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Novlangue est un univers totalitaire inspiré de 1984 (G Orwell)

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 Soigner le mal par le mal ? Peut-être qu'elle aurait juste du prendre un peu de carbonate de Lithium.

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Orgienne
Nous sommes ce que vous voulez voir

Nyriss
Nyriss

Féminin
Age : 124
Présentation du Personnage : Une commande spéciale de Mr Daïre.
Mes RPs : Première nuit.
SUBLIMATION
Nuit pluvieuse.
Rencontre avec un ressac.
Même nuit, au Murphy's, rencontre avec des insurgés...
Journée.
Déguisement.
Deuxième nuit.
L'anarchie s'organise.
Attaque de la prison.
Rencontre avec Melian aux docks.
Troisième nuit.
Réparation de la jambe et papotage.
Retour au Murphy's.
Visite du QG, sentiments et sensualité brute.
Quatrième nuit.
Croiser une soeur...
Et l'embarquer dans un plan foireux, retour à la prison. (annulé)
Chinatown (anim Premier signe)
Plus tard, dans Chinatown, l'épidémie fait rage.
Dans l'hôpital.
Bien après.
Retrouvailles avec Guinea.
Burger Bitch (annulé)
Nuits lambda.
C'est en faisant n'importe quoi qu'on devient n'importe qui. (annulé)
Des petits trous dans le cerveau.
Un gros trou dans le cerveau (en cours)
Une autre nuit sur les toits.
Que va-t-on faire de toi Nej ?
Encore plus tard.
Little boxes (annulée )
Et une autre nuit.
Essaye de tuer Charmant (en cours)
Des mois plus tard
Pacte avec le diable (projet 1/2)
Adieu Nej (projet 2/2)
Courtes retrouvailles nécessaires
Mélancolie nocturne d'un robot trop humain.
Fan Club RP : 30

Fichier Edvige ♫ ♪♪
<b>Particularité </b> Particularité :
Un peu d'histoire :

Soigner le mal par le mal ? Peut-être qu'elle aurait juste du prendre un peu de carbonate de Lithium. Vide
MessageSujet: Soigner le mal par le mal ? Peut-être qu'elle aurait juste du prendre un peu de carbonate de Lithium.   Soigner le mal par le mal ? Peut-être qu'elle aurait juste du prendre un peu de carbonate de Lithium. Icon_minitimeSam 10 Jan 2015 - 12:10

Lorsque ça frappe, ça ne prévient pas, jamais.

Elle avait quitté ce lit dans lequel elle ne dormait pas, son arme de tir en main. L'une d'elle. C'est qu'elle en avait plusieurs maintenant, de vrais joujoux. Mais elle prenait toujours la même, la plus grosse, la plus puissante. Et arme en main, sans prendre le temps de la cacher, elle se dirigeait vers les toits de la ville. Lieux enivrant pour quelqu'un dans sa condition.

Ses préférés restaient les parcs des beaux quartiers, l'odeur des arbres et des fleurs. Et ce serait encore mieux après qu'il ait plu. Parce qu'il allait pleuvoir encore, elle le savait.

Elle s'assit sur un muret les pieds dans le vide et regarda la ville, cet amoncellement chaotique de bâtiments, d'abord hauts, d'une architecture riches et modernes, puis de plus en plus petits, gris et mornes. D'un côté elle apercevait l'immense centre d'incarcération, d'un autre les usines fumantes et les docks. Quelques véhicules circulaient encore à cette heure, quelques sirènes et elle imaginait les bas quartiers trembler au passage d'un train. En bas le vide, des centaines de mettre plus bas, si attirant.

Elle prit son arme et la pointa droit devant elle, regardant dans la lunette. Elle pouvait espionner tellement de monde ici, à travers leur petite fenêtre. Toute la haute société de Novlangue qui se croit à l’abri, tous ces automates qui pêchent à leurs propres règles derrière leur grande vitre de verre. Elle n'a qu'à pioché et tirer. Elle a une liste, de toute façon, ils sont tous coupables.

Dexter des toits de la ville. Mais elle ne va pas s'emmerder comme lui à faire disparaitre ses victimes, au contraire. Et encore moins à leur envoyer des photos de leur culpabilité, elle n'a pas de temps à perdre.
Elle tue, et elle tue de sang froid. On dit que les snipers, derrière leur lunette, se dégage de toute responsabilité, mais c'est faux.

- Est-ce que je peux vraiment me considérer comme humaine si je n'éprouve aucuns remords ? Je ne leur accorde même pas une pensée, à ceux dont je regarde la vie quitter leur corps.

Comme moi, tu aimes ça... Ne me dis pas le contraire.
La liste défile dans la lunette, d'un immeuble à l'autre, ils sont tous là.
Va-t-on tuer Erek Torkef ? Tout en manigances celui-là, manipulations. Il use d'ailleurs souvent de femmes, il triche, il corrompt. C'est lui qui l'a fait envoyer, la jeune NOD, je le sais, je les ai vu ensemble. Pauvre fille perdue.
Oui bien, le jeune Prince ? Si bête, si inutile...
Ou encore Mademoiselle Marlow, celle-là, c'est une femme, mais c'est une vraie garce.
Il y a aussi Armand-Xavier. Avec ses deux faire-valoir.
Il y en a tellement... Et pas que des Automates. Tellement dans le collimateur de la lunette.
Pourquoi je ne tire pas sur tous alors ? Une nuit, un massacre. Je vois déjà les journaux.


Duke Baron.
La balle fuse, fend l'air, fend le verre et fend la chair. En plein cœur, l'homme est mort.
Suivant.

Plus loin, autre jardin, autre vu.
Ce soir, elle a décidé de faire un triplé, pourquoi ? Pourquoi pas ?
Parce que c'est une nuit spéciale.
Parce que ça frappe sans prévenir, toujours.

Nelly Morvais.
Membre du N.O.D., haut-placée.
La balle file à grande vitesse, pousse les molécules d'air autour d'elle, traverse le verre et déchire la chair. Entre les deux yeux, elle est morte.
Suivant.

Freddy Jones.
Mentaliste, membre de l'ordre.
La balle part, comble la distance qui les sépare en une fraction de seconde, brise le verre, érafle une épaule et se fige dans un sein. Cible ratée, elle est morte, sa conquête, pas lui.

Tu laisses tes émotions prendre le dessus Nyriss.
Tes émotions, tu veux dire. Moi je ne ressens rien si je ne veux rien ressentir.
Vraiment ? Tu peux te mentir à toi-même si tu veux, ça ne change rien.

Il est temps de déguerpir. Mais pas complètement. Elle monte juste plus haut, loin des parcs, le plus haut immeuble. Loin de là où se trouvait le tireur. Il pleut.
Elle devrait rendre une petite visite au centre de contrôle atmosphérique, voir si y'a pas moyen de se taper un petit brin de soleil pour changer.

Sur la petite plateforme, au sommet du bâtiment, jonche le sol nonchalamment : un fusil sniper, un jean, une culotte blanche et un T-shirt. Au milieu une femme, recroquevillée sur elle-même, les genoux entre ses coudes et la tête à l'intérieur.

Tuer et s'isoler est la seule chose qu'elle sait faire contre ça, contre elle. Elle pourrait en parler, mais c'est trop dur. Beaucoup trop dur. Il y a des choses qu'on n'arrive pas à dire, qui ne s'explique pas. Ça frappe mais ça ne prévient pas. Ou à peine.
Ça commence par un poing dans la poitrine, comme une balle qui rentre dans le cœur mais ne tue pas. La douleur est là pourtant. Il n'y a pas de raison, peut-être des éléments déclencheurs. Dans tous les cas, elle se sent mal. C'est là que Nyriss prend son arme et part en escapade, un vague nom en tête. Le problème c'est qu'elle ne sait pas faire face à ça. La crise passe, parfois, mais pas toujours. Quand elle ne passe pas, ça ne fait qu'empirer. Elle voudrait pleurer, mais elle ne peut pas.
Bon sang Nej, comment tu peux penser des choses pareilles... Pourtant c'est là, ça lui noue la gorge, elle sert les poings, s'accroche. L'envie de mourir, plus qu'une envie, une pulsion. C'est comme des ondes négatives qui ont décidé de te flinguer le cerveau. Perte de confiance en soit, solitude, anxiété. Je connais le diagnostique, épisode dépressif, trouble bipolaire grave. Mais le savoir, ça n'aide pas à la soigner.
Il faudrait qu'elle prenne quelques cachetons, si seulement elle arrivait à en parler. C'est une Orgienne, elle n'a pas appris à gérer les troubles psychotiques de son propre cerveau, elle ne devait pas en avoir. D'ailleurs, ce ne sont pas les siens. Nej... Nej... Que va-t-on faire de toi ? N'accuse pas le dépuçage, toi et moi, on sait très bien que tu l'étais déjà avant, bien avant.
Si elle avait pu pleurer, c'est par là qu'elle se serait arrêté, dévoilant un nouveau visage, regardant le ciel. Mieux ? Non, certainement pas. C'est l'idée. Elle réfléchit, pense, idée morbide sur idée morbide. Puisqu'il faut mourir, il faut décider comment et quand. Petit à petit, cela devient plus concret, elle écarte des possibilités, en valide d'autres. Sérieusement ? En général elle finit par s'arrêter, réaliser ce qu'elle est en train de faire. Planifier sa mort. Bon sang, c'est ridicule. Et pourquoi ? Pour rien. Là, elle se laisse plonger dans le sommeil. Et Nyriss peut enfin souffler. Elle n'en peut plus.

Mais cette fois elle craque, l'interrompt dans sa réflexion totalement insensée. Tu veux mourir ? Et bien mourrons. Tout s'enchaine très vite, elle attrape son arme et plonge par dessus l'écrin de verre. Quelques secondes interminables, elle vole, sourit. Le vent dans les cheveux, sensation délicieuse. La vitesse. Le vide qui attire et se rapproche. Elle se retourne peu avant la chute, elle hésite à couper son système nerveux mais n'en fait rien. Ça t'apprendra Nej. Elle percute le sol, cri de douleur, roule et se relève. Elle est quelque peu abîmée, rien d'insurmontable, c'est une Orgienne. Voilà, tu t'es suicidée, maintenant fous moi la paix. T'es vraiment trop con quand tu veux.

Quelques rares passants la regardent, il y a de quoi : nue, mi-femme mi-robot tombée du ciel, un NOD l’interpelle. Elle court rapidement se mettre en sûreté. Son arme en main ne fait que la désigner comme le suspect numéro un des meurtres de cette nuit. Tant mieux, ils savent enfin qui. Elle court très vite, rendant impossible toute poursuite, s'enfonce rapidement dans les dédales des souterrains de la ville. Elle hésite un instant à rentrer comme ça, pour s'attirer des questions, c'est tentant. D'un autre côté, elle ne rentre jamais en bon état... Alors elle prend la deuxième option, se reconstituer d'abord, rentrer ensuite.
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Soigner le mal par le mal ? Peut-être qu'elle aurait juste du prendre un peu de carbonate de Lithium.
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