Rapidement, revenant du centre commercial en rasant les murs, K-Centre propulse le Ressac blessé dans sa kitchenette.

- Assis !

D'un geste rapide, elle désactive les caméras, espérant ainsi gagner les quelques minutes nécessaires à récupérer quelques médicaments et de l'argent pour aller établir son compagnon dans un endroit plus sur et où on pourra peut être l'aider.

Elle revient avec de quoi désinfecter.

- Allez bouge pas mon grand. Ca va aller.

Sa voix est un murmure rassurant, elle caresse doucement la joue de l'homme avant de commencer à nettoyer sa plaie.

- Allez bouge pas mon grand. Ca va aller.

Ma tête est sur le point d'exploser. Y a un ordinateur qui tape à la porte toutes les 2 minutes. Oui ca va aller

Il se tourne vers elle


Me lache pas. Merci. Je ne sais pas pourquoi tu m'aides mais merci. Je ne veux pas que tu aies d'ennuis. Je te rembourserai. Tu as vu je ne suis pas fou. Non je ne suis pas fou

Des larmes perlent au coin de ces yeux

Elle s'interrompt immédiatement quand elle le voit si désemparé.

Ma tête est sur le point d'exploser. Y a un ordinateur qui tape à la porte toutes les 2 minutes. Oui ça va aller
Me lache pas. Merci. Je ne sais pas pourquoi tu m'aides mais merci. Je ne veux pas que tu aies d'ennuis. Je te rembourserai. Tu as vu je ne suis pas fou. Non je ne suis pas fou.

- Hey !

Elle lui prend le visage à deux mains, lui embrasse le front comme à un enfant malade.

- Je te lâche pas. Tu as vu ? J'ai crié sur la machine et je t'ai ramené ici. Et tu me dois rien, andouille.

Nouveau baiser, sur le nez cette fois.

- Et non, t'es pas fou. C'est pas génial ?

Son visage prend un air un peu contrit.

- Par contre, pour les ennuis, heu....

Doux baisers, la chaleur de ses mains sur sa tête. Si seulement il n'avait pas si mal.

Je vais partir alors. Tu as deja beaucoup fait pour moi. Je ne veux pas que tu trinques pour moi.

Il se relève, chancelant.

Ca va aller, c'est pas une petite coupure qui va m'arrêter.

Il se dirige vers la porte

Yeux qui s'écarquillent.
La douce blondinette tape du pied par terre, puis se met entre le grand blessé et la porte.

- Ça va pas non ? Tu as vu ta tête ? Entre ça et le fait que tu saches pas où aller, si tu sors dans une minute tu es en taule ou mort.

Elle le repousse vers la salle de bains.

- Tu te douches. Et ensuite on voit si ton trou dans la tête nécessite de la colle. Me force pas à t'y envoyer à coups de pieds.

Elle referme la porte sur le Ressace, commence à ranger, et à préparer un sac.

Elle s'interpose. Il pourrait forcer le passage ou au moins tenter mais non devant elle ses forces l'abandonnent.
Elle le dirige vers la salle de bains.
Il se déshabille lentement, laisse ses affaires au sol.
L'eau coule sur lui, emportant le sang qui n'avait pas encore séché.

La tristesse s'engouffrait en lui à chaque respiration. Il ne voyait pas d'issue possible. Ses ennemis étaient à la fois dans la ruche et dans sa tête.

Il sortit de la douche, nouant au passage une serviette autour de sa taille. Sa coupure saignait toujours

Pendant ce temps, la jeune femme faisait le sac, sans se douter du désarroi de son...
... ami ?
... amant ?
... compagnon ?

...

... de son Balafré.

Des antiseptiques, de l'argent mais pas trop, le pull du grand malade mental pour le lui rendre. Faudra racheter des vêtements pour LB par contre, parce qu'avec sa manie de se foutre du sang partout...

La porte s'ouvre.
K-Cendre se retourne, souriante...

... et perd immédiatement le sourire, pour s'avancer en deux pas vers le Ressac.
Elle lui prend les mains, doucement.

- Qu'est ce qu'il y a mon tout beau ?

Je me suis coupé en me rasant. Je crois que j'ai besoin de mon infirmière personnelle

Malgré ces remarques légères il n'en menait pas large et tenait difficilement debout. Sa blessure et ses efforts constants pour repousser l'ordinateur de sa tête l'epuisaient.
Son ventre se rappela également à lui.

Tu sors ?

Léger sourire.

- Viens t'asseoir, je vais voir ce que je peux faire pour ton bobo.

Elle le tire vers une chaise, puis l'y assied, se penchant immédiatement sur la plaie à la tête.

- C'est pour toi, le sac, andouille. Pour emmener là où je veux que tu ailles.

Elle fait la moue : il va falloir recoller les bords de la plaie, sinon, ça va saigner encore des plombes.

- Cependant, j'avais pas vu l'heure : il faudra effectivement que tu m'attendes quelques heures : je bosse sous peu. Tu pourras rester là et... te reposer un peu ? Il y a à bouffer dans le frigo. ... Désolée, je pensais pouvoir t'extraire tout de suite mais... Faut pas que je loupe les rendez vous à l'Opéra.

Elle le soigne à gestes précis, puis s'assied sur ses genoux, faisant fi de son habillement précaire.

- Tu m'en veux ?

Les yeux mauves sont embêtes, elle se mord la lèvre de nervosité.

T'en vouloir après ce que tu as fait pour moi ? Dis tu, enfin de ce que je sais des valkyries, leur travail est plutôt intime, non ?

Il rougit, penaud.
Puis se ressaisit, poussé par sa fierté.

Enfin je comprends c'est ton travail, je n'ai rien à dire là dessus

Pris d'une envie soudaine il l'embrassa fougueusement.

Ne m'oublie pas

Elle le regarde sans comprendre une seconde, puis rougit jusqu'au front.
Elle se lève d'un bond et plante son index dans le sternum de l'homme.

- Je. Ne. Suis. Pas. Une. Pute, bordel !

Elle croise les bras et le foudroie du regard.

- Mon talent de Valkyrie, c'est de donner du plaisir par le chant. Quand je chante, les gens voient et ont l'impression de posséder ce qui leur fait le plus envie. Personne me touche. Du reste, tu sais quoi ?

Elle se penche à le toucher, les yeux étincelants de colère.

- Personne m'avait... touchée de façon intime depuis plusieurs années. Jusqu'à toi. ... Tu gâch...

Et il l'attrape pour l'embrasser.

Elle se débat, franchement fumasse.
Est-ce qu'il croit vraiment que mettre sa langue dans sa bouche va suffire à tout arranger ?
Vraiment ?

Il la maintient contre lui, lui caresse le dos, maladroitement mais avec douceur.
Lentement, la colère de la blonde fond.
Un peu.

Quand il la relâche, elle murmure :

- Et quand bien même, je ferais commerce de mon corps... Est ce que j'en serais moins moi ?

- Et quand bien même, je ferais commerce de mon corps... Est ce que j'en serais moins moi ?

Il planta son regard dans le sien

Tu en serais moins...ma K oui mais je ne suis pas un domien je dois m'adapter. Tu es libre comme une Ressac après tout. Je prefere que ton metier soit du domaine du chant je l'avoue sans honte. Non jamais je n'aurais employé le mot pute pour toi, jamais.
Tu peux partir tranquille je t'attendrais sagement. Mais ne tarde pas

Elle le regarde un moment.
Il a pas tout compris, visiblement.
Ok, c'est pas comme si elle lui avait donné sa vertu.
Mais...

Mec, va.

Elle soupire, lui pique un baiser sur le nez.

- Bon. J'y vais alors. Tu bouges pas d'ici avant que je revienne, capisce ?

Sans pudeur elle se change, robe qui tourne, blouson et grosses chaussures à fleurs.
Un signe de la main.
Elle se dirige vers son destin.

Il la regarde se changer.
Puis sortir de l'appartement.
Il reste seul avec la douleur venant de sa tête.
Seul mais avec tellement de souvenirs.
Il sourit sans savoir pourquoi.
Il s'assoit sur le canapé.

Oh K, qu'est ce que tu m'as fait ?

Il s'assoupit. Ses rêves peuplés d’ennemis cachés derrière chaque porte, chaque coin de mur. Et aussi par une forme lumineuse, lui tenant chaud et le guidant.

La nuit est tombée et la première journée d’entraînement touche à sa fin, laissant Keiko rêveuse.
Elle est d’autant plus en colère contre K.
Il est de toute évidence présent depuis un moment. Car lorsqu’elle a eu Erek … bref le bonhomme doit dormir ici depuis au moins deux jours déjà.
La sécurité de ce bâtiment laisse véritablement à désirer. Comment se fait-il qu’elle n’a pas été informée bien avant.
Deux jours !
Cet homme aurait pu avoir le temps de…ou de…
Bien sûr elle n’avait aucune idée précise de ce que cette présence avait de négatif, le simple fait que le règlement eu été enfreint la dérangeait profondément.
Elle avait toujours aimé l’ordre, l’obéissance, et elle aimait que l’on se pli à sa volonté.
Peu osait la défier autant que K-cendre.
Keiko parcourt d’un pas rapide, et nerveux les étages de la ruche, une fois devant la porte de la jeune femme elle congédie le garde qu’elle avait chargé d’en garder l’entrée.
Elle hésite un court instant. Respire profondément avec d’actionner la poignée.
Evidemment elle ne s’attendait pas à ce que la pièce soit ouverte, en son absence la jeune Valkyrie à fermer son logement, mais elle possède le sésame de toutes les portes de la ruche.
Les gâches sont équipées d’un système à reconnaissance biométrique. Même fermés à clé, il suffit que Keiko y appose son pouce pour qu’une impulsion magnétique actionne l’ouverture. Le mécanisme reconnaissant non seulement son empreinte, mais également son adn.
Imparable et inimitable.

La porte s’ouvre, elle n’a préparé aucun discours. Elle n’a que sa colère en guise d’arme.
Elle referme doucement derrière elle, et glisse sur le sol plus qu’elle ne se déplace, des années d’entrainement à la discrétion la plus parfaite.
Elle s’assoit dans un coin sur un fauteuil de velours rouge, elle observe.
L’homme qui ronfle bruyamment, enroulé, enchevêtré dans un plaid. Elle le trouve ridicule. En plus il a taché de sang canapé sur lequel il est vautré. Elle plisse le front, ce front qui habite toute sorte de pensées toutes plus violentes les unes que les autres.

Keiko n’est pas une mauvaise personne, mais la place qu’elle a acquise après tant d’années de sacrifice est chère à son cœur. Et elle estime avoir le droit au respect.
Chaque Valkyrie peut rester attachée au service exclusif de la ruche ou se trouver un protecteur. Un DANNA… qui payera à prix d’or le droit au service quasi exclusif de la Valkyrie. C’est ainsi qu’Erek s’est offert la présence de K-cendre. Mais malgré cela K reste attachée aux règles de la ruche, même si elle l’oublie un peu trop souvent.

Attendre le retour de cette petite peste, et le réveil de cet homme. Ainsi caché dans l’ombre. Lequel des deux aura la surprise de sa présence ? Peut-être les deux à la fois ?

Dans la pénombre, le passé revient en vague.
Elle revoit la jeune fille blonde, illuminer de sa présence la sélection. Par son chant, ses mouvements souple ; cette capacité à faire voler en éclat la réalité, ne laissant plus place qu’à la douceur, le plaisir le plus pur.
Elle avait été subjuguée par la capacité de K-Cendre, et subjuguée par K-Cendre tout court.
Sa finesse, sa beauté.
Ce qui lui laisse un goût amer encore. Un sentiment de trahison plus fort. La proximité qu’elles avaient eu, un terrain sur lequel Keiko ne laissait plus personne s’engager et pour cause.
D’ailleurs elles ne s’adressaient plus la parole depuis des mois, quand un message était à faire, s’est à EREK qu’elle le laissait, elle ne supportait plus ne serait-ce que d’entendre sa voix suave.

Mais aujourd’hui s’en était trop.
Elle se moquait ouvertement d’elle et de ses exigences, et EREK ne relayait sans doute pas. Espérant probablement pouvoir récupérer la Valkyrie sans rien débourser de plus , si jamais elle se faisait expulser du saint des saint.

Et bien il pouvait toujours rêver !

Les yeux fermés Keiko attend le moment de bondir.

Il avait dormi. Combien de temps ? 1h ? 2h? Une journée ?

Un bruit le reveilla. Une présence dans l'appartement. K ? Après tout il n'avait pas entendu qu'on avait forcé la porte.
Il ouvrit les yeux et vit une forme dans le fauteuil tout proche.
Ce n’était pas l'odeur de K, il se dégageait de le forme une autorité naturelle en même temps qu'une sorte de sévérité.

Il attendit quelques secondes, avançant sa main sous l'oreiller à la recherche de son couteau.

Vous êtes une amie de K ?

Une amie? Intéressant comme terme. Elle ne savait pas vraiment si ce n'était pas une chimère, un concept inventé par les manipulateurs qui fourmillaient dans toutes les strates de la société.

" je suis la propriétaire du lieu dans lequel vous avez dormi pendant deux jours sans y être autorisé.... "

La voix de Keiko est profonde, grave, mais quelque chose de sec comme le sifflement d'une cravache.
Elle tend le bras pour allumer le petit abajour à côté d'elle, et parait dans la lumière.
Elle décroise les jambes et se penche en avant pour mieux voir l'intrus.

" Pensez-vous vous trouver dans un hôtel? Les visites ne sont pas autorisées dans cette partie du bâtiment. Mais les êtres de votre .... Espèce ne savent rien des règles n'est-ce pas! Je ne peux donc pas vous le reprocher. Du reste à présent vous en êtes informé, nous attendons K-Cendre "

Le visage de l'homme l'impressionne immédiatement provoquant une vague de chaleur corporelle, il n'a pas la beauté des sélections génétiques, mais quelque chose de troublant, d'inquiétant. Quelque chose d'indéfinissable dans le regard qui la titille un peu.
Elle se raidie face à la réaction de sa chair, et prend un air revêche, auto-défense enclenchée.

Un hotel ? Non je me pensais chez K tout simplement. Elle m'a invité chez elle et je ne vois pas de quel droit vous pensez m'en chasser.
Quand à ceux de mon espèce, en général ils ne se laissent pas impressionner par une femme en... robe de chambre

Il se leva, doucement mais avec assurance. Sa tête etait encore un peu lourde mais il tacha de ne rien en laisser paraitre.

Et ne proférez aucune menace à l'encontre de K en ma présence. Je pourrais avoir une réaction....SAUVAGE !!!

Il bondit en avant en prononçant ce dernier mot, pour effrayer cette maitresse femme.

Il bondit et gesticule, elle le toise... enfin elle le ferait si elle n'était pas assise, alors elle se contente de hausser un sourcil.
Perturbée? Pas le moins du monde en apparence . Et puis il lui suffit de pousser un cri pour que les gardiens s'engouffrent dans la pièce, réduisant à l'impuissance ce gorille en rut.
Mais elle se sent diminuée du fait de sa position assise, elle n'aime pas particulièrement être en position de faiblesse, alors elle se redresse lentement, laissant les pans de son kimono se replacer sur sa silouhette généreuse.
Elle le regarde droit dans les yeux, et pour cela elle n'a besoin que de lever un peu son menton.
Il ne fait même pas une tête de plus qu'elle, perchée comme elle est sur ses hauts talons, elle fait presque la même taille.
Elle pause d'autorité une main sur la poitrine de l'homme.

" je ne menace personne, je veux juste mettre des choses au point. Pour la sécurité des résidents des règles ont été édictées, et je veille sur toutes les personnes ici. vous montrer agressif ne fait que me conforter dans ma position"
La voix de Keiko est douce, sans aucune trace de la colère sourde qui frappe derrière ses paupières en une migraine lancinante.

Si j'avais été agressif vous n'auriez plus si fière allure. Je me suis comporté comme vous vous y attendiez: en sauvage. Les Ressacs ne sont pas si différents de vous. Nous ne sommes pas esclaves d'une puce c'est tout. Je prefère que K m'expose sa version des faits avant de vous croire sur parole.
Maintenant, excusez moi mais je dois nettoyer ma plaie.

Il alla dans la cuisine, mouilla un linge et tamponna sa tête pour enlever le sang séché. Puis il rinca ses cheveux et tacha de les sécher du même linge.

Je n'ai commis aucune faute.

Il avait sorti cette phrase sans se retourner, ne sachant pour quelle raison

Il lui tourne le dos... Et ça c'est difficilement suportable pour Keiko.
Il se fiche complétement de ce qu'elle raconte, mais en effet il ne sait pas qui elle est. Logique.
Elle pourrait lui en faire la démonstration, prononcer le mot d'alerte et emplir cette piéce de gardiens.
Mais elle ne le fait pas.
Elle essaie de retenir sa colère pas la peau du c...ou.
Mais elle retombe, insensiblement.
Faire revenir en mémoire les instants d'amertume ne l'aide pas.
Au contraire elle est pleine d'une excitation larvée, elle sait qu'elle va revoir K...
A cette idée son coeur s'emballe un peu.
Peut être devrait elle continuer à chercher l'affrontement, mais elle reste sans réaction.
Elle le regarde faire.
Et puis au final elle se dit qu'elle a une manière moins coercitive de lui montrer son pouvoir.

Elle prononce le nom de Jéjé et la voix s'élève dans la chambre

" oui madame? "

" Notre invité a besoin de soin, et d'une bonne douche, faites moi venir trois servantes, avec tout le nécessaire et des vêtements frais.... taille moyenne. Et puis de quoi manger aussi tant que vous y êtes. "

" bien madame"

On aura tout vu... prendre soin d'un Ressac.

Il se retourna vivement

Je n'ai besoin de personne, je ne suis pas un domien. Rangez vos machines et vos esclaves

Il s'approcha de Keiko et la toisa.

Ne faites jamais faire à quelqu'un ce que vous ne pouvez faire vous même. A moins que je ne vous fasse effectivement peur.

Prends ca dans tes dents

Il se rassit dans le canapé, un peu las.

Vous avez peut etre la frousse de tacher votre...tenue. Quel drame cela serait

Son couteau sous l'oreiller tout proche le rassurait. Elle devait avoir des gardes mais en un instant il serait sur elle.

Elle hausse un sourcil. Il refuse les soins, la nourriture sous le prétexte qu'elle a demandé à des servantes de le faire.
Mais ce ne sont pas des esclaves.

" Vous savez ce qui fait la différences entre un esclave et un serviteur ici? Le salaire!
Prendre soin des autres ici est notre plaisir. Mais chacun a un rôle bien précis. Le mien n'est pas celui là. Vous refusez mon aide soit. Nul besoin de m'insulter. Domien ou pas. Et la nourriture je la renvoie également? Vous avez fait voeux de vie mortifère? En somme pas de puce mais pas de plaisir quand même? "

La porte s'ouvre sur trois jeunes femmes souriantes, elles rigolent entre elles. Keiko leur fait signe de s'arrêter. Attendant la réponse du Ressac.
Les jeunes femmes le regardent , intérogative, les bras chargés de serviettes moelleuses , de vetements, et un petit chariot couvert de fruit, boissons et autres douceurs devant elles.

De jeunes filles arrivent à la porte. Joyeuses, bien faites et chargées de victuailles.

Le corps a ses besoins

Puisqu'elles sont là, qu'elles entrent. Elles seront surement de bonne compagnie, elles. Moins aigries, moins sèches de l'intérieur.

Il se tourna vers Keiko.

Et donc vous tolérez un Ressac en ces lieux

Il sourit de toutes ses dents et étendit ses bras pour toucher l'oreiller

Je ne vois pas d'infirmière parmi ces charmantes jeunes filles. Le role vous revient il ?

Tu joues avec le feu, idiot

~Cette rebéllion ressemble beaucoup à une auto défense qu'elle a connu par le passé.
Et qu'elle doit bien avouer avoir encore un peu .
Malheureusement ....

" profitez de ce que nous vous offrons en attendant le retour de K-cendre. Vous avez raison sur un point vous n'êtes pas responsable de votre présence ici. Je ne peux vous la reprocher. Et je n'ai jamais laissé personne mourir de faim dans mes murs. Une fois dehors ma fois c'est autre chose"
Les jeunes femmes entourent l'homme et s'affairent en pouffant... déshabillage, frottage, massage, habillage. Puis elles disparaissent discrètement aussi vite qu'elles sont venus. Les yeux brillants.

Keiko a un sourire attendri. Ce sont vraiment ses enfants. Elles les adorent plus que tout. Et ceux qui pensent le contraire sont ignorés.

Une fois cela fait, Elle prend en main un petit pot de crème noire, et en met sur le bout de ses doigts, petit remède miracle. Elle s'approche doucement de son invité, car puisqu'elle l'autorise à rester il devient le sien.
Et étale la préparation doucement sur la plaie.

" Surtout ne bougez pas. Cela va aider à la cicatrisation"