De son bureau en haut de la tour de verre, Keiko observe . Les petites fourmis là tout en bas.
Elle avance son pied dans le vide comme pour les écraser et éclate de rire.

Derrière elle son bureau, une pièce luxueuse, un salon d'inspiration japonaise. C'est ici qu'elle reçoit ses fleurs. Parfois pour un recadrage nécessaire.
Ce sol a aussi accueilli les pas de personnages de haut rang. Et souvent Keiko rêve, elle se rêve en souveraine incontesté de novlangue.
Mais en quelque sorte c'est un peu déjà le cas. Elle sait tant de chose qu'elle tiens la ville dans la paume de sa main.

Un écran s'allume dans le reflet de sa fenêtre.

"Madame les gardiens ont ramenés plusieurs jeunes femmes, elles présentent toutes les qualités requises souhaitez vous les recevoir maintenant? "

Ses yeux s'illuminent, enfin ! Cela fait bien longtemps qu'elle n'a pas fait une sélection. De nouvelles déesses se cachent peut être parmi ces femmes. Et il faut remplacer les dernières fugitives.
A cette pensées sa mâchoire se crispe. Elle sait que des désactivations de puces sont arrivés les derniers temps. trop à son goût. Les ingrates.
Elles n'ont pas compris que ce pour quoi elles sont faites, ce pour quoi elle les forme est un destin bien plus grand.

"Oui Jews, faites les monter. Mais avant cela qu'elles soient préparées. Bains, parfum, vêtements, et un festin. Demandez aux anciennes de les chouchouter. Faites les rêver un peu. Nous voulons qu'elles meurent d'envie d'être choisis."


Elle frôle la fenêtre est fait apparaître un paysage verdoyant. Des cerisiers en fleur, des montagnes.
Elle ajuste sa tenue de geisha en cuir noir.
Keiko est fasciné par les Geisha, elle collectionne tout ce qui est en rapport. Et c'est pourquoi elle tiens à ce que ses petits soient érudit, connaissance, chant, danse... Elle fait tout pour qu'ils soient plus que parfait.
Des perles au milieu de la cité.

Il lui a dit de venir, de la suivre, qu'elle était jeune et belle, qu'elle était spéciale. Devenir une Valkyrie, faire rêver la population.

Est-ce qu'il lui disait ça pour lui faire plaisir, la séduire pour une quelconque raison ? Visiblement ça avait marché puisqu'elle l'avait suivit. Elle n'était pas sûre d'où. Il lui mentait peut-être, lui racontait des bobards pour l'emmener je ne sais où.

Elle était morte, mais elle était là.
Elle s'était plus ou moins jeté sous un véhicule, mais elle était là.
Nina avait toujours été quelqu'un de décidé, même dans sa vie grise et merdique dont elle ne se souvenait guère. Alors elle avait dit oui, sans réfléchir. Elle juste demandé une clope.


Il ne m'avait apparemment pas mentis, me conduisant dans la grande tour de verre du quartier de l'opéra.
Là je fus accueillie par une certaine Kara, une femme magnifique habillée de multiples rubans de couleurs.

Elle me conduisit à part, me déshabilla. Je me laissais faire, sans rien dire, la nudité ne m'évoquait rien de particulier. Elle me fit prendre un bain, une eau délicieusement chaude à l'odeur divine, dans une grand baignoire ronde. Des pétales flottaient. Et elle me tendait des petits gâteaux exquis en même temps qu'une autre me frottait le dos, un verre de vin pétillant. Tout ceci était fou...

Comment tu t'appelles ? Nina, c'est très joli Nina.
Et ton nom ? Nina Hagen, ça alors, tu étais faite pour devenir Valkyrie.
Tu as le nom, tu as le physique, est-ce que tu en as la voix ?
Tu chantes ? Non ? Peut-être que tu ne le sais pas encore...
Il n'y a pas que le chant de toute façon.
...

Puis elle me sortie du bain, me maquilla, m'habilla. Je n'avais jamais été aussi jolie. Je n'avais jamais réalisé que j'étais jolie dans mes trucs gris, trop grands. Même mes yeux que je croyais gris se révélaient bleu une fois la crasse enlevée. Finis le gris, tout ce monde était fait de couleurs.

Tout ceci était impressionnant de luxe, de confort, d'apparat, de folie. Était-ce un rêve ?
Je n'avais jamais connu ça, et je voulais bien y rester.

Et puis j'attendais, dans ma belle tenue, dans mes beaux bijoux, autour d'un buffet, dans des fauteuils plus confortable que mon lit ne l'a jamais été. Il y avait d'autres femmes et hommes comme moi, mieux que moi sans doute.

J'attendais, je ne savais pas trop quoi.
J'attendais, j'allumais une cigarette, une longue et fine.
Même le tabac c'était du luxe ici.

Spoiler:

J'ai même pas vu la route. Que dalle. On me secoue a coup de gifle. Je sursaute me redressant, en titubant encore dans le fourgon. le bruit des pas lourd résonne dans ma carcasses.  Bill et boule passe sous mes bras pour transporter vers un truc genre la classe a dallas!

D'autre prenne le relay mais je secoue mes bras

c'est bon... c'est bon là.... lachez moi "

Je met des lunettes, trop de cling cling et de bling bling ici. Ca pique aux yeux.  des portes s'ouvrent. On me pousse dans un ascenseur.  c'est classe, propre limite à sent bon. La musique chiante arrive.


Me voilà poussé encore dehors. Je suis encore avec morphée alors je dit rien. Je suis enfin de dire je me traine un peu. Y a mangé ici?
je relook rapidement et on me prend en main. Tirage de tignasse


"nah mais Daphnée, on dois lui coupé là, c'est.. hiiiiiimm  trop emmêler là! "

"pas touche pas touche!"
 
Putain je sens caque racine de mon crane. Mais c'est quoi ici. Alors Daphnée m'explique tout.

apres plus de deux heures de papouille de tirage de cheveux, de brouisaille de barbe et j'en passe. On me place devant un miroir et waouh, c'est moi çà?je me regarde de face de dos, de face. Tain je suis pas mal dans ce costard...
me voilà a coté d'une midinette épaisse comme un verre de lampe. Je lui tend la main en faim degrisé un peu

 OX... Blodd et toi?

Lorsque je suis sortie du Mirail, j'ai erré un petit temps, mais je savais où me diriger. J'avais vu des plans et le quartier des Valkyries n'était pas vraiment dur à trouver.
J'ai d'abord espérer rencontrer ces gens, ces hommes qui repèrent les beaux jeunes gens. Mais je me suis vite rendue compte que cela aurait résulté d'un hasard phénoménal.
Je n'ai pas le temps d'attendre le hasard.
Alors je vais au devant.

Devant l'entrée de la ruche qui fourmille, je me suis arrêtée un instant. C'est tellement immense, bien plus grand et époustouflant que je ne l'avais imaginé.
J'observe beaucoup, et finit par repérer des gros bras qui escortent quelques jeunes femmes comme des VIP. Elles semblent toutes un peu étourdies, comme si elles n'y croyaient pas.
Je suis donc à la bonne adresse.

M'approchant doucement, je me glisse non loin du groupe et dans un coup de veine pas croyable, un des musclés semble me prendre pour une des filles du groupe et me mène vers elles.
Bingo. J'ai mon ticket pour la soirée!
Reste à voir si le spectacle va me plaire.
Ou si je vais pas me faire chopper, mais je suis un peu trop insouciante pour y penser.

On traverse quelques couloirs et escaliers jusqu'à ce que des femmes, que je comprends être des Valkyries, nous prennent en charge.
Je dois avoir des yeux écarquillés comme ceux d'un merlan frit. Tout ce luxe, ce confort..
On m'emmène, on me montre des habits somptueux... J'ai même droit à un bain. Un bain!!!
Ca n'existe pas dans le Mirail un bain...
La chaleur de l'eau qui m'englobe, j'en soupire de plaisir. Un vrai délice.

Hmmmm...

Oups, il faut peut-être que je fasse attention. je suis censée être une Orthodoxe non?
Après, quittant presque l'eau à contrecoeur, je suis habillée et parfumée. Wah! Si on m'avait dit ça un jour.
Je souris, et on finit par m'emmener devant une table avec un festin digne de Gargantua.

J'observais les autres invités comme moi, aussi ébahit devant ce luxe que tout le monde.
Un peu intimidée et ne désirant pas attiré trop l'attention sur moi, je fit donc mine d'attendre, comme tous ici.

L'écran de contrôle s'allume à nouveau, la tirant de la rêverie où elle s'est étendue.

" Madame, les jeunes personnes que nous avons sélectionnée sont en place"


Elle se lève avec une grâce infinie et regarde l'image passer du visage de Jews à la petite salle de réception attenante à son bureau.
Alors elle les observe, 7 probables recrutés, premier exercice, comment se comporteront ils les uns avec les autres.
Elle tapote sur l'écran et sélectionne un fichier, une voix numérique lui indique :


Capacité numéro 1: adaptation à une situation nouvelle, se fondre avec une élégance naturelle.

A partir de maintenant toute la scène sera enregistrée, les paramètres analysés.
Paramètres physique : Température corporelle, rythme cardiaque.
Paramètres comportementaux:  signe de stress, mouvements des mains, Tic faciaux
Paramètres sociaux : contenus des conversations, capacités à entrer en contact.

Depuis plusieurs années il est devenu difficile de trouver de bonne recrue. Les gardes ramènent parfois des perles mais toutes ne sont pas sans défauts. Parfois corrigeable, parfois non.

Son regard analyse chaque personne, elle n'apparaîtra que plus tard. Elle remarque cette jeune femme alanguie sur le canapé, très jolie, aisance inconsciente, sensuelle, aucune vulgarité dans les gestes. Une autre là dans le coin montre des signes d'hésitation, timidité? Prudence? Elle a une chevelure magnifique et correspond aux critères physiques.


"Un homme? hoooo cela faisait longtemps"

Elle le trouve beau, mais quelque chose dans son attitude manque ... de....elle se demande si il sera formable. Tout dans sa manière de se tenir indique un caractère fort, attitude corporelle de défiance, cela va demander un travail fou pour y mettre de la souplesse, et Keiko recherche les hommes plus... raffiné. Mais peut être...
En tout cas elle évalue son physique comme intéressant. Plus qu'intéressant même, voyons comment les jeunes femmes vont y être réceptives et comment elles se mettront en valeur inconsciemment ou non du fait de sa présence.

Les autres ... massés dans un coin... ça commence mal pour eux.

Un sourire flotte sur ses lèvres tout cela l'amuse au plus haut point.

" Jeje, sortez le numéro 5,6 et 7... trop effacés!"[/b]

Le petit salon était cosy, légèrement titillant de faibles lampes, là et là. On est pas nombreux mais je suis le seul a porté le service trois pièces! Je décide de me lever prenant appui sur mes genoux. Je fais quelques pas vers le buffet. c'est beau, raffiné...Que dit je, un festin se dessine sur une table nacré d'une nappe ivoire. je tortiller mes doigts hésitant sur le choix. Je compose une assiette de petits fours chauds mais le champagne me fait de l'œil. Alors je delaisse mon repas pour prend la bouteille, fessant explosé le bouchon sans faire trop de dégât avec la mousse. Je remplis deux verres. Un léger sourire satisfait sur me lèvres. Je vais de ce pas, une main dans la poche de mon pantalon bleu nuit vers une demoiselle aux yeux de Jade. l'autre main porte les deux verres, je la tend vers Nina et sylve. elles semblent flotter dans l'air inquiet de la situtaion

" un peu de bulle pour pétiller plus fort mesdemoiselles"

Mais mon plaisir ce fait court quand deux hommes viennent chercher trois femmes pour les faire sortir. Je retourne au bar pour me servir. Pleins de question. Je m'installe entre les deux femmes, la brune la rousse

"je sais pas vous, mais je me sens tout neuf a ce moment... et visiblement on attend quelques chose de nous, vous savez vous"

Nous étions sept, tous plus beaux les uns que les autres, plus beaux que moi je craignais, un homme et six femmes, quelques femmes étaient restées en retrait dans un coin, deux brunes et une rousse qui s’amassaient mais ne parlaient même pas entre elles. C'était à se demander ce qu'elles faisaient là. La septième qui nous avait rejoint en dernier était magnifique, avec des cheveux d'une couleur peu banale. Enfin à table, il y avait cet homme d'une grande beauté mais qui paraissait étrange, à côté de lui une jolie blonde, à l'aise, parfaite, comme si elle savait déjà tout.

Il fallait donc sortir du lot de ces sept là, sans même savoir combien ils en prendraient. J'y réfléchissais tout en fumant. J'avais toujours eu quelque chose de dramatique quand je fumais, laissant s'échapper les volutes de fumée avec un certaine gravité, mon fin poignet et mes longs doigts battant l'air avec grâce tout ça en ayant l'air de réfléchir au sens de la vie. Mon regard et ma grâce, c'était mon point fort, une sensualité naturelle m'avait t-on dit un jour. Il me semblait. J'étais plus petite que tout le monde, je ne sais pas si cela me porterait préjudice, j'aurais surement l'air d'une naine à côté de la grande blonde d'ailleurs, mais elle, elle semblait nager dans un autre univers. J'écrasais mon mégot dans le cendrier, plusieurs fois, cela faisait partie du drama, lorsque le jeune homme vint vers moi après un tour au buffet, vers nous vu que la demoiselle timide s'était rapprochée.  Il nous tendait des coupes de champagne, je ne refusais pas.

- Merci. Nina, et vous ? Asseyez-vous, le fauteuil est grand.

Pendant ce temps les trois demoiselles du fond étaient envoyées dehors, soit pour d'autres tests, soit parce que c'en était déjà fini pour elles, ce qui signifiait qu'ils étaient très exigeant. Une boule d'angoisse se forma dans mon ventre, moi qui s'en fichait de tout d'habitude, ici je me voyais un avenir, pour la première fois, pour une fois que je n'étais pas entourée de merde et de crasse.

Je portai le liquide à mes lèvres, découvrant cette saveur unique puis me levai alors, pour me servir au buffet, une assiette de volaille et de fruit, juste un peu, j'avais été tant privé que je ne pouvais guère trop ingurgité. La blonde entre temps nous avait rejoins, elle n'était pas si incroyablement belle de face finalement. Elle s'était assise à côté du bellâtre, à sa droite, laissant une place à sa gauche pour la dernière, je m'asseyais donc à droite de la blonde, confortablement installée sur les coussins. Et je mangeais, attrapant des petits morceaux de viande entre mes doigts pour les glisser entre mes lèvres, je n'avais jamais mangé quelque chose d'aussi bon. De temps en temps, je piquais un grain de raisin aussi, j'adorais l'alternance des deux, des saveurs, toutes ces saveurs... la boustifaille au gout neutre de tous les jours était déjà loin dans mes souvenirs.

- Nous sommes ici dans l'espoir de devenir Valkyrie, ce n'est pas votre cas ? Mais je ne saurais en dire plus. Je ne sais pas si je me sens neuve, mais en tout cas, je me sens belle. J'ai été repêché dans la rue, au sens propre, et vous ?

J'avais l'air sûre de moi, mais c'était plus une certaine désinvolture face à la vie, parce que jamais ce qui m'arrivait ne m'avait importé, j'étais une héroïne tragique, subissant son destin sans broncher mais avec fierté. Je souriais, juste un peu en coin, je n'ai jamais été très souriante, ni l'inverse, toujours neutre.

La chaîne gouvernementale prend soudain le contrôle des écrans et transmission et le message défile sur les fenêtres de Keiko.
Les miroirs de la salle de réception font de même puisqu'ils sont tous des écrans masqués.

[quote="La Voix du Gouvernement"][i].....Ce message est diffusé sur toutes les chaînes et tous les écrans de Novlangue....


Etant donné la gravité de la situation, nous demandons aux N.O.D. et à l'Ordre de rester vigilants.
Nous demandons à toute la population de rapporter toute observation utile pour retrouver les assassins.
Aucune récompense ne sera versée.

On les aurait aperçu dans le Quartier des Automates

- Fin du communiqué -


Des assassinats? Et le gouvernement en parle? D'ordinaire ils cachent plutôt ce genre d'information, faisant du dôme le lieu le plus sûr du monde.
Elle bondis sur l'intercom

" A tous, suite à une alerte gouvernementale nous instaurons un couvre feu, la ruche devra impérativement être réintégrée avant la nuit, soit à 17h33. Tout contrevenant s'exposera à une isolation dans ses quartiers de deux jours par minutes de retard. Je répète couvre feu à 17h33. Merci de prévenir les résidents en déplacement. Ceci est une question de sûreté prioritaire!"

Et K-cendre qui est dehors, malgré leur différent depuis son rachat par Erek elle ne peut s'empêcher de s'inquiéter pour elle.

J'avise le buffet. hummm que ça a l'air bon tout ça! Gourmande, je ne résiste pas longtemps et vais picorer quelques gourmandises. Y a même du poisson, c'est rare ça!
Tout en mangeant, je fais un peu le tour de la salle des yeux. On est pas très nombreux, mais personne ne vient nous accueillir maintenant qu'on est là.
Comme si on attendait, qu'on fasse nos preuves peut-être..

Je finis par me rapprocher du gars qui est entré en conversation avec une autre. J'écoute d'une oreille attentive sans en avoir l'air. J'attend l'idée sur laquelle je pourrais rebondir pour m'incruster dans la conversation. Il s'en va finalement nous chercher des coupes de champagne... il est même doué dis donc, je lui lance un regard appréciateur pour le coup du bouchon.

Je souris en guise de remerciement.
L'occasion de me présenter et de faire connaissance avec eux.

Je me nomme Sylve. Et merci pour la coupe.
Je me sens...différente. Prête pour un nouveau départ!
Quand à ce qu'on attend de nous, je suppose que nous devons démontrer quelques qualités, ou une certaine forme de sensualité devant des yeux aguerris qui restent encore dans l'ombre..

Mon regard s'attarde au plafond, guettant quelque camera cachée, mais elles sont sans doute invisibles

... mais j'espère bien passer l'épreuve!

Je ne désirais rien d'autre avec autant d'ardeur.
Soudain, un communiqué se fit entendre dans toute la salle, visible sur... les miroirs! Incroyable!
Et juste après, un autre communiqué, une voix féminine puissante et mûre. Sans doute une femme haut-placée dans la hiérarchie.
Je fronce un peu les sourcils en me tournant vers mes compagnons de soirée.

Pensez-vous que nous passerons la nuit ici? Tant mieux!

Je n'avais pas d'idée de l'heure, mais nous étions dans l'après-midi.

"Nina aux yeux gris, également j'ai pas pu être en état de réagir nous allons dire"

Je m'installe donc près d'elle, écrase sa clope, une fois... dix fois en faite, je souris en coin en la voyant faire. Et puis une autre viens, s'installe avec lenteur avec un certaine classe malgré des yeux curieux. Je me décale pour lui offrir plus de place parmi les coussins satinées

" Ox, Ox blood... enchanté Miss Sylve, différente? que c'est adorable comme expression, non?"

Je lui fait un baise main, sans touche sa main de mes lèvres. On est pas encore assez intime pour. Mais coupé par l'élan de la voix qui résonne dans la pièce. Je reste en mode pause. Je me replace sur le divan mauve

"et bien content de pas être ailleurs que en votre compagnie"

Une blonde approche, sans grâce, j'aurai cru maquillé, embrumé de cerise. L'impression de l'illusion de Daphnée sans doute. Je soupire doucement en portant mon verre a mes lèvres. je regarde la brune silencieuse. L'annonce ne me fait pas vraiment réagir. J'attend avec elle. Que mon tour viens ou pas. La blonde est nerveuse. je pose mes coudes sur mes genoux, les mains autour de ma coupe

"un soucis? il ne faut pas profitez de l'instant magique de cette pièce, vous voulez bien?"

Elle opine. Décidément elle a pas le raffinement naturel des deux autre. Et moi? Je dégage mon front d'une mèche de cheveu pour la glisser derrière mon épaule

"la nuit risque d'être longue mesdames"

- Enchantée...

Les écrans s'allument, un premier message flippant, puis un autre rassurant.
La mauve a l'air d'avoir raison, ils nous observent.

J'écoute en silence, en sirotant mon champagne.
La blonde se présente à son tour, Jeyne qu'elle s'appelle. Elle est bien pâle.

- J'espère que vous avez raison Sylve, qu'ils vont nous garder ici. De toute façon, ce n'était pas ce qui était prévu ? A moins d'être éliminé bien sûr.

Nous étions sept, déjà plus que quatre, il y a de quoi s'inquiéter. Ne serait que pour ne pas se retrouver à la porte en pleine nuit.

- Mais ils vont nous fournir des chambres j'imagine non ? Ça ne doit pas manquer dans la ruche. Et vous croyez qu'ils n'en gardent qu'un, comme un genre de compétition ?

Si c'est ça, je suis foutue. Mais je n'en montre rien, je suis une fille fière.

Je les écoute se présenter et discuter. Le gars est vraiment charmant...
Je l'observe me faire un semblant de baise-main, les yeux pétillants et amusés.

Vous êtes un vrai gentleman vous..

Je déguste mon verre, songeuse... puis opine de la tête à leurs paroles.
Avec un sourire je me lève et me dirige d'un pas lent et légèrement chaloupé vers le buffet qui nous tend les bras.

Eh bien, profitons donc de ce que l'on nous offre, nous ne savons pas quelles épreuves nous attend encore cette nuit.

Je récupère un ou deux plateaux de gourmandises que je ramène finalement sur une table basse près du canapé où nous sommes installés.

Et s'ils n'en garde qu'un, battons-nous de notre mieux et avec grâce bien sûr.

Tout cela m'excitait de plus en plus. J'avais décidément fait un bon choix en venant ici. Je n'avais, pensais-je, rien à perdre et tout à gagner.
Je les observais tout en grignotant un petit four.

Message vidéo numérique 29 octobre de l'an 2140 21:59
Expéditeur KEIKO ONAKATOMI
objet : rapport sur le comportement de votre protégée

" EREK,
nous avons accepté que votre protégée continue à exercer dans la ruche, vous nous avez fortement payé pour cela.
Cependant nous apprécierons que celle-ci respecte les règles de vie et de bienséance dévolue au rang des Valkyries. Nous sommes pour le moment occupé à une nouvelle sélection, mais nous vous serions gré de demander à cette jeune femme de venir nous voir demain. En attendant qu'elle tienne son rang! Pour ce qui est de son comportement à l'extérieur cela vous regarde, mais gagez que celle-ci vous filera bientôt entre les doigts.
Salutations "

clic...

Message vidéo numérique 30 octobre de l'an 2140 19:33
Expéditeur Erek Torkef
objet : Re  rapport sur le comportement de votre protégée

"Ma chère Keiko,

Après une petite conversation avec notre amie commune, j'en ai conclus que de malheureux incidents s'étaient enchaîner en peu de temps, et que K-Cendre s'était à certains moment retrouvée... un peu perdue quant à tout cela.

Elle m'a bien évidemment tout raconté et promis que ses excès ne seront plus de mise. Nous sommes d'ailleurs en train de régler le souci concernant ce qui est arrivé au sein de votre ruche.
Soyez assurée que le malotrus qui s'est introduit chez elle s'en mord déjà les doigts...

Votre message lui sera transmis.., cependant elle viendra vous voir quand elle le pourra. je préfère qu'elle reste en sécurité quelques temps!

Amicalement votre

Erek "


Keiko serre ses mâchoires , cet automate de malheur! Il la tient et il le sait bien. Malgré tout elle l'étranglerait bien de ses propres mains. Mais pas avant d'avoir récupéré les fichiers compromettant. Elle en trouvera le moyen un jour. Mais K-Cendre est saine et sauve, et c'est tout ce qui lui importe.

La nuit est tombée et elle tremble de ce qui pourrait arriver à ses petits.
Les portes de la tour sont fermées, la plupart prévenus sont rentrés et à l’abri.

Après avoir observé le manège des interactions dans la salle de réception, elle se décide à appeler Jéjé.

" Jeje... la 4!"

" Mais madame, vous avez vous même dit que sortir était dangereux, et le couvre feu?"

" discuteriez vous un de mes ordres? Ce n'est pas l'une des nôtres, que voulez vous que ça me fasse? ai je besoin de me justifier Jeje? Voulez vous la raccompagner jusque chez elle peut être? "


" Non madame, très bien madame, nous la faisons sortir"

L’obéissance, il n'y a rien de plus important. La sécurité, l'intégrité des Valkyries vient de là. Et seuls compte l'unité.
Elle repense à ceux qui sont partis, et aux conséquences de cette décision. Cela valait il le coup de quitter la ruche, pour se retrouver dans l'ombre, la clandestinité. Exploité par des ...
Elle chasse K-Cendre de ses pensées, elle espérait tant d'elle à une époque, elle était sa favorite, sa fille spirituelle. Elle se voyait en elle et la considérait comme sa juste successeuse.

En attendant elle devait s'occuper de ses invités et elle décidait de mettre fin à la première épreuve.
Elle appui sur l'intercom en direction unique de la salle de réception.

" bonsoir, je suis Keiko, votre formatrice, vous avez passé la première épreuve. Vous dormirez ici cette nuit. La suite des épreuves se déroulera demain. Je ne saurais que vous conseiller de dormir de suite afin d'être à même de les affronter. Salutations "

des robots serviteurs viennent débarrasser les tables, enlever les coupes, y compris celle dans les mains des postulants. La table rentre dans les murs, ainsi que les canapés. Et des  lits apparaissent placés par des mains invisibles


" nous vous souhaitons une bonne nuit"

- Bonne chance alors.

Elle essayait de faire bonne figure, mais elle avait du mal à imaginer que de eux quatre, elle serait celle choisie. D'autant qu'elle était la plus petite, certes très fine, mais... Elle se sentait inférieur.

Et ça venait d'empirer quand la blonde fut mise à la porte. Certes elle était fade mais... Mais ils avaient préféré Nina à elle. Voilà qui lui redonnait finalement envie de se battre juste après l'avoir abattue. D'autant que l'annonce d'avant leur avait froid dans le dos à tous, hors de question de se faire sortir.

Mais une nouvelle annonce vint tous les soulager. C'était fini pour aujourd'hui, la salle à manger luxueuse devint un dortoir. Soit.

- Et bien, félicitations à tous alors.

Elle se dirigea en suite vers l'un des trois lits, bien décidée à suivre les conseils donnés par cette Keiko. Le lit était tout fait, dessus était posée une nuisette élégante, mauve, d'un tissu très riche. Il y avait une table de nuit dont elle fouilla les tiroirs rapidement, de l'eau, une brosse et quelques ustensiles utiles. Il n'y avait aucune intimité dans la pièce et il se trouvait que Nina n'était en aucun cas pudique. Ça allait avec son crédo "je n'ai rien d'exceptionnel". Selon elle, son corps ne ballant pas la peine d'être vu, ni d'être caché, autant ne pas se prendre la tête avec ça.

Elle ne se préoccupait guère de ses deux compagnons. Elle commença par déboutonner sa robe, qu'elle ôta et posa délicatement sur le lit, puis les sous-vêtements qu'elle traita avec le même respect. Nue face à son lit, perchée sur ses talons, elle leva les coudes, pliant les fines jointures de ses poignet pour enlever les colliers de perle, un à un. Et ils étaient nombreux. Elle les déposa dans un tiroir vide en prenant garde de ne pas les abîmer. Puis elle enleva ses bracelets, ses bagues et tout autre bijoux pour enfin refermer le tiroir précieux. Avec un brin de désinvolture elle repoussa ses chaussures, les laissant au pied du lit. Et elle enfila sa nuisette.

Ceci fait, elle prit la brosse à cheveux pour les peigner, sans ménagement et elle les tressa. En dernier, elle accrocha sa robe à un cintre qu'elle pendit où elle put, avec les sous-vêtements. Elle ne doutait pas que demain, une autre tenue s'y trouverait. Enfin elle se glissa sous la couette, s'enroulant sur ce nuage qu'il serait bien difficile de quitter au matin.

- Bonne nuit à vous !

Nous conversons à mi-voix avec nos interrogations, quand un homme entre pour faire sortir la blonde. Il ne reste plus que nous trois...
Peu après, notre mystérieuse formatrice à la voix mûre et sensuelle nous annonça l'heure de dormir.

Pragmatique, je visais ma coupe rapidement avant de me la faire piquer par ses robots, et nous avons du nous lever précipitamment pour ne pas nous faire engloutir par les canapés qui disparaissaient...
Wahou! De la bien belle technologie ici. Le Mirail, c'est du nian-nian à coté.

Je vois Nina se diriger illico vers une des bulles qui nous serviront de lit, et commencer à se déshabiller sans la moindre gêne.
Surprise, je m'approchais à mon tour d'un des lits et avisais également le nécessaire qu'on nous fournissais. Une jolie nuisette en satin doux. Je laissais ma main caresser le fin tissu en savourant la sensation.
Un peu plus pudique, je jetais un oeil prudent aux deux autres, m'assurant qu'ils ne mattaient pas, puis défit ma robe que j'accrochais rapidement à un cintre. J'enfilai la nuisette à moitié avant d'enlever mes sous-vêtement pour ne pas me retrouver complètement nue. Ajustant la nuisette, je pris un petit miroir qui était fourni et m'observais en souriant. Cela m'allais très bien!

D'un regard vers le côté, je vis que Nina s'installais déjà dans son cocon, et un coup d'oeil de l'autre coté me permis de voir Ox torse nu. Hmm pas vilain, songeais-je avec un sourire.
Oui, je suis pudique devant les autres mais cela ne m'empêche pas de regarder de beaux corpssans rougir.

J'entreprends pour finir de me débarrasser de mes dernier accessoires, simplement un collier d'argent, un bracelet ouvragé au poignet droit et des boucles d'oreilles. Je n'aime pas être surchargée de bijoux, je compte sur mon charme naturel.
Un peu de démaquillant sur du coton et un dernier coup de brosse dans ma tignasse sauvage et hop, je me glisse à mon tour sous la couverture.

Une belle nuit, que vos rêves soient doux.

Léger sourire et je ferme les yeux.
Une journée très prometteuse. Vivement demain!

On eu juste le temps de lever les yeux vers le plafond pour entendre cette voie sexy qui sort de je sais où. Les sofas disparait, une lumière tamisé envahi la pièce. Trois bulles arrivent sortant de je sais où. tout doux tout douillet tout çà. On as passé la premier épreuves mais je me demande ce qui nous attend demain.

Nina se lève comme robotisé et commence un défiler de tissus au sol, jolie morceau! La blancheur de sa peux brille presque. Quand à Sylve, elle flotte au sol pour se diriger vers son cocon. Bon Ox en avant, je fait de même, retirant doucement ma veste, bouton après bouton, je la dépose sur un mannequin noir près de mon "coin". Je tourne le dos aux femmes. sautant ma chemise blanche en soie. mon fute, me voilà en slip, je regarde plus bas. Et ouais polo on est seul avec deux bombes! Je me retourne vers elle, Visiblement Sylve me fixe un moment avant de détourné le regard, çà m'amuse un peu en faite.

Et là, la fenêtre explose dans un courant d'air. Un truc immonde arrive, vieux puant, et vivant? il agite les mains, Mes deux compagnes de nuit sont attiré ver lui on se croit dans X files! Je tente de les rattrapé par les chevilles

" lache les bordel!!!"

J'ai pu rattrapé que Sylve, la serrant contre moi, comme si elle était ma sœur d'aventure. Le vieux machin

" tu veux quoi, vache nous!!!"

une alarme se met a retentir dans la pièce dans tout l'immeuble. La lumière tamisé fait place a une gyrophare rouge qui baigne cette pièce. je jette Sylve dans une des bulles, retournant vers Nina pour tenter de la récupéré mais l'emprise du fantôme semble plus forte que moi, Mes jambes arqué sur le sol me font glisser vers lui , elle avec moi.

"Sylve dégage de là! sooooort!"

Je lâche encore prise, quand d'un mouvement de la main, le fantôme me projette contre un mur. Le noir, le silence, je suis plus là...

Gyrophare, alarme, corne de Brume, Keiko tombe de son lit.
Et si il y a une chose qu'elle déteste ce sont bien les réveils brutaux.

Nue, elle se drape dans un Kimono de soie, et remonte ses cheveux sur sa nuque à l'aide d'un pique aux allures d'arme dangereuse.
Et se précipite dans la salle de réception d'où vient tout ce bruit.
Deux gardiens de ferraille la suivent d'ailleurs, le système de sécurité de la ruche étant proche de la perfection.

La porte claque contre le mur, keiko embrasse la scène d'un seul regard, quand elle aperçoit le vieux débris elle laisse tomber ses bras dans un signe d'exaspération, et d'une voix blanche énonce le code d'arrêt alarme.
L'ancien est là, vieux mentaliste à la retraite. Il est parfois un peu dérangé mais en général facile à calmer, espérons que ce soit le cas encore cette fois ci.

" L'ancien... que faites-vous là? Premièrement il y a des portes, deuxièmement ce ne sont pas des manières avec les dames. Donc premièrement allez prendre un bain, et brossez-vous les dents! Et si vous n'arrêtez pas de suite je vous fais interdire à vie l'accès aux Valkyries! Grand Dieu vous empestez l'alcool!!!"

Elle claque des doigts et les robots gardien qui ont l'avantage d'être insensible aux pouvoirs mentaliste encadrent le vieux bonhomme.

" Ils vont vous raccompagner dehors, il va sans dire que ça ne doit pas se reproduire!"

Il va vraiment falloir augmenter la sensibilité de l’alarme. Et puis elle appellera l'asile pour leur signaler que les pensionnaires se volatilisent le soir, c'est dangereux les mentalistes séniles.

Keiko va refermer la fenêtre puis se dirige vers le jeune homme assommé sur le sol, le prenant par le bras afin de le réveiller et de le remettre au lit.

Elle allait presque s'endormir... Quand le froid, la peur... Soulevée dans les airs.
Bientôt elle se retrouvait collée contre Sylve, enfin elle pensait que c'était Sylve, mais elle ne pouvait pas tourner la tête pour vérifier.

Elle avait froid, tremblait, l'odeur lui donnait la nausée, elle était à deux doigts de s'évanouir. Ses yeux bleus se révulsaient.

C'était quoi ce bordel ? Une nouvelle épreuve ? Un test de dignité ? Et il fallait faire quoi au juste ?
En fait, devenir valkyrie lui était soudainement passé loin au dessus de la tête. Y'avait un truc immonde devant elle, un genre de zombies qui la faisait voler, et elle n'avait pas envie de voir de plus près sa putréfaction, sans parler de la toucher.

Quelque chose se produisit, enlevant Sylve de ses côtés, la ramenant au sol... Chanceuse.
La trouille n'en était que plus grande.

Mais quelqu'un vint la sauver, une voix ferme, autoritaire. Elle ne comprit rien de ce qui se disait, elle retomba au sol, violemment, la fenêtre se ferma mais elle avait toujours froid.

Elle n'était plus très sûre d'où elle était, à nouveau dans cette foule de femmes identiques... Les yeux clos.
Elle voulait se relever, mais ça lui faisait mal.

Ils auraient pu penser à la chute... Ils auraient du.

Réveil en sursaut, frissons et odeurs nauséabondes s'entremêlent.
J'ai à peine le temps de comprendre qu'un intrus est entré dans la pièce et de reprendre mes esprits pour comprendre où je suis, que je me retrouve à flotter dans les airs en lévitation.

Je commence à hurler à moitié, encore moins au fait que mes camarades des possibilités surnaturelles qui existent en ce monde de l'extérieur, ayant à peine entendue parler des mentalistes ou autres machins bizarres et créations du gouvernement.
Je me vois irrémédiablement attirée vers la chose dégoûtante et poilue, et vois soudain que Nina est dans la même situation que moi.

Soudain une force contraire me ramène vers le sol. je crois défaillir en me demandant ce qu'il peut m'arriver de pire, mais je comprend vaguement que c'est Ox, que je reconnais à la voix.
Il me ramène et me serre contre lui avant de me pousser dans une des bulles en me hurlant de fuir.
Mais mes yeux ne parviennent pas à se détacher du monstre devant nous, qui bien vite envoie valser Ox à travers la pièce.

L'alarme s'est mise en route, et presque immédiatement arrive une femme à la voix autoritaire qui semble connaître notre visiteur nocturne.
Il ne se laisse pas faire et joue un tour à la femme d'un air grivois en la déshabillant d'un courant d'air.
Nina retombe au sol lourdement, et voyant que notre formatrice s'occupe d'Ox, je me précipite vers Nina pour l'aider à se remettre debout et la ramener vers son lit.

Ceci fait, la créature s'échappe finalement d'entre les bras des robots gardiens et laisse un dernier sortilège qui nous fait plonger dans un drôle de sommeil. Sans avoir rejoins ma bulle, je sombre finalement dans le pays de Morphée encore à moitié affalée sur le lit de Nina..

Bon là j'ai perdu mes couilles dans les pommes!

j'ouvre un œil puis non
puis les deux.
je cligne une fois.. cinq fois et je fais le point
je me réveille la tête qui explose.
rien vu
rien senti
le noir profond.

Je me redresse,
assis
je me traine le cul jusqu'au mur le plus proche
me frottant la tignasse.
je plis une jambe, le coude sur mon genoux plié


"Hey..."

ma voie est pas reveillé
ou sont les filles?
oui Nina et Sylve.
je tourne la tête un peu partout
Merde y a une femme nu près de moi.
oh putain Ox?
j'ai trop bu?
non?
je crois pas?

visiblement le premier réveillé
je me lève.
Prend la nudiste dans mes bras pour la guider a ma bulle
l'enveloppant dans le drap de satin blanc
pas mal hein!

je m'assois près d'elle,
dégageant ses cheveux de son visage.
elle respire c'est bon.

Je fais pareil avec les deux autres
Chacune dans sa bulle
j'ai besoin d'un café là!

Keiko s'étire, elle sent le drap frôler les deux globes parfait dont la nature ( enfin presque naturel) l'a pourvu.
Rien d'étonnant puisqu'elle dort toujours nue.
Un rayon de chaleur chatouille son front... une douleur forte.
Elle pense avoir une migraine et c'est en portant la main à son front qu'elle se rend compte qu'elle a une bosse... mais elle ne se souviens de rien.
Cligner des yeux, faire le point sur la bulle. La bulle?
Elle se redresse et retrouve d'un seul bloc ses esprits. Elle n'a jamais eu les matins difficiles. Là seule la douleur lui apporte des difficultés à se lever.
Son kimono jit au sol au milieu de la pièce, tout le monde dors sauf le charmant jeune homme là debout, elle lui fait un leger signe de tête.
De la gêne, non Keiko n'a jamais été gênée par les corps dénudés et le sien ne fait pas exception.
Elle traverse la pièce d'un pas assuré et se rhabille.
La seul chose qui la chagrine c'est comment elle est arrivée là. Les gardiens sont dans un coin de la pièce, désactivés.
Alors elle fait apparaître les images de la caméra de surveillance, les bandes sont brouillés, aucun visuel, juste une voix, menaçante.
La ruche a donc été victime d'une attaque.

" Jeje? faites un signalement aux autorités, nous avons subi une intrusion et nous avons été agressé dans le salon de réception. Demandez que soit vérifié l'état de tous les résidents, nous ne sommes peut être pas les seuls. Faites renforcer la garde. Merci "

" Bien madame"


Elle se retourne vers le jeune homme . Après avoir activé la musique dans la pièce. Et commandé le petit déjeuner.

" bonjour numéro 3. Je suis Keiko, votre maîtresse en art Valkyrie. Oublions cet incident et continuons la formation. Lorsque vous serez tous réveillé, préparé et nourri, je vous donnerez les épreuves du jours"

Elle lui souris et sors de la pièce. Les anciennes viendront bientôt les préparer.
Journée 2, journée chants et musique.
Voyons voir ce que nous pouvons tirer d'eux.

Une agréable musique dans les oreilles, elle ouvre les yeux, un peu brumeuse. Exactement dans la même position que quand elle s'est couchée. Elle s'assoie et regarde autour d'elle, perplexe. Le petit déjeuner a été servi et Ox est à table, Sylve dort encore.

Elle se lève alors, défait sa natte et se recoiffe puis vient rejoindre le candidat à table, toujours en nuisette. Faisant claquer sa langue dans sa bouche pâteuse et se frottant les yeux pour les ouvrir plus grand. Elle s'assoie à côté de lui, pose un pied sur sa chaise et son coude sur son genou. Elle pioche une brioche, croque. Qu'est ce que c'est bon.
Rien que pour ça... ça vaut le coup de faire tout ce qu'on lui demandera...

- Bonjour Ox, bien dormi ? Moi j'ai fait un drôle de... rêve.

Sa voix est un peu rauque, mal réveillée.

Réveil en sursaut, au détour d'un rêve matinal agité et déjà oublié.
Redressée à demie dans ma bulle, je baille un grand coup et jette un œil dans la pièce. Une musique calme se fait entendre, apaisante, et je remarque que mes deux compagnons sont déjà à table.
Ca tombe bien, j'ai faim, et mon ventre me le fait remarquer!

Je sors de la bulle, frisonne un peu et enfile finalement un peignoir pour me protéger de l'air frais.
un sourire et un

Bonjour

... joyeusement lancé avant de m'emparer de plein de bonnes choses qui trônent là sur la table. Il va me falloir des forces pour les épreuves qui vont nous attendre.
Je suis pragmatique, autant en profiter tant que j'y ait accès. Peut-être que d'ici ce soir je serais revenue dans la rue, mais je ne veux pas y penser, j'y crois trop, à mon rêve.

Je me demande ce qui nous attend...

Juste une pensée, énoncée à haute voix, un peu rêveuse. Nous ne tarderons pas à le savoir