Alors, c'est à ça que ça ressemble un Manoir de riche de l'intérieur ? Humpf ..
Il s'avança de manière prudente, faisant attention au monde qui était autour de lui, regardant à gauche et à droite toutes ces personnes gesticulés comme des cadavres - ce qui techniquement, ils étaient pour la plupart soit dit en passant !
Alors, entre les folles tordus, ceux qui viennent de sortir de terre, les représentants en farce et attrape en tout genre, c'est plus une réception, c'est carrément un zoo. Respire, inspire, respire, inspire .. il en avait presque oublié son pote qui était sous son bras, Punky qu'il s'appelle ou un truc dans le genre.

>> Sors de ta boîte, faut que tu mettes un peu d'ambiance, ça sent l'enterrement ici.

Il le posa rapidement sur la table et fit quelques pas en arrière, pour pas se le prendre dans la figure. Il regarda de nouveau autour de lui, se demandant une fois pour toute, pourquoi il avait décidé de venir se montrer ici. Pour essayer d'oublier, il va se prendre un verre et il le fait .. au petit bonheur la chance. Une couleur bien foncé, bien dégueulasse, qui fasse aussi pas envie si possible. Il regarda les verres quelques instants et pris celui qui était d'un rouge sang, mais vraiment rouge rouge rouge de chez rouge.

>> Sans bras ça va être dur de boire, tu veux que j'te demande une paille ?

Dit-il, en se foutant royalement de Punky.

Elle écoute attentivement Il raconter son histoire, elle ne sait pas vraiment quoi répondre. Lui dire qu'elle est désolée? Il s'en moque probablement, la compassion des autres ça va un temps et puis ça lasse, ça blase. Elle pourrait lui raconter ses propres malheurs familiaux, mais ça ferait égocentrique et il y des sujets plus agréables.

Heureusement, Flavor la sort de ce pétrin en donnant son nom à son tour, et en se recollant le bras d'une manière fort originale. Elle a un petit rire amusé et s'apprête à questionner le petit homme sur sa nature, mais un bruit l'en empêche: Le cadavre ambulant a giflé une invitée.

Elle n'a jamais aimé la violence, alors elle s'est instinctivement rapprochée de Il, pour pouvoir sentir sa présence.

Une bagarre. Vous croyez que nous devrions intervenir?

Elle a agrippé sa robe à cause du stress, elle n'aime vraiment pas cette situation. Elle n'est pas impliquée et devrait rester à l'écart au vu de son statu de demoiselle, mais cela veut il dire qu'elle doit laisser un homme gifler une femme?
Elle regarde Il et Flavor tour à tour, on peut lire son malaise dans son regard.

La comtesse qui se prend une gifle. Les gens ne savent vraiment pas se tenir. Je bois une autre gorgée de mon breuvage, puis le pose sur le bord d'une table et relève la tête pour venir au secours de Madame Isis. Mais un autre invité m'a devancé. Je me replace donc à coté de La Néo-Geisha en gardant un œil sur le Chapelier. Si il se prend a une autre des Dames de cette salle, je ne pourrais pas laisser passer. Je me retourne vers la Néo-Geisha et lui dit:

"Les bonnes mgmlnières nbfn s'gmlpprend pgmls pgmlrtout. C'est vraiment dommgmlgbfn, surtout quand on est invité pgmlr Monsibfnur lbfn Comtbfn, on dbfnvrait sgmlvoir sbfn tbfnnir en société."

Je parle, mais au fur et a mesure que mes mots sorte de ma bouche, je prend conscience de la grosseur anormale de ma langue. Grosseur qui fait que j'ai des difficultés a dire des lettres. Je jeta un regard mi -inquiet, mi-surpris à ma cavalière.

"Jbfn crois qubfn j'ai un problèmbfn."

Je dois gardé mon sang froid. Réfléchir au pourquoi du comment. Je n'ai rien manger avant de partir. La seule chose que j'ai pris et la boisson en arrivant ici. Je jette un regard a mon verre. Puis je me retourne vers ma cavalière.

"Il y gmlvait quelqubfn chosbfn dans mgml boisson. Jbfn pensbfn qu'il faut lbfn dirbfn aux autrbfns."

Tout ces gens qui s'agitent dans la même pièce, ce n'est vraiment pas sa tasse de thé.
Il se serait bien passé de ce genre de fête.
S'il est là, c'est pour une bonne raison et il la cherche des yeux.

Mais tout ce qu'il voit c'est un clown glauque, une gamine avec des couettes, un... truc moche, une Medusa qui braille, une paire d'ado déguisés mais on sait pas en quoi, un mec qui cause à une boite, une espèce d'épouvantail (il parle ou il grince, celui-là ? ), des cocktails aux couleurs étonnantes...

...à partir de là, l'elfe arrête de compter les invités (de toute façon ils sont approximativement... beaucoup), se dirige vers la table et prend un verre en main, toute son attention portée sur le contenu d'une couleur amusante. Une espèce de liquide bleu avec des reflets turquoises et des petites bulles qui montent en continue pour aller pétiller à la surface. Et il reste là, scotché comme un attardé devant la télé.
Un peu monotone comme programme, mais ça n'a pas l'air de le déranger.
Peut-être qu'il ira dire bonjours aux autres invités... plus tard. De toute façon, ils ne vont pas s'envoler... hélas

*Kaspard le dépose et lui demande de sortir, ce qu'il fait. Pas qu'il aie envie d'obéir, mais c'est pas en restant dans sa boite qu'il va profiter de la soirée. Une fois dehors il regarde un peu autour de lui, il semble y avoir de l'animation.

Entre le vieux raide qui gifle les femmes, l'emo qui voit la vie en rose et le coincé qui ne sait plus parler correctement, il y a de quoi faire. Et Kaspard voulait que Punky mette de l'ambiance?*

Ben oui qu'il faut une paille! Comment tu crois que je vais boire avec ce masque? Mais j'en ai dans ma boîte. Par contre j'ai des bras, eh oh! Ca c'est pas du papier cul hein!

*Il agite un des deux triangles de tissu qui sont sur le côté de la marionnette. Ensuite il rentre quelques secondes dans sa boîte pour en ressortir avec une longue paille.*

C'est parti ! Je ne t'attends pas hein !

*Pouf, il enfonce sa paille dans un premier verre dont le liquide est bleu.*

Hihihiiiii, ça fait des buuuuulles!

*Et puis pouf, il fonce sur un deuxième verre et puis un troisième, respectivement vert et mauve. Le premier est un peu acide mais pas mauvais, alors que le dernier n'est franchement pas au goût de la marionnette. C'est peut être le mélange des trois qui est désagréable.*

Mouahahahahaaahaaaaaaaaaaa! J'adore les fêtes, pas toi?

Mais... Pourquoi il me regarde comme ça lui... Ses yeux papillonnes partout dans la pièce comme s'il regardait quelque chose qui se déplace... Pourquoi est ce que d'un seul coup il me fixe comme ça... En s'avançant doucement... C'est comme si je vivais la scène au ralentit en fait... Le voir se rapprocher pas après pas, voir sa main se lever lentement et faire un quart de cercle dans les airs jusqu'à ma joue... Mais aux vues du choc... Le mouvement ne devait pas être si lent que ça en fait... J'entend un craquement sourd... Et même si je ne comprend pas tout de suite d'où il vient, la douleur me signale tout de suite qu'il provenait de ma machoire... Pourvu q'elle soit pas cassée mais en attendant j'ai aussi mal que si je vais de me faire arracher les dents de sagesse sans anesthésie. Et n'empêche ça fait SU-PER MAL !

Je colle ma main fraiche sur ma joue et dévisage le monstre, le dément, le... le... le MALOTRU qui a osé sans raisons lever la main sur moi de la sorte ! Mais la douleur est trop intense pour que je puisse ne serait-ce qu'imaginer articuler des mots à son encontre.

Par chance un gentleman, un vrai comme je doutais d'en voir ce soir vient se placer entre cette chose et moi pour me défendre. Je n'ai qu'un seul réflexe alors, c'est de me placer derrière lui, de me cacher dans son dos en plaçant ma main libre sur le haut de son bras, un remerciement silencieux, du fait de mon incapacité à m'exprimer en l'état.

Le pire c'est que je sents déjà ma joue gonfler sous ma main... Il me faudrait de la glace...

Non, non, non ça va pas du tout la, une soirée qui promettait d'être si intérressante et qui se transforme en cauchemard avant même qu'il aie entamé le deuxième verre ça craint.
Bon, que le Chapelier tienne pas l'alcool et décide de s'en prendre a la Duchesse ça faisait encore parties des choses amusantes, un peu d'animation ça nuis jamais a une bonne ambiance. Evidement, en tant que mâle dans toute sa splendeur il avait fallut qu'il intervienne, surement une histoire de phéromones encore. Quoi qu'a la réfléxion c'est pas sur qu'un truc aussi désséché que le Chapelier puisse émètre autre chose que des particules de poussière fossilisée.
Et c'est la que ça devient n'importe quoi, la Duchesse qui se réfugie derrière lui comme si il avait prévu de la protéger, mais non, juré! Il voulait juste rigoler un peu avec un mec complètement fait. Ça aurait pu aller encore si elle avait pas eu le reflexe de poser sa main sur son bras, alors la evidement il manquait plus que Babette ... et il suffit de penser a elle pour qu'elle apparaisse. Et evidement elle se met a hurler. Pourquoi faut-il toujours que les femmes hurlent?
-Babette, j't'en prie, arrête de crier ma beauté, c'est pas du tout ce que tu ...
Qu'il dit avant qu'elle se lance dans son long monologue sur ... putain ça graaatteuh!
Les mains dans les poches, les mains dans les poches et plante toi les ongles dans les cuisses ça va passer, pas vrai que ça va passer? Ah et hoche la tête, voila, oui ma beauté tout ce que tu veux, moi aussi je t'aime, mais je crois que j'ai un fait un trou dans ma poche de pantalon la.
Elle parle, elle parle, elle parle et lui il entend "gratte-toi, allez gratte-toi, gratte-toi j'te dit"
Ok.
Et n'y tenant plus il attrape a pleine main l'entrejambe de son pantalon et tout ce qu'il y a dedans avec un petit soupir de soulagement.
-Tu disais quoi ma poupée?

Comment? C'est lui la victime, et c'est lui qui se fait crié dessus? Honteux, proprement honteux! Et très blessant! Ces gens, d'aussi basse condition qu'ils soient, devraient au moins se soucier de lui, de son malheur, et l'aider à attraper les mécréants qui se jouaient de lui!

Il suffit! Ne faites pas votre victime alors que c'est moi qui souffre, c'est inconvenant! Si ce n'est pas vous qui me tournez en ridicule, vous devriez avoir remarqué qui étaient les responsables non?

Sur ces mots, il se retourne, décidé à trouver les moqueurs. Et là, ô miracle, il réalise enfin qu'il n'est pas le seul à avoir des problèmes ici bas.

La néo-geisha semble terriblement gênée face à son courtisant (bien fait!), un homme avec une mèche blanche, surement un jaloux de sa propre chevelure, se faisait copieusement insulter par une furie, pendant qu'il se grattait de façon outrageuse son entrejambe, ça crie de partout, les gens sont hystériques... Étonnant qu'avec un tel boucan, il arrive encore à entendre les rumeurs moqueuses et les petits rires autour de lui... Surtout que personne ne semble particulièrement occupé à rire ou à médire de lui...

Enfin, la lumière, enfin pardon, les ténèbres bienfaitrices, s'affaissent sur son cerveau torturé et égocentrique, lui offrant une magnifique révélation : personne ne pouvait se moquer de lui. Personne ne se moquait de lui.

Cette révélation, au lieu de le soulager, l'angoissa. Il est bien plus facile de se plaindre et de cracher sur des gens qui existent, que sur un délire personnel...

Vite, il faut qu'il se reprenne. Sinon on va le prendre pour un déséquilibré et le rejeter.

Toujours très mal à l'aise, car qu'il le veuille ou non, il entendait encore ces murmures et ces rires diffus, il tenta maladroitement de rectifier le tir.

Oh, je suis confus, il semblerait que je me sois mépris sur l'origine de ces bruits. La grandeur de la salle doit déformer les cris de ces rustres surement... Que puis-je faire pour réparer cette maladresse?

S'écraser de la sorte n'était pas dans ses habitudes, mais cette fille lui serait surement utile à l'avenir, pour distinguer le réel des hallucinations. A condition qu'elle n'en souffre pas elle même...

Notons tout de même qu'il a fait un effort considérable. Certes, il n'a pas bougé le petit doigt pour aller aider, voir juste s'intéresser, à la situation des autres, mais bon, il ne faut pas trop lui en demander...

Pendant ce temps, la scène baigne toujours dans une jolie couleur rose. Riku parviendra t'il à faire abstraction de ces gènes très longtemps, ou va t'il sombrer dans la folie....

"Mgml chèrbfn, jbfn suis confus. gmlsseyez vous un moment lbfn temps qubfn cbfnlbml pgmlssbfn, jbfn vous aurez bien donner un peu d'eau, mais comprbfnnez qubfn jbfn nbfn préfèrbfn pgmls prendrbfn lbfn risqubfn."

Elle n'a pas l'air bien, et je déteste me sentir désemparé surtout quand il s'agit d'aidé une dame. Je dois réfléchir à ce que je dois faire. Toutes les personnes qui ont bu ont des effets étranges, donc j'avais raison, c'est la boisson. Je jette un coup d'œil au buffet et voit des personnes qui regarde les verres. Je ne peux laisser les choses comme ça.

"Jbfn suis ngmlvré dbfn vous gmlbandonnez dbfn lgml sortbfn, mais jbfn rbfnviens très vitbfn. Jbfn pensbfn qu'il faut essayer d'arrêté lgml propgmlggmltion dbfn cettbfn folibfn."

Je me dirige d'un pas vif vers le buffet, me place entre les personnes présentes devant et tendant mes bras et ma canne pour faire barrage, je dis d’une voix forte et malgré moi difficilement compréhensible :

"Il nbfn faut plus rien boirbfn. Les verrbfns sont empoisonnés c'est pour cbfnlgml qu'il sbfn pgmlssbfn des chosbfns étrangbfns"

Si j'arrive a évité qu'il se passe d'autre choses étranges avec les personnes qui n'ont pas encore bu, ce serais bien. Ils peuvent être utiles pour que les empoisonnés ne devienne pas fou. Je fixe la personne devant moi, (Miss E) et lui parle doucement pour qu'elle réussisse à me comprendre.

"Il nbfn faut pgmls boirbfn. Ditbfns lbfn aux autrbfns, essayez dbfn leur expliquer cbfn qui sbfn pgmlssbfn, s'il vous plait!"

Trop c'est trop ! Non seulement je me fais démonter la mâchoire par un rustre décrépi mais il faut en plus il faut que je me fasse insulter, oui c'est bien le mot insulter par une roturière, une fille de joie, une gourgandine parce que son compagnon a eu la gentillesse de me sauver la vie.

Non vraiment trop c'est trop ! Je n'aurais pas si mal à la mâchoire je lui ferais entendre moi à cette péquenaude ma façon de penser !

Qu'elle le garde son chevalier servant, elle ne sait même pas la perle qu'elle a trouvé, en tous cas en comparaison aux autres qui n'ont pas lévé le petit doigt pour me défendre. Et que dieu le garde lui et lui offre assez de patience pour supporter une telle furie !

Mais au lieu de cela je garde la tête haute, incapable de prononcer un son tant la douleur est grande, la main toujours posée sur ma mâchoire qui gonfle encore et toujours au point que j'ai maintenant une bosse de la taille d'un oeuf sous la main.

On m'apprendra à répondre à l'invitation d'un inconnu aussi Comte soit-il !

Rester à cette soirée serait faire bien trop d'honneur à toutes ses personnes ! Autant partir la tête haute tant que je suis encore debout. Qui sait quel autre rustre va m'agresser maintenant...

...

Et c'est alors que je me dirige vers la sortie la tête haute que je l'aperçois. Il est là, il est vraiment là, sous mes yeux. Nous ne serions pas en public que je crois que je m'effondrerai en larme dans ses bras, mais je me contiens et m'approche juste de lui aussi calme que possible après mes quelques péripéties.

pfff ! Ils font trop de bruit. On ne s'entend même plus rêvasser.

Il lève enfin les yeux de son verre, jetant un œil méprisant aux gens présents dans la salle.
Ça s'agite encore et toujours plus.
Lómion est las. Il cherche une issus, la sortie ou peut-être une porte vers une autre pièce plus calme.

Quand il se retourne, il reste figé, mais pas comme devant le verre de machin-chose bleu. La bouche ouverte et l'œil ému, grand ouvert avide de ce qu'il voit, cette peau blanche, sa douceur qui lui a tant manqué, son élégance, sa splendide pair de... ses beaux yeux ! oui elle a de très beaux yeux.

-Isis

Lâche-t-il enfin dans un sourire. Comment ne pas sourire en prononçant ce joli nom ? Essayez, dites son nom, vous verrez qu'on ne peut pas faire autrement.
Mais le visage de la belle semble changé. Elle a une joue de hamster.

-Mais... ton visage... Qu'est-ce que...

Du bout des doigts, il effleure l'autre joue, l'air profondément attristé par cette asymétrie.

-Qui a fait ça ?!

Le ton est sec, regard fumant vers les invités. Attention, ça va barder.

Plus que jamais, ça sentait l'eau de boudin, ou la vieille odeur de la soirée qui va finir en pugilat.
Encore une fois, il aurait mieux fait de s'écouter plus longtemps et de ne pas foutre les pieds ici, soirée de bizarrerie diverses et variés, aussi débiles les unes que les autres. Il ose même plus les regarder tellement ils font tous pitié à ces yeux. Même des gosses de maternelles serait capable de mieux se comporter et pourtant .. sans doute qu'il en demande trop à ce troupeau d'incapable, de débiles mentaux. Y a que Punky qui semble encore un peu normal, mais un peu seulement. Il vide son verre d'une traite, pour essayer d'oublier tout ce qu'il a vu et entendu et prends un second verre et fait la même chose. Obligé de noyer sa tristesse dans l'alcool, bah mon cochon ..

>> Nan y a qu'à voir autour de toi .. MOI JE DIS JUSTE QUE CERTAINS SONT BON A ETRE ENTERRE VIVANT. Mais tu sais je dis ça, je ne dis rien hein. Il faut de toute pour faire un monde, MEME DES CRETINS DE TOUT POIL.

Et merde, voilà qu'il commence à perdre patience, c'est vraiment pas bon. Il prend un autre verre, pour essayer de noyer ses paroles.

>> Heureusement que t'es encore normal.