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Novlangue est un univers totalitaire inspiré de 1984 (G Orwell)

Ambiance Blade Runer, The Island, Total Recall, et tant d'autres où les libertés sont étranglées...
Chut! Big Brother... La délation est l'arme des cafards...
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 à la recherche du temps perdu (Krebs)

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Orthodoxe
Esclave de corps et d'esprit

Lilith Assimov
Lilith Assimov

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MessageSujet: à la recherche du temps perdu (Krebs)   à la recherche du temps perdu (Krebs) Icon_minitimeJeu 24 Fév 2011 - 0:33

Il est 13h45, ça fait plus d’une heure que je tourne en rond chez moi, Mina est partie saluer les rats du quartier, j’aurais probablement du ménage à faire en rentrant. Je m’ennuis, j’ai rien a faire, plus rien à lire, pour l’instant c’est moi le rat mort… Est ce qu’on s’ennuie quand on a un implant ?
Je réalisai à cette pensée que j’étais en train de perdre les pédales et qu’il était grand temps de faire quelque chose, n’importe quoi, n’importe où, pourvu que je me sorte les fesses de ce tas d’idée noires, l'ennui c’est un peu comme le rose, ça me va pas au teint.
Short, tee-shirt, bretelles, histoire de pas être complètement à poil. Après cette première étape vers une occupation je me trainai jusque là où j’avais laissé mes bottes la veille et entamai la tâche fastidieuse de les enfiler, elles sont classes, ces bottes, et indispensable dans le quartier insalubre où je vis mais les mettre représente des heures de laçages et de bouclage. Une fois les nœuds complexes effectués et les boucles de cuir bouclées, je passai la porte d’un pas décidé, ah oui, mais pour aller où ?

Bof, on verra bien…
Il me revint alors à l’esprit la discussion que j’avais eu quelques jours avant avec Lou, il prétendait que l’on pouvait trouver des vieux livres dans les bazar de la paillade, pas cette merde de propagande, des livres d’avant la dictature de la pensée. Je n’avais probablement pas les moyens mais, sait-on jamais…
Arrivée à la paillade, je me sentais déjà mieux, les bonimenteurs hurlaient, les vendeurs vendaient et je n’était plus enfermée dans ma cage à lapin. Je me sentais comme un poisson dans l’eau, J’ai passé ma vie à essayer de ne pas me faire remarquer, je suis passée maitresse dans l’art de me fondre dans la masse, tellement que parfois je me sent inexistante. Dans la foule ça ne me gène pas, j’observe les tic et les manies des gens qui passent, à ce moment précis, je pouvait voir que l’homme à ma gauche qui se tordait les mains n’avait pas l’habitude de l’endroit, que le jeune enfant au bout de la rue venait de prendre une poignée de boulons sur un étalage, et je pouvais dire à la façon dont Debbie, la vendeuse de sex-toys, avait savamment laissé dépassé son string vert fluo, qu’elle avait besoin d’argent.

- Salut Deb’
- Tiens Lil’, tu viens chercher de quoi égayé tes soirées solitaires ?
- Oui, mais pas dans ce que tu vends…
- Tu m’as pourtant dit le plus grand bien de ton dernier achat.

Elle me fait rire Debbie, avec sa façon si naturelle de parler de choses plutôt taboues.
- T’as du mal à finir le mois si j’en crois la couleur de tes dessous…
- Ouais, j’ai même pas de quoi me payer des pilules…
- De bouffe ou de plaisir ?
- De bouffe, côté plaisir j’ai tout ce qu’il faut ma belle, tu le sais…
- Dis moi où je peux trouver de la nourriture pour l’esprit et je t’invite à manger.
- Dis donc bleuette, tu me fais la charité ?
- Non, j’en ai marre de bouffer en tête à tête avec mon chat. Et j’ai vraiment envie d’un bouquin.
- Essaye l’étalage de Gruau, dans l’allée du fond, tu sais la plus glauque.

Elle a aussi toujours eu le dont de m’envoyer des endroits bizarres. J’avançai dans la foule de plus en plus dense. C’est assez étrange mais dans cet endroit plus on s’enfonce dans la crasse et les objets douteux, plus y’a d’acheteurs. Je fini par trouver l’étal de Gruau, un type louche avec un œil sur le menton.
- Qu’est ce que tu cherches fillette ? J’ai de quoi te satisfaire…
- On m’a dit qu’tu pourrais me dénicher un bouquin, l’ancien, c’est vrai ?
- Quel genre de bouquin ?
- Genre vieux.
- On t’as bien dis. Suis–moi.

Il m’emmena dans une arrière boutique sombre et crasseuse, au fond, il y avait une étagère bancale et dessus des livres. Je parcouru les rayonnages du regard, une couverture bleue attira mon attention, le livre était en mauvais état mais toute les pages tenaient attachées ensemble. Je le pris en main, l’ouvris, une odeur qui ne m’était pas familière se dégageait du volume, un mélange de poussière, d’humidité et de fenouil, très agréable, on pouvait toujours lire une grande majorité des lettres. La couverture était un peu déchirée et tachée, on pouvait voir qu’il y avait eu une image mais elle avait été arrachée, on pouvait toujours lire « J.M. Barrie, Peter Pan ».
- C’est pas donné ça, beauté et t’as pas l’air d’avoir un sous en poche.
Il n’eut pour toute réponse qu’un grognement frustré. En effet j’avais pas beaucoup de thunes, mais ce bouquin là, je sais pas pourquoi mais je le voulais, c’était presque viscéral. À force de marchandage j’avais finit par l’amadouer, il se trouve que les yeux sur le menton, ça plais pas aux femmes et qu’il était sacrément en manque le bonhomme. Tellement que ma vertu est restée intacte (j'vous vois sourire bande de dégueulasses, mais je ne me donne que lorsque j’en ai envie, et je prends aussi pas mal au passage et lui, il avait rien a donner). Apparemment le mec avait un faible bizarre pour les cheveux, j’aurais jamais cru m’en tirer avec seulement une mèche en moins, y'a quand même des sacrés cinglés dans le coin.
En repartant comme j’étais venue je feuilletai le machin.
‘all children, except one grow up, they soon know that they will grow up and the way Wendy knew was this. One day she was…’*

- Oh mais fais gaffe ou tu vas, espèce de tanche !
Le gars qui venait de me bousculer me regardais l’air mauvais. Je sais j’ai dit que j’étais douée pour passer inaperçue, la vérité c’est que dans ces quartiers, pour passer inaperçu faut pas se laisser marcher sur les pieds. Je ramassai en vitesse mon nouveau petit trésor, fit le signe le plus dégueulasse que je connusse et tournai les talons.



* au cas où « tous les enfant grandissent, sauf un. Ils découvrent très tôt qu’ils grandirons et c’est ainsi que Wendy su. Un jour elle était en train de…
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Insurgé
Libre, même dans l'esclavage

Krebs
Krebs

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Age : 44
Mes RPs : Il y eu un début.
En mission de reconnaissance ( Hyena )
Un verre de lait parfumé à la cerise ( April )
Coule Oeuvre et Un appartement comme tant d'autres ( liza et mélusine )

Faille, Novlangue vieillit de 100 ans.

Effervescence ( Blanche )
Treglocumox-tripholphene ( Zoltan Gladic )
A la recherche du temps perdu ( Lilith Asimov )
Contemplation ( Léna )
Journée de merde
Journée de merde (Suite) et Duck and Cover ( Avec April, Samuel, Lewis Golden, Dr. Fritzerman, Emilie, Newton, Eldon et Caroline, Hyena, Cornelius Thrope et Llewelyn )
C'est comme il l'avait dit et C'est comme il l'avait dit (Suite) ( Hyena )
Les murs ont des oreilles ( Avec Jade, Anouck, San'o Nyme, Sanay Fleo, Emilie et Karmine )
Fan Club RP : 26

Fichier Edvige ♫ ♪♪
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Un peu d'histoire :

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MessageSujet: Re: à la recherche du temps perdu (Krebs)   à la recherche du temps perdu (Krebs) Icon_minitimeJeu 24 Fév 2011 - 22:50

Je traine.
A croire que je ne sais faire que cela...

J'ai enfin réussi à débloquer un peu d'argent ce matin : Ca devrais me faire tenir mon stock de nourriture pendant un ou deux mois. De quoi manger deux repas chaud par jour.
Et de quoi renouveler les habits posés sur mes fringues.
J'espére m'adapter à cette nouvelle vie. Pour l'instant, je m'enracine plutôt pas mal !


Encore une journée basique dans les ruelles de la ville la plus crasseuse du monde, la ville qui pollue jusqu'aux pensées de ses habitants, celle qui brule et détruit ce qui ne convient pas.
Conviens-je ? Suis-je une brique de ce monde uniforme ? Ou suis je un atome de cette couche de poussière qui la recouvre ?
Peut être que je suis juste un charognard et que vous aussi.

Je traine des pieds au milieu de cette saleté, je racle les débris de ma semelle au milieu de la Paillade.
Ça vend, ca achète, ca discute et ca marchande. C'est incroyable la diversité de ce qui se trouve sur les étals. Je suis déjà venu ici, plus d'une fois même, mais ca me remonte toujours le moral ce grondement que forme toutes les conversations en s'agglutinant dans les airs. On entend des fractions de discutions qui, parfois, plus hautes que d'autre, se démarque de ce brouhaha.

Et puis... Et puis j'ai vu...
Un de ces types,un de ceux qui m'ont fournis ce fameux pistolet anti-implants. C'est impossible ! Un d'eux auraient passé la faille ?...

J'ai appuyé des deux talons sur la route, et j'ai piqué un sprint. J'ai glissé dans la foule, esquivant au maximum les gens, me rapprochant de lui, de...

Elle. Une fille dans la foule... Elle était de dos, je ne pensais pas qu'elle repartirais dans l'autre sens... Malheureusement, tout arrive.

Elle s'est retourné d'un coup, pivotant droit sur ses talons. Et moi, en bon idiot que je suis, j'ai pas eu le temps de faire quoi que ce soit.

PAF

La collision fut davantage douloureuse pour moi que pour elle. Pendant ma chute, par réflexe, j'avais attrapé l'unique chose passant dans mon champs de vision dans l'espoir de faire cesser celle ci. Mauvais réflexe, mes doigts se refermèrent sur un livre, un livre qui ne brisa pas ma chute mais me priva d'une main à la réception.

Je suis humilié et j'ai perdu la trace du gars. Un peu piteux, je me suis relevé, livre à la main.

« Excusez moi, j'étais... Je... J'étais... »

Je tourne le livre, l'examine.

« J'étais... Peter pan ...? Je l'ai lu quand j'étais petit... Il y a une éternité... Excusez moi... »

J'ai épousseté mes vêtements, et j'ai jeté un œil derrière elle.
Le gars est probablement encore dans le coin...
...
Non, c'est impossible, trop tard. La foule est trop dense...

« ... Et merde... Loupé.»
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MessageSujet: Re: à la recherche du temps perdu (Krebs)   à la recherche du temps perdu (Krebs) Icon_minitimeLun 28 Fév 2011 - 15:25

PAF
En tournant les talons, je ne m’attendais pas à me prendre un boulet de canon dans la poitrine, mais c’est pourtant ce qui sembla m’arriver. Un homme apparemment concentré dans sa course venait de me heurter de plein fouet, emportant mon livre dans la course.

- Aïe… Bordel, c’est vraiment pas ma journée…
Dis-je machinalement en frottant mes côtes douloureuses. M’enfin, c’était tout de même pas croyable, on aurait dit que c’était le sport de la journée, de me rentrer dedans. En plus il avait trouvé moyen de foutre mon bouquin par terre cet empoté… non mais jvous jure. Enfin, le pauvre il avait embrassé le bitume à toute blinde et moi je trouvais encore de quoi râler intérieurement.
- Excusez moi, j’étais…je… j’étais.
S’excusa l’homme. Merde, j’avais encore trouvé moyen de maudire le seul mec correct des alentours, culpabilité mon amie.
- J’étais … Peter Pan ?
Le choc avait du être plus dur pour lui que pour moi, voilà mon inconnu qui me dit qu’il est un personnage de mon livre…
-Je l'ai lu quand j'étais petit... Il y a une éternité... Excusez moi...
Je compris petit à petit que l’homme parlait bel et bien de mon livre et pas de lui même, finalement j’avais du être sonnée aussi. Cela me semblait tout de même bizarre, qu’est que c’est que ces salades ? Le bouquin qu’il tenait dans les mains, devait avoir au moins une centaine d’année. Et lui n’avait pas l’air d’avoir plus de trente. Je commençai sincèrement à m’inquiéter de l’état mental de l’inconnu, il me semblait plutôt amoché. Il avait d’ailleurs un regard abasourdit peu rassurant. Les yeux dans le vague, il regardait derrière mon épaule, semblant chercher un point invisible. Je commençais vraiment à croire qu’il avait pris un mauvais coup sur le crane. En l’entendant marmonner quelque chose qui ressemblait à « merde ». Je commençai à me rassurer, mais ce regard vide ne quittait pas son visage. Doucement, je le tirai par le poignet pour nous éloigner du centre de la foule pour qu’il puisse reprendre ses esprits sans risquer de finir à nouveau par terre.
- Ca va ? Vous avez l’air sonné… Je suis désolée, je vous avais pas vu arriver.
Évidemment que tu l’a pas vu arrivé, patate, t’étais bien trop occupée à faire un signe obscène à l’autre connard qu’a faillit te démettre l’épaule.
L’inconnu tenait toujours mon livre, il s’y était probablement accroché sans s’en rendre compte. J’eu un sourire amusé, on devait avoir l’air fin tous les deux l’un à moitié assommé et l’autre se tenant toujours les côtes d’une main, figé comme deux abrutis. Il avait toujours pas l’air bien, je mis ma main sur son épaule, doucement, un peu comme pour le réveiller.
- Vous voulez qu’on vous trouve quelque chose à boire ? ça devrait vous requinquer un peu. Debbie à toujours ce qu’il faut à son stand.
Sans vraiment attendre sa réponse, je le tirai vers l’étal pour le moins original de mon amie Debbie. Elle avait toujours des breuvages aux effets originaux la Debbie
- Bah alors, ma belle, tu pars chercher un livre et tu reviens avec un homme ?
- disons que nos chemins se sont croisés assez violemment, je crois qu’il aurait besoin d’un p’tit remontant, il a fait un beau plongeon, les dents en avant dans la poussière.

Debbie eut un rire amusé et apporta une bouteille remplie d’un liquide à la couleur douteuse, un bleu presque électrique accompagnée de deux petits verres.

- Tiens ça devrait le requinquer.
Je servis les deux verres alors que Debbie retournait à ses clients. J’en tendis un à l’inconnu.
- Au fait, mon nom c’est Lilith.
Ajoutai-je avant de vider mon verre d’une traite. C’était pas mauvais son truc à Debbie, un peu fort mais avec un gout de myrtille assez prononcé et un petit arrière gout épicé pas désagréable. D’ailleurs à peine ingurgité on sentait déjà que sa magie faisait effet, mes muscles se détendaient et mes côtes me lançaient un peu moins.
- Alors, il paraît que vous avez lu mon bouquin ?


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Journée de merde (Suite) et Duck and Cover ( Avec April, Samuel, Lewis Golden, Dr. Fritzerman, Emilie, Newton, Eldon et Caroline, Hyena, Cornelius Thrope et Llewelyn )
C'est comme il l'avait dit et C'est comme il l'avait dit (Suite) ( Hyena )
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MessageSujet: Re: à la recherche du temps perdu (Krebs)   à la recherche du temps perdu (Krebs) Icon_minitimeLun 28 Fév 2011 - 23:31

Je suis resté un moment à errer dans le brouillard, même probablement un peu trop longtemps.
Elle m'a dévisagé, comme pour détailler le moindre élément composant mon visage, mais rapidement je comprend qu'elle essaye de déceler les signes d'un éventuel traumatisme cérébral. Non, non, rassurez vous, je vais bien... Juste le temps de reprendre mes esprits...

J'ai contemplé sa silhouette, son sourire désolé s'en découpant et j'essaye d'en analyser le moindre détail. J'espère que ce n'est pas une N.O.D, une mentaliste ou une automate. Elle est mignonne à s'en ouvrir les veines.


- Ça va ? Vous avez l’air sonné… Je suis désolée, je vous avais pas vu arriver.

VOUS êtes désolée ?... C'est moi l'idiot qui traverse la foule en courant sachant que j'avais neuf chance sur dix de percuter quelqu'un. Pourquoi je me ridiculise toujours de cette manière ?

J'ai voulu former un mot, mais ma pensée flotta comme une bulle avant de crever. Il faut que je parle, que je la rassure ou que je m'excuse. Idiot, idiot, idiot !!

Pas le temps.


- Vous voulez qu’on vous trouve quelque chose à boire ? ça devrait vous requinquer un peu. Debbie à toujours ce qu’il faut à son stand.

Debbie ?

Elle a attrapée mon bras et m'a littéralement transporté vers un étal, un étal de sex-toy. Si je devais parler de manière métaphorique, je pourrais presque dire que tous les goûts et les couleurs se trouvent sur la table, si je voulais parler de manière comique je pourrais m'écrier "Quoi, déjà ? On viens de se rencontrer !", et si je voulais parler sérieusement je me dirais qu'elles se connaissent déjà. Et moi aussi.

Cette personne, je la vois souvent durant mes patrouilles dans le marché, pendant mes tentatives de localisation d'habitants de 2040 ayant passés la faille. Je ne lui ai jamais parlé et je ne crois pas que mon visage puisse faire sonner une corde dans son esprit....


- Bah alors, ma belle, tu pars chercher un livre et tu reviens avec un homme ?
- disons que nos chemins se sont croisés assez violemment, je crois qu’il aurait besoin d’un p’tit remontant, il a fait un beau plongeon, les dents en avant dans la poussière.


Le rire de la fameuse Debbie résonne dans les airs, et m'arrache un sourire. Ça a l'air d'une femme forte d'esprit. Elle doit en voir passer de sacré, dans cette fichue ville... De quoi forger le caractère.

Une bouteille remplie à presque raz bord d'un liquide louche est posé sur la table.


- Tiens ça devrait le requinquer.

Hola ! Attendez, attendez.... Vous voulez qu'on boive... CA ?

La jeune fille pris la bouteille au goulot et versa le liquide dans deux verres.
Ah, oui, effectivement, on va le boire. Berk.


- Au fait, mon nom c’est Lilith.

Elle m'a tendu le verre, et Debbie s'est désintéressée de nous. Lilith ? C'est un nom pas commun.
Je me souviens de certains des informateurs que je côtoyais avant. Ils avaient l'habitude de boire de la même façon qu'elle : En renversant le verre et le cou pour ne pas en perdre une goutte, comme si la boisson n'avait pas la même saveur bue d'une autre manière. Serais-ce le cas ?...
J'ai imité son geste. Bordel de... C'est fort !
...
C'est fort, mais c'est loin d'être mauvais. C'est même plutôt bon !
Ca met un coup de fouet : Je rassemble mes esprits troublés.
« Tenez... Je... Euh... m'excuse. C'est vraiment ma faute, j'ai couru comme un idiot sans faire attention... Et voila. »
Bon, ca, c'est fait.


- Alors, il paraît que vous avez lu mon bouquin ?

Oh ? Hein ? Ah, oui, le livre.
Je lui ai rendu, en le tendant à bout de bras.

« Tenez. J'espère ne pas l'avoir abimé. Oui, je l'ai lu, mais il y a une éternité... »

Oui, une éternité. Cent ans pour être exact.

« Vous n'avez pas entendu parler de la faille ? Je ne sais pas trop s'ils en ont parlé dans les médias... Une poignée d'habitants de 2040 est passée à l'intérieur, en fait... J'en faisait parti... Et nous voila, ici, dans un Novlangue qui ressemble beaucoup à l'ancien, si ce n'est des innovations technologiques. »

J'ai passé une main dans mes cheveux, distraitement. Tic nerveux, je crois. Il faudrait que je fasse un état des lieux de mes psychoses et de mes névroses un de ces jours.

« Il y avait un bon paquet de livre, à l'époque, vous savez ? Maintenant, ils sont numérisés et l'encre est remplacée par les chiffres binaire et les caractères numériques. »

C'est idiot de laisser tomber les livres et le support papier, mais je suppose que c'était dans la continuité de l'innovation technique... C'est un peu désolant.
Reste le moyen de les imprimer, surtout avec ces nouvelles imprimantes hyper productives, mais tout de même, ce n'est plus pareil.
Je suis sorti de ma torpeur, et j'ai tendu cinq doigts.

« Moi c'est Krebs. Mes hobbys, me faire percuter par les jolies demoiselles et me faire haïr du reste du monde. Ravi de vous rencontrer. »
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MessageSujet: Re: à la recherche du temps perdu (Krebs)   à la recherche du temps perdu (Krebs) Icon_minitimeMar 1 Mar 2011 - 10:35

Il bu lui aussi, et son expression m’arracha un sourire en coin, faut dire que la Debbie elle fait pas dans la dentelle (enfin si mais pas en ce qui concerne la boisson). Je me rendis soudain compte que c’était peut-être pas le meilleur endroit pour faire connaissance, les produits de Debbie peuvent parfois être déroutants, mais mon inconnu semblait déjà beaucoup mieux.
"Tenez... Je... Euh... m'excuse. C'est vraiment ma faute, j'ai couru comme un idiot sans faire attention... Et voila."
Je lui repris le verre des mains avec un léger sourire, il était vraiment gentil, cet homme là, dans cette ville on n’en croise pas tout les jours des gars comme ça. Moi j’ai plutôt l’habitude de me prendre des mains au cul et des « compliments » poétiques sur le dit postérieur que de me retrouver face à un homme qui s’excuse. Une bouffé d’air frais, peut-être que tous le mecs de cette ville ne sont pas des mufles. Enfin il ne faut jamais vendre la peau de l’ours avant de l’avoir tué, il est poli, c’est déjà un progrès mais c’est pas non plus le bout du monde.
- Y’a pas de mal. Ce sont des choses qui arrivent… et puis jsuis pas en sucre, je devrais m’en remettre.
Ma question sur le livre sembla lui rappeler son existence et il me le tendit. Je le repris et le serrait contre ma poitrine comme une petite fille. J’ai des moments comme ça, ou je peux pas m’empêcher de réagir comme une enfant. Du haut de mes 22 ans ça faisait déjà très longtemps que je n’étais plus une gamine. J’avais jamais vraiment eu de famille ni de choses à moi et si j’avais réussi à esquiver l’implant c’était peut être aussi que personne n’en avait rien à taper de moi. J’étais la fille de la prostituée et tous les regards que les vieux pervers jetaient sur moi n’avaient rien de sympathique : « Oh comme elle est mignonne », « les yeux gris c’est pas banal ! » c’est facile à traduire en « j’la déflorerai bien moi la gamine » et « elle a les yeux qui crient braguette » d’ailleurs quand ma mère avait fait son overdose nombre de ses clients m’avaient proposer gite et couvert moyennant quelque participation physique. Bande de dégueulasses. J’avais 12 ans. Tout ça pour en venir au fait que, quand j’avais un truc à moi, et a fortiori un truc aussi beau que ce vieux bouquin, je ne pouvais pas m’empêcher d’avoir l’impression qu’on allait me le prendre.
« Tenez. J'espère ne pas l'avoir abimé. Oui, je l'ai lu, mais il y a une éternité... »
Encore une fois, mon inconnu m’étonna par sa politesse.
« Vous n'avez pas entendu parler de la faille ? Je ne sais pas trop s'ils en ont parlé dans les médias... Une poignée d'habitants de 2040 est passée à l'intérieur, en fait... J'en faisait parti... Et nous voila, ici, dans un Novlangue qui ressemble beaucoup à l'ancien, si ce n'est des innovations technologiques. »
La faille ? Oui j’en avais entendu parler, médias ou pas entre les quartiers malfamés dans lesquels je zonais le jour et la boite pleine de la crème de Novlangue dans laquelle je bossais la nuit, je finissais toujours par entendre un peu de tout. Cela dit je n’avais jamais rencontré officiellement de rescapés et j’avais jamais pensé que le premier que je rencontrerais me percuterais dans ce trou à rat. J’m’étais toujours imaginé les rescapés comme des gens beaucoup plus différents de nous que ça. Enfin, il avait quand même un côté old-school, mon inconnu, mais rien à voir avec ce que j’imaginais. Mais j’eu tout de même un petit saut dans l’estomac, j’avais entendu dire que pas mal de N.O.D et de mentalistes avaient passé la faille. Enfin en 2140 y’a rarement un N.O.D qui fout les pieds dans ce taudis alors je vois pas vraiment pourquoi ceux de 2040 viendraient s’amuser à se jeter dans mes côtes. J’ai toujours peur qu’on découvre que j’ai pas d’implant, ça doit être la seule bonne chose qui me soit arrivé de toute ma vie alors, un peu comme le livre, j’ai pas envie qu’on m’enlève ça.
« Il y avait un bon paquet de livre, à l'époque, vous savez ? Maintenant, ils sont numérisés et l'encre est remplacée par les chiffres binaire et les caractères numériques. »
- Oui, mais je préfère la texture du papier et l’odeur des vieux livres.
Décision que j’avais prise ce jour là quelques minutes avant de tomber sur mon inconnu, à la seconde même où j’avais sentit le vieux truc que je tenais toujours serré contre ma poitrine. Et puis ce vieux machin, il avait vécu, il avait une histoire, d’autres avant moi l’avaient touché, avaient ri, avaient pleuré en tournant ces pages, j’avais l’impression d’avoir un morceau d’univers au creux de mes seins. Il me sortit de mes songes en me tendant la main.
« Moi c'est Krebs. Mes hobbys, me faire percuter par les jolies demoiselles et me faire haïr du reste du monde. Ravi de vous rencontrer. »
Je souris, les joues légèrement rosies et, desserrant l’emprise que j’avais sur mon livre, tendit la main à mon tour.
- Toujours Lilith, ravie de même, mais techniquement c’est vous qui m’avez percutée.
Dis-je, un sourire facétieux au coin des lèvres. Krebs hein ? ça sonnait assez bien avec son visage, un nom court, explosif sur la fin et un visage un peu sombre mais avec une lueur d’énergie dans les yeux. Allez, d’accord, va pour Krebs.
- Mais on peut passer à autre chose maintenant, tout le monde s’est excusé, on a bu le verre de la paix et tout va bien.
Comme je prononçais cette phrase, mes craintes revinrent discrètement me tirer derrière l’oreille, « me faire haïr du reste du monde », mes pensée avaient aussitôt dérivé vers les N.O.D, mais ma logique revint apaiser à nouveau mon cerveau, tout le monde déteste les N.O.Ds oui, mais ils ont un melon bien trop important pour le remarquer, en plus y’avait de quoi me faire coffrer dès les premières secondes passés à proximité de ce gars, s’il avait été de la police de la pensée, il aurait pas attendu d’avoir une meilleure raison pour choper ma tignasse bleue et me trainer jusqu’à leur centre. Et puis je sais pas, y’a un truc chez ce Krebs qui me dit qu’il en est pas, il est trop poli. On peut toujours essayer de mettre un peu les pieds dans le plat…
- Alors Krebs, qu’est ce qui vous amène dans le quartier le plus accueillant de Novlangue ?
Un sourire et, histoire que ça passe pour de rien, je repris la bouteille pour remplir les verres à nouveau, l’alcool ça délie les langues et ça arrête la peur. Je lui tendis le sien et descendis le mien comme le premier.
- Je sais, ça me regarde pas mais je suis curieuse et l’ennui est le pire ennemis d’une orthodoxe telle que moi.
Encore un sourire, un peu gêné cette fois-ci, en faisant rouler une mèche de cheveux entre mes doigts, à moitié par reflexe à moitié parce que ça fait souvent baisser la garde des hommes que je connais.
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Les murs ont des oreilles ( Avec Jade, Anouck, San'o Nyme, Sanay Fleo, Emilie et Karmine )
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à la recherche du temps perdu (Krebs) Vide
MessageSujet: Re: à la recherche du temps perdu (Krebs)   à la recherche du temps perdu (Krebs) Icon_minitimeMar 1 Mar 2011 - 18:28

Elle m'a serré la main, sous-entendant "sans rancune" au gars qui venait de la renverser.
Pourtant, elle ne parle pas de la faille; Je la sens tiquer à son évocation, mais aucune phrase, aucun mot. Juste un instant de réflexion passé sous silence. Un grain de méfiance ? A l'égard de la faille, ou de ce qui est passé à travers ?
Je ne comprend pas tous ces gens qui tâtonnent et réfléchissent de cette manière, à tourner quinze fois des réflexions dans leurs têtes sans jamais les en faire sortir. Si il y a un doute, autant l'exprimer.

- Toujours Lilith, ravie de même, mais techniquement c’est vous qui m’avez percutée.

Elle joue sur les mots et en profite pour m'épingler d'un sourire, mais c'est pas faux. En fait, c'est même plutôt vrai. Tout de même : J'ai perdu le scientifique de vue. J'imagine finalement que si j'ai pu passer la faille, certaines blouses blanches ont pu faire de mêmes. Je serais curieux d'entendre ce qu'ils pourraient dire sur l'origine ou le déclencheur de cette faille. Expérience échouée ou juste un phénomène naturel ? Bon, d'un autre coté, si je l'ai aperçu une fois j'aurais peut être la chance de le faire une deuxième et pour de bon.
Espérer parfois, ca a du bon.
Peut être serait il possible de se procurer une liste avec le nom de tous ceux ayant passés la faille ?


- Mais on peut passer à autre chose maintenant, tout le monde s’est excusé, on a bu le verre de la paix et tout va bien. Alors Krebs, qu’est ce qui vous amène dans le quartier le plus accueillant de Novlangue ?

Ah. La revoilà, l'étincelle de doute. La petite phrase subtile pour savoir ce que je fais ici. Suis-je un N.O.D ? Un automate ? Un vieux pervers détraqué abusant des filles qu'il percute dans les ruelles ?
J'ai levé un sourcil en la regardant reprendre contenance grâce à la bouteille. Elle verse de nouveau des verres, dont un pour moi.
Tu veux me faire parler avec de l'alcool ? Moi qui avoue être insurgé devant des N.O.D alors que je suis sobre ?...
C'est inutile, je me trahis tout seul, à volonté ! Tant que je ne met que moi en danger, il n'y a aucun soucis !


- Je sais, ça me regarde pas mais je suis curieuse et l’ennui est le pire ennemis d’une orthodoxe telle que moi.

J'ai pris l'air le plus dur que je possédais, fronçant les deux sourcils d'un air autoritaire, posé le verre solennellement et :

« Je suis un N.O.D. Lilith, je vous arrête pour détention d'alcool et de bien culturels illégaux. ».


Les secondes passent, et j'aurais pu garder cet air sérieux encore une minute ou deux si j'étais parvenu à me retenir de rire.
Non, c'est vraiment trop difficile. Fou rire.


« Excusez moi si je vous ai fait peur... Non, non non, je suis Insurgé, y'a pas de quoi se méfier franchement ! »

Non, mais franchement, c'était vraiment trop tentant ! J'ai repris de l'alcool en tentant de camoufler mon fou rire derriére mon verre.

« Prrrfft ! Vous auriez dû voir votre tête ! »


Il va falloir que j'y réfléchisse un de ces jours, à ce qui me pousse à ne pas être prudent à ce point là. Pourtant j'ai retrouvé mes sentiments avec la perte de ma puce, donc... C'est juste que je suis suicidaire, en fait ?
J'ai déjà reproduit deux fois cette erreur, c'est ma troisième.

« Faut vraiment pas vous inquiéter, sur l'échelle de dangerosité, je dois me trouver entre -2 et 0... »
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