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Novlangue est un univers totalitaire inspiré de 1984 (G Orwell)

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 La nuit porte-t-elle conseil...?

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Mathilde
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MessageSujet: La nuit porte-t-elle conseil...?    La nuit porte-t-elle conseil...?  Icon_minitimeMar 27 Avr 2010 - 18:26

[ Ce rp relate des évènements antérieurs à tout ce que je pourrais poster dans d'autres sujets, ici Mathilde est donc encore implantée malgré la panne générale. ]

Un filet d'eau s'écrase au fond du verre à cul épais, et taché d'un dépôt qui semble invincible. Mathilde, rigide, les yeux fixés sur le paysage urbain qui apparaît strié de rayures métalliques à travers la fenêtre à meneaux de la cuisine, le porte à ses lèvres. L'eau a un goût d'aluminium, le goût qui imprègne les nappes phréatiques quand il va y avoir de l'orage. Elle finit tout de même son verre, et se dirige vers sa chambre en traversant le minuscule hall séparant les pièces les unes des autres. Elle tire le rideau qui obstrue durant la nuit sa fenêtre, constatant au passage que le ciel est jaunâtre, et pollué. Sa théorie de l'orage semble se justifier. Mathilde se glisse dans les draps rêches et secs de flanelle de son lit, jette un coup d'oeil au radio-réveil qui indique 22h43, puis ferme les yeux et sombre dans un sommeil sans rêves, guère moins actif que ses journées.

La nuit s'écoule calmement.


Son esprit se détend comme une corde tendue à l'extrême à laquelle on daigne accorder un peu de marge.


L'implant pulse sourdement sous sa peau.


Mais autre chose pulse également... Quelque chose de tellement plus fort, tellement plus vivant, violent, spontané que ce processeur. Quelque chose que la technologie elle-même ne peut vaincre, elle peut étouffer, mettre en veilleuse, jeter un drap dessus pour l'obscurcir mais jamais l'éradiquer totalement... Et c'est la vie, toute la vie qui dort en Mathilde, toute son âme de femme étrécie et robotisée, toutes ces envies qu'elle n'a jamais eues, tous ces rêves auxquels elle n'a jamais songé, tous ces plaisirs auxquels elle n'a jamais goûté, cette vie en hibernation couve en elle et veut sortir, trouvant la faille dans le système, et profitant de l'état de relâchement de celui-ci. Et Mathilde, la vraie femme, la femme de chair et d'âme, l'être humain, pousse et force le barrage dans une lutte violente qui laisse son enveloppe charnelle de marbre entre ses draps. Si elle était éveillée, elle hurlerait de douleur. Mais elle dort, laissant libre cours à la vie refoulée au plus profond d'elle-même, à son désir de se libérer...

Et la fissure laisse passer une goutte, qui devient fontaine puis torrent. Et le barrage explose. Et la vie déferle comme un ouragan dévastateur en Mathilde qui s'éveille et se redresse sur son séant en poussant un hurlement de bête en chasse, affamée.
Oui, elle a faim. Faim de plaisir, faim de se repaître de ce qu'on lui interdit. De tout ce qu'on lui interdit... Ce ne sont pas ses instincts de femme primaire qui se réveillent, mais de bête. Là, au fond de son lit, haletante, elle s'est tut. Les épaules voûtées, les cheveux pendant devant son visage telle une harpie, les omoplates saillant tellement sous l'effet de la contraction qu'elle semble dotée d'une paire d'elle, telle une chauve-souris géante prête à s'élance, Mathilde entend un grondement de vie monter depuis le fond de ses entrailles.

Et elle s'élance, arrachant draps et oreillers et expédiant le réveil sur le carreau. La porte est trop loin, et elle doit sortir. Elle arrache le rideau, ouvre la fenêtre et se perche sur le rebord, comme un monstrueux oiseau prêt à s'envoler. Son appartement est situé au deuxième étage, une distance respectable qui dissuaderait une défenestration. Mais sans hésiter, elle se rue en avant et tombe sur le trottoir, en boule. Elle se relève sans montrer signe de douleur, et, les doigts contractés dans un simulacre de serres, elle s'élance silencieusement le long de la rue déserte, comme un prédateur.


Dernière édition par Mathilde le Mer 14 Juil 2010 - 11:22, édité 2 fois
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Gregory
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MessageSujet: Re: La nuit porte-t-elle conseil...?    La nuit porte-t-elle conseil...?  Icon_minitimeVen 7 Mai 2010 - 23:50

Je quitte mon bar direction les quartiers populaires. Il pleut, il gronde même. J'ai l'air d'un bon vieux alcoolique qui traine sa routine, pas parce qu'il aime l'alcool, mais parce que ça change toujours de l'eau pour un orthodoxe, même s'il n'en requiert aucun plaisir, et à force, on devient accroc c'est comme ça, alcoolique sans même avoir le plaisir de se torcher la gueule et de finir la nuit dans son vomis au pire, dans le nuit d'une inconnue au mieux. C'est triste. Mais moi je ne suis pas alcoolique, j'en ai juste l'air, une bonne couverture.
Nom : Gregory, profession : alcoolique léger, travailleur de chantier le jour, parce qu'il faut bien pouvoir se nourrir et que le vol, c'est pas mon truc.
Et la nuit, insurgé à la recherche d'un sale type à qui casser la figure ou de quelqu'un qui pourrait rejoindre nos rangs. C'est encore à ça que je suis le meilleur.
Quand je pense que j'étais là quand ça à commencé, que j'ai tout vu, que j'aurais surement pu essayer de l'empêcher, mais j'étais trop jeune pour comprendre les enjeux, l'ampleur de l'affaire, et trop fou pour ne pas faire un truc complètement stupide, comme crever dans une action suicide inutile. Pour me consoler je me dis que je suis utile aujourd'hui, que je peux sauver des personnes de leur insipide vie, et surtout, j'ai une fille qui m'attend, une jolie fille, je veux la sortir de là comme je n'ai pas pu pour sa mère...


Je parcours les ruelles sombres, enroulé dans un grand manteau sombre, jouant le jeu de celui qui rentre chez lui après une dure journée de travail, à la recherche de quelque chose d'inhabituelle, d'un enfant abandonné, de gens qui vivent comme des rats. La pluie ne s'arrête pas, elle clapotte sur les pavés, dissimulent le bruit de mes pas.
C'est arrivé brutalement, une jeune femme qui saute d'une fenêtre, en tenue de nuit... Et son regard aliéné qui va si mal avec le reste, une jolie jeune femme... l'âge de ma fille à peu près, le seul argument qui suffit à me convaincre de la suivre.
Et je n'en serais pas déçu... Quelques rues plus loin, un SDF promptement égorgé, du sang entre les pavés, du sang sur sa peau blanche, Une lueur de folie traverse encore ses yeux pourtant apaisés, repais... Et surtout, ce plaisir qui transparait, elle parait jouir du sang qu'elle vient de faire couler, sérénade meurtrière, danse mortelle... Elle fait cela avec tant de grâce et de naturel, que ça en serait presque beau... Mais tellement tordu... Elle semble hors d'elle-même, une marionnette entre les mains d'idées lugubres... L'eau dilue le sang, lave la meurtrière, nettoie le péché.
Je ne sais pas qui tu es mademoiselle, mais ton activité nocturne ne me plait guère, en as-tu même conscience ? Comment est-ce possible ? C'est dangereux, dangereux pour ceux que tu croise et dangereux pour toi...
Je la suis à nouveau jusqu'à chez elle, j'attends dans l'ombre... Il me faut son nom... J'attendrais jusqu'au matin, puis toute la journée s'il le faut. La suivre ou m'introduire dans l'immeuble, deuxième étage appartement donnant sur la rue, pour lire son nom sur la porte. Ou l'aborder directement. Je ne sais pas encore.
Il pleut toujours.
Il y a un bar dans la même rue, pas très loin, je vais m'y assoir et j'attends le temps.
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MessageSujet: Re: La nuit porte-t-elle conseil...?    La nuit porte-t-elle conseil...?  Icon_minitimeDim 4 Juil 2010 - 11:48

Les nuages qui étouffent le ciel, épais duvet d'eau condensée semblant peser sur le monde terrestre, se crèvent d'un seul coup. L'eau commence à tomber, goutte à goutte d'abord, puis s'étirant en une unique chaîne aqueuse, formant un rideau poisseux et gras de cette pluie nocturne, urbaine et estivale.
L'odeur de la pluie qui détrempe le pavé chaud et fatigué des rues parvient jusqu'à Mathilde.
Odeur si particulière, odeur suave et âcre, odeur qui échauffe l'esprit et donne envie de se ruer sous les trombes d'eau et de rugir la face levée vers les cieux qui déversent leurs torrent larmes.
Odeur suave et âcre...
Odeur du sang qui vient chatouiller les narines de Mathilde.
Avançant silencieusement le long du mur d'un immeuble sous la pluie battante, elle progresse d'une façon particulière, en lançant ses jambes en avant d'un pas souple qui la propulse devant elle, puis s'arrêtant brusquement pour humer l'air et la pluie. Ce déplacement saccadé, ce corps un temps ramassé sur lui-même, le suivant déployé comme un faucon en vol, puis enfin statique et immobile, le visage absorbé, obnubilé, concentré et extatique sous le ruissellement de la pluie, donne à Mathilde des allures d'araignée, de reptile indécis.

Mais la pluie porte l'odeur du sang...
Humain.
Il y a, quelque part dans ces ruelles, peut-être même tout proche, à l'angle de cet immeuble, il y a un homme, une masse de chair chaude et vivante, avec des veines qui palpitent, un homme, réel, dont les émotions sont si spontanées, si intenses parfois, qu'elle suintent de son corps, et que l'esprit libéré pour un temps de Mathilde les reçoit de plein fouet comme une odeur d'égout en plein visage...
Des émotions qui la narguent, qui viennent titiller ses narines puis son âme et enfin son cœur, pour s'y planter et l'envahit de ce sentiment d'injustice éprouvé par ceux qui ne peuvent rien ressentir. Elle veut ces émotions. Elle veut mordre cette vie et se repaître des courants psychiques qui l'animent et la parcourent depuis la naissance de cet homme misérable. Car même le plus misérable des orthodoxes, même le pire ivrogne et le pire égoïste ressentent des émotions, et c'est injuste, injuste...

L'homme est là. Un SDF, rien de plus. Mais un homme qui ressent, qui pense, qui peut aimer et haïr. Autant de possibilités qui le rendent supérieur, infiniment plus chanceux, plus répugnant et indigne de vivre face à la jalousie bestiale de Mathilde.

Pour l'instant, l'homme n'est qu'un dos appuyé contre le mur de l'immeuble, tenant d'une main le cul d'une bouteille vide.
Puis il devient un visage étonné, puis narquois le temps d'une seconde, avant de passer à un état d'incompréhension puis de terreur totale.
Puis l'homme n'est plus qu'un cri et enfin une bête agenouillée.
Bientôt, il devient mutisme et convulsion spasmodique.
Et enfin, il termine monceau de chair et de tissus tremblant, au sang qui s'échappe de lui, qui le fuit et va rejoindre les caniveaux, entraîné par la pluie sale.

Dans la ruelle adjacente occupée en majeure partie par la devanture d'un bar, Mathilde, haletant, grelottant, dans un état seconde, les yeux à demi fermés et alanguie contre une porte branlante, porte pensivement sa paume pleine de sang à ses lèvres.
Elle lève les yeux vers les nuages nocturnes, la poitrine se soulevant frénétiquement puis se calmant peu à peu. La pluie vient faire couler le sang qui n'est pas le sien, de ses dents découvertes sur un rictus satisfait, jusqu'à son menton.
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Orgienne
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Quatorze
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MessageSujet: Re: La nuit porte-t-elle conseil...?    La nuit porte-t-elle conseil...?  Icon_minitimeMar 13 Juil 2010 - 21:45

Un cadavre, ça fait tache.

Enfin, pas toujours. Quand c'est fait par un NOD ou un mentaliste, ce n'est pas dérangeant: Une balle entre les deux yeux ou la nuque brisée. Pas d’effet visuel inutile, rapide, net, précis.

Ici, c'est différent: Il y a du sang partout, et la pauvre victime a perdu des membres en chemin on dirait. C'est clairement le boulot d'un insurgé ou... d'autre chose. En tous cas, ce n'est pas un meurtre approuvé par le gouvernement.
Ce cadavre il fait tache, et il me donne une tâche.

Car bien sûr, c'est sur moi que ça tombe. Moi, Quatorze, le Service d'Ordre Cybernétique. Putain c'est bien ma veine. Voilà à peine quelques heures que je mon implant a pété et que j'ai recouvré mes esprits, et je tombe sur un cadavre. Mes réflexes de tueur du gouvernement sont encore bien présents, je sors mon arme.

Putain, je suis contrariété. Si je trouve l'enfoiré qui me donne des heures supp', je lui explose la tête. Pour une fois, je ferai pas dans la finesse: je trouve je tire, et puis je rentre.
Putain, je me réveille au milieu d'un entrepôt en pleine mission, je vois comme si j'avais un filtre vert devant les yeux, j'ai des bout de métal partout dans la peau et on finit par me lâcher que je suis un cyborg. Tout ce que j'aimerais c'est rentrer chez moi, mais je peux pas parce qu'il y a un putain de cadavre à la con!

J'étais surprise, je suis maintenant colère et envie de meurtre. Une seule envie, celle de tuer. Mon arme à la main, je suis la piste. Au moins, le meurtrier n'a pas fait attention et a laissé des traces bien visibles, ça me facilitera le travail. Ca mène à une petite ruelle, j'y vais.

C'est calme, on dirait qu'il n'y a rien. Quoique, un bruit. Ca a bougé, j'en suis sûr. Un rat? Ou le meurtrier?


-Ici la police des pensées, déclinez votre identité ou mourrez!

Comme réponse je n'ai que le bruit de mouvement. Bah, au pire ça fera une petite bavure. Je tire au hasard, le flash du coup de feu illumine les alentours et je la vois. Une silhouette, je pense que c'est une femme. Comme je l'ai manquée, je tire un deuxième coup, en visant cette fois.
Mais lorsque le flash illumine la ruelle, il n'y a plus rien. J'ai rêvé? Peut être...
Je suis surprise, et je ne suis pas certitude. Mais une chose est sûre, je ne suis pas peur non plus. Donc j'avance, mon flingue pointant droit devant moi.
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MessageSujet: Re: La nuit porte-t-elle conseil...?    La nuit porte-t-elle conseil...?  Icon_minitimeJeu 19 Aoû 2010 - 22:24

Oh ça, pour une bavure l'ami, c'était une bavure.

A peine calmée, l'odeur du sang commençait à devenir écœurante et fadasse, comme quand on a trop mangé de son met préféré... J'aurais pu tout arrêter là, et jamais tu ne m'aurais vu, et jamais tu n'aurais tiré...
Mais la lumière des étoiles était trop aveuglante pour mes yeux embués de l'émotion du meurtre. J'ai craché après elles, les étoiles, blafardes, froides, il parait que si, les étoiles sont chaudes, même bouillante, il paraît qu'elles sont un milliard de soleils à elles seules mais que d'ici, depuis cette foutue terre, on ne s'en rend pas compte. D'ici, ce ne sont que des points froids, glacés, sans vie. Sans chaleur. Contrairement au sang qui continue de couler le long de mon menton...

J'ai donc lancé mon poing rageur vers ces étoiles qui semblaient me juger, là-haut, dans leur statique et sévère présence. Évidemment, c'était un mouvement superflu. Parce qu'on m'avait suivi. Charognard, que veux-tu ? Tu veux finir les restes ? Dommage, il n'y en a plus, j'ai tout mangé, tout bu, tout absorbé, approche donc et vois si tu peux encore dénicher un reste à te mettre sous la dent, viens donc voir si une goutte de sang ne traînerait pas encore dans ce cadavre glacé... Viens donc chercher, sentir et espérer, car tu ne trouveras rien, j'ai collé ma bouche contre la jugulaire de cet homme, et le cœur, agissant comme une pompe, m'a envoyé spontanément tout ce liquide vital, comme un cadeau venu de lui-même contre ma langue.
Cherche donc, tu ne trouveras rien et tu repartiras le ventre vide.
Est-ce pour cela que tu as tiré ? Tu as vu mon mouvement vers les cieux, crois-tu que tu peux quelque chose contre cette rage qui m'habite puisqu'elle est en chaque habitant de Novlangue, simplement dans un état d'hibernation ?

Viens donc me voir, moi qui suis éveillée.

Ta deuxième balle, elle ne m'a pas loupée.
La voici, ta bavure. Moi qui étais calmée, tu m'as à nouveau excitée...
Excitée par mon propre sang. Mais je ne me trancherai pas la jugulaire moi-même à coups de dents. Ce qu'à craché ton flingue, ça m'a touchée le long du bras, juste éraflée, enfin quand même, ça brûle un peu. Ca m'intrigue de voir mon sang qui coule après l'effusion que j'ai causée il y a un instant.

Allez, viens donc. Tu peux toujours brandir ton flingue devant toi comme un gage de survie. Un moment arrivera où tu n'auras plus de munitions.
Et là, on verra qui de l'autorité ou de la rage vaincra.
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MessageSujet: Re: La nuit porte-t-elle conseil...?    La nuit porte-t-elle conseil...?  Icon_minitimeLun 23 Aoû 2010 - 2:35

5 balles, c'est ce qu'il reste dans mon chargeur. Vu la taille de la ruelle, si mon adversaire est toujours là quand je n'en aurai plus, je n'aurai pas le temps de recharger sans me faire attaquer.

Et en plus, il fait sombre car la lune est cachée par les bâtiments. Nous sommes donc au moins deux, à jouer au chat et à la souris dans le noir d'une ruelle. [Au dessus de nous des milliers d'étoiles, comme des milliers d'yeux nous observant... Les acteurs et le public sont en place, la danse peut presque commencer.

Le chat, premier acteur, veut débusquer le rat et s'avance dans sa tanière. Le rat lui peut se cacher n'importe où, et attaquer n'importe quand. Pour l'instant il se contente d'observer mais dès qu'il le choisira ils danseront. Une danse macabre qui se conclura par la dernière révérence de l'un des deux protagonistes.]


Mais lui, ou elle me semble-t-il, est elle armée? Si oui, pourquoi n'a-t-elle pas riposté? Cela devrait mériter réflexion mais je n'en ai pas envie. Ce soir je ne serai pas finesse, le boulot le plus vite possible et... Hey! C'est quoi ça?

On dirait un corps au sol. Pourtant je n'ai rien entendu qui aurait pu ressembler à la chute d'un corps. Je m'approche, il a l'air mort. On dirait qu'on lui a tranché la jugulaire, mais il n'y a pas beaucoup de sang à terre ou sur les murs. C'est quoi ce délire? Même si l'assassin avait été éclaboussé par le sang, il devrait y avoir des traces, plus que quelques gouttes par-ci par-là.

[La rate a donc déjà mangé, une pauvre petite souris qui passait par là. Il ne reste du repas qu'une enveloppe vide, un avertissement? Soit, tu peux jouer mais moi aussi je mange les souris. Je les mange, et je te mange aussi.]

Ca a bougé! J'en suis sûr! Elle est proche!
Elle ne m'a pas attaqué pendant que j'examinais le corps, a-t-elle senti que je restais sur mes gardes? Elle a raté une belle occasion, mais elle a plutôt joué la prudence... Ou bien s'en moque-t-elle? Peut être se contentait elle de me regarder.

Je déteste ça, attendre dans le noir, si elle ne bouge pas je ne peux pas faire grand chose... Mais au fond, suis-je traqueur ou traqué? [Je m'avance dans la demeure du rat sans bien voir ce qui m'attend. Si ça tombe, c'est une véritable famille qui m'attend et qui me dévorera.]

J'avance, prudemment, il ne faudrait pas tomber dans un piège, pas maintenant. [Le chat mange le rat, c'est comme ça.] Je dois rester prudent, si je veux vaincre. [Tu me blesseras, mais seras quand même mon repas.]

[Je n'aime pas!] L'assurance lentement s'en va, le doute prend la place... Et la peur? Pas encore, probablement jamais, je suis la peur. Mais ce statu quo ne me plait pas alors je tire.

Une fois devant moi, rien ne bouge. 4
Une fois derrière moi, juste après pour prévenir une attaque par derrière. Manqué, 3
Et puis je tire en l'air, certain de ne rien toucher, mais je pense la voir grâce au flash. 2

Il me reste 2 balles, et la certitude qu'elle est proche. Elle attendra probablement que j'ai vidé mon chargeur, mais... [Mais le temps commence à se faire long, et le public va s'impatienter. Alors j'éjecte le chargeur de mon arme et la range.]


-Je suis là, il n'y a plus que mes poings. Viens me chercher, [viens danser]!
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MessageSujet: Re: La nuit porte-t-elle conseil...?    La nuit porte-t-elle conseil...?  Icon_minitimeLun 23 Aoû 2010 - 14:49

Mon traqueur s'avance doucement vers ce qu'il reste de mon repas. Je le savais bien, il est jaloux, tout simplement. Il voulait profiter des restes, il se penche même sur le corps que la vie n'animera plus jamais, et je peux voir à la clarté des étoiles que son visage revêt un masque de dégoût, presque de déception. Désormais sûre et certaine qu'il désirait chaparder les restes, je ne vois plus en lui qu'un usurpateur importun. Et en aucun cas dangereux.

Sauf que son revolver luit toujours faiblement dans son poing. Peut-être est-ce là une simple protection. Peut-être qu'il n'a ps l'intention de s'en resservir... Cependant, l'estafilade ouverte sur la peau de mon bras me dissuade de toute action imprudente et m'incite au silence. Et à l'observation.

Bien vu. Car l'homme se met soudain à tirer trois coups de feu, successivement. Qu'a donc pu déclencher cette salve ? Je n'ai pourtant pas fait de bruit, même ma respiration, je la contrôle. Lovée dans le renfoncement d'un fenêtre au première palier, la corps collé à la vitre froide, je ne le quitte pas des yeux. Mon regard aide aussi à l'immobilité de mes membres. Comme tout le monde le sait, il suffit qu'on regarde quelque part pour qu'inconsciemment, notre corps en suive la direction, même involontairement... Et le moment serait mal choisi pour un geste de trop, un geste qui me conduirait plus que sûrement à ma perte.

Et pourtant, je commence à sentir que la situation m'échappe. L'homme semble aux abois, proie facile si je le voulais, peut-être la lutte qui s'ensuivrait tournerait-elle à son avantage, cependant si je lui bondis dessus, il n'aura pas le temps de me voir arriver. Sauf que...quelque chose cloche. J'ai l'impression que mon corps, contraint au calme et à la discrétion mais qui enrageait dans cette cachette minable, se relâche. Une improbable, inquiétante vague de calme descend sur moi. Je baisse les yeux sur l'homme,
en même temps qu'un rideau semble tombé sur mes yeux, un rideau flou.

Je sais ce qu'il se passe, et ce n'est pas le moment que cela arrive. Si seulement je pouvais rester maîtresse de mes émotions rageuses, encore un peu, il suffirait que je me jette sur l'homme, tout serait terminé en quelques secondes, et je conserverai encore un moment la maîtrise de moi-même... Mais je sens bien que mon essence s'échappe. C'est tout comme si un fluide invisible, que l'on ne perçoit que lorsqu'il disparaît, s'envolait de moi. Je sens chacune de mes cellules cérébrales s'engourdir. De même pour chacune des terminaisons nerveuses de mon corps. Elles semblent se détacher de moi, se déconnecter pendant qu'un autre outillage se connecte dans mon cerveau, lui...

L'implant...


Doucement, les larmes aux yeux, le corps de Mathilde bascule de la fenêtre et tombe lourdement sur le sol, aux pieds de l'inconnu. La pluie tombe toujours, à petites gouttes, et recouvre bientôt les vêtements de la jeune femme qui, les yeux grand ouverts vers le ciel nocturne, ne comprend pas ce qu'elle fait ici.
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MessageSujet: Re: La nuit porte-t-elle conseil...?    La nuit porte-t-elle conseil...?  Icon_minitimeSam 28 Aoû 2010 - 0:40

Pouf, ça fait pouf sur le sol quand elle tombe. Est-ce mon rat? Je ne sais pas, elle ne bouge pas. Peut être est-ce une autre souris, jetée là pour servir d'appât, que je me fasse manger par le rat. Donc je reste méfiant et regarde aux alentours. C'est ennuyant, et même frustrant. Je préférerais mille fois faire paf dans la pouf qu'a fait pouf, histoire de voir si elle est réveillée.

Mais si elle l'est, la pouf qu'a fait pouf va me faire paf dans le pif, et j'aurai mal. Mais je veux pas qu'elle me tape, juste voir si elle va bien... Et un mâle qui a mal sur un malentendu, ça le met mal à l'aise alors qu'il préférerait certainement être un mâle à l'aise, donc je risquerais de mal le prendre et de lui tirer une balle dans la tête.

En plus il pleut et elle a les yeux ouverts, qui dormirait les yeux ouverts sous la pluie, hein? Enfin elle est peut être morte, alors je regarde plus attentivement. Sa poitrine bouge, donc elle respire, donc elle est vivante, donc je ne peux pas la taper.

Bon, trêve de pensées fantasques, je me penche et fait mine de m'intéresser à elle pour voir si le rat va en profiter pour m'attaquer. Mais rien ne se passe, il est parti? [Au revoir petit rat, j'espère qu'on dansera une autre fois.] Je peux donc me concentrer sur la pouf, pas si pouf que ça d'ailleurs. C'est une orthodoxe tout ce qu'il y a de plus normal au premier abord.


Ah la la, vous avez l'air mal en point ma petite dame.

Enfin j'en sais trop rien, elle a fait une sacrée chute quand même. Et j'suis pas médecin, merde! Je crois avoir vu ses yeux bouger, donc je passe ma main devant son visage. Ca bouge à peine, mais j'ai effectivement une réaction.

Euh, vous m'entendez? Y a quelqu'un là dedans?

J'aperçois une tache de sang au coin de ses lèvres, donc je me remets sur mes gardes. S'agirait pas de me faire mordre parce que j'ai été imprudent. Mais elle n'a pas l'air belliqueuse.

Vous allez bien?
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