Une nouvelle série d'explosions,
là je vous jure que c'était pas moi !

La ville en flamme,
le feu furieux dévorant toutes parcelles de matière,
Quel fut le fou qui enflamma la cité ?,
De qui donc est partie l'étincelle ?,
Qui embrasa donc le grand incendie ?

Mais déjà le feu m'entourait, je sentais sa chaleur me lécher la peau,
elle même brûlait, se rétractait, hurlait, se détachait, partait en lambeaux, mes yeux fondaient,
mes cheveux s'embrasaient, et tout mon corps, immobile pour cause de cette blessure frontale,
sentait sa fin venir.


Quelle était là cette magie ? Moi qui quelque seconde plus tôt me tordait de douleur
me voilà sur un sol de marbre blanc, surmonté de colonnes d'ivoires
Le feu éteint, ma douleur évanouie, était-ce la fin de ma pénitence ?

J'ouvrais les yeux, où étais-je donc ? On dirait une sorte de hall,
un hôtel ?
J'en jugeais par tout l'attirail propre à ce genre d'endroit,
réceptionniste, garçon à tout faire, valises, bourgeois, ....
En plus, ça sentait le fric !
Mais, mais ! Mes attributs n'était plus là ? Plus aucune arme,
ni pistolet, ni grenade, ni couteau, ni tourne vis, trombone ou crayon !
C'est à peine s'il me restait mes cigarettes et mes habits.

En outre, j'avais une image qui ne cessait de nécroser mon esprit,
cette femme, qui pouvait-elle être ?
Je n'en savais rien, mais peut être le réceptionniste pouvait m'aider.

"- Bonjour monsieur, en ma qualité de colonel NOD j'exige qu'on me donne immédiatem-

-Votre nom Madame.

-Pardon ?

-Votre nom

-Sophia Balthazar.

-Voilà votre clé, chambre 209.

-Pardon ?

-Votre clé, chambre 209, allez zou, je n'ai pas que ça à faire moi !

Mais pour qui il se prend lui ? Si je me retenais pas ...
Néanmoins, chose étrange, cette clé de chambre, un piège ? un bonté du ciel ? une erreur ?
C'est la première fois que je pose les pieds ici moi,
ou même que je parle à quelqu'un de cet hôtel,
Comment savoir ce qui se passait ?
Tant de choses étranges étaient apparues aujourd'hui ...
Autant y aller ...

AU début il pensa aux artificiers ayant fait une erreur car La lumière flamboyante au dessus de chinatown lui faisait penser à une pétarade foiré, mais très vite il se rendit compte que c'était son raisonnement qu'était foireux
*...totalement foireux même*
En une seconde un souffle de chaleur déferla sur lui et il se protégea les yeux.Quand il les découvrit, L'esplanade était en feu, cendrant le ciel de son gazon séché. Les flammes léchait ses chaussures, couvrait les alentours. Il était perdu.
*Ah ! à moins que ? le lac ! peut être qu'il est encore temps...*
Non. Les flammes l'enveloppent et l'assaillent d'une morsure qui le pétrifie. Il sent sa peau qui se serre la douleur est atroce, harcelante. Il s'arque vers le regard vers cieux. Dans sa tête Il Hurle comme un damnée. Mais il hurle en silence, il n'y plus d'air autour de lui pour propager le son, et maintenant sa vision s'embrase pour ne devenir blancheur.
Deux yeux de Jades, énigmatiques, magnifiques, ils l'ont transpercé en un éclair. Une femme, encapuchonnée de rouge, lui apparait furtivement, dans une image, un choc qui se répercute dans sa tête.
La blancheur s'atténue, et il se rend compte qu'il n'a plus mal, qu'il est sain et sauf, intact, habillé. Il est agenouillé, épaules abattues, devant une fontaine en pierre. Le dallage est marbré, un marbre d'excellente qualité. Ils y a des gens. Bien habillés, qui vivent sereinement, comme si tout allait bien.
Il ne dit rien, et ne pense pas dans un premier temps, il se lève et fait un tour sur lui même observant médusé. Il est désormais dans un Hôtel, un Hôtel luxueux. Il est sous le choc. Un bug de l'implant ? Serait il encore dans son lit douillet ?

Il lui faut dix bonnes minutes pour acquérir suffisamment de preuve de tangibilité pour ce convaincre qu'il était possible que tout ceci ait une explication associé au monde réel. Même si franchement là, il se croyait dans un roman de Jewis Caroll.

-Bonjour Monsieur.
-Bonjour. Vous êtes Mr SAEMON n'est ce pas ? Mr Feyris SAEMON ?
-En effetil arque un sourcil...
-Nous avons une chambre pour vous. N°208, voilà la clé, l'escalier est par là, si vous avez besoin d'aide.
-En fait j'ai une ou deux questions...
-pour les détails pratique vous pouvez voir avec le groom service de l'étage ils sont très compétent et...
-euh non non ! Je voudrais savoir qui a payé ma chambre
-Je ne sais pas monsieur, vous peut être ?
-Je... moi ? Arrêtons les blagues voulez vous ?
-écoutez Mr je sais que vous avez une chambre, que je vous ait donné la clef, et qu'il me reste énormément de travail, alors si vous permettez, j'aimerais poursuivre ce à quoi je suis payé.

Étrange, tout ceci est étrange. Ne sachant pas quoi faire d'autre, il décida d'aller voir ce qu'on avait prévu pour lui.

Je n'ai pas du imiter suffisamment le mort parce que j'ai senti quelqu'un m'attraper. Pas voulu ouvrir les yeux... Et puis après, ya eu l'odeur qui montait... La main qui ne me tenait plus... Le sol dur à nouveau. Finalement, j'ai regardé autours de moi, j'ai vu la fumée, qui commençait à me piquer les yeux, à prendre possession de l'air autours de moi. J'ai vu les flammes.
Mes yeux pleins de larmes à cause de la fumée se sont écarquillés. Devais-je réellement croire ce qu'il se passait dans cette rue ?

Peut-être que je m'étais faite attrapée par des NOD, qui m'avaient emmené dans leur centre pour faire des recherches sur moi et mon esprit...

Mais, même si ce n'est que dans mon esprit, je ne peux m'empêcher de me rouler en boule, protégeant du mieux que je peux mon visage. J'ai envie de hurler, d'appeler au secours, mais je ne sais pas qui appeler, je ne sais qui pourrait venir nous aider. Et puis je ne retiens plus mon cri quand le feu commence à lécher un bout de ma robe, effleurant ma peau... Je relève brusquement la tête, je veux partir, loin d'ici, loin de cette douleur qui me prend. Mon ventre et ma gorge sont si serrés par la peur que j'en ai mal. Ma bouche est ouverte sur mon cri de douleur. A travers les larmes de mes yeux piqués par la fumée, je la vois. Un sursaut, et puis plus rien. Ou du moins, plus de flammes, plus de femme, de fumée... Rien. Juste mon cri, de peur, de douleur, qui résonne avant de s'éteindre.
Je regarde devant moi sans rien voir, je ne comprends pas, mes yeux pleurent toujours à cause de la fumée qui a maintenant disparue... Ma bouche est grande ouverte, mais je ne cri plus. Mes mains se posent sur mon ventre qui se tord de peur. Je halète.
Je ne comprends plus rien.
Petit à petit, je commence à voir l'endroit où j'ai atterri, sans avoir pourtant bougé... Mes larmes coulent encore. Mes jambes me font mal. Mes mains, ma joue... Je regarde mes mains, qui sont toutes éraflées mais aussi noires. Si j'avais rêvé, je n'aurais rien de tout ça...

Je secoue la tête, éperdue. Que se passe-t-il ? Que m'arrive-t-il ?
Je me redresse en grimaçant. M'approche des gens, qui grimacent à leur tour, mais de dégout. Alors je recule, et, tanguant, me dirige je ne sais où. Je repère des gens qui détonnent tout autant que moi ici, les vois parler à quelqu'un, m'approche, mais pas trop. J'observe.
L'homme derrière un sorte de comptoir me regarde aussi, puis me fait signe d'avancer. Regardant par dessus mon épaule pour voir à qui il s'adresse, je me rends compte que beaucoup de gens me regardent, étonnés, voir même horrifiés. Il y en a même un là qui me regarde avec dégout...
Alors je m'avance. Il me tend une clé, que je prends, et je m'en vais, chercher quelle porte s'ouvre avec ça...

Mais c'est quoi encore ce bordel...

Ca, c'est ma réaction après avoir plus ou moins réalisé ce qui se passait. Sans parler de comprendre, ça j'ai décidé de plus essayer, j'en ai marre. Y a à peine une minute j'étais dans la rue, par terre, à me rouler en boule pour essayer d'éviter les flammes venues de nul part. Ou en tout cas de pas les voir en face quand elles m'auraient englouti, parce qu'on peut bien se mettre comme on veut je crois pas que ce soit vraiment efficace dans ces moments là.

Après, le trou noir. Forcément, j'ai fermé les yeux. Ne restait plus que l'odeur de chair brûlée, de fringue qui part en fumée, et encore de chair brûlée derrière. Le charnier façon mille-feuilles, mais pas le genre qu'on sert dans un cinq étoiles. Encore que j'en sais foutre rien de ce qu'ils donnent à bouffer dans ces endroits là, j'y ai jamais foutu les pieds... jusqu'à maintenant.

Juste avant de plus sentir le souffle nauséabond de l'explosion, il y a eu cette vision bizarre et légèrement effrayante. Une femme, si on peut appeler ça comme ça, avec un visage de mort. Mais pas le même que celle des commerces, un qui fout vraiment les jetons avec des yeux à transpercer l'âme et un maquillage qui fait penser qu'elle s'envoie des vierges sacrifiées au petit dèj. La totale, mais ça a duré quoi... une seconde à peine, le temps que je rouvre les yeux pour plus la voir.

Et résultat j'ai découvert ce machin luxueux, plus de feu et plus d'odeur, à part celle qui se dégage de mes vêtements aux trous cerclés de noir. J'ai brûlé, mais j'ai pas vraiment brûlé, à s'en taper la tête contre le mur. La douleur au dos, elle est toujours là, bien présente, et je m'en rends compte en me relevant. Ca craque un peu, c'est pas forcément bon signe, mais je m'en inquièterais plus tard. Pour l'instant, je vois quelques personnes de la rue dans le hall, et ça c'est à peu près rassurant. Je suis pas tout seul à délirer, donc je délire peut-être pas.

Pas de Kaÿla, pas de fille à moitié morte... et pas de flingueur. Ils ont déjà bougé, ou alors ils se sont retrouvés ailleurs. Après tout, tout est possible... c'est donc seul que je vais à l'accueil, patiente un instant que ceux de devant passent et puisqu'on est en plein dans un conte de fées, j'offre un grand sourire au réceptionniste. L'air moqueur de celui qui croit à une petite blague.

- Chad Goldfarb... G-o-l-d-farb.
- Chambre 201.

Et en plus il me tend la clé cet abruti. Là j'avoue qu'il m'en bouche un coin, et c'est pas celui que je préfère. Donc j'ai une chambre réservée, mais pourquoi pas. Je suis preneur, je crois que j'ai besoin d'un peu de repos... je deviens fou? Tout le temps d'y réfléchir en allant à la piaule.

Un explosion, des cris de douleur, le feu qui se répand si vite et un nuage de fumé s'ajoute à la poussière en suspension. On n'y voit plus rien, j'ai les yeux qui piquent. Le masque m'évite d'inhaler trop de fumée, c'est déjà ça. J'entends un craquement venant du toit. Juste le temps de lever la tête puis de la rebaisser en vitesse sous mes bras pour éviter de me faire assommer par une poutre enflammée.
Lourde la poutre... chaude... je brûle !
Vite ! enlevez-moi ça !

Affolée, je tape sur ma manche pour éteindre les flammes. C'est seulement après que je me rend compte qu'il n'y a plus de poutre, ni de ruelle, ni de fumée à part celle qui s'échappe encore de ma chemise.

Où suis-je ? C'est quoi cet espèce de palace ?
Je regarde autour de moi, éberluée. D'autres gens semblent tout aussi perdus. J'en reconnais certains. Ils ont leur habit sales, cramés. Il y a aussi d'autres gens que je ne reconnais pas plus que cet endroit, propres, raffinés, hautin, méprisants, écœurés pour certains. Je les emmerde !

-HAaaïgnn !

Mon bras ! Sous la brûlure, les séquelles de la réception de la poutre. J'espère qu'il n'est pas cassé. Ça fait un mal de chien.

J'y comprend rien. Comment on est arrivés ici ? J'aurais été la seule, j'aurais peut-être trouvé une explication. Peut-être que j'aurais eu une absence, une amnésie passagère. Ce serait pas rassurant, mais au moins ce serais plausible. On ne peut pas avoir tous déraillé de la cafetière au même moment ! Il y a un truc qui va pas.

Bon au moins, on est tous au même endroit, pas besoin d'encore leur courir après pour tirer quelques info. En même, des infos, quelque chose me dit qu'ils n'en ont pas beaucoup plus que moi, vu leurs têtes.

Certains s'adressent à la réception. Je tend l'oreille et arrive à capter quelques numéros de chambres. 202, 208, 209, 201... Ils ont réservé tout un étage comme ça ? Et d'ailleurs, qui "ils" ? Est-ce que quelqu'un ici le sait ? Je vais essayer de retenir ces quelques numéros, comme ça, je saurais où trouver les autres, ceux qui montent déjà à l'étage.

Je m'approche du réceptionniste. A peine ai-je posé la main sur la banque qu'il me demande mon nom.

-Hyena

et comme nom de famille, je lui présente mon code barre sur l'avant bras. Et qu'il fasse pas chier, je suis pas d'humeur à jouer au gentil flic ! Je suis pas d'humeur non plus à lui faire cracher la raison de notre présence ici. Je suis prête à parier qu'il n'en sais rien, mais ça pourrait être intéressant de vérifier quand même, ne serait-ce que pour ne pas perdre la main. Mais je suis fatiguée. Je crois que je vais plutôt profiter un peu du calme, de cet endroit propre bien que très suspect vu la situation. On ne sait pas ce qui va encore nous tomber dessus, alors autant se requinquer tant qu'on en a la possibilité.

Je prend la clé qu'il me donne, en regarde le numéro avant qu'il ait eu le temps de me l'indiquer (je suis NOD, pas neuneu, je sais lire). Puis je file vers l'ascenseur. Un type me fait une espèce de révérence en tendant la main pour m'indiquer la porte. On ne sait jamais des fois que je me trompe et que je rentre dans le mur. Et après il va me demander à quel étage je veux me rendre et appuyer sur le bon bouton. Peut-être même qu'il va m'accompagner à l'intérieur pour pas que je me perde. Non mais puis quoi encore ?! Fout la paix !
J'appuie sur le bouton en entrant et reste juste derrière la porte pour lui barrer le passage les quelques secondes nécessaires pour qu'elle se referme. Il a juste eu le temps d'ouvrir la bouche, de tendre un doigt et d'avoir l'air con.

Je ne sais pas qui est l'auteur de cette mascarade, ni pourquoi on nous a réservé des chambres et ça ne me donne pas envie d'être aimable. Pour l'instant, je veux juste de quoi soigner ma plaie un peu de repos et qu'on me foute la paix.

[chambre 204]

(Je me permets de conduire Miss Haarp, le temps de son retour, me pardonnera t-elle…)

J’observe la scène surréaliste, un western spaghetti des années soixante-dix. Sans cesser de protéger Miss Haarp. Je la nomme sans connaitre son nom, encore moins son petit nom, mais ça viendra. Et puis, elle sent bon.
Le film déroule sa bande et je ne songe toujours pas à bouger, partir, décamper comme un lapin de garenne. Je l’ai dit, elle sent bon. Et de toute évidence, si je bouge, si je prends sa main pour fuir, si je tire sur elle pour la relever en ces instants si brefs, je ne protégerais rien du tout, même pas moi. J’aurai pas le temps, ça va trop vite, si vite que les flammes embrasent la rue, déjà…

J’aurais pu faire une prière, paniquer, appeler ma maman. J’en n’ai pas. L’inconvénient d’être un résidu de la génétique, une danse ADN au milieu de la soupe chromosomique. J’ai pas de maman, et je peux pas hurler son nom dans les décombres. Ainsi soit-il, je me passerais de ces bons sentiments en serrant plus fort encore celle que j’étouffe dans mes bras, un menton calé sur son crane et le nez planté dans sa chevelure. Elle sent bon, mais je l’ai déjà dit.
Je prends le plaisir où il est, et il est dans son parfum, même en cet instant de fin selon toute probabilité.

Je la serre et soudain je sens une étrangeté dans les chaussettes… de l’eau. C’est bien ça, de l’eau… j’ouvre les yeux… j’ai failli être grossier, sur le coup. Faire ce que tout le monde fait sous l’effet de la surprise, dire un putain de gros mot. Je l’ai pas fait. Je n’ai pas compris non plus comment j’ai pu me retrouver les pieds dans l’eau d’une fontaine, celle de… d’un… Hôtel. Je passe du feu à la flotte, c’est la guerre des éléments, envoyez la tempête de sable, j’ai déjà le cinquième élément installé dans mes bras. Dieu qu’elle sent bon.
Les regards se tournent vers nous, mais la honte est infime comparé aux autres, car après tout, tomber sur une table qui explose littéralement, ou se retrouver les pieds dans l’eau pour rester poli, finalement c’est chanceux.

Je me relève en saisissant naturellement la main de ma princesse, puisque je suis son chevalier servant de fortune, appelons un chat, un chat. Je suis sonné, je crois que c’est dans l’ordre des choses. Surpris, c’est certain. Mais je ne suis pas le seul : tous sont là, tous ceux que j’ai croisé avant l’explosion, ceux qui ce sont réveillés sur les trottoirs de Chinatown, ceux qui étaient là lorsque les flammes brulaient la rue. Et tous ont cet air que j’imagine maintenant sur mon visage, un air de ne rien y comprendre.

Les autres se relèvent où terminent leur course, bref, tout ce qu’ils semblaient faire avant… avant ça. Une chambre nous attend. C’est le maitre d’hôtel qui nous l’indique. La 203. Pourquoi pas. Je prends les devants, enivré de son parfum… Marchant devant les clients surpris des sons qui s’épanouissent dans ma démarche : floc… floc.

(Direction la 203, donc)

Il arriva dans le grand hall, il s'avança au comptoir et remarque que ce n'était pas la même personne a la réception, il s'avança donc vers cette inconnue

- Bien le Bonjour Monsieur, Je pourrais me permettre de vous déranger ?


- Bien entendue je suis la pour ca...
Et vous êtes ?

- M. Hamachiro

- Bien *regarde son registre* que puis-je pour vous Risa...
Je m'excuse si le fait de vous appeler par votre prénom vous dérange, mais on me paye en partie pour sympathisée avec les clients


- Pas du tout, M. ... *il lit le badge sur son uniforme* M.Carsten
*il reprit après un cours instant*
-Donc M.Carsten, J'aimerai pouvoir me divertir, et c'est la première fois que je réside ici et je suis un peu perdu

-Vous divertir... humm, Vous Divertir *il sortit un petit livre regarda dedans et puis après un petit moment il dit* La salle de Billard serait parfaite pour vous

- Je vous remercie *il fit un grand sourire se retourna fit quelque pas, puis s'arrêta peu après retourna au comptoir et dit* heu comment je peux m'y rendre ?

- regarder derrière moi c'est indiquer


- Merci
*Il sourit bêtement et parti pour la salle du billard*

Entendez vous ce son terrifiant qui résonne, rebondissant sur chaque obstacle sans faiblir ? A la fois grave et aigu, empli d’un frisson qui vous caresse l’échine lorsque l’écho vous tape le tympan. D’où vient-il ? De partout et de nulle part à la fois. Par contre, il n’est pas compliqué de savoir qui l’a émis, qui a lancé cette fréquence dans l’air. Marty…

Haaaaahaaaaaa !

Le réveil est brusque. Transpirant et haletant, je me relève, me tourne et me retourne, cherchant dans tous les coins. Jusque dans mes poches.

Suzy ! T’es où bordel ?

Abandonné. Elle m’a abandonné. Elle m’a laissé m’endormir sur le gros coussin, et elle est partie. Mais parti où ? Elle n’a pas pu rentré chez Féli, parce que c’est moi qui devait ouvrir la route. Ah non, je sais. Elle m’a pas abandonné. Elle est allée chercher à grailler. Mon ventre a du lui chanter la sérénade pendant que je pionçais. Faut dire que je me suis pas rempli l’estomac depuis pfiou au moins voire plus. Pendant que ma main se pose sur mon ventre creusé par un estomac qui fait des nœuds, je réfléchis. Pourquoi j’ai pas continué à dormir ?

Haaaaahaaaaaa !
Crotte de mouche qui a bouffé des trucs qui puent !!!

Horreur. Je me souviens. Quel cauchemar. Cette fille là, avec sa tronche à réveiller Féli (qui est six pieds sous terre je rappelle), elle volait dans l’air, elle se déplaçait sans bouger les jambes, elle se rapprochait de plus en plus de moi. Jusqu’à ce flap elle entre en moi comme un fantôme qui veut me piquer mon corps. Heureusement que je me suis réveillé, parce que peut être que si je l’avais laissé faire, je serai devenu elle, ou elle serait devenu moi, et jamais je ne me serai réveillé de mon rêve, ou pire encore, je me serai réveillé en étant elle, ou elle étant moi, et…

Haaaaahaaaaaa !
Sort de là Satanas !!!

Je m’agite le plus fort possible. Sautant d’une jambe à l’autre, frottant ma tête des deux mains, comme pour me débarrasser d’une bestiole qui serait venue s’installer dans mes cheveux. Sauf que là, c’est une fille flippante qui est venue dans ma tête pendant un rêve. Et ça, je sais pas comment on peut le faire partir.

C’est à ce moment là que je sens tous les regards posés sur moi. Je stoppe net ma danse folle, regardant par-dessous mon coude ce qui se passe. Je suis où au fait ? On dirait…

Nooooon…

Alors là j’hallucine. T’as vu la piaule ! J’étais dans un souk y’a juste… Combien de temps j’ai dormi au fait ? Et comment j’ai débarqué ici ? Surement Suzy qui m’a amené ici. A y être, je tente un coup de bluff. Je tournicote des épaules, jusqu’à prendre une allure digne d’un super richard. Et j’avance, roulant des mécaniques.

Maï nem ize Nee. Marty, Nee.

J’ai juste le front et les paraboles qui dépassent du comptoir, mais peu importe. Je tends la main, et j’attends. J’attends. Oh pitain j’ai failli me pisser dessus quand j’ai senti un truc se poser dans ma main. J’ai bien cru que le type de l’accueil répondait à ma blague par une bien gore. Mais non. Me voilà avec une clé dans la main. Si c’est pas l’hallu ça, j’m’y connais pas.

Ma chambre est-elle prête ?

Une seule petite phrase a l'intention du maître d'hôtel qui se tenait droit comme un "i" derrière le majestueux comptoir de l'entrée.
Celle qui parle est une magnifique jeune fille apparemment très pressée d'entrer dans cette immense bâtisse dédiée au plaisir et à la luxure. Elle en est une très fidèle cliente.
Jeune, elle est à la fleur de l'âge.
Sportive et athlétique également.
Mais aussi, sous cet apparence légère, elle est très cultivée.
Fille d'un grand industriel, l'argent ne manque pas dans la famille. En parfaite petite héritière et fille à papa, elle dispose de tout ce dont elle veut et quand elle le veut.

Aujourd'hui elle a décidé de se faire offrir un séjour dans le plus bel hôtel de Chinatown. L'hôtel réservé à l'élite dont elle fait partie. Elle le connait par cœur. Chaque recoin lui est connu à la perfection. Et c'est toujours avec délectation qu'elle y vient assouvir le moindre de ses désirs.
Elle sait très bien la chance qu'elle a mais n'en accorde pas trop d'importance.
Baigner dans le luxe est son lot quotidien.

Bon ... il se magne oui ?

D'impatience non masquée et alors que l'homme recherche le badge de la chambre, elle tapote le comptoir vivement du bout des doigts.
L'homme s'affaire et elle se retient. Il faut tout de même garder son calme en toute circonstance.
Au bout d'un moment assez long, il finit par trouver et lui tend le fameux sésame en bredouillant des excuses inaudibles.

C'est pas trop tôt !
J'ai failli attendre voyez vous.

Elle lève les yeux au ciel, attrape le badge et s'en va d'une marche joyeuse et fine.
A elle les plaisirs de cet hôtel !!!
Enfiiiiin !!!

Le hall est immense et pas très peuplé. Elle va devoir se trouver rapidement de la compagnie sinon le temps risquera de paraître long finalement. Rien de mieux que les rencontres ! Claudia n'est pas du genre solitaire, bien au contraire.

Son petit sac griffé pure marque au creux du coude, elle commence à faire quelques pas, laissant le soin au maître d'hôtel de faire arriver ses bagages jusqu'à sa chambre.
Pas de petite besogne pour elle.

Tout en avançant, son regard tombe pile dans celui d'une jeune femme à l'air plutôt étrange. Elle a l'air de venir de nulle part et l'expression de son visage trahit un inconfort et une certaine anxiété.
Claudia en parfaite petite femme bien élevée s'en va à la rencontre de celle ci avec un air enjoué.

Chic !
Une potentielle nouvelle amie !

Bonjour !

La brune affiche un sourire digne des plus grands spots télévisés vantant les mérites d'une marque de dentifrice étincelant. Elle s'arrête juste devant le femme, pas trop prêt non plus, prend une pause machinale, hanche sur le côté, mains sur ladite hanche.
Et prend à nouveau la parole ne laissant pas le temps de réponse à son interlocutrice.

Vous êtes une nouvelle cliente ?
Oui sûrement car je ne vous ai jamais croisé dans cet hôtel.

Vous savez je connais quasiment tout le monde.
Mon père doit même en être le propriétaire maintenant que j'y pense.

Bien sûr qu'il devait être le détenteur des murs ! De toute façon les trois quart de la ville sont à lui. Et donc à elle !
Elle reprend la parole aussi vite.

Je sais pas vous mais je meurs de soif !
La circulation à l'extérieur est intense et le calme de cet hôtel m'inspire.
Allons boire un verre ! Vous me paraissez bien pâle. Cela ne pourra vous faire que du bien.

Et après je vous fait découvrir chaque recoin caché et dédié au Plaisir tel qu'il est interdit pour ses pauvres à l'extérieur.

Elle parlait des Insurgés et des Orthodoxes bien sûr.
Elle avait déjà saisi le bras de la femme et l'entrainait déjà plus loin tout en parlant intensément.

Elle entre sans frapper, sans crier garde. Culottée ou transparente ?
Peu importe, elle vous salue, vous sourie et vous invite pour le repas du soir.

Vous n’aviez pas fait attention à l’heure ? C’est ballot.

20 heures dans le Restaurant de l'hôtel, soirée habillée.

Elle repart comme elle est arrivée.

Une serveuse avec un plateau garni de verres à cocktails accoste les deux jeunes femmes alors qu’elles s’apprêtaient à quitter le hall.
Claudia la salua gaiement tout en lorgnant les verres sur le plateau.

Chic un dîner !!!!
Tu verra, ici la nourriture est excellente. dit-elle à sa nouvelle amie en exultant de joie.

Et puis la boisson est terrible aussi !!!

Mais j’y pense !!!
Tenue correcte exigée …
Faut qu’on arrange ça !

Elle regardait sa voisine de bas en haut avec une petite moue. Puis se désigna elle-même, faisant clairement comprendre qu’un petit changement de tenue serait le bienvenue.

Viens avec moi !
Je sais où est le dressing. Il y est rempli de milles et une robes et chaussures.
Une vraie caverne aux trésors !!!
On doit être les plus belles pour ce dîner.

Aussi vive qu’un éclair, Claudia rattrapa la serveuse qui s’enfuyait déjà en direction des autres pièces. Elle la stoppa juste le temps de prendre deux verres emplis d’un liquide bleu dans l’un et vert dans l’autre.

Vraiment … dit-elle d’un petit air semi-outré.

Elle manque à tous ses devoirs celle-ci.
Elle ne nous a même pas proposé l’un de ses verres.
Pfffff … la courtoisie se perd. Je vais devoir en toucher un mot à papa.

Tout en portant la paille à sa bouche, elle repris le bras de la jeune femme dont le prénom lui revint en mémoire. Elle se mit en marche tout en continuant de causer.

Moi c’est Claudia !
Ravie de te connaître Samia.

Sans s’en rendre compte elle était passée du vouvoiement au tutoiement directement.


[Tu nous ramène au dressing Samia ? ]

[Venant du restaurant]

Le hall, parfait, la sortie doit être par là.
Une grande porte... quoi de plus merveilleux ?
Je tente de l'ouvrir une fois, deux fois, trois, je tire, je pousse, je force, je m'énerve... rien à faire. Je perpétue ainsi mon agacement sur toutes les fenêtres de la pièce. Rien ne cède.
J'ai l'air pathétique, j'imagine.
Peu importe.

Pas de sortie ici, je vais voir ailleurs, s'il le faut, je sauterais du premier étage.

[direction les Toilettes]