zone delta surnommée "la boite"

Sujet: zone delta surnommée "la boite" Mer 8 Sep 2010 - 23:54

Voici le décors :

zone delta surnommée "la boite" Carrnoir

C'est beau, hein ? non ? Vous êtes difficiles.

Vous ne voyez absolument rien. Il fait tout noir.
En tâtonnant un peu , vous trouverez vos voisins (attention à là où vous mettez les mains), des murs et c'est tout. Pas très grands les murs et au nombre de quatre. Le plus grand d'entre vous peut toucher le plafond en levant les bras. La pièce fait tout juste quatre mètres carrés.
J'espère que vous n'êtes pas claustrophobes. C'est un peu étroit à cinq dans une si petite pièce.
J'ai dit "cinq" ? oui cinq. Lester, Mérédith, Eric ainsi que... non mais je ne vais pas tout vous dire quand même ! Ce serait pas drôle.

Sujet: Re: zone delta surnommée "la boite" Jeu 9 Sep 2010 - 17:12

rappel toi...
je me tourne ses mots en boucle dans ma tête pour comprendre ce qui vient de se passer. La blonde, elle recouvre l'un de mes grains de beauté avec son sang... Le vieux monsieur avec des pics sur la tête qui traverse le mur...

Tout qui passe si vite, la sensation de tomber, non pas que la sensation je tombe pour de vrai, j'hurle tout le long ma courte vie va s'achever et pourtant.
Pourtant je suis la toujours entière, vivante, je tâtonne autour de moi je peut sentir une personne, je ne pense pas le connaitre... puis une seconde

-Aie !!

Lui je sais qui s'est c'est le monsieur aux pics, qui est passé à travers le murs comme un fantôme, mais si c'était un fantôme je pourrais pas le toucher.

- J'aime pas le noir...

J'arrête de bouger je sens bien que la pièce est pas grande et j'ai l'impression qu'on est plus que trois la dedans, je me sens oppressée, allumer la lumière...

Sujet: Re: zone delta surnommée "la boite" Jeu 9 Sep 2010 - 21:19

Les dernières images de Lester sont celle du visage de Meredith, à moitié souriant, à moitié crispé, l'air de dire « Mais c'est quoi ça ?! ».
Et il avait eu l'intention de lui répondre que non, il n'avait pas de super pouvoirs, pas comme dans toutes ces merdes de propagandes à la télé où l'ennemi toujours changeant était le pays voisins, où tout les frontaliers étaient des pourris et où seuls les alliés du gouvernement pouvaient voler au dessus du sol.
Il avait toujours détesté ces conneries. C'était pour ça d'ailleurs qu'il avait vendu sa télé.
Pour le fric, pour la drogue aussi...

Bref, il avait eu l'intention, mais il n'avait pas pu pour la simple et bonne raison que tout avait changé. Tellement rapidement que ses yeux humains n'avaient su déceler l'étape de transition.
Il était dans la pièce une seconde, et celle d'après il était ici.

Et ici, c'était où ?

Impossible à décrire pour la simple et bonne raison qu'il se trouvait dans un four. Enfin c'était la meilleure comparaison qu'il pouvait en faire, le pain et la chaleur en moins. La luminosité, quant à elle, était au stade du néant. Ne pouvait l'aider que ses quatre autres sens. Surtout le toucher en fait.
Et ça jacasse, ça piaille de partout. Il sens sur sa peau les multiples frôlements d'air, preuve de mouvements autour de lui.
En levant la tête, il se cogne au plafond.
Bon, au moins il sait la distance entre sol et plafond : exactement un mètre quatre vingt-neuf. Pas mal, mais un peu chiant pour lui. Il le rase à chaque pas. Il a l'impression d'étouffer, d'être compressé en étau.
Tout d'un coup il se sent un peu nerveux. Pas qu'il soit claustrophobe, juste les nerfs à vif après tout ce qui s'est passé.
Sans s'en rendre compte il s'est fourré un cachet dans la bouche qu'il a avalé aussi sec. Il ne sait même pas de quel dosage il est. Ca pourrait être le septième ciel comme le simple coup de pouce. Tant pis, un peu de mystère ne tuera pas l'humanité !

Et voilà qu'il se prenait un pied dans le tibias.
- aille lâcha-t-il, à la fois outré et surpris.
- J'aime pas le noir... couina une voix aigrelette.
Oh non, elle était encore là elle, la salope de petite blonde qui lui en faisait baver depuis un temps incertain ? Au fait, il avait pas dit qu'il lui réglerait son cas ?

Ouais mais bon, c'était nettement moins jouissif dans le noir. Tant pis, ce sera pour plus tard.
En attendant il y a encore pleins d'étrangers, de psychopathes potentiels. On ne sait jamais, surtout avec ce qu'on a déjà vu.

Alors Lester se met à tâter le plafond, essayant de ne pas trop déranger les occupants aux alentours.
S'ils sont tombés par le haut, alors il doit y avoir une trappe. Pas possible autrement.
Sauf si ce plafond était comme le mur de son ancienne pièce, qui s'était révélé un hologramme.
* Putain, tout mais pas ça* songea-t-il tandis qu'une seconde bouffée de stress nouait ses entrailles.

**PNJ** **Patient 15** Age : 32 Fan Club RP : 0

-Vous avez vu ce que vous avez fait ?!
Je le savais que ça allait mal finir...

Vous reconnaissez cette voix ? Il y en a au moins une qui la reconnait peut-être ici.
Et oui, elle est là. Le sol c'est effondré tout à l'heure, alors où vouliez qu'elle soit ? Avec vous pardi !
A ça voix, elle semble agacée, mais surtout inquiète.

-Tu es toujours là ?
Petite fille ?

Elle ne sait pas trop comment l'appeler, alors elle l'appelle comme ça, "petite fille", parce que s'en ai une et qu'il faut bien la désigner d'une façon ou d'une autre. Surtout qu'elles ne sont pas seule ici.

-Tu es toujours là ?
AAAH !! Et ça, c'est qui ?!
ohlalalalalala ! c'est pas bon çaaaa. On voit rien. Et ya quelqu'un là. Je sais pas qui c'est. Je crois qu'il dort. Vous croyez que c'est celui qui était là haut ? Le type bizarre, tout grand et tout maigre avec une coupe de taré... vous voyez de qui je parle ?
Mais d'ailleurs, qui êtes-vous ? J'ai reconnu la voix de la petite, mais je suis sûre que quelqu'un d'autre à parlé... dénoncez vous ! Attention hein ! Je sais me défendre. Alors qui que vous soyez, faites gaffe ! Vous êtes dans le coup, avec les autres ? Vous me faites par peur ! répondez ou je ! je...

Elle se tait. Forcément, si elle parle tout le temps comment peut-on lui répondre sans lui couper la parole. Surtout qu'elle les débite vite, les paroles, un vrai moulin. On sent la nervosité dans le débit.

Sujet: Re: zone delta surnommée "la boite" Ven 10 Sep 2010 - 21:44

Lester s'éloigne de la petite fille avant de buter contre l'angle de la pièce. Un angle vide apparemment, si petit que seule une de ses jambes parviendrait à y rentrer. Et pourtant dieu sait s'il n'est pas large ! Il entend alors une voix, une voix de femme. Une sacrée hystérique que celle-là. Elle a l'air bien pétée.

Il fronce les sourcils.
Le type bizarre, tout grand et tout maigre avec une coupe de taré

- Et, c'est de moi que tu parles ?
Il a haussé la voix, se donnant un air un peu macho. Réaction typiquement masculine, il bombe fièrement le torse, comme quand il paradait au milieu des mentalistes.
Et relève donc sa tête.
Et se prend donc le plafond.
Action → réaction.
- Ah putain !!!
Ben oui, voilà ce qui arrive quand on est le plus grand...

Les autres gens ne font pas de bruits, écoutent sans broncher l'hystérique. La fin de sa tirade est un soulagement pour Lester qui décrispe les dents avant d'éclater de rire.
C'est fou ce que cette putain de pastille lui avait redonné le moral, même couvert de sang séché et enfermé avec d'autres dingues dans une pièce.
Quoique, qui pouvait se vanter de n'avoir pas rêvé un jour de se faire enfermer dans le noir avec des inconnus pour... ? Enfin vous me comprenez quoi, pas besoin de vous faire un dessin.
Bon, là on quittait le domaine du cauchemar pour un tout autre genre. Mais c'était pas plus mal, c'était plus frais, un peu moins stressant que l'impression qu'on pouvait vous poignarder dans le dos à la moindre seconde. Tout un coup ça prenait même des allures de club de vacances.

- Hé la folle ; au lieu de beugler comme une imbécile tu ferais mieux d'essayer de trouver une sortie. Parce que c'est pas tout mais j'aimerais pas être là quand les murs se rapprocheront.
Ah tient, ça lui donnait une bonne idée. Il allait la faire bien mariner la dingue. Pour sur qu'elle le croirait à fond.
D'ailleurs il se rappelait un vieux film qu'il avait vu, un truc dans le genre.
Kub, Kube, Cube ?

- De toute manière c'est programmé pour dans dix minutes. Ben ouais, moi c'est que je suis l'espion de l'homme en rouge, je sais tout...
Bon d'accord, ça devenait un peu farfelu. Mais en étant shooté jusqu'à la moelle, c'était difficile de rester cohérent, tranquille et poli. C'était même déjà bien qu'il n'ait agressé personne ou prononcé des phrases un peu plus choquantes que celle-là.

Sujet: Re: zone delta surnommée "la boite" Sam 11 Sep 2010 - 16:30

[Vient du Grand Salon]

C'est une grimace qu'offre Éric comme premier visage après cette sieste forcée. Sa main frotte la nouvelle bosse qui orne son crâne à côté de toutes les autres... C'était un vilain coup.

Spoiler:

Il est à nouveau frappé. Un choc moins douloureux. Une idée... Ou une pensée.
Il y a bien des gens derrière toute cette mascarade. Mais depuis quel moment... L'hôtel ? Le quartier brûlé ?
Le Gouvernement ? D'autres... Des scientifiques frustrés, des militaires engourdis... Des insurgés ?

Peut-être trop de questions au réveil...

Éric ouvre les yeux...

Passe ses mains dessus pour être sûr.
Ses yeux sont ouverts certes, mais il ne voit toujours rien...

C'est froid par terre. Et poussiéreux.
Plus de tapis.
Il envoie ses bras en reconnaissance panoramique... Plus de forêt...

Il n'est pas au même endroit. Ou on a changé le décor à proximité...
Il y a des chances donc pour que le responsable ne finisse pas étripé pour l'avoir rendu aveugle à coup de gourdin sur le crâne.
À priori... Rien de sûr pour l'instant...

On ne l'a pas rendu sourd non plus. Ca parle beaucoup ici. De tout les timbres, de toutes les hauteurs, de toutes les intensités... Formant une vague purée de voix informe, lourde et bruyante pour son cerveau meurtri.
Il n'en a cure pour l'instant... Ou en tout cas il aimerait bien.

Il n'a pas Émilie dans son périmètre... Première considération qui s'imprime pour de bon dans sa tête.

Spoiler:

... Deuxième.

Ils avaient peut-être été pris en flagrant délit... Donc séparés... Si c'est le cas, le pire est à envisager...

Ses mains tâtonnent maintenant derrière lui pour chercher appui.
Il se redresse enfin contre un des murs de la cellule, d'après ce qu'en disent les voix...

_ Putain...

Cela faisait un petit bout de temps qu'il n'avait pas eu à endurer son fardeau...
Son agresseur allait bel et bien passer un sale quart-d'heure.

Spoiler:

_ Dites... Ca vous dirait de baisser un peu le volume ?!

Lequel d'entre vous m'a cogné... ?
Vous savez je me portais très bien sans ce mal de crâne que j'avais enfin réussi à faire partir... Je vais vraiment lui faire sa fête.

Une fois que je serais en état...

Je ne pense que ça soit la petite... Reste que vous deux.
C'est toi mister l'espion ?!

Tu sais j'ai du mal à croire à ton histoire... Tu te prends un peu trop le plafond pour un gars qui est censé avoir bossé sur le coup... Et tu retournes vachement vite ta veste... Tu cherchais la sortie assez fébrilement il y a trois secondes...
Ou alors tu jouais vachement bien la comédie... Parce que le paniqué tout à l'heure, j'y ai cru. C'était bluffant...
Tiens ! Ta copine est parmi nous au fait ?!
Qui sait... Vous avez peut-être besoin d'être deux espions... Au cas où il y en ait un qui se fende le crâne avant d'apprendre quoique soit d'un d'entre nous... Je ne sais pas trop ce qu'il y a à apprendre sur nous de toutes les manières...

D'ailleurs... Vous n'auriez pas vu mon amie ? Je ne l'ai pas entendu dans le flot de vos voix...
J'dis ça parce tu la connais aussi... Elle était dans la panique aussi. Sous les fringues.

Du coup c'est p'être vrai que t'es dans le coup... Tu faisais un peu tâche en blanc, si je puis dire, dans le décor...

Mais bon... Toi et moi on sait que tu racontes des conneries là...

C'est quand il a mal au crâne qu'Éric aime réfléchir ou jouer les petits malins... Histoire d'enfoncer un peu plus le couteau dans le plaie. Un peu masochiste sur les bords...

En tout cas il a bien reconnu l'illuminé de tout à l'heure, croisé dans le dressing...
Rien que ce petit jeu peut lui permettre de sourire un peu. Un vilain sourire... Mais ils sont plongés dans le noir, aucune retenue n'est nécessaire... Et puis il a mal. Cela fait parti de son nouveau masque...

Mais la petite fille, elle, il l'a entendu... Une seule fois dans la multitude d'inutilités déversées par les deux autres.

S'il y a encore un traitement qui fasse effet dans ce genre de situation, ou toute autre, c'est la présence d'un enfant.
Il aime les enfants... Les seuls en qui il ait gardé la foi durant toutes ces années.
Bien sûr ils finissent par devenir grands...
Mais dans cette courte période, ils valent beaucoup plus que n'importe quel adulte.

_ Dis petite fille... Comment t'appelles-tu ? Pour que j'arrête de te traiter de petite...

Tu ferais bien de t'éloigner des deux autres... Ils sont pas très nets.

Sujet: Re: zone delta surnommée "la boite" Dim 12 Sep 2010 - 0:59

Ma copine est là, enfin ma copine.. la fille blonde qui m'a peinturluré avec son sang... En y réfléchissant on est surement même sœur de sang maintenant ou amie pour la vie ou chose du genre...

Je pince mes lèvres dans une grimace amusée que personne ne peut voir... Il y a une voix que je connais pas encore, il me dit de me méfier mais lui je le connais pas... Peut être que c'est un psychopathe qui mange les petites filles...
Bon le garçon au pics sur la tête il était la haut avec nous, la blonde aussi mais cet autre monsieur il était où lui...

La grande? La blonde?

Je sais pas trop comment l'appeler mais d'instinct et par principe qu'elle de solidarité entre gosse je suis le son de sa voix pour rejoindre son coté.

Sujet: Re: zone delta surnommée "la boite" Dim 12 Sep 2010 - 10:41

Ah merde, une voix en plus. Il sent qu'elle lui est familière, mais bien vite il l'oublie. C'est tout juste si le magma de son esprit s'en souviens. Tout juste.
Et bien vite il se met à polémiquer, à tourner en rond.
Trop philosophique pour Lester à ce moment précis, quand sa courbe d'effet des drogues était à son paroxysme. Avec le Qi d'une huître, difficile d'argumenter bien fort.

- C'est un coup de la mafia Russe, pas possible autrement ! Vu que j'ai pas avoué sous la torture ils m'ont balancé ici. J'veux pas crever comme un chien moi...
Le Ils était appuyé. S'il y avait eu de la lumière, on aurait pu surprendre chez Lester un faciès dément.
Mais il se calma vite.

Il disait quoi l'autre, le gars du dressing. Sa copine ?
Ah oui, la chose sous les draps, qui était parti en hurlant.
Sa copine à lui ? Buzwata ?
Il se mordit la lèvre.
Cela faisait bien longtemps qu'il n'y avait pas pensé. Aux dernières nouvelles, avant que le type en rouge ne le kidnappe pour le faire torturer, elle dormait à la bibliothèque. Elle aussi ils avaient dû la faire parler. Ici ce n'était sûrement que pour se débarrasser des gênants.

- Ah ouais ! T'es le déterré toi, j'men souviens. Ben écoute, je l'ai pas vu ton amie. Mais à mon avis ils l'ont déjà bazardé, comme Buzwata... C'est sûrement eux qui t'ont tabassés...

Et déjà le vieux croûton se désintéressait de lui. C'était pas plus mal, ça lui permettrait de méditer, de trouver une solution, et, au pire, de les laisser s'entretuer... Forcément qu'à cinq clampins paumés dans une pièce sans issues il y aurait des histoires de cannibalisme à un moment ou à un autre.
Il se sentait outré.
Quoi des conneries ? Bon, juste la théorie de l'espion (et la mafia Russe qui n'était que supposition), mais sinon tout le reste était vrai. On l'avait torturé, on avait sans doute essayé de savoir quelque chose. (mais quoi ? Sans doute à cause de la drogue, il n'arrivait pas à se souvenir ce qu'il savait de potentiellement vital). C'était de l'authentique.
En tout cas il n'avait pas rêvé être dans sa baignoire. Il était chez lui encore à cet instant et il s'était retrouvé dans l'hôtel avec "sa copine". Ensuite la torture.

Sans doute l'autre ne comprenait-il pas car il n'avait pas vécu la même chose. La petite non plus sinon on l'entendrait pleurer. Or elle était d'un calme olympien, surtout pour cet âge.
Et si c'était elle, l'espion ? Son comportement ne collait pas avec une gamine de cinq, six ans.
Celui de l'autre non plus, son bourreau, mais elle il lui avait bien fallu admettre que ça n'avait jamais été une petite fille.

- Au fait, quelqu'un connait Karl Marx ?
Pourquoi il revenait lui ? Ça datait de la bibliothèque, loin donc. Et puis le communisme n'avait aucun rapport avec leur position actuelle. Sans doute le fait de parler de Buzwata qui avait fait remonter des souvenirs.
Haussement mental d'épaules.
Inutile de réfléchir : son esprit ne répondrait pas...

Alors il se releva, sans se cogner la tête cette fois-ci, et tâta fébrilement autour de lui les murs qui étaient dur et froid. Lisses, aucune aspérités. Impossible de savoir si c'était encore un foutu hologramme. Impossible d'ailleurs, à cause du noir, de savoir si quelqu'un les observait ou quoi que ce soit d'autre.

- C'est pas tout mais au lieu de parler, essayons de trouver une bouche d'aération. Sinon, à cinq dans un endroit hermétiquement fermé, on va mourir asphyxiés. Bon euh, environ quatre adultes, une enfant, plus/moins dix %, volume d'air consommé en un cycle respiratoire, pièce d'environ cinq mètres carrés...
Il tenta de compter, mais non seulement la drogue l'empêchait de retrouver ses connaissances scolaires perdues au fin fond de lui-même, mais aussi un autre facteur non négligeable.
- Heu... J'ai toujours été nul en math. Mais peu importe, ça veut dire qu'il nous reste de quinze à une heure d'oxygène (supposition large), s'il n'y a effectivement pas de renouvellement d'air...
Conclusion de l'affaire : On ne savait pas pourquoi mais il pouvait encore sortir quelque chose de vaguement intelligent.

**PNJ** **Patient 15** Age : 32 Fan Club RP : 0

Elle entend la gamine se rapprocher d'elle alors elle se basse pour la prendre dans ses bras.

-Viens là petite, ne t'approche pas d'eux. Ils sont tous les deux dans le coup. Ils essaient de nous faire croire qu'ils sont ennemis mais... noooOOooon ! ça prend pas çaaa. Pas avec moi.

s'adressant aux autres personnes dans la pièce :
Vous nous prenez vraiment pour des buses, hein ? Mais je ne vous dirais riiiieeen, vous pouvez aller vous brosser !
Mais allez-y, vous pouvez toujours causer et gaspiller votre salive et l'air de la pièce. Même comme ça, vous m'aurez pas. Je m'échappe toujours, vous devriez le savoir depuis le temps.

Sujet: Re: zone delta surnommée "la boite" Dim 12 Sep 2010 - 13:41

Vous cherchez la sorti ? Il se pourrait bien que vous tombiez sur autre chose.

Cette autre chose est bien là, sur le sol, dans un coin de la pièce. Elle ne bouge pas, ne fait pas un bruit, ne dégage même aucune chaleur. Mais si vous tendez l'oreille, peut-être que vous l'entendrez respirer paisiblement.

Sujet: Re: zone delta surnommée "la boite" Lun 13 Sep 2010 - 22:25

Tout leur tintamarre est plutôt insupportable... Chacun y va de bon coeur, use sa salive dans de longs discours, et en plus s'exprime de façon totalement incohérente...
Enfin chacun... Surtout les deux... Celui qu'il connaît déjà. Et l'autre. La femme blonde apparemment... Sans doute encore un petit plus taré que la boule de neige.

_ Ce qui est clair c'est qu'effectivement on gâche avec ferveur notre stock d'air.
Je propose que tout le monde la boucle... Déjà on pourra tous se calmer, se détendre, sauver de l'air, réfléchir... Et chercher une sortie en silence...

Et puis comme ça on aura, j'aurais un peu moins mal au crâne...

Parce qu'il ne tiendrait pas la route à cette cadence infernale... Il fallait se détendre. Déjà que cette petite pièce sombre le met mal à l'aise - pas complètement claustrophobe mais presque -, si en plus la panique s'empare de tout le monde, lui finirait fou.

Il se mit debout après un temps. Sans brusquerie, il ne voulait pas se prendre le plafond, ni réchauffer l'atmosphère.

Il cherche, s'aidant de ses mains, quoique ce soit qui puisse ressembler à une issue...
Dans son coin. Pas question de se mêler au reste du groupe...
Il est bien trop à cran pour cela.
Ses autres sens sont aux aguets aussi... Mais pas une brise fraîche sur sa peau, pas d'odeur de liberté, pas une pointe de lumière, ni de b...

Un bruit en revanche... En plus de tous les autres bien entendu.

_ CHUT !
Ne faites plus un geste !

Écoutez...

Dans le noir, on guette, la respiration tranquille.

Éric commence à paniquer. Cet endroit laisse trop de place à l'imagination...

En tout cas, pas question de mettre une forme sur cette nouvelle pompe à oxygène invisible...

Ce sont des yeux qui brillent dans le noir là ?

Sujet: Re: zone delta surnommée "la boite" Mar 14 Sep 2010 - 0:56

Elle a raison la blonde, j'ai pas confiance dans ses vieux là en plus j'les connais pas et en plus de plus il fait noir...

Déjà que lumière allumée j leurs ferais pas confiance alors sans voir leur tête

- oui, avec toi ...

C'est quand même étrange la sensation que tout l monde s'est pas dévoilé, et le vieux fou qui nous dit de nous taire, de ne plus bouger... Je me colle à ma copine, elle est forte elle je sais que je suis presque en sécurité avec elle...

J'écoute, je me tais... je me retiens même de respirer.. donc c'est pas ma respiration que j'entends là...A la grande fille...

- Tu l'entends aussi toi?

Sujet: Re: zone delta surnommée "la boite" Mar 14 Sep 2010 - 10:00

Lester s’était un peu plus ratatiné dans son coin, la respiration lente pour économiser un peu plus d’air. Douce illusion.
Il n’était plus ni euphorique, ni stressé. Il se sentait bien, de cette espèce d’agréable tiédeur qui réchauffe le gosier après une rasade d’alcool. Et puis plus de petite voix dans sa tête, plus de bruit.
Juste le doux contact avec le mur froid contre sa peau mise à nue par endroit. Dommage, il aurait préféré qu’il y ait au moins un petit souffle, un peu courrant d’air comme lorsque des lèvres effleurent une nuque.

Son esprit dérivait, son corps n’était plus que coton.
Il se souvenait des meilleures choses de sa vie, des sensations qu’il avait éprouvé. Réflexe de survie ou simple cause de la drogue ? Aucune idée, mais ça n’était ni nocif, ni dérangeant. Même mieux : Il en redemandait.
Buvant son verre de scotch invisible sur un canapé invisible avec sur les genoux quelqu’un de tout autant virtuel que le reste, son regard était perdu par la fenêtre d’où il regardait une myriade de flocon tomber.

- CHUT !
Ne faites plus un geste !

Écoutez...

Lester réintégra la réalité. Grommela un petit peu comme un gosse privé de sieste, avant que les paroles n’imprègnent un sens dans sa cervelle molle.
Alors seulement il ouvrit grand ses oreilles.

Effectivement, un bruit. Quelque chose de léger, de régulier, un peu comme sa respiration tout à l’heure. Quelque chose de vivant ?
A moins que ce ne soit un système de ventilation ?
Ou un interstice entre la pierre…
Ou… Ou.

Ses yeux se mirent à étinceler, même dans la pénombre. Une sortie, une trappe, un appel d’air. N’importe quoi mais peut-être, à défaut de leur échappatoire, le sien.

Finalement c’était assez proche de lui, de son coin. Ca n’avait pas l’air de bouger.

Tranquillement, un pied après l’autre, il se fraya un chemin en poussant un corps. Qui était-ce ? Connaît pas ! En tout cas seul le bruit de ses pas, du frottement de son corps contre le mur, jusqu’à ce qu’il s’arrête, devant la…
Chose.

Pas le choix, on la pousse du pied. On tâtonne un peu dans le vide, avant de rencontrer la matière, ou tout autre équivalent.
Un cadavre ?
* Yep machin, reveille-toi ! *

Sujet: Re: zone delta surnommée "la boite" Mar 14 Sep 2010 - 13:25

Des mains attrapent le pieds de Lester pour qu'il arrête de fouiller avec. La prise est légère, elle le tient à peine, juste assez pour retenir son attention et le pousser mollement.

Puis ça lâche le pied, ça bouge, ça se déplace près du sol en longeant le mur pour s'arrêter dans un autre coin.

-Tsssss ! Vous en faites du raffut.
Elle baille et se racle la gorge.
Brrrr ! Il fait froid ici, vous ne trouvez pas ?

La voix est posée, féminine, douce, un peu trainante.

**PNJ** **Patient 15** Age : 32 Fan Club RP : 0

-Noooon ! Il fallait pas la réveiller ! Mais quel bande d'inconscients ! Alors là bravo ! Je ne vous félicite pas ! Franchement, allez réveiller des gens qu'on ne connait pas, mais quelle idée ! En plus elle est surement de leur côté.
Ouaip ! Elle est louche, moi j'vous l'dis ! Et puis on trouve toujours des incohérences chez ces gens là. Bah tient ! Qu'est-ce que je disais ?! Elle dis qu'elle a froid alors qu'il fait même pas froid ! A 4 ou 5 dans la même petite pièce sans ouverture, ça m'étonnerait qu'il puisse faire froid très longtemps. En tout cas, moi j'ai pas froid ! je vous le dit, elle est louche. J'aime pas ça, j'aime pas ça !

Sujet: Re: zone delta surnommée "la boite" Mar 14 Sep 2010 - 20:13

La gamine a réagi en premier. Sans doute parce qu'elle est la plus sage...
Éric n'est pas trop rassuré de la savoir auprès de la paranoïaque... Même si elles ont l'air de se connaître.
Il ne veut surtout pas brusquer la petite... Mais il guetterait le moindre des agissements de sa tutrice...

On se déplace dans la pièce... Il ne saurait dire qui, vu qu'il a enfin réussi à obtenir le silence.
Des bruits... La chose ? Des bruits de froissements de vêtements, d'autres plus sourds.

Et tout s'arrête d'un coup.
Éric s'enfonce dans son coin.

Le premier mot le fait sursauter...

-Tsssss ! Vous en faites du raffut.

Mais le timbre, la douceur de cette nouvelle voix, qui n'annonce rien d'inquiétant à première vue, le rassure.
Elle est posée. Limite dérangée du coup... Éric peut la comprendre... Il en sourit.

Il ferme les yeux... Souffle.

Brrrr ! Il fait froid ici, vous ne trouvez pas ?

Là il est plutôt étonné... Qu'est-ce que c'est que cette phrase...
Ce n'est certainement pas une évidence ici...

-Noooon ! Il fallait pas la réveiller ! Mais quel bande d'inconscients ! Alors là bravo ! Je ne vous félicite pas ! Franchement, allez réveiller des gens qu'on ne connait pas, mais quelle idée ! En plus elle est surement de leur côté.
Ouaip ! Elle est louche, moi j'vous l'dis ! Et puis on trouve toujours des incohérences chez ces gens là. Bah tient ! Qu'est-ce que je disais ?! Elle dis qu'elle a froid alors qu'il fait même pas froid ! A 4 ou 5 dans la même petite pièce sans ouverture, ça m'étonnerait qu'il puisse faire froid très longtemps. En tout cas, moi j'ai pas froid ! je vous le dit, elle est louche. J'aime pas ça, j'aime pas ça !

L'autre s'y remet...
Éric s'approche doucement, se basant sur la provenance de la nouvelle voix pour essayer de tomber juste.

_ Vous savez, je n'ai pas pour habitude d'être un mufle avec les dames, mais vous commencez sérieusement à m'échauffer.
Vous ne savez pas plus que nous ce qu'on fait ici... Essayez donc de garder vos théories fumeuses pour vous...
Je vous rappelle que vous avez la responsabilité d'une enfant, si vous pouviez au moins la rassurer, ça serait déjà pas mal...

Ce trait sort sans réfléchir. Éric est toujours penché sur les mots de l'inconnue...
Froid... Est-ce inquiétant ? Son imagination cavale à la vitesse du son dans ce noir oppressant.
Sa voix douce, lente... Elle a froid... Une idée pas nette habite rapidement Éric.

Vu ce qu'ils ont déjà vécu, plus rien n'est vraiment impossible...

Il s'approche toujours. S'arrête à une petite distance.

_ Vous avez froid dites vous... Pourtant il est évident qu'aucun de nous autres ici n'ait à se plaindre de ce maux...

Pour tout dire vous m'inquiétez un peu...
J'ai sans doute trop d'imagination, mais votre introduction me fait, si vous me passez l'expression, un peu froid dans le dos...

Qui êtes-vous ? Je n'ose mettre un mot sur vous...

Pouvez-vous nous le dire ?

Le coeur d'Éric se remet à battre férocement. Il a repris son approche... Peut-être même qu'elle peut l'entendre son coeur...
Faudrait-il qu'il la touche pour avoir en le coeur net ? Être fixé à son sujet, sur sa nature...
Il n'aurait sans doute ni la force ni le courage de le faire.

Éric a peur de cette ombre vacillante dissimulée dans le noir.
Pourtant il voudrait essayer de lui porter secours... C'est aussi pour ça qu'il approche...

Mais il est divisé.
Il a peur de ce qu'elle pourrait représenter, du symbole qu'elle pourrait être pour eux...

Pas sûr qu'ils puissent tous affronter cela.

Sujet: Re: zone delta surnommée "la boite" Mer 15 Sep 2010 - 10:11

Ça bouge, ça se faufile, et ça parle et en plus de plus ça me rassure pas. Quel idiot ce vieux aux cheveux bizarre d'aller tripatouiller un truc ou une dame qu'il connait pas, ca aurait très bien pu être un chien féroce endormi qui lui aurait mangé la main, on voit de tout de nos jours. C'est bien pour ca que papa me dit toujours de faire attention...

- Oh non non non, fallait pas faire ça...

Je me colle contre la gamine aux cheveux blond, j'en ai marre d'être dans le noir mais en même temps la nouvelle venu ne semble pas rassurante, ca pourrait être la dame que j'ai vu par flash et la ca ferait peur même... Je lui murmure à l'oreille.

Qu'est ce qu'on fait? t'as de la lumiere toi?

Sujet: Re: zone delta surnommée "la boite" Mer 15 Sep 2010 - 13:28

-Je m'appelle Liza.
Maintenant que vous pouvez "mettre un mot" sur moi, êtes vous rassuré ?

Toujours ce ton posé, un brin moqueur sur la fin.

-Vous avez du feu ?

Une question. Elle demande ça comme ça, tout naturellement, comme si elle voulait s'en griller une, rien de plus. C'est peut-être tout ce qu'elle veut, fumer une clope.

**PNJ** **Patient 15** Age : 32 Fan Club RP : 0

Grondée par Eric, elle se tait, un peu vexée.

Elle ne répond pas non plus à Mérédith.

Mais la boule de nerf se remet en marche quand Liza demande du feu.

-NON ! ne lui en donnez pas. Je vous jure que vous devriez éviter. Ne faites pas ça !

à Liza :

-Tu crois que je ne vois pas clair dans ton petit manège ? Je vous connais toi et les tiens ! Ne t'avise pas de le toucher, monstre !

Sujet: Re: zone delta surnommée "la boite" Mer 15 Sep 2010 - 14:55

Ils sont tous parano ou quoi ? N'empêche que lui, d'habitude si remarquable en publique, s'est soudainement retrouvé effacé de la conversation. Alors il écoute, sagement, en tendant l'oreille qui filtre par habitude du temple et des mentalistes bruyants, les parasites sonores, juste pour se concentrer sur la voix des trois rigolos.
Dont celle de la fille, la nouvelle, celle qui dormait.

C'est sûr que c'était pas commun de dormir dans un endroit pareil, et de rester aussi zen, mais tout de même.
Il était outré.
Et après on disait que c'était lui le parano ! Non mais fallait entendre les conneries des autres !

Pour tout dire vous m'inquiétez un peu...
J'ai sans doute trop d'imagination, mais votre introduction me fait, si vous me passez l'expression, un peu froid dans le dos...
Alala, le vieux croûton se mettait lui aussi à dévier, presque autant que la jeune folle. Sans doute un autre taré de ce qui lui avait semblé être un centre de recherche, ou un bunker, ou encore un de ces endroits, alcôves sombres du gouvernement, où tout était possible, où tout était secret.

-Non mais vous allez bien ?! Vous devriez juste vous secouer le trognon parce qu'à ce rythme, dans quinze minutes on sera déjà en train de s'entre'bouffer.
Vous voyez juste pas qu'elle est un peu dans les vapes après ce qu'ils ont dû lui injecter ? C'était juste de puissants somnifères plus pleins d'autres trucs. Normal qu'elle aie froid, faut pas en faire toute une caisse.

Bon, il ne se serait jamais permis d'insulter quelqu'un en temps normal, là ce n'était même pas au stade du sermon, juste du ton de l'évidence.
Puis il se rapprocha de la dénommée Liza (enfin il espérait que c'était elle, vu la provenance de la voix). Il n'était pas très bon en orientation, qui plus est déjà embrumé.

Alors il lui souffla à l'oreille.
- Juste pour vous mettre au courant de la situation : on est enfermé dans un endroit hermétiquement clos, apparemment sans renouvellement d'air. Si vous voulez j'ai quelques cachets à partager, le genre qui supprime toute mauvaise sensation en les remplaçant par des bonnes, suffit de demander, histoire qu'on soit un peu heureux, pas comme ces tordus là...

Humeur généreuse aujourd'hui. Normal, il avait envie de mourir avec des amis, alors il partager ça aidait.
Envie de rajouter et plus si affinités, mais ça serait un peu grossier.
Bref, il lui restait une bonne plaquette de trente comprimés de toutes les doses. Avec ce qu'il avait déjà ingéré, ça serait suicidaire d'en prendre encore, à moins de vouloir se suicider par overdose. Finalement ce n'était pas une mauvaise mort, on tombait dans un coma jouissif, on dormait tranquillement. Il ne sentirait rien, ses nerfs n'existeraient plus.
Durant un instant, il hésita.
Avant de s'en reprendre encore un qu'il avala, prévoyant déjà les ho et les ha des autres.

Sujet: Re: zone delta surnommée "la boite" Mer 15 Sep 2010 - 15:36

-C'est... trop aimable.

Venez plus près.

Lester peu sentir une paume froide et des griffes comme des crochets se poser sur son l'épaule et l'attirer vers elle.

Sujet: Re: zone delta surnommée "la boite" Mer 15 Sep 2010 - 16:02

Ben dit-donc, elle y allait pas par quatre chemins elle, plutôt direct. Déjà aussi près ? Et le temps de découverte de l'autre, et les autres subtilités ? Cela ne se faisait pas de griller les étapes du Jeu !
Et puis c'est quoi le truc froid contre son épaule. En tout cas...
- sacré manucure. Quelle couleur de vernis ?
Ça plafonnait au moins à deux voire trois centimètres d'ongles. Assez impressionnant. Sans doute une ex-automate.
Tout compte fait, c'était stupide de poser une question pareille.
Mais inutile de rappeler qu'il s'exprimait sans même réfléchir. Son subconscient parlait à sa place
Ça commençait aussi à faire un peu mal, avec la peau déjà éraflée de partout, les blessures que lui avait fait sa tortionnaire et ses vêtements cramés.
Heureusement que personne ne pouvait voir son état de décrépitude d'ailleurs.

Au fait, elle était pas en train de lui parler comme s'il s'agissait d'un tas de viande ?

Demi-seconde de réflexion.
Pfuit, le message nerveux s'était déjà envolé.
Haussement d'épaule.
L'idée ne lui revient plus.

S'il avait été en mesure de voir devant son nez, il aurait constaté que le sol était tout aussi droit qu'un ballon et qu'il commençait à avoir du mal à poser un pied devant l'autre.
Overdose ?
Il ne sentait plus ni son corps, ni son esprit. Il était un paquet de gélatine alimentaire se balançant au rythme d'une marée invisible.

Elle était quand même vachement forte la petite... Amusant.
De toute manière c'était pas ses petits soixante-six kilo après Noël et ses muscles atrophiés qui réussiraient à lui faire gagner un combat de catch.

Sujet: Re: zone delta surnommée "la boite" Mer 15 Sep 2010 - 16:35

-... plus près. Ne soyez pas timide.

Elle le tire, doucement mais surement puis passe les bras autour de son cou, ramenant son visage à quelques centimètre du sien.
Il y a quelque chose de frais qui vient toucher la joue de Lester. Un contact furtif et le souffle de Liza qui révèle le passage de deux petites choses fines et humides.

**PNJ** **Patient 15** Age : 32 Fan Club RP : 0

-Non mais ça va pas du tout du tout !
Vraiment une bande d'inconscients.
Ils vont se fourrer dans la gueule du loup et n'en ont rien à faire.
Je les aurais prévenu.
Faut vraiment tout faire ici

Pendant qu'elle rouspète dans son coin, on l'entend qui fouille dans ses poches.

-Haaah, où je l'ai mis...
Attend, tiens moi ça, petite.

Elle vient de poser quelque chose de la main de Mérédith.

-Et surtout ne le perd pas.
Je vais bien finir par retrouver...

Cling
Merde !

Un petit objet métallique viens de tomber par terre.

-Euh, vous voulez bien me tenir ça une seconde s'il vous plais ?

En disant ça, elle colle un autre truc dans les mains d'Eric. Puis elle cherche encore dans ses affaires.

Sujet: Re: zone delta surnommée "la boite" Jeu 16 Sep 2010 - 18:19

Non, non, non mais c'est pas une bonne idée... non non non le monsieur au cheveux qui piquent va se faire bouffer à ce rythme là..

La blondinette elle panique comme quand je l'ai rencontré et cette fois j'ai le même ressentiment qu'elle, et ca sent vraiment mauvais là..

Elle me colle un petit objet dans les mains c'est froid, et machinalement mon pouce taquine une sorte de bouton... Ça me démange d'appuyer dessus... et si j le faisais... p'tet une boite à musique après tout...

Allez j'appuie avec un peu de chance ca l'aidera à trouver ce qu'elle cherche comme une folle...

*Clic*

- Oupss...

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