fauve titanesque. Le sang coule de ses yeux et son corps arrête de se tordre. Il est mort. Voilà que sa dépouille s'embrase autour de moi.
Me voici à l'air libre, entourée de la carcasse fumente consumée j'usquà la terre. Il y a un trou grillé dans le cadavre et je suis au milieu de ce trou.

Les grand yeux furibonds se referment. Je sent un peu de vent sur ma peau. Ma peau...mon corps...mon sommeil. Je ne me réveille pas. Je repart dans se doux pays où la douleur n'est qu'ilusion. Je m'enfonse innocement dans mes songes, trop faible pour me réveiller.
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Miw, le retour Vide
MessageSujet: Re: Miw, le retour   Miw, le retour Icon_minitimeLun 9 Mai 2011 - 0:15

egon a écrit:
Quelques secondes à peine, tout a basculé.

Le monstre a attaqué la petite félys et sa fameuse porte ne lui a été d'aucun secours, et pour cause.
Une suggestion, une illusion de porte. Les gonds, elle les avait juste oubliés, elle a improvisé, voilà tout. Et moi, tout en enthousiasme, comme un gosse émerveillé, j'ai relâché mon attention. Si mes maîtres des temps anciens pouvaient me voir aujourd'hui, ils me tanceraient de belle façon, nul doute.

J'ai cru mon coeur bien décidé à s'arrêter quand j'ai vu la gueule béante du mégaloctapode gober toute entière la petite Miw, j'ai été tenté d'attaquer, mais le péril pour elle était trop grand, je pouvais détruire la bête, même avec le bâton d'ent, mais j'aurais eu grand peine à ne pas la toucher, même avec une boule de feu simple bien contenue.

Puis, il y eut cette présence, cette sensation étrange et inexplicable d'être vu et connu. Le monstre se tordit une fois, deux fois, puis mourut dans une ultime convulsion alors que sa peau crevait comme celle d'un fruit blet, et que ses chairs se consumaient d'un coup, et je n'y étais pour rien.

Une force tierce était présente et ce n'était pas celle de la petite félys non plus. Elle était inanimé, lovée comme un mort-né dans l'entrelacs immonde des chairs corrompues de la crétaure.

Je me précipitai, j'avais causé bien des morts et des souffrances dans ma vie, dans MES vies, mais elle, non, je ne voulais pas. Le Visage défait, je me penchai, prèt à la vision des conséquences de ma terrible erreur, mais non, elle semblait juste dormir, les traits paisibles et détendus.

Je la pris dans mes bras, elle était légère comme un oiseau, fis quelques pas et la posai au sol,sur un litière d'herbe douce. Mon bâton fit merveille pour faire retourner à la poussière la dépouille répugnante du géant à huit pieds et pour débarasser le corps délicat de Miw des humeurs gluantes qui le maculaient.

Je ressentais encore l'effroi de la scène violente et bestiale à laquelle je venais d'assister. La culpabilité me gagnait, mais une question lancinante naissait aussi dans mon esprit et surclassait mes autres impressions. Qu'était cette chose qui était parmi nous, et qui...qui avait tué le mégaloctapode?

La petite sorcière était hors de danger, elle paraissait dormir, comme simplement épuisée. Bien sur, elle ne pouvait qu'être épuisée, maintenir l'illusion de cette porte, en jouer au gré de l'intérêt que je lui ai porté, pour son plus grand péril devait l'avoir littéralement vidée de toute force vitale.

Je lui administrai aisément les soins vitaux, et sortis de sous ma cape une petite bouteille emplie de ce liquide bleu et légèrement luminescent qui lui rendrait toute sa force magique dès son réveil.

Miw... vous allez bien?

Miw a écrit:
Quelle bonne nuit bien réparatrice ! Emporté par un lourd sommeil, je m'éveille en douceur. Je sent le soleil m'éclairer la peau. Une autre nuit agitée et féérique. Mais, cette nuit est différente...
Pour cause, il n'a pas fait nuit. Je me souvient peu à peu : la créature, le cauchemard matérialisé... ce n'était pas un rêve.

Je sent une chaleur tout près de moi. Pourquoi de si douces sensations, après une scène si violente ? Encore des questions... Mon front se plisse, se relache, puis lentement mes yeux s'ouvrent à la lumière d'un soleil de midi.
Cette main chaude...Egon... Un sorcier de haut rang qui a dû se faire beaucoup de soucis. Je dois être douée pour faire plier les puissants. Cette idée me fait sourire tandis que je découvre ses yeux pleins d'inquiétude.

Cette homme a un passé lourd, je le sent malgré ses efforts pour ne rien en montrer. Ils ont tous des choses à cacher ou des choses trop difficiles à expliquer. Le poids des passés à cette habitude un peu grossière de venir m'envahir. Est-ce que je l'ai voulu ? Est-ce un don ou une malédiction ? ou peut-être ni l'un ni l'autre ? En tout cas j'admire autant que je maudit mon immense empathie.
Cet homme a eu mal. Il m'a vue lutter et presque périr. Je sent en lui une chose que je m'apprètais à soulager en moi : la culpabilité. Je lui ai mentis et il a cru m'avoir tué. Visiblement, il ne m'en veux moins qu'il ne s'inquiète. Mais quand même...

-Désolée... j'ai mentis...ça m'apprendra à vouloir vous berner.

Ma voie est encore endormie. Mes propres mots me semblent absurdes. Pourquoi ? Je ne veux pas le savoir; je prend le temps de me réveiller.

egon a écrit:
Désolée?
Mais voyons, c'est moi qui suis à blâmer, bien sur!
C'était faire preuve d'inconscience de ma part de réaliser un sortilège de matérialisation d'une créature vivante avec un simple bâton d'ent moqueur! Dire que j'ai d'abord voulu me munir de mon bâton du serpent alors que j'aurais pu tout bonnement prendre les deux! Je ne puis me pardonner de vous avoir fait courir un risque pareil!
Ceci dit, votre illusion était très réussie, je n'ai compris que c'en était une que lorsqu'elle s'est dissipée avant que vous,..., que vous ne tombiez.


Je frissonnai à l'évocation de la scène, en revoyant l'énorme animal gober d'un coup la petite Félys.

Je dois absolument me faire pardonner! Oui, nous allons le prendre, ce déjeûner! Vous me direz des nouvelles de nos pâtisseries! Et tenez, avalez le contenu de cette fiole, vous avez du consommer une grande quantité d'énergie pour maintenir l'illusion si longtemps!

Mais d'abord, il nous faut quand même un porte!


Je pris fermement à deux mains le long bâton d'ent, et le teins devant moi un peu en oblique. Je fermai les yeux pour concentrer mes énergies, inspirai, puis les ouvris d'un coup en grand. Dans le même temps, d'une secousse du bâton, m'aidant d'un "Hhyah!" sonore comme celui d'un bûcheron qui abat sa cognée, je projetai une boule d'énergie pure en direction de l'ouverture béante de la muraille, le choc me fit faire un pas en arrière.

La masse d'énergie blanche traversa la cour à une vitesse vertigineuse et éclata en gerbes aveuglantes.

Quand l'éblouissement se dissipa, je pus voir une porte neuve, avec les lourdes ferrure forgées de l'ancienne, des gonds traditionnels, et trois grandes barres horizontales de bois, renforcé de plaques de fer qu'un petit treuil, fixé à même le vantail de gauche permettait de lever simultanément, pour libérer le vantail de droite.

Voilà qui est fait. Du brône argenté, comme l'ancienne, plus forte que l'ancienne, c'est sur, mais point plus belle. Je n'ai plus d'inspiration pour la marqueterie d'art après ce qui est arrivé, ma chère amie.

Je m'assis à côté d'elle.

Vous vous sentez mieux? Dès que vous vous sentirez capable de vous lever, nous irons tout droit aux cuisines.
Je la regardai, puis soucieux, tentai une question.
Cette,..., force qui a tué le mégaloctapode, ne venait pas de vous, n'est-ce pas? J'ai senti une présence extérieure, quelqu'un ou quelque chose d'autre s'est manifesté...je me demande ce dont il s'agit...

Miw a écrit:
Le voilà qui se répand en excuses. J’en suis presque mal à l’aise. Je m’en veux un peu de lui avoir fais aussi peur. Il a l’air un peu … traumatisé. On dirait un père inquiet pour son enfant, alors que je réalise à peine que j’ai failli mourir. Cela me rappelle que je n’ai pas connu le mien tandis que je l’ai toujours admirer. Il était ou est toujours un puissant sorcier, lui aussi.

Egon me tend une fiole. Je l’accepte volontiers et le remercie d’être aux petits soins. Sa promesse d’un bon repas me donne aussi le sourire. J’entend mon ventre rugir et réclamer plus que la fiole de liquide magique que je lui donne.

Je m’étire un peu pendant qu’il se lève pour réparer la porte. Il se concentre, pousse un crie et une détonation accompagnée d’une lumière aveuglante me souffle la face. Je reste tendue un moment, cachée derrière mes bras puis me hasarde à ouvrir un œil. Un nouvelle porte, bien matérielle celle-là, et même imposante de par la masse de matière, se dresse à l’endroit où régnait le vide depuis mon entrée. La matérialisation n’est décidément pas mon fort ! Ce qui semble si facilement exécuté par cet homme relève du prodige à mes yeux. Je me sent minuscule face à sa grandeur.

« . Je n'ai plus d'inspiration pour la marqueterie d'art après ce qui est arrivé, ma chère amie. » Ce sont les mots qui font mal : je n’aime pas l’idée d’avoir freiné l’inspiration. Le trouble de l’âme d’une personne se manifeste en premier dans son art, s’il ne devient pas inexistant. J’ai l’impression d’avoir brisé ses pensées, comme j’ai brisé la porte. Mais qui de nous deux doit culpabiliser ? Qui est réellement fautif ? Après tout, on s’en fout. L’important est de soulager la blessure de l’autre quelque en soit la raison. En fait, son attitude est des mieux adaptés et le plus beau est qu’elle est naturelle. Ne pas se poser de question est parfois la meilleur façon de faire.

Il s’assoit à côté de moi et me donne sa chaleur humaine. Il y a longtemps qu’on n’avait pas pris soin de moi comme ça. Dire que je venais en ces lieux, pleine de crainte. Je m’attendais à devoir m’occuper seule de nouveau tourments plus ou moins différents de ceux que j’ai connu dans la forêt. Il semble heureux de me faire plaisir.

Mais voilà que son visage s’obscurcit.

« Cette,..., force qui a tué le mégaloctapode, ne venait pas de vous, n'est-ce pas? J'ai senti une présence extérieure, quelqu'un ou quelque chose d'autre s'est manifesté...je me demande ce dont il s'agit... »

Un trouble… un silence…

-Je me demande aussi…

Le regard dans le vide, je tente de rassembler mes pensées. Il mérite une explication, mais suis-je seulement en mesure de la lui donner ?

-Je ne sais pas trop… c’est compliqué… je crois…

Je n’ose pas lui dire ce que je sais par peur de l’effrayer au moins autant que je m’effraie. Moi ? Lui ?… je ne sais pas… J’ai peur de savoir. Mais on a souvent peur de ce qu’on ne connaît pas. Pour le rassurer, je devrai lui dire…

-…

-Liûie… il m’inquiète…je ne sait pas s’il est réel… enfin…
c’est un rêve !


Je me rend compte que mon regard se fait dur, sans doute dû à la peur et à l’incertitude. Rabaissant les yeux, je m’adoucit les traits esquissant un léger sourire au regard humide. Je suis donc si tendue à cause de ça ? Mais maintenant, il y a quelqu’un. Il est là. Je lui adresse ce sourire de soulagement et de paix.

-Je ne sais pas. Peut-être que je saurais, plus tard.

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MessageSujet: Re: Miw, le retour   Miw, le retour Icon_minitimeLun 9 Mai 2011 - 0:17

egon a écrit:
Donc...il y a bien une entité consciente qui s'est manifestée alors!

Je me tournai vers elle. Son sourire doux ne suffisait pas à dissimuler son trouble et son angoisse.

Et...vous lui connaissez un nom?, Liûie, c'est ça? Qu'est-ce que c'est?
Ce nom veut-il dire quelque chose pour vous?


D'innombrables questions se bousculèrent alors dans mon esprit et je voulus les poser toutes. Je m'avisai de modérer ma curiosité pour préserver la petite sorcière manifestement ébranlée par les évènements. Des souvenirs infiniment anciens remontèrent à la surface de ma mémoire, en accompagnement des questions qui foisonnaient. J'avais connu quelques cas, il y a bien longtemps, où la dualité de la nature de quelques de mes alliés avait induit une sorte de scission dans leur conscience, les conduisant à croire en l'existance d'une autre...personne. Mais jamais il ne m'avait été donné d'assister à des manifestations extérieures de l'ampleur de ce que j'avais vu arriver au mégaloctapode. De plus, je me dis que, peut-être, la terreur ressentie par Miw pouvait avoir contribué à l'appel de cette...chose, ce qui n'était pas le cas des quelques membres de la garde noire de Mheinndgurth. Il fallait que j'en sache plus...mais plus tard, me dis-je. Il est beaucoup trop tôt pour assaillir de questions cette pauvre petite.

Un bon repas nous fera le plus grand bien à présent dis-je enfin après un long silence. Je me levai.
Vous vous sentez mieux? Suivez moi, je vais vous faire voir nos cuisines. Si vous le voulez bien, nous reprendrons cette conversation plus tard...Il faut que j'en sache plus sur ce Liûie.

Je lui tendis la main pour l'aider à se lever.

Miw a écrit:
Il a l'air très concerné par la bête. Est-ce qu'il sait quelque-chose ? Ca ne ressemble pas à une curiosité aussi innocente que pour la fausse porte ni à une simple peur de l'inconnue. Il porte sur lui les cicatrices d'un dur passé. A-t-il déjà rencontré une créature semblable ? Liûie ne serait pas propre à ma situation ? Il ne serait pas le fruit de l'invention onirique mais plutôt quelque chose qui prend pocession de mon inconscient ? Tout ça m'inquiète peut-être plus que le fait de ne rien savoir.

Je le regarde avec des yeux tout ronds pendant qu'il me questionne. Je ne peux que prendre cet air stupide, je n'ai pas de réponses.

Puis un de ces silences qui met mal à l'aise. Mais lequel de nous deux est le plus embarrasse ?

Enfin, il prend la parole. Je crois qu'il s'empresse de changer de sujet. Mais il faudra en parler tôt ou tard. Il sait des choses et mon cas le préoccupe. Peut-être qu'il me permettra de comprendre.

-D'accord, allons manger. je meurt de faim. J'essaierai de répondre à vos questions une fois reposée et le ventre plein.

Je saisit sa main et me remet sur pieds. Puis nous marchons vers l'intérieur du chateau. Je suis mon guide jusqu'aux cuisines. Les odeurs me font saliver.

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