Bon le groupe est formé et on a assez attendu il est temps de se mettre en route maintenant. Nath devrait pouvoir marcher un minimum et puis j veux bien lui prêter mon épaule... j'devrais pouvoir le soutenir légèrement non?

Bref sans lui demander son avis je passe son bras autour de mon cou et j'enlace le mien à sa taille lorsqu'il se lève à mes cotés. On est déjà tous plus ou moins rassembler alors autant en profiter. Le groupe à coté de nous est sur le départ on devrait plus trop trainer là.

- Tout le monde est pret?

Je ne sais pas vraiment où, ni le pourquoi du comment mais j'suis avec Nath et avec la nuit qu'on vient de passé j'ai pas trop envie de m’éloigner de ses bras alors tant qu'on bougent d'ici moi ça me va bien en fait.

- Direction les cuisines?

[Direction les cuisines les copains?]

C'est perchée sur les épaules de Ginette, telle un sac de pommes de terre, que Madame De France fait son entré dans le petit salon.
Elle se débat encore et encore et cherche un moyen de se libérer de cette puissante étreinte. Elle ne se sent à peine pas idiote ainsi fasse à tous ces gens.
Elle regarde un peu partout et a soudainement une idée lorsqu'elle voit son arme dans les mains de son agresseuse. Elle se débat deux fois plus, et avant que Ginette ne dise quelque chose, elle hurle:

Aux secours! Aux secours! Aidez-moi! Cette femme ,à une arme! Elle veut me tuer! Vite! Aidez-moi!

Le lâcheu pas Vaaaness, le lâcheu pas ce roundeu ci il est pour toi con!

"Roger et Nancy? AH non chou je vois pas hein"

Pareu contre ce que je vois là c'est qu'il y'a 4 margaritas qui sont ressorties par le haut mais qu'y en a une qui a eu le temps de descendre jusqu'en bas. Ah putaing non pas maintenant Vaaaness serre les cuisses bordeleu c'est pas le moment de le lâcher, tu vas pas encoreu donner des points d'avance à l'autre tassepé là. Rah con,con,con mais c'est la paniqueu à bord là ça va déborder, c'est quoi le pire que je le laisseu seul avé elle ou que jeu fasse la danse des canards pour pas faireu la vidange dans le salon.

Ah tant pis con, je m'en vais te faireu la recordeuman du 100 mètres pipi. Attention WondeurVaaaness in da placeu!

"Tu m'esscuses chou" ouais non je te parle pas la méchanteu là je causeu qu'à bo gosse" je vais visiter le coin madameu je reviens viteu"

Je traceu rapide et dès que je sors du salon et que plus personneu il me voit, au pas de courseu là....

VITEU LES TOILETTES!!!PIPIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII!!!

Maria fait non de la tête à son tour : elle ne connaît pas plus un Roger qu'une Nancy.

Elle regarde sortir Wonderpressée avec un air un peu perplexe, puis propose :

Si on allait la attendre dans lé grand salon, qué c'est la prémière étape, et qué elle répassera par là pour révénir.

Puis, un peu plus fort :

Rodgérr ? Nanncy ? ¡ Vamos, por favor !

C'est qu'elle commence à prendre des fourmis dans les jambes, l'Hispanique. Elle lâche même le bras du maître zen pour prendre la tête du cortège.

Maria ! Revenez immédiatement ! glapit celle qui se croit encore sa patronne.

Elle se contente de hausser les épaules et allait passer la porte quand une folle montée sur une autre folle déboule en parlant d'armes, de tuer et d'urgence.

Soupir.

¡ Ay, carajo ! Ça récommence...

...
C'est le moment de prendre une décision. Sans lâcher l'épaule de Maria -dingue comme c'est agréable à tripoter, en fait, les dames- il alpague le barman sans bar et demande poliment :

- Excusez moi. Je suis Eric Draven et voici mademoiselle Maria. Nous allons partir chercher le monsieur disparu et... Pourriez vous signaler à nos co-chercheurs que nous commençons à chercher par le salon Brunch Time et qu'ils peuvent nous y rejoindre s'ils veulent ? Il y a un homme du nom de Roger Quelque chose, une dame se nommant Nancy et mademoiselle Vanessa, qui porte un déguisement de Wonderwoman. ... Vous sauriez faire ça ?

- Sans problème Monsieur, bien sûr.

...
- Nous y allons, mademoiselle Maria ?

Et il entraîne sa compagne vers le salon Brunch Time

Bon.. Clairement, ça commence à me gonfler cette situation. J'étais venu pour me détendre, passer du bon temps avec de somptueuses femmes qui seraient dingues de mon corps et repartir au bras d'une (pas trop) vieille bourge qui serait bien contente que je lui masse les pieds en échange d'un gros montant plein de zéros. Et voilà qu'en une nuit, j'ai été rincé avec des litres de sang, le navire a fait plus ou moins naufrage, un type a voulu me défoncer la tête, je me suis ouvert la jambe, un autre type a voulu me flinguer... Ca commence à faire un peu beaucoup! Sans parler de ce type qui a disparu et qu'il faut rechercher.

Heureusement que j'ai rencontré Arya. Arya qui s'occupe de moi comme si j'étais un gosse. La honte... Et il va falloir qu'on se supporte deux vieilles peaux aussi acariâtres l'une que l'autre et tout aussi cinglées. Non, je vais en buter une si on part avec. L'autre tarée a beau crier que la nana a un flingue, je n'en peux plus et je fais signe à Arya d'y aller quand même parce que son flingue je vois pas où elle pourrait le tenir avec la momie dans les bras.

On passe la porte et les autres suivront si elles le veulent.

Mademoiselle Arya, en avant donc pour l'infirmerie.

Nous sortons doucement, moi en claudiquant, elle en faisant attention à ne pas marcher trop vite et j'espère qu'on trouvera des béquilles là-bas parce que mon ego est en train d'en prendre un coup. C'est pas dieu possible de se sentir dépendant comme ça de quelqu'un.
L'avantage à vouloir commencer par l'infirmerie c'est qu'on doit passer par les coursives tribord et que c'est justement sur notre plan.
Dans notre dos, ça continue d'hurler mais on s'en fout, on est dehors, il y a un petit vent frais qui nous fait du bien.

Je... Non... Je dois rêver... C'est forcément un cauchemar... Il n'y a pas d'autre explication... Sinon, comment expliquer que le capitaine nous envoi chercher un passager disparu alors que ça serait à l'équpage de s'y coller... Comment expliquer que je me retrouver avec des inconnus... Comment expliquer que je me retrouver avec des enfants à charge sur les bras... Comment expliquer qu'il y ai le cinglé de tout à l'heure dans mon soi-disant groupe de recherche... Comment expliquer que... Ah oui, non, ça je veux bien... En plus, faut avouer que niveau gentleman, charme et charisme... Il est plutôt au dessus de la moyenne...

Oui mais non... Tu parles d'une croisière romantique, faire connaissance avec un homme alors qu'on a deux morveux et un cinglé sur les bras...

Ah... Tiens... Oui pourquoi pas... Pas tout compris mais... C'est pas plus mal si le cinglé suit pas... Je dirais même que c'est largement mieux... Pour tout le monde... Au moins, on risque pas de se trouver à proximité en cas de nouveau pétage de plomb...

Reste les enfants... Bof... Faut bien quelqu'un pour veiller sur eux... Et vaut mieux le professeur et moi que le dingo...

Je m'approche donc du groupe en accrochant le regard du professeur un instant avant de me pencher vers les deux garçons... Je les aient entendu parler de loin... Tous deux ont perdus leurs mères... Pauvres gosses... Mais leur mère par contre personne les cherche? On nous envoi chercher un mec que personne connait plutôt que d'aider ces deux pauvres jeunes qui sont peut être orphelins sans le savoir...

Vous inquiétez pas les enfants, je suis sûre qu'on va les retrouver vos mamans

Je leur dis ça avec un sourire qui se veut rassurant et presque sincère malgré les circonstances...

Tout le monde m'appelle toujours Mademoiselle, mais vous pouvez m'appeler Maryann...

Je me retourne alors vers le professeur et pose ma main sur son bras, comme pour lancer le coup d'envoi...

Bon, on commence par où?

Ca y est, la jolie Mademoiselle nous avait rejoint. Leur recherches allaient pouvoir commencer ...
Alors comme ça ces gosses ont perdu leurs mères aussi ? Bien, on aura pas une mais trois personnes à trouver dans ce cas. Ca fait déjà plus de chance de trouver quelqu'un !

Vous inquiétez pas les enfants, je suis sûre qu'on va les retrouver vos mamans
Tout le monde m'appelle toujours Mademoiselle, mais vous pouvez m'appeler Maryann...

Et moi c'est Frédéric Ystos, vous pouvez m'appeler Fred, ajouta-t-il à l'attention du petit groupe.

Bon, on commence par où?

Il réfléchit un instant.

Pourquoi ne pas aller voir au restaurant ? Peut-être que vos mères y seront. Si ma mémoire est bonne, on peut y aller en passer par le pont inférieur, après avoir traversé tout le couloir là ... dit-il en signifiant la sortie de la coursive bâbord.

Il avait pu voir un plan du bateau un peu plus tôt et l'avait examiné, curieux de voir comment les pièces étaient agencées. Il avait retenu les pièces essentielles, et en l'occurrence, le restaurant en faisait partie, ça tombait bien. Sachant que certains avaient apparemment décidé de ne pas participer à la fête costumée, celles-ci étaient peut-être parties manger tranquillement au resto.

Allez let's go.

Il posa une main ferme sur l'épaule des deux gamins, leur signifiant sans mots que la charmante Demoiselle et lui seraient là pour les aider, et il se dirigea vers la sortie donnant sur la coursive bâbord.

Bien décidée à bouder sur sa banquette jusqu'à la fin du voyage, la momie change d'avis en voyant surgir les deux folles montées l'une sur l'autre, et emboîte le pas, au hasard, au jeune homme claudicant et sa dulcinée aux yeux jaunes.

On ne peut rien attendre de bon de rombières à chiens-chiens ! grommelle-t-elle en clopinant jusque dans la coursive.

Et je les suis sans un mot, mais ça mijote dans le ciboulot, oh que oui ça mijote et au moment ou ça sortira, je ne voudrais pas être a votre place....
Faut pas croire derrière mon air de sainte majoré, trouillarde a souhait, y'a Vicky et ça Lucky il le sait...

Le voyant partir avec l'autre, un sourire béat aux lèvres j'ai attrapé Amadeus par le bras et on est passé devant, avec Ollie aux basques en train de reluquer mon séant que je prend un malin plaisir a dandiner de gauche a droite, et tout ceci sous le regard de mon prince charmant que ne l'est plus tellement depuis quelques minutes...

Passée la porte de la salle des machines, mon air vainqueur disparait pour laisser place a une moue dépité, en résumé j'ai de nouveau l'air d'une petite fille en manque de protection...

Oui un café, en voilà une excellente idée ! Promettez moi qu'on ne parlera plus de macchabées et de tout ce qui tourne autour, faisons une pause et profitons du moment...

Je grimpe sur l'un des tabourets du bar et invite du regards les deux autres a me rejoindre.

Ohé y'a quelqu'un ??

J’espère que oui, parce que là il me faut ma pause, loin de tout, loin du monde et de ses problèmes, même si ceux-ci sont aussi grave que des corps un peu partout, un bateau sur le point de couler et Walter qu'on a toujours pas retrouvé !

-Aucun problème, on n'en parle plus de tout ça.
Pour le moment, il y a juste nous, ici, qui allons nous détendre devant une tasse bien chaude.

Pas de macchabée et... pas de macchabée. Et pas d'mafioso bourreau des cœurs non plus. Celui-là, j'vais pas lui en parler.
Je jette un œil en arrière quand même, des fois qu'il nous rejoigne plus tôt qu'prévu. Non c'est bon, il est pas là. Et d'toute façon, on fait rien d'mal... pour l'instant. Non pas que j'ai l'intention de faire quelque chose qui pourrait le mettre en colère. Ce serait stupide. C'est pour ça qu'il le saura pas.

Je viens m'assoir à côté d'elle.
Je m'apprêtais à poser une main réconfortante dans son dos, mais je l'entend qui arrive ! Alors je me ravise et je me retourne.
Rien
ou Oli peut-être ?
Non, ça venait de plus loin.
En tout cas c'est pas Lucky. Pt-être mon imagination qui m'joue des tours. J'étais sûr d'avoir entendu des pas.

Amadeus recommence à draguer.
Encore.

On a peut être autre chose à faire que de conclure dans le foin, non ?
Juste une pensée, comme ca...
Genre, faire avancer le smchilblik ?

On doit faire quoi au juste ? Trouver qui déja ?

Bah.


Une présence ?... Comme un sentiment ?...

Si c'est une femme, j'espére qu'elle est canon. A quoi ca sert d'avoir les poils qui se dressent, sinon ?

Accoudée au bar j’attends que quelqu'un me réponde...
Ils sont vraiment TOUS en train de chercher Walter ou quoi ?

La voix d'Amadeus me réconforte dans l'idée qu'on reste bien ici et on va boire quelque chose de chaud avant de faire quoi que ce soit d'autre !

Puis soudain j’entends des pas, serait ce Lucky qui se décide ENFIN a reprendre ça vrai place ? celle juste a coté de moi et abandonner traitreusement l'autre sorcière voodoo ? oui c'est surement lui...

Je me redresse, reprend ma fière allure, le dos bien droit, les jambes croisés, le regard hautain et je me retourne l'air de dire ''ah tu nous avez pas suivis ? pas remarqué'' tout en riant a une blague qu'Amadeus vient de me sortir, si,si je vous jure vous ne l'avez juste pas entendu, je me retourne donc et ... que dalle...
Pourtant je suis sure ! les pas étaient juste derrière moi a 2 mètres tout au plus...

Un regard interrogateur vers Ama, lui aussi visiblement a entendue quelque chose, et a voir sa tête je ne suis guère rassurée, je me tasse un peu sur moi même, m'entoure de mes bras, il fait un peu plus froid non ?

Puis voila le barman qui arrive, ah enfin !!!

Mais....il est blessé ! Y'avait pas un docteur sur ce rafiot ? c'est quoi cette odeur de viande avariée ?
Plus il se rapproche plus je me rend compte de mon envie pressante de sortir d'ici en courant et en criant...

Putain mais c'est quoi ce mec ?!

Oh revoilà la nausée...

Quand il dépose le verre et .... sa main ?!

C'est bon j'ai compris...

AAAAAAAAAAAaaaaaaaaaaaaAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAaaaaaaaaaa

J'attrape la main d'Ama, et celle d'Ollie le les tire vers la sortie en courant, putain qu'il nous suive pas, je t'en prie qu'il nous suive pas !

Oh putain, j'ai vraiment vu ce que j'ai vu ?
vu qu'elle me tire par la main en hurlant, oui.
La vache, j'en ai pas cru mes yeux !
Bon maintenant j'y crois et je ne me fais pas prier pour la suivre au pas de course.
La sortie débouche sur les coursives, mais j'le sent pas d'rester dehors, sur un bateau qui s'amuse à secouer les passagers dans tous les sens. Je n'tiens pas à passer par d'ssus bord.
Alors je la tire à mon tour la première porte que j'trouve