L'avenir de l'homme, c'est la femme : elle est la couleur de son âme.

Leith hausse un sourcil soupçonneux et considère sa belle avec un air prudent complètement inattendu chez lui.

Hmm, non. Du moins, je ne crois pas. Si je savais exactement ce qui se trame, je vous le dirais sûrement, petite curieuse, mais on m'a juste dit que j'aurais des fenêtres.

Il se déplace et va enlacer sa Mélusine.

On va parler de bombes toute la soirée, ou... ?

Je pose mon front sur l'épaule de Leith, mon nez dans son cou. Je n'arrive pas à croire combien il m'a manqué en deux heures : je me sens comme une droguée. Je l'attire contre moi, respire son odeur et, immédiatement, je me détends.

- Non. Concentrez vous sur la bombe que vous avez dans les bras, ça suffira.

Je l'embrasse avec la ferveur d'une fraiche convertie, lui murmure :

- Je vous préviens que si vous envisagez de me re-quitter pour une raison aussi con que "nous avons eu notre première dispute", je... je vous épile. Je vous mords. Et je vous teins en rouge. Compris ?

Et re-patin pour que le message passe bien : on n'est jamais trop prudente.

Entre deux baisers, il commente :

Aouh... Ça a l'air... terrifiant. Je crois que je vais rester collé à vous comme une moule à son rocher... C'est plus sûr.

Et pour le plus grand plaisir et le plus grand soulagement de l'un comme de l'autre, on en arrive bientôt au moment de se dire tu.

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