Les yeux fermés, le monde autour de nous a disparu. Tous mes sens sont focalisés sur le contact et les caresses.

Je ressens chacune des caresses contre corps avec une force et une douceur exacerbée, j'entend sa respiration qui s’accélère suivant le rythme des battements de son coeur. Le gout de ses lèvres, tel une douce chaleur subtilement caché par les arômes du désir m'emplissent et me mettent dans un état second.

Il n'y a plus de passé, de futur seulement le moment présent dans sa lenteur et son plaisir. Je sens mon rythme cardiaque prendre un nouveau rythme. Ma main remonte son T-Shirt au delà de son intimité laissant découvrir la fermeté de la jeunesse et la beauté de l'ange qui se comprime contre moi. Elle se laisse faire comme si elle attendait, se contentant d'apprécier le moment, à moi de lui faire ressentir ce plaisir qu'elle semble n'avoir connu que pas mal de temps avant cet intense moment.

Je dépose son T-Shirt par terre, évitant le moindre geste brusque pour éviter de faire fuir la femme qui a créer ce concentré de désir qui s'est éveillé en moi.

La main qui se tenait sur ses hanches remonte le long de torse pour venir caresser le bord de sa poitrine et repartir vers son dos. Mon autre main viens se poser se glisser dans le creux de ses reins. Sa main posée sur mon torse, je l'attire vers moi. De telle façon que son torse et le mien ne soit séparé que par quelques filets d'air qui peuvent encore se glisser dans les formes d'Emilie. Je l'embrasse dans la nuque et descend lentement vers son épaule.

Nos corps se réchauffe mutuellement, l'odeur de se peau me donne des ailes. Nos deux torses nus se mêle comme une oeuvre d'art à la fois douce et charnel.

Je vais craquer !
Il frôle des zones érogènes... mais qu'est-ce que je raconte ? Je SUIS une zone érogène, toute entière ! Et lui il me touche, et il embrasse, sur la peau directement, sans t-shirt.
Et je crois que je le serre un peu fort là. J'ai les doigts plantés dans sa chair et je ne sais plus à quand remonte ma dernière manucure.
oups

Je retire mes griffes de sa peau et redresse un peu la tête pour m'excuser, mais alors que je le regarde tout ce qui sort de ma bouche c'est un :

-hhhahhhainh

chevrotant.
Ça ne veut rien dire, mais les mots restent dans la tête, prisonniers de quatre neurones encore vaillants et un corps qui va pas tarder à imploser s'il continue comme ça.

Ça fait peur...
Mais est-ce que je lui dirais ? Je devrais peut-être le prévenir que ma cervelle a des ratés et que je pourrais tomber dans le coma si ça va trop loin. Mais ça risquerait de l'inquiéter. Il pourrait alors arrêter ce qu'il est train de faire. Je veux pas. J'ai vraiment pas envie d'être raisonnable. C'est trop tard maintenant, j'oserais jamais faire marche arrière et j'en ai pas envie, je ne peux pas.

Tant pis si j'ai des fourmis dans les doigts, je n'ai qu'à les frotter contre sa peau, les étaler derrière sa nuque, le long de sa colonne vertébrale, enfouir ma petite main sous la serviette. Une autre dans ses cheveux. Je ne sais plus où est la troisième. Les deux autres sentent déjà trop de trucs en même temps et je ne vous parle même pas du reste. Ce reste là qui se réfugie contre lui, qui brûle sous ses mains et en redemande encore. Ce reste là qui me dit de lâcher prise.

Peut-on vraiment mourir de plaisir ?
Je voudrais mieux ne pas y penser.

Le son se mêle aux autres sens, sa voix résonne dans tout mon être. Un ondulation de l'air qu'est le son me met dans un état second et me plonge complètement dans l'univers charnel et du contact physique que j'approchais juste. Comme la goutte d'eau qui fait déborder que l'océan du désir qui me submerge.

Son regard plongé dans le mien, un regard mêlé de crainte et d'excuse, d'envie et d'impatience mais surtout de ce petit quelque chose me ravage de l’intérieur, me ravage de plaisir et supprime tous les doutes vis à vis de ce que je ressens. Si peu de temps qu'on se connait et une telle attirance. Le contact de ses mains sur ma peau, chacun de ses mouvements se fait ressentir de manière exacerber dans mon subconscient, conscient et inconscient, ses caresses me font sentir plus vivant que jamais.

Ma queue reste docile comme si elle savait que je n'avais pas de temps pour m'occuper d'elle, elle ressent aussi, le poil hérissé mais souple, de légères et intenses vibrations de plaisir.

Je plonge mes lèvres dans la nuque d'Emilie tout en l'allongeant sur le canapé. Une de mes mains soutenant son dos, conservant au maximum le contact de nos corps en ébullition. Sa tête posé sur l'accoudoir, je viens déposer mes baisers sur la tranche de sa mâchoire, remonte poser mes lèvres sur son menton et continue vers ses lèvres. Mon corps suis mon esprit, il est dans un position délicate en temps normale mais là il ne fait que répondre à l'appel de l'envie et de la lubricité. Mais la douceur agressive des contacts amplifie le ressenti et limite les pulsions dans une bulle qui ne vibre que d'une chose : éclater et assouvir ses envies.